C'est un général américain admirateur de Bigeard qui utilise les idées de Galula pour contrer l'islamisme

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David Galula donne des pistes pour contrer l’islamisme. L’analyse du long article ci-dessous est intéressante, et discutable, notamment la fin. Nous la soumettons à la sagacité de nos lecteurs pour avis et échanges dans les commentaires. Naturellement, la nature de l’islam n’est pas mise en cause…
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David Galula, le théoricien de la contre-insurrection


Driss Ghali – consultant international et contributeur régulier sur Causeur – explique comment la vision de Galula peut répondre aux défis terribles que pose l’islamisme aux Français. Entretien.

Entretien recueilli par Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé. David Galula (1919-1967) est peu connu en France, mais très apprécié aux États-Unis, les militaires américains voyant en lui un des stratèges de la contre-insurrection. Au cours de ses différents postes, il a été au contact de plusieurs guerres d’insurrection, notamment en Chine et en Algérie. Comment cela a-t-il contribué à forger sa pensée ?

Driss Ghali. Tout a commencé en Chine au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Galula y a été envoyé comme adjoint de l’attaché militaire français à Pékin. Il avait 26 ans. À l’époque, la guerre civile entre communistes et nationalistes battait son plein. Un beau jour, en 1947, Galula prend sa jeep et part en vadrouille. Il finit par entrer en zone communiste, un peu sans s’en rendre compte, et se fait enlever par des insurgés maoïstes. Tout de suite, l’otage Galula (qui parle le mandarin) sympathise avec le chef des guérilleros qui le traite correctement et lui fait faire le tour du propriétaire. Il note la discipline des combattants communistes et l’attention portée à l’endoctrinement des soldats, des cadres, mais aussi des prisonniers. Il remarque aussi que la population obéit sans rechigner et que les routes sont sûres, sans banditisme ni coupeurs de chemin, contrairement à la zone nationaliste. Libéré quelques jours plus tard, Galula se plonge dans les écrits de Mao puis dévore tout ce qui se rapporte aux guérillas communistes et indépendantistes (Malaisie, Philippines, Indochine, Grèce entre autres).

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Dix ans plus tard, Galula se porte volontaire pour commander une compagnie d’infanterie en Algérie. Il aurait pu rester à l’État-Major à Paris, mais il a insisté (contrariant sa femme) pour aller sur le terrain. Son objectif ultime était de tester sur le terrain les leçons tirées de dix ans d’observation du phénomène insurrectionnel.

En quoi consiste la contre-insurrection prônée par Galula et comment sa théorie s’articule autour de son expérience vécue ?
Galula prend à revers la stratégie des insurgés. Il comprend qu’ils tirent leur force et leur unique chance de l’emporter de leur relation fusionnelle avec la population. En effet, les insurgés obligent les civils, par la terreur et la persuasion, à leur fournir refuge, nourriture, argent et renseignement (voire des femmes).

Pour Galula, chaque soldat est un communicant et chaque contact avec la population est une occasion de communiquer avec elle. (…) Hier face au FLN algérien et aujourd’hui face à l’Etat Islamique, la pensée de Galula peut permettre à une démocratie comme la France de se défendre.

Eh bien Galula propose à l’armée de priver l’insurrection de son oxygène c’est-à-dire la population. Il propose une méthodologie pratique et extrêmement claire pour éloigner les civils des insurgés. Il s’agit d’un programme en treize étapes qui combine des actions de choc (tuer ou emprisonner les virulents), du renseignement (recenser la population et identifier les cellules dormantes) et des initiatives d’ordre politique (déléguer des compétences à des élites locales).

Il s’agit d’une approche globale qui va bien au-delà du rôle classique du soldat. Avec Galula, la mission de l’officier acquiert une dimension politico-administrative qui rappelle le rôle d’un préfet. Le seul terrain qui vaille pour Galula est le terrain humain : celui des rapports de force et des croyances qui structurent une population donnée.

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Galula a testé et ajusté ses théories in vivo en Algérie entre 1956 et 1958. Lors de ce conflit, il a constaté que l’armée n’avait pas de méthodologie unifiée de pacification, chacun faisait ce qu’il voulait dans son coin. Galula a ainsi formulé une doctrine ancrée dans le réel et qui s’appuie de bout en bout sur le bon sens. C’est ce qui la rend très facile d’accès pour le lecteur profane, cinquante ans plus tard.
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Quelle place doivent avoir la répression militaire et la communication auprès des populations dans la contre-insurrection ?

Elles vont de pair. Pour Galula, chaque soldat est un communicant et chaque contact avec la population est une occasion de communiquer avec elle. Il est hors de question de mal parler aux civils, de draguer leurs femmes ou de se servir chez l’habitant. L’idée de Galula est de combiner fermeté et empathie. Les forces loyalistes, selon lui, doivent punir quand il le faut, mais d’une manière proportionnelle et prévisible. En Kabylie, il a édité une sorte de code pénal et en a fait une grande publicité auprès de la population. Il a compris que les gens acceptent de collaborer avec un pouvoir dont les réactions sont prévisibles à l’avance : ils détestent les fous furieux qui pour un rien explosent et se vengent sur les civils. Pour Galula, il ne sert à rien de distribuer les bonbons, les vaccins ou les allocations si la population n’a pas commencé à obéir aux forces loyalistes. Ces services doivent être perçus comme une récompense en contrepartie de la coopération avec la force de pacification.

Vous voyez donc que la communication est indissociable du travail militaire de pacification. Elle l’alimente et l’habite en permanence.

Galula est allé plus loin au point de proposer une chaîne de radio destinée aux musulmans et qui émet en arabe et en kabyle. Selon lui, la communication ne doit pas avoir de tabou : il faut parler la langue de la population cible. La radio de Galula aurait couvert l’Algérie, mais aussi la Seine-Saint-Denis, la région lyonnaise et le nord de la France, autant de secteurs à forte immigration algérienne. Vous vous rendez compte ? Il a fait cette proposition en 1962 ! S’il était vivant aujourd’hui, il aurait préconisé à la France de racheter Al Jazeera ou d’en créer une copie qui soit aussi percutante et professionnelle.

Si Galula était vivant, il serait consterné par notre triple déni

Nous avons France 24, de nos jours. Elle parle un arabe châtié que personne ne comprend en banlieue… Elle s’adresse (et elle le fait bien, je crois) aux élites qui vivent au Maghreb, mais elle tourne le dos aux masses musulmanes situées de l’autre côté du « périph ». Celles-ci parlent wolof, kabyle, des dialectes maghrébins et le français. Galula aurait monté une web-TV dans chacune de ces langues et aurait adapté leur ligne éditoriale à l’univers mental des populations cibles.
Galula décède très jeune d’un cancer rapide. Pendant quarante ans, ses thèses sont oubliées et ses écrits restent aux oubliettes. Pourquoi a-t-il ressurgi aux débuts des années 2000 ?
La réponse porte un nom: la « Baraka » divine.

Plus sérieusement, Galula sort des oubliettes grâce au travail d’une poignée d’officiers américains, extrêmement curieux, et de chercheurs de la RAND Corporation. Ils ont fini par présenter les idées de Galula au général David Petraeus qui, en 2005, venait de prendre le commandement d’un centre d’excellence de l’armée (Fort Leavenworth, Kansas). Il a tout de suite accroché et a décidé d’inclure les écrits de Galula dans la doctrine enseignée aux élèves officiers !

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Le fait que les deux livres majeurs de Galula aient été rédigés en anglais a joué un rôle déterminant dans ce renouveau. Par ailleurs, Petraeus est francophile, c’est un ancien parachutiste qui admire Bigeard. Il a trouvé dans Galula un cadre théorique qui lui a permis de coucher par écrit ses intuitions au sujet de la guerre insurrectionnelle. En effet, Petraeus a touché du doigt ce domaine en Bosnie, à Haïti et en Amérique Centrale.

Lire aussi : L’armée française face au terrorisme. Entretien avec le général Lecointre

Face au terrorisme islamiste d’aujourd’hui, quelles pourraient être les solutions tirées de la pensée de Galula pour le combattre et le vaincre ?

Si Galula était vivant, il serait consterné par notre triple déni.

Tout d’abord, nous refusons d’admettre que nous sommes en guerre. Ensuite, nous refusons de nommer l’ennemi. On s’y perd entre salafistes, djihadistes, takfiristes, islamistes et autres wahhabites. Résultat : nous faisons la guerre au terrorisme c’est-à-dire à une méthodologie et non à des ennemis, ce qui est ridicule. Enfin, nous méconnaissons la nature de cette guerre qui est insurrectionnelle. Nous croyons naïvement que nos drones et nos sous-marins vont nous être d’une quelconque utilité face à des Merah, des Abdeslam ou des Mokhtar Bel Mokhtar (alias Marlboro).

La seule chose qui importe est la population, elle détient la clef de la victoire. Le jour venu, elle la donnera aux forces loyalistes (disons la France et ses alliés pour aller vite) ou aux islamistes.

Lire aussi : Les guerres de demain

La guerre d’insurrection n’est-elle pas d’abord affaire de volonté des populations et non pas question de moyens techniques ? Volonté des peuples de chasser un occupant ou d’un parti de prendre le pouvoir ? Dans ce cas-là, comment donner la volonté de vaincre l’islamisme aux populations musulmanes qui le subissent ?

Vous avez raison. Les populations n’aiment pas être occupées et dominées par des étrangers. C’est vieux comme le monde. Or, il s’avère parfois que les étrangers sont meilleurs guerriers que les locaux au point de les soumettre et vivre parmi eux. C’est exactement ce qui s’est produit en Irak entre 2003 et 2008 lorsque les combattants étrangers d’Al Qaeda ont mis sous tutelle les zones tribales sunnites autour de Ramadi et Falloujah. Il se passe la même chose aujourd’hui lorsque des combattants arabes s’installent au nord du Mali pour faire le djihad. Les gens ne les aiment pas, mais préfèrent se soumettre à eux pour avoir la vie sauve. Rendez-vous compte de la facilité avec laquelle Gao et Tombouctou ont été prises ! Il suffit de cent gars pour dominer une ville et la plonger dans la barbarie.

Galula propose les moyens de délivrer une population de l’emprise des violents, car toute seule elle n’y parviendrait pas.

Vous avez également raison en posant la question de la « volonté » des populations musulmanes de vaincre l’islamisme. En ont-elles vraiment la volonté ? Je veux dire que le djihad fait partie de la grammaire de l’histoire des pays musulmans. C’est notre manière à nous musulmans de renouveler les élites sans avoir à inventer des idéologies sur-mesure. Il s’agit d’un moyen low cost de provoquer le changement. Pas besoin d’inventer les Lumières ou d’attendre Rousseau ou Voltaire pour se mettre en mouvement : le djihad est disponible, sur étagère depuis 1400 ans.
Au Maghreb, à chaque grand cataclysme politique, vous trouverez toujours un appel au djihad pour chasser la dynastie « impie » ou soumettre les voisins « hérétiques ». Même en Afrique noire, le djihad a servi à bouleverser les équilibres politiques (Imamat de Fouta Jalon en Guinée, XVIIIe siècle).

La bonne nouvelle est que le recours au djihad est cyclique. Nous sommes certainement au pic, au maximum de la poussée. Il y aura un reflux. Bien malin est celui qui saura dire quand ce reflux se produira. Malheureusement pour nous, ce pic coïncide avec l’explosion démographique. Le djihad peut compter sur des dizaines de millions de jeunes mécontents et impatients d’en découdre.

Pour les élites des pays musulmans, deux choix se présentent à mon humble avis. Devenir islamistes par opportunisme afin d’éviter que le pouvoir ne tombe entre les mains des extrémistes, ou bien produire une alternative au discours djihadiste. Or, cette alternative n’existe pas, car les élites du sud ont péché par paresse et conformisme depuis les indépendances des années 1950-1960. Elles n’ont rien à opposer au discours djihadiste à part un vague projet néolibéral ou une espèce de nationalisme délavé.
Rares sont les pays musulmans qui ont une chance de s’en sortir. Parmi eux, le Maroc. Je ne le dis pas parce que j’y suis né ou parce que Galula y a grandi, je le crois profondément. La société marocaine a inventé ses propres mécanismes de défense contre le djihadisme. Elle l’a fait spontanément au cours des siècles. Nous avons créé un islam populaire et enraciné dans nos terroirs. Je me réfère à l’islam des marabouts, un islam qui se conjugue au féminin, celui de ma grand-mère qui occupe littéralement le mausolée d’un saint homme pour prier et se recueillir des jours durant. C’est un acte révolutionnaire lorsqu’on sait que les femmes sont admises en catimini dans les mosquées (elles occupent un espace ségrégé, loin de la vue des hommes). L’islam maraboutique est authentique et intense, il se moque du djihadisme et de ses histoires de kamikaze. Il est en danger malheureusement, mais cela est une autre histoire.
Un islam similaire existe certainement au Sénégal, celui des grandes confréries. Il faut absolument l’aider à survivre et à prospérer. C’est la seule et unique ligne de défense contre le djihadisme en Afrique de l’Ouest.

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Vous appelez à une coopération entre le nord et le sud. Cette politique est essayée depuis plusieurs décennies et ne semble pas vraiment réussir. Quelles seraient pour vous les conditions à réaliser pour que la coopération soit efficace ?

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De toute façon, l’Europe n’a pas le choix. Elle court réellement le risque d’être entourée par une ceinture de théocraties sur son flanc sud. Si cela se produit, il faudra oublier les vacances à Ibiza ou en Grèce. Demain, les bateaux pneumatiques des passeurs seront remplacés par des go fast blindés qui débarqueront sur les plages européennes pour livrer de la drogue, enlever des femmes et commettre des attentats. Et nos systèmes de détection électronique n’y feront rien. Voyez comment l’Europe (avec tout son argent et sa technologie) peine à détecter les chalutiers déglingués qui quittent la Libye par temps clair et mer calme…

À mon avis, il manque deux choses à cette coopération nord-sud : un peu plus de Sérieux et un peu plus d’Amour.

Le Sérieux est de reconnaître que l’islamisme occupe tous les espaces délaissés par les élites du sud. Il a envahi le champ social (crèches, cliniques) puis les écoles et, aujourd’hui, il prospère au sein des médias et des syndicats professionnels (journalistes, médecins, ingénieurs entre autres). Il ne sert à rien d’organiser des grands colloques à Nice ou à Zurich si les élites du sud ne sont pas préparées pour résister au choc de l’islamisme. Nous n’avons pas besoin d’un équivalent de Ghandi au Maghreb, mais de plusieurs Reagan qui cumulent charisme naturel et volonté de se battre pour des idées. La priorité pour l’Europe est d’armer les élites du sud pour qu’elles soient plus robustes, plus agressives et surtout qu’elles restent sur place. Aujourd’hui, une partie non négligeable de l’intelligence maghrébine et sahélienne vit à Genève, Londres et New York. Ce n’est pas comme ça qu’on va gagner la bataille contre l’islamisme !

Enfin, il faut de l’Amour. On ne cesse de parler de sécurité et d’immigration. Parlons un peu de prospérité. À la pulsion de mort qu’est l’islamisme, opposons une pulsion de vie ! J’appelle de mes vœux à l’ouverture d’un arc de coprospérité qui irait de Dakar à Lisbonne en passant par Alger et Madrid. Un pays comme le Maroc a tout en commun avec le Sénégal ou le Portugal alors qu’il n’a presque rien à dire à l’Estonie ou à la Finlande. Or, l’Union européenne oblige les pays du flanc sud (France, Espagne, Italie, etc.) à se soumettre à des procédures et des politiques qui regardent vers l’est (c’est-à-dire vers l’hinterland allemand). Je pose la question : est-ce que le temps est venu de s’affranchir du carcan de l’UE ? Je crois que oui.  Je ne demande pas à démanteler l’UE, je dis juste qu’il faut redonner aux pays méditerranéens des marges de manœuvre pour approfondir leur collaboration sans avoir à demander, au préalable, l’avis d’un Letton ou d’un Danois.

https://www.revueconflits.com/driss-ghali-contre-insurrection-galula8774-2#ligne

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18 Commentaires

  1. Désolé mais le fait d’être lu par le sinistre général Petreaus n’est certainement pas une référence. Sur Wikipedia, on voit qu’il a commandé les forces US en Irak en 2007-2008 puis il les a supervisées en 2009-2010. C’est à dire que c’est sous son règne que s’est créé l’état islamique en Irak. Comme opération de contre insurrection anti islamisme, c’est complètement raté, et ça a débouché sur des centaines de milliers de mort. Ensuite il a continué, comme directeur de la CIA sous Obama, où il a été porter l’insurrection de l’état islamique en Syrie.
    Enfin, en récompense des services rendus à ses méthodes de promotion de la mondialisation par la terreur islamique il a fait partie du groupe Bilderberg de 2015 à 2017.

    • De plus ce général américain à été accusé d’adultère et de trahison puisqu’il avait révéler des secrets d’état à sa maîtresse , après se scandale il sera recruté par le fonds d’investissement mastodonte Kohlberg, Kravis, Roberts & Co. L. P. (KKR) pour diriger son Global Institute nouvellement fondé., nous devrions même pas parler de ce traître , qui nous le voyons bien l’amène au poste le plus élevé de ce groupe financier très peu regardant sur les antécédents de ce général , entre crapules et traîtres ont se soutient .

      • Et j’avais oublié une chose; en 2015 il prônait le soutien à al Qaïda en Syrie, à la fois disait il pour combattre l état islamique (tu parles !) et pour renverser Assad.Heureusement les Russes ont arrêté le massacre qu’il voulait organiser.

  2. Pour les musulmans la religion et leur prophète sont plus importants que leurs propres vies et que celles de leurs propres enfants.
    Je crois donc qu’ils préféreront toujours prendre parti pour la pire des crapules s’il est musulman plutôt que pour celui qui leur fera du bien s’il est mécréant.
    Pour moi la seule solution est que les musulmans ne soient plus musulmans

  3. Le problème aujourd’hui pour la France c’est que parmi ceux qui nous ont déclaré la guerre figure en première place un certain monsieur macron.

  4. Tout ceci se résume , une main ferme dans un gant de velours , ou bien le bâton ou la carotte .

  5. Pour les concepts galulanéens de plurilinguisme populaire et simultané sur X chaînes.. plutôt d’accord. Pour le reste Il est totalement dans le projet de la soi-disant « Europe/méditerranée » chère à l’Espagne et à la Turquie et à leurs séïdes. Quant au Maroc, Galula passait sous silence les revenus du haschich et des drogues annexes qui inondent l’Europe du sud au nord. Evidemment le schnapps n’est pas produit en contrée musulmane.A titre de réciprocité ce serait pourtant un bon échange commercial..

  6. Les articles de Madame Tasin s’améliorent de jour en jour et portent sur des sujets de plus en plus stratégiques et militaires ça devient passionnant je pense qu’elle doit être pas mal lue par d’anciens réservistesnde nos trois armes.
    Ce qui est sûr c’est que si nos armées sont loyales je souhaite qu’elle le soient toujours vis à vis de la Nation, la France et surtout une nation qui hérite de Clovis de ses rois et de ses chefs de Bouvines à Valmy comme à Marengo, mais sûrement pas et je l’espère jamais du scénario de Soumission
    annoncébdans Houellebecq et de la mise en place d’un Califat.
    Je pense que la majorité d’entre nous de toute façon n’en veux pas et que les processus de trahison de régionalisation de nos nations à l’intérieur de structures militaires de commandements intégré qui trahissent leurs histoires respectives, de maillages financiers qui les vendent à la découpe (Otan , UE, BCE , FMI…) seront sérieusementvremis en question.
    Nous pourrions en sortir sans guerre, mais nous devons en sortir pour survivre.

  7. L’islam se cache derrière son alibi religieux, c’est cela qui nous permet d’avancer masqué et pourtant l’objectif le même puisqu’il est inscrit dans les textes, c’est pour cela que la lutte contre l’islam est beaucoup plus difficile que contre une insurrection de type communiste ou de type fasciste ou nazi, une insurrection a-t-elle drapeau à partir du moment où comme un elle où elle sort du bois? il faut alors la combattre sans état d’âme.
    C’est aussi très difficile car la ramification islamique travaille de la même façon que le Komintern, en jouant comme le parti communiste français par le passé, le jeu de la légalité, notamment à travers les Frères musulmans interdits même dans certains pays arabes et musulmans et encensés en France.
    Comment peut-on combattre une insurrection qui n’est pas encore déclarée?
    Je n’oublie jamais la manière dont le traitement de l’insurrection au Kosovo fut traité par les Serbes et comment ça s’est retourné contre eux finalement.
    On nous a parlé de Ronces et de beaucoup de préparatifs mais quand est-il vraiment?

  8. Je connaissais un peu la passionnante histoire du lieutenant-colonel si je ne me trompe sur son grade de David Galula juif tunisien qui fit un remarquable travail en matière de renseignements et de contre- insurrection malheureusement comme toujours pas vraiment disciple dans son pays pour que seuls les Américains (et même les Russes et les Chinois accordent du crédit à ces travaux).
    Ce travail aurait pu servir et souhaite encore servir si on veut éviter bientôt la manifestation du scénario d’un Obertone malheureusement l’obertonisation de la société française est en cours.

    • Ce que préconise M. Galula était ce qui se pratiquait dans les colonies françaises : l’administration française par exemple n’a jamais éjecté les chefs locaux (caïds etc) ni les grands chefs ( bey d’Alger, roi du Maroc)
      Les américains sont mauvais sur ce genre de terrain et désarmés face à des populations qu’ils connaissent mal et ne comprennent pas- sans doute est-ce pourquoi il s’intéressent aux bouquins du sieur Galula.
      Ce monsieur cependant a exercé ses talents nous dit l’article,en Algérie : on ne peut pas dire que les résultats aient été au rendez-vous.
      Il est à noter par ailleurs que ce sont les anglais, qui ne faisaient pas dans la dentelle, qui auront laissé le moins de rancœur derrière eux…

      • Ce n’est pas faux toutefois la guerre militaire était gagnée sur le terrain en Algérie (on ne peut pas dire si Galula y est pour une bonne part, il y eut beaucoup d’autres officiers et officiants de cette guerre, n’oublions pas aussi l’action d’un Constantin Melknik qui su coordonner plusieurs services), il ne faut jamais oublier le reste qui se décide trop souvent sur le tapis vert n’oublions pas d’ailleurs l’affaire de Suez où la France et l’Angleterre on du renfrogner leurs ambitions.
        Nous avons parfois été plus brillants que les américains parfois c’est le contraire( la DGSE est elle vraiment au niveau de l’ancien SDECE?) les britanniques on souvent été excellents dans la décodage, l’écoute et même de l’infiltration, mais il n’y a probablement rien de meilleur à ce niveau qu’au niveau israélien où tout se passe tout de même sur un petit territoire au maillage extrêmement dense, mais aussi à l’étranger, où la veille est permanente où la population est impliquée.
        L’autre guerre aussi est la guerre d’intoxication il faut savoir intoxiquer l’ennemi le domaine là encore ou les britanniques ont été excellents mais l’ennemi cette fois-ci n’est pas identifiable sur un front large et connu mais sur plusieurs fronts diffus à la fois.
        Le laxisme de nos gouvernants a permis la formation d’un front intérieur, flou, diffus, fourbe, creusé de chausses-trappes et de traitres.C’est une « Fortitude » permanente contre une forfaiture quoitidienne.
        La victoire obligatoire n’aura rien de spectaculaire, elle sera le fruit d’un travail de fourmis, un travail de fouines contre des renards.
        Mais n’oublions jamais l’importance du peuple et c’est Mazarin sans doute un très grand expert du renseignement qui a bien compris que sans peuple les meilleures armées, les meilleurs services de renseignements ne gagneront pas : » il faut que les Français soient pour la France » (Mazarin ).
        La psychologie d’un peuple c’est le dernier ressort, il faut que le peuple soit de plus en plus conscient du mal qu’on lui fait et sache pourtant réagir aussi intelligemment que possible au défi de destruction que certains ont décidé de lui imposer , en le destabilisant en le déracinant , en grignotant son cadre naturel d’existence.

  9. On le voit venir avec ses gros sabots ce Driss! Il rêve de remettre le grappin sur l’Espagne et le Portugal! – dans un premier temps?
    N’ayant aucune chance d’y parvenir par la force il essaye la méthode douce et les armes de ses ennemis : ah l’amour, les bouquets de violette ! Malheureusement – pour lui – il s’emmêle un peu les pinceaux le Driss! Ou alors il n’a pas tout compris?
    « Enfin, il faut de l’Amour. On ne cesse de parler de sécurité et d’immigration. Parlons un peu de prospérité. À la pulsion de mort qu’est l’islamisme, opposons une pulsion de vie !  » Hum….! Si on remet les phrases dans le bon ordre : la 1 avec la 3 , la 2 avec la 4 , là nous on comprend tout lol!!
    Quant à M. Galula il a réinventé l’eau chaude non?

  10. Le cheval de Troie de l’ère numérique c’est le cerveau de l’ennemi.

  11. Il n’y a qu’une manière de traiter son ennemi et c’est de l’enfoncer dans la terre.

  12. « Elle parle un arabe châtié que personne ne comprend en banlieue…je veux préciser que nos chers , trés chers même, « banlieusards » ne savent ni lire ni écrire l’ arabe, venant pour leur majorité de bleds ou la seule instruction était « run for your life »
    seuls ceux, rares , venant des villes ou ils eurent une instruction coranique savent
    ce sont d’ ailleurs eux les activistes qui créent ces milliers d’ écoles coraniques ou on apprend a lire les immondes appels au meurtres des chrétiens et des juifs
    quand a Galula, on les trouve en Tunisie
    «  »Les noms de famille des Juifs d’Afrique du nord et leur origine | Terre .Promise..
    https://www.terrepromise.fr/…/les-noms-de-famille-des-juifs-dafrique-du-nord…
    15 juin 2015 – …… GALOULA ou GALULA ou GHALOULA ou GHALULA : ou GANOUNA originaire de la région du Djebel Nefoussa en Lybie

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