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On entend souvent dire que l’Homme aurait besoin de croyances irrationnelles, sans lesquelles il dépérirait. Cette idée est en tous cas un des fondements des libertés dites de culte, de religion, que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 permet néanmoins de limiter en cas de risque de trouble à l’ordre public.
A notre époque, les diverses entorses subies par la laïcité et la loi de 1905 en particulier montrent que les politiques ont tendance à exacerber la liberté de culte, là où on pourrait espérer que l’ordre public prenne parfois le dessus notamment dans sa dimension préventive. Il n’est pas normal notamment que le débat sur l’islam soit autant verrouillé dans notre société, à droite comme à gauche.
Céline Pina dénonçait ainsi dans le Figaro du 5 juillet à propos de « la montée en puissance et la prise d’assurance des tenants de l’islamisation »
« le refus des pouvoirs publics de combattre cette offensive violente et séparatiste. (…) La construction d’un discours «progressiste» visant à ne mettre en accusation que l’extrême droite a désarmé toute résistance républicaine à gauche comme à droite. Aujourd’hui, ceux qui souhaitent que nous cessions d’être un état laïque, démocratique et républicain sont organisés, structurés, puissants, ils conditionnent des représentations et façonnent les mentalités bien au-delà des rangs de leur militant, leur emprise sur les Français de confession musulmane s’étend. La pression sociale et identitaire porte ses fruits et cette emprise est d’autant plus forte qu’en face le pouvoir se refuse à affronter le réel. Les démarches séparatistes se multiplient, lui ne voit que des faits divers isolés ».
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Au nom de la liberté de culte, l’Etat a trop longtemps fermé les yeux sur le développement d’une contre-société dangereuse pour la sécurité publique, malgré sa mission régalienne de maintenir l’ordre public et assurer la sécurité de ceux qui respectent les règles de vie en commun en bonne intelligence. Cela s’est traduit juridiquement par une flopée d’assignations à résidence, fermetures temporaires de mosquées, perquisitions à la suite des attentats de 2015, comme si, du jour au lendemain, on découvrait l’ampleur du phénomène. Pourtant, dans le même temps, le pouvoir politique a refusé d’étendre la déchéance de nationalité, il a poursuivi une politique migratoire qui n’est pas en adéquation avec l’état d’urgence, il a rendu la vie impossible à ceux qui dénoncent ses manquements tout en refusant de poursuivre pour « intelligence avec l’ennemi en temps de guerre » les affidés de l’Etat islamique.
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Sans doute les êtres humains ou certains d’entre eux ont-ils besoin d’une spiritualité voire de croyances pour donner un sens à leur vie, essayer de se réconforter face à leurs échecs, leurs difficultés, garder l’espoir dans des situations inextricables etc. Mais cela doit-il conduire à tout accepter au nom du caractère prétendument sacré de cultes irrationnels ?
Quelle est d’ailleurs la part de l’irrationnel dans le retard de développement des pays « les moins avancés » en novlangue politiquement correcte ?
L’irrationnel est-il vraiment source de progrès ? On est en droit d’en douter quand on voit à quel point, au nom de leur foi irrationnelle, certains Hommes ont pu faire du mal autour d’eux, par exemple lorsqu’ils sont prêts à commettre un attentat-suicide en se disant que 72 vierges les attendent dans un paradis imaginaire…
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Dans un autre domaine, alors qu’il nous semble naturel de donner à bail ou de vendre sa maison en cas de déménagement, dans une région du Chili, la peur que les maisons abandonnées soient hantées a conduit les populations à déménager non seulement leurs meubles, mais leur maison elle-même !
D’où des scènes surréalistes où toutes les connaissances de la personne déménageant l’aident à déconstruire sa maison, jusqu’aux fondations. Quelle perte de temps et d’énergie pour tous ces Hommes !
Voilà en tous cas un exemple qui devrait faire réfléchir nos concitoyens quant à la respectabilité de toutes les croyances, de tous les cultes. Certains ne sont-ils pas meilleurs que d’autres, en ce qu’ils poussent les Hommes vers davantage de progrès et d’épanouissement, une meilleure entente au sein de la société, une meilleure utilisation des richesses, un bien-être supérieur ? Il n’est pas de bon ton chez certains « bobos » de classer ainsi les sociétés, d’affirmer qu’une civilisation est meilleure qu’une autre. Pourtant, on a peut-être ici davantage de réponses à la question des inégalités dans le monde que dans l’argument servi à tout-va selon lequel tout serait la faute de l’Occidental qui aurait pillé les colonies et généré une haine censée être légitime de la part des autochtones… Un point de vue qui n’est pas sans conséquence, puisque sous Macron comme sous Hollande, par exemple, des Etats africains ont bénéficié de largesses du type prêt avantageux, remises de dettes etc.
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S’agissant du Chili, la tradition de la « minga » à Chiloé a attiré l’attention des émissions « Géo » d’Arte et « Thalassa » de France 3…
https://www.france.tv/france-3/thalassa/41317-ainsi-va-la-minga-thalassa.html
Des sites internet s’en font l’écho.
La tradition du déménagement de maisons à Chiloé a ses racines dans la mythologie païenne, avec la croyance d’éviter la terre « maudite ». Minga est un rituel qui remonte à plusieurs siècles. Le terme « Minga » signifie une demande d’aide, avec la promesse de quelque chose en retour – un code selon lequel les résidents locaux vivent.
Minga est un effort de groupe impliquant tous les voisins. Tout le monde du village se réunit pour effectuer la tâche difficile qui prend souvent quelques jours. Les maisons de Chiloé s’appellent des « palafitos », entièrement en bois et la plupart d’entre elles sont construites au-dessus de l’eau. La préparation du déménagement d’une telle maison prend du temps, car ses fondations doivent être coupées et enlevées, puis le cadre de la maison est surélevé sur des troncs de bois. Ensuite, on utilise les troncs d’arbres pour créer un effet de roulement et déplacer la maison sur terre. Toutefois, si les propriétaires veulent s’installer sur l’autre rive de l’archipel, ils doivent poser la maison sur une barque et se déplacer sur l’eau. Pendant le déménagement, les maisons sont vidées de meubles et les fenêtres sont enlevées.
La Minga ou le déplacement des maisons avec des boeufs sur l’ile de Chiloé en Patagonie, émission Thalassa sur France3
Sur l’île de Chiloé, les maisons sont déplacées sur les plages avec 8 paires de boeufs ».
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J’ai choisi aussi de mettre en évidence cette coutume du minga pour montrer une autre limite à la nécessité des croyances… Celles-ci poussent quand même parfois à faire n’importe quoi !
Le 25 janvier 2015, j’ai signé quatre pages de réflexions après les tueries du 7 janvier et leurs suites, avec pour titre « Chassez le sacré par la porte… ».
Je pars du constat que l’homme ne peut ignorer la mort, et que l’inquiétude sur ce qui peut se passer au delà appelle un discours irrationnel fournis par les religions.
Les défauts flagrants de certaines religions, ou plus banalement leurs dérives du fait des hommes qui les dirigent, ont entrainé des luttes contre elles, menées généralement au nom de la raison.
Mais les rationalistes sont hommes, eux aussi, et la lutte contre les erreurs des religions dérive à son tout en lutte anti-religieuse tout court.
Cependant, la foi en la raison est aussi une foi, qui se heurte à la puissance des fois religieuses dans le cœur des hommes. Et le « sacré » chassé par la porte revient par la fenêtre : les prétendus laïques usent sans cesse du langage religieux ; ainsi, alors que la profanation des sanctuaires de Notre-Dame de Paris, la Madeleine, Ste Odile, etc. suscite bien peu de réprobations, on veut « sanctuariser » l’école, ou le budget de la défense ; on croit tenir de l’« onction » du suffrage universel un pouvoir surnaturel ; au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro du dimanche 18 janvier 2015, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale déclare : « il y a une religion suprême pour chacun d’entre nous : c’est la religion de la République ». Et Vincent Peillon, pas encore ministre de l’éducation nationale, publiait en 2010 « Une nouvelle religion pour la République – La foi laïque de Ferdinand Buisson ». ; etc.
Mais du grand cru d’origine, les marchands de piquette n’ont gardé que la bouteille et une étiquette contrefaite ; pas sots, les clients la laissent sur leurs rayons. Ainsi, prônées par des sans-Dieu, quand ce ne sont pas des sans-morale comme les Cahuzac et Thévenoud, les « valeurs républicaines » n’ont aucune force propre.
D’où l’intérêt concret de réaffirmer après le Général de Gaulle : « Nous sommes […] avant tout un peuple européen […] de culture grecque et latine et de religion chrétienne » (C’était de Gaulle (1994-95)).
Et dans nos écoles, ce n’est pas de leçons d’une laïcité ou d’un « vivre ensemble » abstraits qu’ont besoin les élèves, mais de l’histoire de la France et de sa culture, avec ses bases gréco-latines, toutes matières réduites à très peu, voire supprimées, au bénéfice de “gadgets” dérisoires.
Quatre ans et demi plus tard, je ne trouve rien à changer à ces réflexions d’après-Charlie.
M. Lafitte, je pense aussi que l’Homme a besoin de quelque chose qui s’apparente au sacré pour donner du sens à son existence. Les valeurs républicaines ne doivent gouverner que la vie en société, elles sont impuissantes à répondre à certaines questions fondamentales auxquelles personne d’autre que le for intérieur n’a de réponse.
L’idée d’un jugement dernier a été un puissant moteur pour harmoniser les rapports sociaux, la menace pénale n’étant pas suffisante. C’est d’ailleurs pourquoi les islamistes ne craignent pas le droit pénal, puisque eux croient que leur salut passe par la mort des mécréants. On voit donc bien que la nécessité des croyances a ses limites.
Le système républicain est globalement satisfaisant, mais la République a aussi triché en la matière. Les défauts de l’Ancien régime ont parfois été grossis pour mieux implanter le régime naissant. La République a mis aux oubliettes un grand auteur, Barbey d’Aurevilly, pour mieux promouvoir Hugo (son ennemi) et Zola, républicains et socialistes. Aujourd’hui, ces derniers sont invités à laisser la place à Hampaté Bâ et compagnie… L’arroseur arrosé !
Pourtant, Barbey est encore d’actualité, par exemple pour avoir écrit « Un prêtre marié ». A l’heure où le débat sur le mariage des prêtres, dans un triste contexte de pédophilie dans l’Eglise, se présente à nouveau, un de nos grands auteurs reste inconnu de la majorité de la population alors qu’il est d’une terrible actualité…
Un article sur les grands magiciens que sont les psychanalystes incroyablement silencieux sur la religion de « paix et d’amour »…
L’islam cultive la pulsion meurtrière présente en l’homme dans le sens invitant au passage à l’acte impulsif, cruel, gratuit en réalité car justifié par un irrationnel injuste, opportuniste dans le vol et la méchanceté dépourvu de créativité constructive.
Les psychanalystes se taisent car ils crèvent de peur, nagent dans le déni comme les psychologues.
Peut-être que cette coutume, sert à conserver la solidarité et l’entraide entre les habitants de l’île,
de plus elle donne lieu à une grande fête! je trouve que c’est plutôt positif
MINGA !!!!
expression sicilienne designant la ………….bite !!
« » » »Définition du minga !!!!
Hé oui il fallait bien que ça arrive….
Attention Je me dois de stipuler que toute ressemblance avec des
personnes
existantes ou ayant existé est totalement fortuite.
1. DEFINITION :
Le mingati, espèce apparue dans nos contrées depuis une vingtaine
d’années et originaire de la Sicile profonde, est membre de la corporation » minga « .
Leur cri de ralliement, tel l’espéranto, est quasi universel.
Vous les entendez s’interpeller avec de profonds »minga ti! » ou plus
simplement »minga », véritables mots de passe.
En traduction littérale, « minga » signifie « bite »
Vous conviendrez avec moi que « bite, toi! » possède moins de saveur que le célèbre « minga ti! ».
xxxxx
Aaahhhhh! la migration des mots! en Sicile du sud l’ expression Minga revient a tout bout de champ! comme chez nous « putain ! »
ce mot fut longtemps, en Tunisie d’ avant l’ indépendance , le symbole du petit peuple sicilo-italo-tunisien (maçons, pecheurs, )