Pour sauver la planète, Bolsonaro propose de "faire caca un jour sur deux"

Photo – AFP/Archives – EVARISTO SA
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C’est gras, c’est lourd, c’est vulgaire et cela ne va pas plaire à tout le monde.

A la question de savoir comment concilier croissance et préservation de la planète, Jair Bolsonaro, le président climatosceptique du Brésil, a répondu trivialement au journaliste qui l’interrogeait.

« Il suffit de manger un peu moins. Vous me parlez de pollution environnementale. Il suffit de faire caca un jour sur deux, ce sera mieux pour tout le monde« , a-t-il ironisé, à la sortie du palais présidentiel d’Alvorada. »

https://www.francetvinfo.fr/monde/bresil/faire-caca-un-jour-sur-deux-l-etrange-solution-du-president-bresilien-jair-bolsonaro-pour-preserver-l-environnement_3571919.html

Plus sérieusement, Jair Bolsonaro s’est aussi inquiété des conséquences de la démographie sur l’environnement :  « Quand on voit que la population mondiale augmente de plus de 70 millions par an, il faut une politique de planning familial »… ce qui n’a fait réagir aucun média.

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En revanche, tous s’empressaient de dénoncer le sacrilège de s’en prendre aux finances de la presse.

« Au Brésil, Jair Bolsonaro se venge et s’en prend aux finances de la presse écrite » (Paris Match)

« Bolsonaro coupe les vivres à la presse » (Les Echos)

« Brésil : Bolsonaro s’en prend aux finances de la presse écrite » (France24, RFI, TV5Monde…)

Effectivement, si en France, un président de la République osait supprimer leurs subventions et aides financières, beaucoup de médias (Le Monde, Libération, L’Humanité…) ne s’en remettraient pas.

Et ça, cela fait trembler la gauche médiatique qui ne pourrait plus diffuser son venin idéologique.

« En guerre ouverte contre le puissant groupe de média Globo, Jair Bolsonaro  a décidé de le toucher au portefeuille. Au lieu de payer les journaux pour publier leurs bilans trimestriels, les entreprises pourront désormais le faire gratuitement sur internet, selon une ordonnance publiée cette semaine. Ces publications légales constituent une bonne part des recettes des journaux. « J’espère que Valor Econômico s’en remettra » a déclaré, ironique, le président brésilien, à l’égard du quotidien économique du groupe Globo ».

https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/bolsonaro-coupe-les-vivres-a-la-presse-1122819

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7 Comments

  1. Ça va être dur pour nos députés et sénateurs. Avec ce qu’ils bouffent quotidiennement , eux y vont plutôt 2 fois par jour aux chiottes.
    Va y avoir des accidents pendant les siestes dans les hémicycles.

  2. Caca un jour sur deux OUI ! mais sur la tête d’un (e) journalope !

  3. je crois que sa réponse scatologique au journaleux de service est une brillante et diplomatique façon de lui dire:
    « FAIS PAS CHIER, MEC ! »

  4. Certes mais si la » presse » n’a plus de subsides, qui financera internet sinon les multinationales et les gougles , consorts, et autres philanthropes connus et à venir ? Peut- être le comité pour les droits de l’homme à l’information de l’ONU ?

  5. « bolsonaro coupe les vivres a la presse »
    quel plaisir de pouvoir enfin faire taire ces journalopes!!

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