Que du beau monde à la Fête 2019 de Radio Courtoisie !

Il y avait des accords et des désaccords lors de cette Fête de Radio Courtoisie, à l’Espace Champerret (Paris). Mais comme cela était tacitement compris par les organisateurs, auteurs et visiteurs, la fameuse courtoisie était la condition sine qua non. Et chacun l’a respectée.

Il y avait surtout du beau monde : entre autres l’historien et écrivain Thierry Lentz, toujours aussi passionnant lorsqu’il évoque son sujet de prédilection – Napoléon – avec une humilité dont beaucoup de « spécialistes » devraient s’inspirer quand ils étalent leur suffisance creuse ; Jean Raspail, dont le grand âge n’empêche pas une vivacité d’esprit manifeste quand, dans le camp du « Bien », certains semblent grabataires à trente ans ! Puis, j’ai eu l’occasion de saluer l’élégante Dominique Paoli, qui préside aux destinées de Radio Courtoisie.


J’étais venu assister Henri (Dubost) – patron d’émission, dont « Le Libre journal de l’identité », sur Radio Courtoisie –, qui avait invité ce jour-là les personnalités suivantes : Pierre-Antoine Plaquevent, pour son ouvrage Soros et la société ouverte ; Romain Guérin, pour son roman Le Journal d’Anne-France et son incisif, et non moins mélancolique recueil de poèmes La Chorale des cadavres ; les Brigandes, représentées par trois personnes aussi chaleureuses qu’intéressantes, à savoir Irène, Antoine et Bruce (je chroniquerai très bientôt leur dernier album, Contre le Temps) ; enfin, Pierre (Cassen) venu présenter quelques-unes des publications de Riposte laïque, tandis que Christine (Tasin) dédicaçait un peu plus loin ses ouvrages.


Dans cette réunion des bonnes volontés patriotiques, nous avions tous une parole libre, sans crainte d’une censure accablante. Un entre-soi qui faisait du bien. Pour autant, nul ne glissait dans l’outrance facile, que l’on constate régulièrement dans les émissions de télévision, par exemple. Cependant, en fin de journée, un visiteur me confiait, devant les ouvrages de Riposte laïque – il en a d’ailleurs acheté un certain nombre –, qu’ici il se défoulait un peu de toutes les frustrations infligées à celles et ceux qui ne pensent pas selon le droit canon de la société mondialiste.

Quant aux figures politiques invitées, on les apercevait çà et là – dont Nicolas Dupont-Aignan –, mais toujours discrètes et disponibles. Rien de comparable à ce que j’ai pu constater par le passé, notamment au Salon du Livre de Paris, où certaines « personnalités » semblaient êtres descendues de l’Olympe pour nous inonder de leur superbe !
S’agissant de l’intervention de Marion Maréchal, je n’y ai, hélas, pas assisté, préférant demeurer avec les invités du Libre journal de l’identité. Un autre jour peut-être…

Les échanges avec lesdits invités ont été très riches. Ainsi, en lieu et place d’intégristes sectaires – suivant les affirmations insidieuses d’une propagande malsaine –, j’ai entrevu la communauté des Brigandes à travers les témoignages de leurs représentants. En réalité, c’est un phalanstère que ces hommes et ces femmes tâchent d’établir, avec des valeurs qui ne gravitent pas autour du consumérisme et de la jouissance immédiate de tout sans souci des conséquences. Là réside peut-être le crime : montrer une alternative à ce mondialisme suicidaire. De plus, cette communauté intègre toutes les racines de la France, comme on peut le constater dans les chansons des Brigandes. Ce qui, me suis-je laissé dire, agace passablement certains catholiques anachroniques, voyant là une entreprise satanique… rien que ça ! Personnellement, je n’ai pas l’impression de servir le diable en admirant les monuments néolithiques, préexistants au christianisme, moi le catho !

Romain Guérin, de son côté, a pu me parler plus amplement de son travail littéraire et de ses attentes, déplorant au passage l’anathème jeté sur les auteurs non conformes à la doctrine en vigueur. Autrement dit, ne pas être un progressiste quand on écrit, c’est risqué. Je lui conseille toutefois de persévérer car sa plume mérite d’être lue.
Pierre-Antoine a capté l’attention avec son essai sur le sinistre Soros ; jamais avare d’explications aux potentiels lecteurs, avec cette bonne humeur qui le caractérise et que j’ai pu mesurer il y a quelques mois lors d’une émission, et plus tard autour d’une bonne table.

Pierre a, quant à lui, reçu les honneurs d’un bon nombre de visiteurs, et comme il est d’un abord facile, les échanges se sont multipliés au cours de la journée. Christine nous rejoignait parfois pour discuter avec nous.

En quittant ce havre de paix, le retour à la réalité a été un peu difficile. Fort heureusement, j’ai fait un bout de chemin avec l’abbé Guy Pagès, dont la foi et la combativité m’ont renforcé dans mes convictions autant spirituelles qu’idéologiques.

J’attends donc la prochaine fête avec impatience…

Charles Demassieux

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5 Commentaires

  1. Je croyais que c’était ma région d’IDF qui était la pire, mais, en effet, c’est pas de pot si vous devez vous taper France culture

  2. J’aime bien radio courtoisie, il n’y a pas de pubs ce qui limite ses finances mais qui lui assure une indépendances par rapport au système. Je ne suis pas d’accord avec tout mais c’est toujours intéressant car les intervenants peuvent développer, ils ne sont pas interrompus inopinément et peuvent dérouler de leurs logique de pensée et j’aime écouter les gens parler,ce que l’on ne permet plus aujourd’hui à part écouter les ricanements de gens qui se croient intéressants et spirituels alors qu’ils sont très lourds !!! Exemple Ruquier !:

    • @BM77,
      vous avez de la chance, vous ! dans le sud est ont ne capte pas radio courtoisie . en plus de vivre dans LA région la plus pourris de France , je ne capte même pas les bonnes radios . obligé de me taper France culture (sic)

  3. Merci pour ce beau partage monsieur Demassieux. Je suis émue comme si j’y étais comme je l’aurais souhaité.

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