Des professeurs en pétard contre la réforme Blanquer des lycées qui ne rendent pas les notes de bac. C’est quelque peu dégueulasse, je trouve. On ne fait pas ça à des gosses qui ont passé un examen, qui ont besoin de leur diplôme et de leurs notes pour s’inscrire dans des classes post-bac. Même si je comprends que, face à un gouvernement de dictateurs, on s’accroche aux branches pour protester et ne pas se faire emporter par le tsunami Macron. Pas facile… n’eût-il pas été préférable de refuser de prendre et corriger les copies ?
Une réforme qui est l’équivalent de ce que fut en 1975 la réforme Haby pour les collèges… à savoir tout le monde dans le même établissement, dans les mêmes classes, fini le tri entre littéraires et scientifiques, entre manuels et intellectuels, entre aspirant à des études supérieures et aspirant à la vie active… Avec un but, clair : faire entrer le bordel en cours, faire disparaître les classes d’élite et faire disparaître l’élite.
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Jusque-là, le lycée, toutes proportions gardées, avait réussi à conserver, après la classe de seconde, ses filières, ses spécialités. On se retrouvait en première entre soi, entre littéraires, entre scientifiques, entre historiens, entre techniciens… c’était plus facile et efficace pour les profs qui avaient un public un peu plus homogène qu’en collège.
A présent c’est fini, les lycéens seront tous mélangés pour les matières de base et iront à gauche et à droite suivre des enseignements de spécialité. Non seulement c’est stupide car on va essayer de faire avancer la tortue avec le lapin, mais on va faire reculer tout le monde. Et c’est là l’objectif de Macron.
Une petite phrase de Blanquer est révélatrice : « Ce que l’on craint, c’est que les élèves reconstituent les filières S, ES ou L à travers leurs choix », glisse-t-on au ministère.
Voilà, c’est clair. A quoi sert la réforme ? A éviter le tri, les filières…
Et ne vous imaginez pas que cela permettra aux lycéens de changer facilement d’orientation… essayez de vous présenter à une épreuve d’enseignement de spécialité en maths en n’ayant fait que de la littérature et du cinéma…
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Bref, surtout faire éclater les classes, faire éclater les filières encore protégées où nos chères têtes blondes se retrouvent majoritairement entre elles, trop de descendants d’immigrés ayant refusé la culture et l’école des anciens « colonisateurs » n’ayant pas le niveau pour suivre des études ardues.
Mais avec la suppression des filières, des classes dédiées… il y aura beaucoup plus d’élèves faibles – il y en avait déjà un paquet qui n’auraient jamais dû être au lycée….- partout, faisant baisser le niveau global.
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Quant aux profs qui font la grève des notes… j’aimerais être sûre qu’ils la font tous pour les raisons évoquées ci-dessus, pour les élèves et pas pour des raisons égoïstes… Ils en sont encore à parler de « moyens »… Il va y avoir des changements, c’est sûr, parce que, partout, dans les lycées de France et de Navarre, les profs qui voient réduire le nombre d’heures données à chaque classe, se voient obligés d’avoir une ou des classes de plus qu’avant, donc plus de travail, pour le même salaire. Un prof de lycée qui fait bien son travail croule littéralement sous les copies et sous les préparations… Ils sont en train de faire partir, en plus, les meilleurs profs… Et comme les syndicats enseignants se soucient davantage des migrants et de la lutte contre le RN que de leurs ouailles… Les profs sont abandonnés à eux-mêmes, et choisissent de se battre avec le chantage aux notes du bac…
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Mais Blanquer se moque de leurs états d’âme. Il a trouvé la parade à la grève des notes : le contrôle continu. Il suffit de prendre la moyenne annuelle de l’élève quand on n’a pas la note de sa copie et hop !
Il y a des décennies que les différents Ministres de l’Education nationale cherchent à supprimer l’examen du Bac pour le remplacer par le contrôle continu… Les profs qui n’en voulaient pas lui permettent d’expérimenter la chose et de prouver qu’on n’a plus besoin des profs pour évaluer, noter, décerner un diplôme… Et ça c’est très mauvais !
On ne dira jamais assez à quel point remplacer un examen par un contrôle continu est stupide. Cela supprime le peu de paliers, réels et symboliques, entre l’adolescence et la vie adulte. Un enfant a besoin de rites d’initiation, l’entrée en 6ème qui n’était pas automatique en était un, le Certificat d’étude un autre, le brevet… est devenu une séance de Grand Guignol, et le bac entre dans la danse…
Ils tuent l’enfance, ils tuent l’adolescence et surtout ils ont fait exploser l’ascenseur républicain, ils ont tué nos élites issues du peuple. Ne reste plus que les quelques pourcentages de gosses des Staliniens au pouvoir qu’ils envoient ici ou là pour se former et être nos futures élites, que nous n’aurons pas choisies.
Nous vivons en direct, nous, les soixantenaires, le passage d’un monde humain, digne de ce nom, les 30 Glorieuses, avec du travail pour tous, avec un bon niveau de vie, même pour les ouvriers, avec la perspective pour les enfants d’ouvrier de se retrouver médecin ou prof, avec une population qui savait lire, écrire, compter et qui savait plein de choses à un monde de science-Fiction. Ce que nous vivons est l’exact mélange de 1984, Le Meilleur des Mondes, Fahrenheit 451….
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Rien ne va plus, faites vos jeux !
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Trentenaire et ayant eu mon bac en 1999…
Certains diront que j’ai eu un bac au rabais…un simple coup d’oeil sur les épreuves réellement passées les convaincront du contraire.
Mais aussi nous avons eu :
– Un examen de passage au CM1 avec épreuves de math et de français corrigés par l’inspection académique.
– Dictée quotidienne CM1 et CM2. Puis répartition en classe de CM2 après le CM1 selon mérite et notes.
– Examen continu de lecture (corrigé par l’inspection académique) en plus des épreuves normales. Etaient jugés la compréhension du texte écrit, du texte oral, dictée, et supervision académique des « dictées questions de texte » qui étaient hebdomadaires aussi.
– Assurance d’un niveau correct en mathématiques pour…prétendre à être libre de choix pour la LV2 après la 5ème. Oui cela peut paraître inique de consulter un prof de math à la fin de la 5ème pour que ça soit lui qui mette un veto ou non pour le choix d’une langue vivante. Mais qu’importe ! Les choix iniques parfois forment les enfants en les faisant se tenir à carreau et à ne pas se croire « rois » comme maintenant…tu veux faire teuton ? Bah assure en math et on en reparle…
– Laisser croire à l’enfant qu’après le 3e trimestre de l’année et le conseil de classe passé, il y’aura encore des contrôles de connaissance. Même si les notes sont arrêtées définitivement, ça compte encore. Et pas bien si pas la moyenne. L’élève déjà privé de loisirs en cas de notes insuffisantes pendant l’année « régulière »… en sera encore privé pendant les vacances. Interdit de voir les amis !
– Après le collège, l’enfant fait ses choix oui L ES ou S. Ou Technologique. Mais restons-en à la filière générale. Pour familiariser l’enfant avec l’esprit critique, il fallait lui donner des fake news, des fausses peurs. Comme quoi s’il choisissait une filière technologique, il allait se faire casser la gueule par les petites racailles du lycée techno…situé en banlieue. Faire Littéraire n’était guère mieux perçu par l’intelligentsia parentale car cette filière est le repaire de bohèmes et de jean-foutres planqués. ES ? On ne sait pas ce que c’est. Tentons. Et le Coq ici présent ne l’a pas regretté.
Ouf tous ces pièges passés, on en sort indemne, formé, lettré, sachant compter, pas mauvais du tout en histoire géo, on ne pense pas qu’on apprend tout à l’école, mais qu’il faut aussi puiser dans ses ressources pour être cultivé, on va à la bibliothèque, on voyage sans avoir besoin qu’on nous organise tout…
Merci donc à cette éducation en apparence rigoriste, mais comme les anciens savent, elles fournissent de vrais moyens pour être autonome, se cultiver et être réceptif à la beauté du monde sans jamais penser en être l’éternel créancier.
Le bAC a perdu ses lettres de noblesse ,et est devenu un diplome galvaudé qui ne sert strictement a rien 95% de bachelier illétrés pour quoi faire?Amon époque 3% de bacheliers avec le bEPC l’on pouvait passer le concours de l’école normale et étre instit a 18 ans maintenant BAC +4 pour faire la mème chose c’est vous dire le progrès!!!!!!!!!!!
De réforme en réforme nous sommes devenus les plus nuls de la planète avec un budget multiplié par trois !Pas de controle des profs ni du niveau ,omaginez une entreprise ou l’on ne controle pas le produit vendu !!l’on n’enseigne plus l’on éduque enfin l’on essaye !Et l’on ne note plus pour ne pas traumatiser bref notre enseignement est devenu une garderie!!
Merci à Christine Tasin d’avoir pointé la finalité de ce qui est en jeu, déjà avec les « filières », et ensuite avec le bac.Je plains les enseignants. J’en ai connus d’excellents, d’autres minables, mais dans l’ensemble, dans les années soixante ou soixante- dix (lycée et université) c’étaient des gens convaincus, mettant en oeuvre leur vocation, et syndicalisés juste lorsqu’il fallait s’opposer à leurs chefs d’établissements politisés. Depuis, j’ai vu et rencontré les profs de mes enfants, connu leurs déboires avec le socialo gauchisme triomphant, bienveillant envers les « défavorisés ». Cela n’empêche pas la plupart des écoles privées de suivre le même idéal moutonnier du moment qu’on les paye. Normalement, un prof qui refuse de faire passer un oral peut être arraisonné par la gendarmerie, celui qui refuse de rendre des copies d’examen ou de concours de même. La loi aurait-elle changé? Interrogeons nous sur les attachés de l’éducation nationale, ou des universités qui eux ont (avaient?) ce pouvoir. Depuis la belkassine suivie par le blanker on peut s’attendre à tout.Lâcheté française,collabos.. je redeviens terriblement pessimiste.
Ben oui ça continu, on nivelle par le bas. C’est la méthode macron, faut que ses petits protégés qui ne veulent pas bosser, puissent avoir la même chance que ceux qui se sortent les doigts du cul pour avoir un bon métier.On continu à détruire, c’est bien du macron.
Entièrement d’accord avec vous ! D’autant plus que tous ces niais de petits « profs » ont appelé à voté pour le grand luminaire céleste, Atlas, Jupiter alias Micron ! Triste à pleurer de se lamantes ainsi maintenant. Qu’on les vire de la fonction publique dont ils ne sont pas digne.
La rétention des copies mérite une sanction pour deux raisons :
1/ le fonctionnaire étant dans une situation statutaire et non contractuelle ne dispose pas du droit de rétention qu’ont par exemple les garagistes impayés sur les véhicules confiés à leur soin ;
2/ les copies ayant été remises à une fin déterminée, le fait de les conserver à d’autres fins intentionnellement peut justifier des poursuites pénales pour abus de confiance…
Il y a plein de jeunes au chômage qui rêvent de devenir prof, pourquoi ne pas révoquer les intéressés pour libérer quelques places au concours au profit de ceux qui savent la chance que ça représente aujourd’hui d’avoir un emploi ?
Ma foi, tout ça va dans le sens de l’anéantissement total du mérite, du travail, pour fabriquer des générations d’abrutis qui ne vivront que pour le prochain match de foot, pour le dernier smartphone, le dernier jeu vidéo et qui rêveront de la prochaine bouffe chez Mac Do. En d’autres termes Macron veut créer un peuple de moutons qui se croiront « érudits » mais qui seront incapables de réflexion et de discernement, qu’on manipulera à souhait et qui bêleront tous en cœur quand on le leur commandera. Pour ce qui est des « décideurs et dirigeants » on voit déjà se profiler à l’horizon comment ça se passera dans la société macronienne : plus de postes obtenus par le travail, le mérite et la compétence, seulement des copains du copains incompétents qui se retrouveront à des postes de responsabilité très grassement payés simplement parce qu’ils seront « bien nés », ou bien recommandés par le réseau des salopards à la botte de Macron. Et le peuple complètement abruti sera alors incapable de voir et de comprendre qu’il ne représente plus qu’un tas de viande manipulable à souhait.. On aura fabriqué un peuple d’imbéciles heureux, et pour remettre les éventuels récalcitrants dans le rang la France sera sous la charia, loi inhumaine et rétrograde que Macron et ses copains islamo-collabos auront contribué à mettre en place..
Voila la France de demain si les française ne réagissent pas..
Ce qui est très contestable dans le contrôle continu, c’est la différence de notation d’un établissement à l’autre. Je prends l’exemple du lycée de mes enfants par rapport au lycée voisin, on est toujours étonnés des excellentes notes des élèves d’à côté et pourtant au bac leur taux de réussite est nettement inférieur. Un copain de mon fils qui était parmi les mauvais élèves en 3e avait des moyennes de 18 en maths et physique une fois arrivé au lycee, il a eu son bac de justesse. Et on ne parle même pas des quelques profs qui notent à la tête du client. Le contrôle continu est ce qu’il y a de plus inégalitaire pour l’obtention d’un diplôme.