Piotr Ibrahim Kalwas, écrivain musulman polonais : Occident et islam sont incompatibles

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Etonnante interview de ce musulman qui a les yeux ouverts sur l’islam et qui, néanmoins n’est pas apostat et ne voit pas d’autre inconvénient à l’islam que le fait qu’il fasse monter « l’extrême-droite »… Ces gens sont désespérants…
Christine Tasin
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Piotr Ibrahim Kalwas – Piotr Kalwas de naissance – est un écrivain et journaliste polonais converti au soufisme en 2000, une véritable curiosité ! Il reste toutefois très lucide et ne se fait aucune illusion sur les chances de mariage consommé entre l’Occident et l’islam. Si on peut parler de noces d’argent, c’est surtout de celui dont bénéficie la communauté musulmane via l’État-providence pendant que nos agriculteurs de souche sont totalement ignorés. Dans l’attente des noces d’or qui nous priveront de nos lingots.

  

24 avril 2018. Piotr Ibrahim Kalwas scanné en 14 questions par Joanna Podgorska. Traduit du polonais par Richard

https://www.polityka.pl/tygodnikpolityka/spoleczenstwo/1746170,1,dlaczego-polski-muzulmanin-nawoluje-by-nie-wpuszczac-innych-do-europy.read

 

1.    Vous en avez parcouru du chemin depuis votre fascination envers l’islam et la critique des valeurs occidentales jusqu’à votre conclusion suivant laquelle l’humanité n’a rien inventé de mieux que la démocratie libérale. Ça en valait la peine ?

 

Oui. Je suis musulman et l’islam est une partie de ma vie. En effet, je suis passé du conservatisme et du traditionalisme – je n’ai jamais été fondamentaliste – à une très grande ouverture d’esprit. Ceci est lié à mon séjour de près de neuf ans en Égypte où j’ai vu comment fonctionne la communauté musulmane. J’y ai survécu à deux révolutions, d’abord contre Moubarak, ensuite contre les Frères Musulmans. J’ai mené pas mal d’interviews et parlé à des centaines de personnes et cela a sans doute influencé ma relation envers l’islam mais je n’ai pourtant pas rejeté la religion. Je suis musulman et non athée, agnostique ou apostat, bien que beaucoup me l’imputent.

 

2.    Compte tenu de ce que vous écrivez, on a l’impression que vous êtes plutôt panthéiste.

 

Peut-être. D’une manière ou d’une autre vous devez user de concepts mais je ne m’attache pas aux étiquettes. Je suis parvenu à ma propre spiritualité privée et j’en suis heureux. Je l’appelle l’islam, mais aujourd’hui ce ne sont que cinq lettres pour moi. Bien sûr, j’ai commencé comme néophyte, c’est pourquoi aujourd’hui je sais décrypter les déclarations de tous les novices. Je sais ce que représente l’engouement pour une religion ou une idée nouvelle : cela fonctionne comme une drogue et vous devenez un autre homme. Mais j’ai été éduqué par la littérature, l’art, les valeurs occidentales et la grille de lecture libérale l’a emporté en mon for intérieur. Cela m’a écarté du traditionalisme irrationnel qui m’avait au début terriblement attiré. Je regrette certaines choses mais pas d’autres parce que, grâce à cet islam traditionnel, j’ai gravi comme sur un échafaudage vers la demeure de ma propre spiritualité privée.

 

3.    Y a-t-il eu un moment décisif ?

 

La Révolution égyptienne qui m’a brisé. J’ai donc commencé à analyser la mentalité égyptienne, arabe, musulmane. Je me souviens des premiers jours où ce monde traditionnel, sûr et confortable et que j’appréciais tant s’est effondré. Je me suis interrogé sur les raisons d’une telle colère, de la frustration, des agressions et de la folie dans les rues. J’ai compris que cela n’avait pas uniquement une dimension politique mais était ancré plus profondément dans les mentalités. Les valeurs européennes ne sont pas sans défaut mais la démocratie occidentale reste le meilleur système jamais inventé, je suis arrivé à ce constat après des erreurs et des égarements. Ça arrive.

 

4.    Pourquoi incitez-vous à ne pas laisser les musulmans entrer en Europe ?

 

C’est une généralisation parce que cela dépend bien sûr desquels. Il faut certainement accueillir ceux qui fuient la persécution : intellectuels, artistes, journalistes ou homosexuels. Ceux-là devraient pouvoir trouver refuge dans une Europe libre, tout comme ceux qui clairement fuient la guerre. Mais pas ces millions de volontaires d’Afrique du Nord et des pays arabes qui souhaitent se rendre en Europe pour des raisons économiques. Le problème est qu’il est parfois difficile de distinguer un vrai réfugié d’un immigrant économique.

 

En Égypte, un passeport syrien ou irakien coûte très cher car les gens tentent de se faire passer pour des réfugiés, augmentant ainsi leurs chances d’asile. Nous ne pouvons accepter de telles masses de musulmans en Europe car elles ne feront que revitaliser l’extrême droite. Beaucoup d’Européens sont terrifiés par l’islam et les attaques terroristes et cherchent une protection sous l’aile de la droite. Cela ressemble un peu à l’Europe des années 1920-30 lorsque la population terrifiée par le bolchevisme se tourna vers le fascisme. Je crains non pas les musulmans eux-mêmes mais le fait qu’ils soient le déclencheur des triomphes de l’extrême droite. D’ailleurs, que ferait-elle sans eux ? Elle tomberait de haut ! D’un autre côté, l’islam n’est pas en adéquation avec les valeurs libérales et démocratiques ni avec les systèmes juridiques européens.

 

5.    Pourquoi ?

 

La civilisation arabe n’a pas connu l’étincelle des Lumières ni aucun autre courant ou ferment idéologique spécifique à l’Europe. C’est un système rigide basé sur la religiosité traditionnelle. Ce n’est pas un gros problème en cas de minorités bien que nous sachions qu’il existe déjà à l’intérieur des ghettos parisiens, suédois ou belges. Si une telle communauté comptait des dizaines de millions de personnes, cela engendrerait un énorme problème culturel dont la seule bénéficiaire serait l’extrême droite. Regardons la réalité en face : nous n’avons aucun problème avec les immigrants d’autres cultures. Un million d’Ukrainiens vit en Pologne et il n’y a pas de problèmes majeurs, du moins pas plus qu’avec les autochtones.

 

6.    En Pologne, nous rencontrons un autre problème avec les musulmans. Ils sont exposés à la violence, comme tous les étrangers.

 

C’est le revers de la médaille, l’islamophobie. En Pologne, cela est lié à la xénophobie traditionnelle qui repose maintenant sur le pouvoir populiste et le climat nationaliste qu’il génère. C’est un terreau fertile sur lequel de telles forces deviennent actives. Comme après le Brexit où les réactions négatives envers la communauté polonaise de Grande-Bretagne s’amplifièrent. Cela se produit toujours lorsque la droite populiste accède au pouvoir. C’est triste et résonne comme un paradoxe mais nous ne devrions pas accepter les musulmans en masse. Le pragmatisme nous dicte de nous comporter de la sorte afin de ne pas titiller les démons de droite.

 

Malheureusement, les forces libérales en Pologne pour lesquelles je vote n’ont jamais été en mesure de définir clairement ce problème, par contre les populistes polonais font de la xénophobie leur fonds de commerce. La question des réfugiés, des immigrants et de l’islamophobie est sous-estimée par les politiciens libéraux. Les Polonais craignent les musulmans. Excessivement, mais ils en ont peur. Que cela vous plaise ou non, vous devrez intégrer cette réalité en politique.

 

7.    Vous qualifiez d’idiots utiles les gauchistes favorables aux réfugiés. Mais pas moyen de regarder calmement ce qui se passe en Syrie ou les personnes qui se noient en Méditerranée. Comment s’en sortir ?

 

C’est un énorme problème. Vous ne pouvez pas prétendre n’accepter personne parce que vous serez indigne comme vous ne pouvez aspirer à accueillir tout un chacun sinon vous serez un idiot utile. Je pense qu’il faut d’abord apporter une aide sur place. L’Europe le fait mais pas assez. En Italie, les frontières maritimes ont été scellées et une coopération a été établie avec les autorités libyennes et tunisiennes, en conséquence les statistiques ont chuté. L’Europe doit s’efforcer à tout prix de retenir les citoyens là-bas et les aider à atteindre un niveau de vie décent. C’est un casse-tête pour l’Union européenne mais nous ne pouvons attiser le foyer d’extrême droite. L’UE doit prendre le taureau par les cornes pour survivre. Je ne doute pas un instant que Kaczynski, Orban, Farage et Le Pen veuillent détruire l’Union européenne, ce monde libéral, social-démocrate et éclairé de valeurs que nous construisons depuis plusieurs décennies. Ils le détestent.

 

8.    Et ici ils se rejoignent avec l’islam ?

 

Bien sûr. Pas tant avec l’islamisme qu’avec le conservatisme musulman. L’extrême droite et l’islam se rejoignent dans un domaine : le socle du traditionalisme.

9.    Est-ce inscrit dans l’essence de l’islam ?

 

Oui. L’élément anti-modernité/anti-nouveauté est présent dans de nombreuses religions. Au sein du christianisme également mais, qu’on le veuille ou non, il a survécu aux Lumières et à d’autres idées générées par les laïcs. Il a créé des organismes de défense sous la forme de mouvements libéraux internes. Le catholicisme – surtout sous le pape François – est aujourd’hui  incomparable avec l’islam. L’islam n’a connu pratiquement aucun bouleversement idéologique et mental. C’est une forme figée de compréhension du monde qui ne correspond même pas au christianisme réformé. Même l’Église polonaise conservatrice, toujours rurale, traditionaliste, irrationnelle, jouit d’une certaine proximité culturelle envers les athées. L’islam s’éloigne de plus en plus du monde moderne, non pas parce qu’il régresse mais parce qu’il reste immobile. Et le monde occidental va de l’avant, cela fait peur aux musulmans.

 

10. Est-ce la source de la violence terroriste ?

 

Entre autres. Il nous semble que le terrorisme islamique est provoqué par la haine des infidèles, de l’Occident, de l’Amérique ou d’Israël. C’est une question secondaire. À mon avis, la frustration et la peur monstrueuse de la culture occidentale galopante, laïque et effaçant de plus en plus Dieu jouent un rôle fondamental. Allah constitue le centre et le fondement de la compréhension musulmane de la réalité. Ce monde ancien ne peut plus faire face à la modernité et à la laïcité qui s’y engouffrent de plus en plus massivement, surtout depuis l’avènement de la TV satellite et d’Internet.

 

11. Parmi tous les monothéismes on peut trouver de la réticence aux principes démocratiques de laïcité de l’État et d’égalité confessionnelle car ils perçoivent cette égalité comme une remise en question de leur unicité.

 

La vision du monde du musulman moyen exclut la séparation entre l’État et la religion. L’islam est une religion holistique qui inclut la spiritualité, l’État, la politique, le droit et la vie quotidienne. Il ne peut y avoir que l’islam. Cette communauté a toujours regardé vers le ciel et l’élément irrationnel est l’un des principaux facteurs alimentant la pensée quotidienne. Superposez à cela la perception fataliste de la réalité. Tout est inch’Allah, adviendra ce qu’il adviendra, si quelque chose réussit nous louons Dieu, dans le cas contraire nous le louons aussi. Cette grille de lecture se reporte de génération en génération depuis des centaines d’années et façonne la pensée du musulman moyen. J’insiste : sur le musulman moyen car dans l’Islam, il y a aussi des libéraux, des laïcs, des réformateurs, des hérétiques, des soufis et d’autre part les djihadistes fous de Dieu.

 

12. On rencontre souvent des accusations selon lesquelles la violence religieuse est inscrite dans l’essence de l’islam.

 

C’est une question discutable. En tant que musulman, je n’ai pas peur de dire qu’il existe des versets violents dans le Coran et les hadiths, textes sur la vie du prophète. Seulement voilà, il y a 1400 ans, c’était la norme. Après tout, l’Ancien Testament est aussi une vague de sang et de crime. Le Dieu abrahamique est un monstre mais les Juifs ne tuent personne à cause de cela. Tout dépend de l’interprétation. À son tour, le Nouveau Testament est un hymne à l’amour et pourtant nul n’a assassiné autant de personnes au nom de la religion que les chrétiens. En la matière, les musulmans sont encore loin des « réalisations » des croisés et des inquisiteurs. Tout dépend de l’homme, de la manière dont il appréhendera le livre saint, de la façon dont il l’interprétera et le transmettra aux générations futures. Seulement voilà, le Coran est intouchable et n’a fait l’objet d’aucune réforme. Ce qui importe, ce ne sont pas les notes des clercs ou des interprètes mais la parole donnée par Dieu. La parole de Dieu ne peut être coupée au moyen d’un retrait de versets. Lorsque le musulman moyen entend parler de telles suggestions, c’est tout son monde qui s’effondre. Par conséquent, les versets violents sont toujours présents et peuvent choquer l’Occidental.

 

13. Mais après tout, de nombreux immigrants musulmans se sont parfaitement intégrés à la communauté européenne.

 

Bien sûr, c’est la preuve que cette masse de gens a pu rejeter cette forme de religiosité. La plupart des musulmans d’Europe sont des personnes non invasives. Mais nombreux sont également ceux qui il est vrai ne posent pas de bombes mais comprennent le monde de manière traditionnelle et fondamentaliste. Ils n’acceptent pas les valeurs européennes bien qu’ils vivent ici et y opèrent d’une manière ou d’une autre. Pour eux, la démocratie n’est pas en contact avec l’islam. N’ayons pas peur de le dire : aucune autre communauté religieuse ne rencontre de problèmes d’intégration d’une telle ampleur. Les coptes, les yézidis, les bouddhistes ou les sikhs ne posent pas de bombe, ne tirent pas sur la foule, ne font pas circoncire les filles, ne commettent pas de crimes d’honneur, ne couvrent pas les femmes de la tête aux pieds.

 

14. Nous avons un problème avec l’islam ?

 

C’est un fait. Ne le fuyons pas par certaines interprétations tordues parce que cela produit l’effet inverse. Plus on entend de déclarations de gauchistes optimistes selon lesquels l’Islam est super, plus les gens se tournent vers l’extrême droite, c’est le pire pour nous Européens qui voulons la liberté et la démocratie. Et c’est encore pire pour les musulmans eux-mêmes, accusés de masquer l’essence de l’islam par le biais de leurs partisans de gauche.

 

Nous devons procéder à l’étude objective de l’islam pour ne pas reproduire les stéréotypes et n’être ni islamophobes ni islamophiles. Pour cela, il faut se tourner vers les forces libérales de l’islam au sein desquelles vous pouvez d’ailleurs manifester calmement un islam différent. Comme les soufis ouverts et tolérants, les femmes qui jouent le rôle d’imams ou Bassan Tibi, créateur du concept euro-islam que je qualifie d’islam « désorientalisé » car l’orientalisme et l’arabisme sont l’un des plus grands fléaux de cette religion.

 

Les trois grands monothéismes sont nés dans le désert mais l’islam y est resté mentalement. Ceux qui pensent à l’avenir de l’Union européenne, la plus belle création de l’histoire de ce continent, doivent se rendre compte que l’islam est maintenant, avec l’extrême droite, sa plus grande menace. Ces deux forces se nourrissent l’une de l’autre. La droite déteste l’islam mais elle s’en nourrit. Les libéraux européens doivent comprendre cela et œuvrer intelligemment au lieu de s’écrier « Refugees welcome ». J’ai perdu beaucoup d’amis de gauche à cause de mes opinions mais je ne cesserai de prêcher pour leur bien et celui de nos enfants.

La conception occidentale du monde, démocratique, ouverte, s’appuyant sur des idéaux éclairés, est en contradiction avec le mainstream de l’islam.

Il n’y a aucun lien entre eux, c’est comme le vinaigre et l’alcool, ils peuvent être similaires mais sans plus. Piotr Ibrahim Kalwas

 

 

Cher Monsieur Kalwas, je vous remercie de cette franchise.

 

Permettez-moi de vous présenter ma propre spiritualité. Elle est née en Mer Baltique, Allemagne. Elle est inoffensive sauf en présence de burkinis.

 

 

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9 Comments

  1. Exact Denise. Le RN n’apporterait aucune plus-value en Pologne car rien ne le distingue du mainstream local. Par contre, sa présence en France a beaucoup de sens car on ne sait plus à quel saint se vouer pour la sauver, quitte à mettre ses convictions libérales en veilleuse…

  2. Beaucoup de choses sont exprimées dans cet interview, je serais heureuse de pouvoir décrypter si j’ai le temps.. Dores et déjà cet homme est emprunt de « relativisme » , bien oriental, mettre dos à dos les méfaits des musulmans et la montée de l’extrème droite !, dit comme ça, c’est curieux ! , et il analyse malgré tout l’obscurantisme de l’Islam qui n’évolue pas ! donc d’après lui, si il ne faut pas faire monter l’extrème droite, le mieux est d’attendre sagement, si possible en mourant,sous les coups de couteaux, que ces islamistes et cet islam veuillent bien évoluer !! Pendant qu’on y est, il devrait dire que la guerre mondiale qui a fait se fédérer des peuples qui voulaient se défendre contre le nazisme, n’auraient pas dû le faire !! « Dès qu’on est musulman, on ment « ! : ben il le dit aussi : « cette communauté a toujours regardé vers le ciel,dit il , ( c’est pour cela qu’ils attendent sur terre que leur monde évolue tout seul!!!) , et l’élément irrationnel est l’un des principaux facteurs alimentant la pensée quotidienne .Superposez à cela la perception fataliste de la réalité, ( vous voyez bien que ce n’est pas de leur faute, pas de responsabilité , donc pas de mensonge! ) , Tout est inch allah, adviendra ce qui adviendra, , nous louons dieu que cela réussisse ou pas ! dit il encore « . C’est du relativisme bien confortable, qui a été maintenu par leurs dirigeants, et pour cause ! ( mais j’espère sincèrement que les jeunes algériens vont obtenir leur  » autonomie « . ) Evidemment on comprend le discours de cet homme car il est aussi polonais, il n’a pas la même histoire que la notre , cela transpire , ne serait- ce que sa diatribe contre le RN ! NOUS n’avons pas le même mode de pensée relativiste !

  3. Bonjour,
    Dès qu’on est musulman on ment …
    « En la matière, les musulmans sont encore loin des « réalisations » des croisés et des inquisiteurs. »
    C’est grossièrement faux.
    Prenons le cas de l’Inquisition espagnole puisqu’il en parle.
    C’est une monstruosité certes.
    Bilan de l’Inquisition sur plusieurs siècles ; au plus du plus, 10 000 morts.
    Prenons un petit épisode de l’histore musulmane.
    La guerre des islamistes en Algérie de la décennie 90 : certainement 100 000 morts.
    Certains parlent de 200 000, voire 250 000 …

    • Bonjour Antiislam , exact , à coté des muzz ,nous faisons office de « petits joueurs » .;)

    • Merci antiislam,
      J’ai arrêté de lire ses conneries à ce moment, pas crédible le mec sauf quand in dit qu’on peut pas s’entendre !

  4. Visiblement cet homme est de sensibilité soufi.
    Le soufisme est dans l’islam comme la rose qui pousse sur le fumier.
    Mais à mon humble avis le soufisme trouve ses racines avant l’islam, même si c’est ensuite au sein de l’islam qu’il s’est développé. Mais comment aurait-il survécu en pays musulman, s’il ne s’était pas déclaré partie de l’islam ?
    Les musulmans n’apprécient guère le soufisme, s’en méfient, et le traitent le plus souvent avec condescendance. On peut les comprendre, l’islam c’est la guerre, le soufisme c’est la paix.
    En tout cas, soufi ou pas, une partie de la conclusion de cet homme est intéressante: l’islam et l’occident sont incompatibles. On le savait déjà, mais ça fait du bien de l’entendre de sa part. Pour le reste le couplet sur l’extrême droite est nul. Mais on ne peut sans doute pas être à la fois compétent en spiritualité et en politique. Dans le soufisme on trouve cette phrase: « ceux qui parlent ne savent pas, ceux qui savent ne parlent pas » … alors j’arrête là.

    • Bonjour,
      Le soufisme est une escroquerie.
      Les « penseurs » les plus totalitaires de l’islam ont été formés dans le soufisme et y sont restés fidèles :
      Ibn Hanbal, qui est la grande source du wahhabisme saoudien, était un admirateur du soufisme …
      Ibn Tamiyya était admirateur du soufisme et a écrit, par exemple, un traité préconisant l’égorgement des moines (chrétiens) …

      • Bonjour Antiislam
        Merci pour ce retour.
        Le soufisme a peut-être ses brebis galeuses. Je vais tâcher de creuser un peu.
        Bien cordialement.

      • Sans compter une certaine »belle -casse- in »qui se revendiquait à la fois berbère et soufie!..S…té!
        M.Ibrahim Kalwas n’est pas apostat? Cela le regarde, mais nous aussi:
        « Les trois grands monothéismes sont nés dans le désert mais l’islam y est resté mentalement. Ceux qui pensent à l’avenir de l’Union européenne, la plus belle création de l’histoire de ce continent, doivent se rendre compte que l’islam est maintenant, avec l’extrême droite, sa plus grande menace. »
        Eh bien bravo Richard MIL! Daccord vous ne faites que citer. Mais ce misérable c……d pue la taqqya (amalgamer l’extrême droite façon Castaner-pas de noms de partis?- avec l’islam, on ne fait pas mieux, et je me demande s’il ne va pas être tête de liste au parti PDMF en train de se constituer pour soi disant faire opposition aux « islamistes » lors des prochaines élections..

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