Avec les images de synthèse des projets immobiliers, rêvons un peu à une France idéale
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Merci aux auteurs des panneaux d’affichage annonçant des projets immobiliers ou d’aménagement urbain.
C’est une bouffée d’air frais qu’ils nous envoient là.
Sur ces panneaux, pas de voilées, pas de barbus, pas de boucheries halal, pas de kebabs, pas de bars à chicha, pas de coiffeurs « comme au bled ».
Les problèmes sont laissés loin derrière nous. Dans ce monde rêvé, pas de délinquance, pas de violence, pas de drogue, bref, rien des horreurs de nos villes modernes.
Imaginons qu’avec sa baguette magique, une fée donne à nos politiques un de ces petits coins de paradis virtuels : vous pouvez être certains qu’en six mois, le tableau serait tout autre !
Rien de tel pour se laver les yeux que de regarder un peu ces beaux visuels remplis d’ordre et de paix où l’harmonie règne entre les êtres, où les personnes semblent se déplacer sans peur de se faire agresser au carrefour suivant.
Nous sommes vraiment preneurs ! Ces panneaux ressemblent même, pourquoi pas, aux affiches d’un programme politique pour un monde idéal.
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Les sondages le disent : le centre-ville rêvé par les Français ressemble à un village d’antan…
Des rues piétonnes, des commerces alimentaires, des transports en commun, des espaces verts… Mais aussi un cinéma et des terrasses. Voici le centre-ville rêvé, selon le « Baromètre des centres-villes », une enquête réalisée tous les ans depuis 2016 par l’institut CSA pour le compte de l’association Centre-ville en mouvement (CVM), qui rassemble des élus locaux et parlementaires.
Mais ce village de carte postale, digne de « Jour de fête » de Jacques Tati, ne correspond plus à la réalité des villes moyennes et petites où il suffit de se promener pour établir le constat. Nombre de magasins ont fermé, les bus ne passent pas très souvent, ou alors ils sont dévolus à des collégiens braillards, les terrasses donnent sur des ronds-points embouteillés, l’espace vert est réduit à la portion congrue et le multiplexe est désormais dans la zone.
Voilà pour l’aspect urbanisme. Au sujet des habitants (les personnages du décor), pas de sondages. Mais on a une petite idée de la ville de rêve à cet égard et de l’avis des Français sur la faune qui déambule dans nos villes actuelles.
Ces visuels sont pensés pour nous faire rêver (et acheter quand il s’agit de logements).
Ci-dessous, un extrait d’ argumentaire d’une agence de communication (Habiteo), qui dessine ce genre de panneaux pour les vendeurs d’immobilier neuf.
Définissez les lieux de communication ainsi que votre cible. Commencez par comprendre la cible du programme : qui visez-vous ? Une jeune famille avec 2 enfants ou plutôt un homme d’affaire qui a réussi ? Cela vous permettra de comprendre comment créer votre contenu, mais surtout, où vous ferez votre communication. Cependant, n’élargissez pas trop votre champ de communication. [Sous entendu : restez dans le rêve, ne vous égarez pas avec la banlieue].
Mais dès que l’on rêve d’une France idéale, il y a bien-sûr des râleurs qui trouvent à redire.
L’image de familles blanches insouciantes est politiquement incorrecte.
Ces panneaux sont le poil à gratter des tenants de la diversité qui trouvent que les Blancs sont trop représentés. Représenter une famille blanche heureuse est devenu incorrect. Cela revient à faire de la provocation vis à vis des autres, à les stigmatiser (!). D’autant que ces Blancs, totalement épanouis et détendus sur les images, apparaissent du coup comme les bons citoyens du pays car ils évoluent dans un univers de sécurité, d’harmonie, de tranquillité, une vison choquante, anormale, qu’il convient de dénoncer.
Dans la société médiatique qui est la nôtre, la production d’images assistées par ordinateur permet de visualiser ce à quoi ressemblera la « nouvelle » banlieue en faisant figurer de fausses personnes sur des rendus architecturaux (ces images de synthèse qui révèlent l’aspect fini des projets immobiliers en cours). Ces panneaux d’affichage exposent la façon dont les architectes, les promoteurs ou les responsables publics perçoivent le futur.
Il est frappant de constater que les personnes figurant dans ces représentations du futur ne ressemblent en rien aux personnes vivant en réalité sur ces territoires.
Chercheurs et observateurs critiques s’intéressent depuis quelque temps à ces rendus architecturaux. Ils ont tout d’abord étudié les stratégies marketing développées par les promoteurs pour vendre des logements et se focalisent aujourd’hui plutôt sur la numérisation croissante de l’espace public. Ces rendus sont sources de controverses lorsqu’ils invisibilisent certaines communautés en les effaçant purement et simplement du paysage.
La nouvelle diversité n’est pas restituée dans les rendus, qui dépeignent une image systématiquement plus blanche et typiquement plus bourgeoise que la réalité du quartier.
Dans la masse des récits qui se développent autour des espaces racisés, la stigmatisation s’accompagne souvent du blanchiment (whitewashing) ou de l’effacement.
Ces visions élitistes et « blanchisées » (whitewashed) reflètent les représentations dominantes de ce que sont une « bonne » ville et un « bon » citoyen. Mais dans la mesure où elles revalorisent et reconstituent des espaces et des sujets, elles créent également de nouvelles trajectoires discriminatoires. Dans le régime esthétisé de la ville globale utopique, il n’y a pas de place pour la diversité réelle de la banlieue.
Dans cette conception de ce qu’est un monde désirable, le (rare) cosmopolitisme affiché sur ces rendus n’est rien d’autre qu’un vernis de diversité.
Les cabinets d’architectes, les promoteurs et les pouvoirs publics doivent cesser de blanchir le futur qu’ils imaginent afin que la société française puisse enfin accepter ce à quoi ses villes ressemblent déjà aujourd’hui.
[Extraits]*
Intéressant : toujours la même rhétorique. Corrigeons l’image pour refléter la réalité. La laideur de la banlieue où personne ne rêve d’habiter doit être mise en avant et devenir la norme. Ces panneaux corrigés seront alors censés nous faire rêver avec des groupes de femmes voilées derrière des poussettes, tandis que leurs maris barbus se rendent à la mosquée ou au kebab du coin.
*Pour retrouver la dénonciation du «blanchiment» in extenso : https://www.metropolitiques.eu/La-France-revee-des-promoteurs.html
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Étonnant. Comment peut-on espérer vendre avec une pub aussi raciste et politiquement incorrecte, alors que partout la pub nous met à profusion des voilées, des noir(e)s, des lgbt?
A moins que? A moins que l’objectif de cette pub soit d’être efficace pour son client et de vendre, et non pas de banaliser et de faire de la propagande pour le joyeux vivre-ensemble dans la diversité? C’est-dire en réalité une pub pour cette “diversité” et ce “métissage” avec “l’Autre”, comme nous bonimentent les crétinos islamogauchistes?
Et puis les affiches de la CAF: les fraudeurs que des Marie Chantal et Jean Charles … les affiches sur les » frotteurs » dans le métro que des Jean Philippe bien blancs… ah mais dans quel monde vit-on… ( quel foutage de gueule.) ? Sans compter l’éternelle propagande télévisuelle , cinématographique, journalistique, etc.
désaproved by Manuel Vals : trop de blancos
ouh la la , ce sont des programmes immobiliers nationaux socialistes …vite le crif, la halde et cie y a du pain sur la planche…
vu le métissage de la France , les pubs « visage pale » auront disparu dans 40 ans , tout le monde sera colorés et les prochaines images devront s adapter a la …nouvelle couleur
images d’Épinal,
représentant une ville française des années 50, avant la GRANDE INVASION organisée par les fripouilles qui ont dirigé la France
c’est ce qui vient d’ arriver au groupe immobilier ERA
victime d’ opérations de « testing » de la part de SOS RACISME
et comme on comprend les propriétaires qui ne veulent pas louer a des familles de ces origines
une vieille dame de ma parenté avait loué a une famille d’ exotiques, histoire d’ améliorer sa (trés) maigre retraite
elle n’ a jamais vu l’ ombre d’ un euro !!
et a ses protestations, réclamations, SOS Fascisme a mis a disposition des voleurs un de ses avocats……
Le sujet, l’immobilier, m’amène à parler du reportage récent au JT de 20 heures de F2, sur les B and B….
Avis à ceux qui ouvrent leur maison pour les vacances et « sélectionnent » (mine de rien) les locataires estivaux…
En effet, dorénavant les sanctions financières et même carcérales vont pleuvoir sur ceux qui choisiront, délibérément, de refuser la location à des « noirs ou des arabes »…. Attention, des pièges seront tendus aux propriétaires, à leurs insu, l’oeil de la Licra ou tout autre association contre le racisme, seront à l’affût. Par exemple, pour la même annonce, un solliciteur, l’un avec un nom Français et l’autre avec un nom à consonance étrangère… Si c’est le dernier qui est refusé alors que le premier a été accepté, le propriétaire encourra des poursuites.
A l’avenir, je pense que les propriétaires devront renoncer à cette source de revenus, car entre recevoir des voilées ou avoir une amende de 40 000 euros assortie d’une peine de prison, il n’y a plus guère de choix…
Excellent article. J’espère qu’il sera repris par d’autres sites, tellement c’est flagrant et rigolo.
Un conseil savourez bien car tout ça va changer, comme les pubs à la télé ou les blancs se font de plus en plus rare.
Il faut savoir que, dès qu’il y a des CPF qui s’installent dans les HLM ou autres logements en bâtiment, le lieu en question devient hors d’usage au bout de quelques mois, voire quelques semaines. Mais je ne vous apprends rien.
Ca ressemble assez bien aux centre ville et aux quartiers des villes de l’est européen. population homogène, familles en promenade, tenues légères, jolies femmes, tranquillité, calme…..En tant qu’ancien professionnel de l’immobilier technique, je me marre aussi en regardant ce genre d’infographie en dehors du temps.
La LICRA et autres organisations humanitaires devraient intervenir car il y a discrimination contre les arabes , les noirs et les magasins halals . Il me semble qu’elles se taisent pour ne pas remuer la merde de leurs idées nauséabondes . L’image du bien vivre est blanc et non multiculturel qui n’est que violences , crasses , agressions et vandalisme .