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Voici maintenant plus de 3 semaines que Tommy Robinson a été renvoyé en prison, le 11 juillet dernier, sous un prétexte fallacieux, pour le réduire au silence. Pour ceux qui le soutiennent, cet énième renvoi de Tommy en prison nous remplissait d’angoisse, vu combien il était ressorti affaibli et amaigri l’an dernier après 68 jours d’un régime digne d’une prison de Corée du Nord, tel qu’on peut l’imaginer, mais qu’on voyait à sa sortie : il avait perdu 18 kg en 68 jours, l’air hagard et la démarche mal assurée. Un renvoi en prison pouvait être en envoi à la mort. Il raconte dans son livre et nous a raconté pour Riposte Laïque lors d’une interview que les autorités l’ont mis volontairement au contact de prisonniers musulmans dangereux, où il a dû se battre pour sa survie. Une peine de prison envers lui pouvait donc signifier une peine de mort.
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Dans une lettre ouverte, Tommy a fait connaître il y a 2 ou 3 jours comment il va. Pour le moment – pour le moment seulement, car tant qu’il est en prison, sa situation peut changer du jour au lendemain – Tommy est en sécurité… dans une prison de haute sécurité, la prison de Belmarsh à Londres, où il a même pu communiquer par sa fenêtre avec une autre détenu célèbre : Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, autre détenu politique dans la Grande-Bretagne de 2019, devenue de fait un état policier. Tommy est à l’isolement, comme dans une prison dans la prison, pour le protéger des détenus musulmans qui y sont enfermés pour des années. Rappelons que pour son infraction pour « outrage au tribunal », Tommy devrait être avec des détenus purgeant une courte peine, non dangereux, et non dans une prison de haute sécurité, où il n’aurait pas à être à l’isolement. Mais passons. Il reçoit cette année (contrairement à l’an dernier) une nourriture convenable, il lui est accordé de faire du vélo d’appartement 1 heure par jour, et il reçoit son abondant courrier. Il n’a droit par contre qu’à de rares visites par semaine, en raison des conditions de sécurité dans la prison où il vit et du fait des conditions de l’isolement dans lequel on l’a mis. Enfin, il compte faire appel du jugement inique prononcé à son encontre. L’appel doit être présenté la semaine qui vient, ce qui lui permettrait d’être libéré sous caution dans les 10 jours suivant en attendant le nouveau jugement. L’appel lui coûte une somme colossale (dans les 90.000 euros), mais il en fait une question de principe, quitte à y perdre beaucoup, parce qu’il espère encore que la cour suprême du pays pourra rendre un jugement impartial et honnête.
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Une manifestation en soutien à Tommy était organisée samedi 3 août à Londres, devant le siège de la BBC, qui a tant voulu ternir sa réputation.
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L’an dernier, pour exiger la libération de Tommy, nous étions entre 20 et 30.000 manifestants. Cette année, pour lui, nous n’étions qu’un petit millier de personnes ! Très décevant est un mot faible. Nous aurions au contraire dû être 50.000 ! Comment l’expliquer ? D’abord, par le fait que Facebook a banni Tommy, qui avait un million d’abonnés, plus que n’en avaient le premier ministre d’alors Theresa May, et plus que le chef de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn. Sur Telegram, Tommy n’a plus que 50.000 abonnés. D’autre part, sa lettre rassurante n’a pas dû inciter les gens à se déplacer, puisqu’il va à peu près bien. Enfin, depuis son emprisonnement, des divisions se sont fait sentir parmi ceux qui le soutiennent, ou plus exactement, entre ceux qui continuent à le soutenir et ceux qui cherchaient une certaine gloire en prétendant le soutenir. Tout ça a en tout cas créé un malaise qui s’est vu par le nombre de manifestants. Au moins, nous étions parmi les soutiens loyaux, et l’atmosphère entre nous était profondément solidaire. Il fallait qu’elle le soit, car en plus, la police a laissé les antifas approcher les nôtres. Les antifas, masqués et armés de battes de base ball, voulaient en découdre, et la police avait l’air plus préoccupée par nous, pacifiques, que par eux, leurs protégés manifestement. Nos jeunes ont dû menacer de se battre et ont fini par se retrouver contre la police pendant quelques minutes. Rien de nouveau dans ces tactiques sales de la police, comme le raconte Tommy dans son livre « Ennemi d’État », qui est traduit et devrait bientôt être disponible en français (ce sera plus facile quand Tommy sera libre, car il lui est demandé quelques décisions finales pour la publication de la version française de son livre). Bref, hier, j’ai pu vivre un nouvel épisode de ceux que raconte Tommy sur les relations parfois houleuses de l’English Defence League, qu’il a menée de 2009 à 2013, avec la police.
Une note positive, cependant : ceux qui étaient présents étaient la crème de la crème des soutiens de Tommy. Le souci premier des organisateurs était la sécurité des femmes, des enfants, et des vieillards présents. Cela s’est senti, et rien que ça montre combien ces hommes sont braves et dénués d’égoïsme. Ils croient en leur cause. Ils croient en leur peuple. Ils veulent un avenir radieux pour leurs enfants. Ces gens sont le sel de ce pays, comme le furent leurs ancêtres pendant la bataille d’Angleterre. Leur esprit d’abnégation est tangible. Et Tommy en est un exemple vivant. Avec des hommes et des femmes pareils, la flamme de la liberté ne pourra être éteinte du pays.
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En Angleterre, on muselle les opposants en les jetant en prison, à l’isolement, sans motif ; en France on les tue socialement par des amendes astronomiques et des dommages et intérêts colossaux alloués aux auteurs d’agression contre la FRANCE et les FRANÇAIS et leurs associations parasites. Il va falloir que les patriotes s’unissent contre les dictateurs sans frontières…