Oui, il faut signer la demande de référendum sur la privatisation d’ADP

L’illustration ci-dessus, tirée de l’article de Marcus Graven ci-dessous, est explicite. Oui, Macron est un bébé Soros ; oui, Macron est en train de faire disparaître tous nos acquis, tous nos bijoux de famille, toute notre indépendance énergétique et alimentaire.

 

Combattez Macron, signez pour un référendum sur la privatisation d’ADP

 

Dans la nuit du 12 au 13 juin, le régime a été obligé d’ouvrir le site internet recueillant les signatures des citoyens s’opposant à la privatisation des Aéroports de Paris (ADP) et demandant pour cela un référendum d’initiative partagée (Rip).

Le site sous contrôle du ministère de l’Intérieur n’était pas dans les premières heures d’un accès facile :

https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

Les navigateurs annonçaient qu’ils ne parvenaient pas à ouvrir la page.
Il fallait insister.

L’inscription est plutôt longue et décourageante.
Sur la première page, cochez la case à droite.
La deuxième page est pénible à remplir : refus de validation à répétition, surprise de voir les numéros Insee et non les codes postaux des communes où l’on vote et celle où l’on est né, blocage sur la page 3 qu’il faut remplir et remplir encore, captcha long comme un jour sans pain dans lequel quelques pièges ont été glissés « n » ou « h », « l » ou « I »…

La Startup Nation dans ses œuvres. C’est-à-dire un bidule révulsé par la démocratie. Il faut donc gêner le citoyen, dresser des barrières, le décourager, le repousser dans le marais numérique.

En bas de la page 2, « La liste des soutiens apportés à une proposition de loi peut être consultée par toute personne ».

Il s’agit d’une loi socialo de 2013. La liste des signataires est visible en ligne. Cela va certainement retenir quelques-uns d’entre nous de signer car dans cette parodie de démocratie dans laquelle nous oblige à vivre le régime, nous pensons qu’un usage douteux pourrait être fait de notre nom.
On imagine sans violent effort cérébral que des patrons iront voir si les noms de leurs employés y figurent, que des chefs de service administratif tellement macron-compatibles chercheront le patronyme des fonctionnaires sous leurs ordres pour savoir dans quel camp ces derniers se situent.
Nous sommes devant un fichage politique.

Ceux qui pensent qu’ils peuvent y échapper par un vote papier en mairie se trompent. Leur nom apparaîtra aussi sur le fichier de soutien au Rip (Requiescat in pace ?)

Signer, c’est clairement combattre Macron et ses petits marquis.

Vous avez neuf mois pour le faire. Le temps d’une belle gestation anti-Cron.

N’ayez pas peur, surmontez les obstacles, signez.

Marcus Graven

https://ripostelaique.com/combattez-macron-signez-pour-un-referendum-sur-la-privatisation-dadp.html

 

Oui, il faut signer, et cela bien que les noms des signataires soient visibles (incessamment sous peu) sur Internet.

Marianne, dans l’article ci-dessous, parle de fichage. Le mot est excessif. Le nom des signataires apparaîtra sur le site de signatures. Certes, tout le monde pourra savoir que vous avez signé, et alors ??? C’est un acte légal, citoyen, qui dit juste que vous ne voulez pas que les Aéroports de Paris tombent dans l’escarcelle de multinationales se souciant plus de rentabilité que de service public et de sécurité. Il n’y a pas de quoi en rougir !

Et il ne s’agit pas d’une pétition d’organismes douteux qui utilisent ou revendent vos données. Il s’agit d’un referendum officiel !

 

Voir aussi notre article sur les enjeux politiques, très importants, de ce referendum :

http://resistancerepublicaine.com/2019/06/16/referendum-sur-adp-le-gouvernement-redoute-de-voir-ressurgir-la-france-du-non-de-1992-et-de-2015/

 

RIP l’anonymat : les signataires du référendum ADP seront fichés sur Internet

Les signataires de la pétition pour un référendum contre la privatisation d’ADP seront fichés publiquement par le ministère de l’Intérieur. Ce registre, prévu par une loi de 2013, inquiète aujourd’hui l’opposition, qui espère que les citoyens qui veulent voter ne seront pas refroidis par la publication de leur nom.
Le vote est secret, mais pas la signature d’une pétition. S’ils l’ignorent encore, les citoyens qui soutiennent la proposition de loi référendaire pour empêcher la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP) l’apprendront bientôt. Dans cinq jours, exactement. C’est en effet le délai retenu par le ministère de l’Intérieur pour mettre en ligne… le nom de tout signataire du projet. A partir de mardi prochain, donc, tout un chacun pourra consulter le nom des soutiens de la procédure de référendum d’initiative partagée (RIP), soumise aux citoyens à partir de ce jeudi 13 juin pour neuf mois. Au risque potentiel de se voir ficher politiquement.

Pour la première fois sous la cinquième République, un dispositif organisé par l’Etat prévoit en effet de rendre public un choix d’ordre politique effectué par de simples citoyens. La mention figure en bas du formulaire de soutien proposé par le site gouvernemental www.referendum.interieur.gouv.fr : “La liste des soutiens apportés à une proposition de loi peut être consultée par toute personne”. Ce que cette phrase ne précise pas, c’est que cette liste sera consultable en ligne. Que vous soyez fonctionnaire, salarié d’une multinationale, d’une PME, au chômage ou retraité, pas de jaloux : tout signataire du référendum d’initiative partagée (RIP) aura son nom dans le registre prévu à cet effet sur le site du ministère de l’Intérieur.

UNE DISPOSITION SOCIALISTE

Il ne s’agit pas là d’une initiative du pouvoir macroniste : cette publicité des signatures est prévue par une loi organique de 2013 votée… par la majorité socialiste de l’époque. Jean-Pierre Sueur, sénateur PS et rapporteur du texte, était très favorable à cette option : “S’agissant d’une pétition et non d’un vote, le soutien à une proposition de loi référendaire n’est pas soumis au principe de confidentialité du scrutin (…). (La publicité des noms) apparaît d’ailleurs comme une garantie non seulement de transparence mais également d’authenticité de la procédure”, plaidait-il.

“On pourrait craindre une forme d’auto-censure de la part des fonctionnaires”

Reste que cette transparence pourrait inquiéter un certain nombre de citoyens, qui ne souhaitent par exemple pas que leur employeur – au hasard – ait accès à leur préférence politique sur ce sujet. Et ce, même si un fichage formel constituerait un délit réprimé par le code pénal. Cette difficulté a d’ailleurs été largement repérée par les députés à l’origine de la proposition de référendum, réunis ce jeudi à Beauvau en présence du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.

“Il faut regretter cette publicité, c’est un problème qui n’avait pas été identifié en 2013, analyse le député LR François Cornut-Gentille. On pourrait craindre une forme d’auto-censure de la part des fonctionnaires, même s’il faut espérer que les gens passeront outre”. Stéphane Peu, député communiste, partage sur ce sujet totalement les vues de son collègue : “On essuie les plâtres. Il faudra corriger la loi sur ce point, qui peut décourager”. Jean-Michel Clément, député Liberté et Territoires (centristes), défend quant à lui une modification de la procédure afin de “permettre à un signataire de demander à rester anonyme”.

PAS D’EXCEPTION POSSIBLE

Pour l’heure, aucune dérogation n’est possible, comme nous l’ont confirmé le ministère de l’Intérieur et le Conseil constitutionnel. Et pas la peine d’essayer d’y échapper par un vote papier : le fichier des signataires, qui sera ouvert mardi 18 juin à 00h01, comprendra non seulement les soutiens du RIP inscrits en ligne mais aussi les citoyens qui se seront rendus dans leur mairie pour participer à la pétition.

La loi prévoit que ce fichier sera détruit après la décision du Conseil constitutionnel, conformément aux préconisations de la Cnil. Beauvau assure que les données disponibles sur son site sont par ailleurs impossibles à aspirer. “Nos ingénieurs ont été sensibilisés au sujet et ont travaillé très fort”, nous fait savoir un haut fonctionnaire. Espérons qu’ils ont travaillé plus “fort” que ceux qui ont conçu le site de la pétition, victime de bugs ce jeudi…

https://www.marianne.net/economie/rip-l-anonymat-les-signataires-du-referendum-adp-seront-fiches-sur-internet

 

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16 Commentaires

  1. Il faut arrêter de tergiverser, ce type devra être jugé et condamner au plus vite. Il est entrain de tuer la France !

  2. Ai essayé de m’inscrire tôt ce matin …
    Arrivé à la fin, la page annonçait que le site était en maintenance …
    Peut-être des manips pour faire avorter le processus ??……
    On peur s’attendre à tout dans cette république monarchiste ….

  3. Suis allée 4 ou 5 fois pour signer et à chaque fois la réponse que le site n’est pas libre – ou inactivé –

  4. Vous ne voyez pas qu’avec ce référendum d’initiative partager, Macron est en train de vous enfumer !
    Déjà, la difficulté d’accéder à une inscription en ligne faite exprès pour décourager les signatures, puis la déclaration publique de la liste des signataires, enfin il faut que ce RIP passe le Conseil Constitutionnel et les assemblées Législative et sénatoriale.
    Au final, le RIP annulant la privatisation d’ADP ne sera pas accepter…
    On vous a bien eu !

  5. MACRON – PP – Ciudadanos – VOX
    :::: https://is.gd/OE6uoz

    Le dictateur Macron fait la loi en Europe comme en France
    – UE: Macron met en garde Ciudadanos (libéraux) contre toute alliance avec l’extrême droite 15/06/2019

    – Les «macronistes» s’inquiètent des liens entre Ciudadanos et l’extrême droite

    – Déjà en janvier : Ciudadanos, parti ami de Valls et de Macron, se rapproche toujours plus de l’extrême droite

    – FAITES CE QUE JE DIS MAIS PAS CE QUE JE FAIS : L’Elysée avertit Ciudadanos de ne pas se commettre avec l’extrême droite espagnole Janvier 2019

    …./….

  6. Mon épouse et moi avons signé, et il est vrai que c’est la parcours du combattant pour arriver au bout de la procédure on voit bien que ce referendum fait chier la Macronie et tout est fait pour décourager le potentiel signataire, menaces pénales, publication des noms des signataires etc.
    Mais nous avons signé et qu’ils nous fichent s’ils le veulent car qui pourra nous reprocher d’avoir utilisé une procédure légale pour dire merde à Macron? On s’en fout si ça ne plait pas à tous ces magouilleurs pourris on a signé et on les emmerde, et je forme des vœux pour que ce referendum aille jusqu’au bout afin que Macron se prennent un claque de plus dans la tronche

    • Ce site ne fonctionne bien que si sur la première page, on coche Je soutiens, sinon il plante.

      • Oui il faut cocher “je soutiens” mais après c’est pas évident, j’ai du recommencer 3 fois à cause de plantages et autres conneries, mais en s’y attelant on y arrive. C’est fou que ça se plante si facilement hein? Quand on voit par exemple que pour déclarer ses revenus là pas de soucis ça fonctionne parfaitement, donc s’ils veulent faire un site qui marche ils savent faire mais là c’est, une évidence, tout est fait pour emmerder le pékin qui veut soutenir cette action qui fait chier Macron

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    •••La SAGA de MACRON en UE•••

    ::. ÉPISODE I .::
    ARTICLE : La droite s’accroche à la présidence de la Commission européenne
    :::: https://www.euractiv.fr/section/elections/news/la-droite-saccroche-a-la-presidence-de-la-commission-europeenne/
    Par : AFP | EURACTIV.fr
    7 juin 2019

    La droite européenne s’est mise en ordre de bataille pour prendre la présidence de la nouvelle commission de Bruxelles et bloquera toute autre candidature. Au risque de faire échouer le sommet des nominations de l’UE les 20 et 21 juin.

    La droite européenne s’est mise en ordre de bataille pour prendre la présidence de la nouvelle commission de Bruxelles et bloquera toute autre candidature. Au risque de faire échouer le sommet des nominations de l’UE les 20 et 21 juin.

    Le candidat officiel de la droite, le Bavarois Manfred Weber, a été réélu mercredi haut la main à la présidence du groupe PPE (Parti populaire européen, droite) au Parlement européen. Cette position lui permet de mener les négociations avec les autres groupes politiques pour former une coalition.

    Les pourparlers vont commencer le 12 juin sur cinq thématiques: le climat, l’économie et le social, le numérique, les migrations et la défense.

    L’idée est de proposer pour le 17 juin, avant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, un programme de travail pour le mandat de la prochaine commission approuvé par les quatre grands groupes pro-européens du Parlement: PPE, Socialistes, Libéraux et Verts.

    «Ce ne sera pas facile, car les Verts sont très stricts sur certains sujets», a souligné un représentant du PPE.

    «Nous allons mesurer dans les prochaines semaines si les professions de foi et les déclarations d’intention des autre groupes se traduisent dans des faits», a confirmé à l’AFP le co-présidents des Verts, Philippe Lamberts.

    Les quatre groupes constituent une majorité confortable au Parlement européen, mais rien ne pourra se faire contre le PPE, la plus importante force avec 179 élus.

    «Le PPE est uni derrière son candidat au sein du Conseil et au Parlement», soutiennent les dirigeants de la droite.

    «Nous sommes le plus important groupe au Parlement, nous avons une majorité au Conseil. Nous demandons la présidence de la Commission. Pour tous les autres postes, nous pouvons négocier», affirment-ils. «Le PPE ne votera pas pour un autre candidat. Il votera contre tous les autres candidats», assurent ses dirigeants.

    «Ils sont puissants», reconnaît le représentant d’un grand Etat membre. «Ils sont incontournables pour toute majorité et je vois mal comment les empêcher d’obtenir la présidence de la Commission européenne», a confié à l’AFP un responsable politique européen.

    Manfred Weber, 46 ans, est, selon certains, le talon d’achille de la famille. La France considère qu’il n’a ni l’envergure ni l’autorité pour succéder à l’ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, 64 ans.

    §.- Faire le jeu de l’extrême droite ?

    Les élections en Finlande et au Danemark ont toutefois rééquilibré les rapports de force autour de la table du Conseil. Le camp libéral, seul opposé au système du «spitzenkandidat» (prétendant élu par les familles politiques), perd deux chefs de gouvernement et les sociaux-démocrates en retrouvent deux.

    Dans le détail, le PPE compte 8 chefs d’Etat ou de gouvernement en activité, mais le Hongrois Viktor Orban est opposé à Manfred Weber, les sociaux-démocrates passent de 5 à 7 et les libéraux de 9 à 7. Six autres dirigeants n’appartiennent à aucune de ces trois grandes familles.

    Le prochain président de la Commission européenne devra obtenir la majorité qualifiée de 21 des 28 membres au Conseil et au moins 376 voix lors du vote prévu la deuxième quinzaine du mois de juillet au Parlement européen.

    Six dirigeants de l’UE — 2 PPE, 2 sociaux-démocrates et 2 libéraux — vont chercher un compromis lors d’un dîner vendredi à Bruxelles. Mais il ne faut pas attendre d’accord sur un nom, ont confié plusieurs responsables européens.

    Un retrait de Manfred Weber en faveur d’une autre personnalité membre du PPE pourrait débloquer la situation. «Mais les dirigeants du PPE ne sont pas dans cet état d’esprit pour le moment», ont reconnu les représentants de plusieurs Etats membres.

    Outre la Commission, trois autres postes de pouvoir sont en jeu: les présidences du Parlement, du Conseil et le chef de la diplomatie européenne. La présidence de la Banque Centrale Européenne (BCE) ne fait pas partie des tractations.

    La possibilité de convoquer un sommet européen le 30 juin, en cas d’échec du sommet des 20 et 21 juin, était évoquée jeudi au sein des institutions européennes.

    _______________________________________
    VOIR AUSSI :

    1°).- Pourquoi Manfred Weber ne sera pas président de la Commission
    :::: https://www.euractiv.fr/section/elections/news/why-manfred-weber-will-probably-not-be-elected/
    Contrairement à ce qu’il croit, il est peu probable que Manfred Weber devienne président de la prochaine Commission européenne. Un article du Der Tagesspiegel.

    2°).- Video : les grandes manœuvres démarrent pour diriger l’UE
    :::: https://www.euractiv.fr/section/elections/video/its-coalition-time-at-the-european-parliament-after-the-elections/
    La vague verte et la montée des libéraux ont transformé le visage du Parlement européen, qui pour la première fois, ne sera plus gouverné par les deux principaux partis. Les forces politiques doivent désormais s’asseoir à la table des négociations et trouver un compromis sur le prochain président de la Commission européenne.

    3°).- L’Europe a besoin d’un(e) vice-président(e) pour la démocratie
    :::: https://www.euractiv.fr/section/elections/opinion/leurope-a-besoin-dune-vice-presidente-pour-la-democratie/
    « Fake news », régulation des plateformes et crise des médias nous préoccupent depuis des années. Cet écosystème pourrait être rééquilibré par un Vice-Président « démocratie, médias et plates-formes » au sein de la prochaine Commission européenne, estime Christophe Leclercq.

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    ::. EPISODE II .::
    13 juin 2019
    1 victoire (symbolique) : ‘pour berner un peu plus le mougeon européen, surtout le français et le faire voter à l’aveuglette en pensant printemps, on efface le mot “LIBÉRAL” dans la nouvelle dénomination du groupe de Macron.’

    ARTICLE : La Française Nathalie Loiseau, chef de file des eurodéputés macronistes, a renoncé à briguer la présidence du groupe politique qui réunira les forces politiques centristes au sein du Parlement européen, a fait savoir son entourage.
    :::: https://francais.rt.com/international/62941-nathalie-loiseau-ne-prendra-pas-tete-groupe-centriste-parlement-europeen

    Nathalie Loiseau ne sera pas chef de file des eurodéputés centristes au Parlement européen. Ce retrait est la conséquence de remous suscités par les vives critiques émises par Nathalie Loiseau à l’égard de ses alliés européens. L’ancien ministre française «a fait un choix en responsabilité pour s’assurer que la délégation Renaissance aura les postes qui permettront d’avoir la plus grande influence», assure toutefois un membre de son équipe.

    Obtenir la présidence aurait en effet nécessité de renoncer à d’autres responsabilités importantes, comme des présidences de commissions parlementaires au sein du nouveau Parlement, dont la session constitutive aura lieu le 2 juillet. Reste que ce retrait est une réelle déconvenue pour le clan Macron sur la scène européenne, qui compliquera considérablement les efforts du président français pour peser face aux Allemands.

    La liste pro-Macron menée aux élections européennes par Nathalie Loiseau a remporté 21 sièges, ce qui en fait la plus importante délégation du groupe politique «Renew Europe», bâti sur les fondations de l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE), un groupe promouvant le libéralisme économique et le fédéralisme. Ce groupe aura un rôle charnière au Parlement européen, où il sera le troisième derrière celui des conservateurs du Parti Populaire européen (PPE, droite) et des Sociaux-démocrates (S&D). Et les nouveaux arrivants français comptent bien y jouer les premiers rôles.

    Les macronistes avaient obtenu cette semaine une victoire symbolique en obtenant que le mot «libéral», trop connoté en France, disparaisse dans la nouvelle dénomination du groupe. Or, la volonté de Nathalie Loiseau d’en prendre la présidence se heurtait à des résistances de la part d’autres délégations, qui ont pris de la vigueur après des fuites de propos qu’elle a tenus lors d’un entretien off avec des journalistes à Bruxelles.

    Ses critiques envers le candidat du PPE à la présidence de la Commission, Manfred Weber, qualifié d’«ectoplasme», mais surtout envers des membres de l’ALDE, étaient censées ne pas être publiées, ou en tout cas sans attribution, mais elles ont été rapportées dans le quotidien belge Le Soir, puis dans plusieurs autres journaux, suscitant une controverse qui lui aura été défavorable.

    #LIRE AUSSI :
    •1°)• – Le retrait de Nathalie Loiseau pose la question du leader du groupe centriste
    :::: https://www.euractiv.fr/section/elections/news/le-retrait-de-nathalie-loiseau-pose-la-question-du-leader-du-groupe-centriste/

    •2°)• – L’actu en capitales: Nathalie Loiseau tire à vue sur ses alliés européens
    :::: https://www.euractiv.fr/section/politique/news/lactu-en-capitales-nathalie-loiseau-tire-a-vue-sur-ses-allies-europeens/
    13 juin 2019

    •3°)• – Le groupe ALDE rebaptisé «Renew Europe»
    :::: https://www.euractiv.fr/section/elections/news/le-groupe-alde-rebaptise-renew-europe/
    – Le groupe politique centriste qu’ont rejoint au Parlement européen les élus français de la liste « Renaissance » a été rebaptisé « Renew Europe », un nom qui ne contient plus le mot libéral à la demande de ces derniers.

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    ::. EPISODE III .::
    MACON PAS CONTENT MENACE les espagnols

    •En Espagne, Ciudadanos ouvre la porte à des accords avec l’extrême droite
    Les libéraux multiplient les accords locaux avec Vox et les conservateurs.
    :::: https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/12/en-espagne-ciudadanos-ouvre-la-porte-a-des-accords-avec-l-extreme-droite_5475159_3210.html
    12 juin 2019

    •Macron menace Ciudadanos en cas d’alliance avec l’extrême droite
    :::: https://www.huffingtonpost.fr/entry/espagne-macron-menace-ciudadanos-en-cas-dalliance-avec-lextreme-droite_fr_5d04ee6ee4b0dc17ef0a89bc

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  8. L’actu en capitales: 13 États membres font un plaidoyer pour l’élargissement
    :::: https://www.euractiv.fr/section/politique/news/lactu-en-capitales-13-etats-membre-font-un-plaidoyer-pour-lelargissement/
    12 juin 2019

    §.- PRAGUE
    Recrédibiliser l’élargissement : Treize pays de l’UE, pour la plupart de nouveaux membres d’Europe centrale et orientale, ainsi que l’Italie et l’Autriche, sont en train de rédiger un « document officieux » qui sera présenté aux Vingt-huit afin de tenter de rétablir la crédibilité de l’élargissement du bloc, notamment celle des Balkans occidentaux.

    ¤¤L’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Bulgarie, l’Italie, l’Autriche, la Croatie, la Slovénie et Malte devraient donc présenter leurs propositions lors d’une réunion des ambassadeurs de l’UE à Bruxelles mercredi.

    « L’idée est de lancer un appel à l’ouverture de négociations d’adhésion avec l’Albanie et la Macédoine du Nord », a déclaré un diplomate. « C’est aussi une forme de pression, qui vise à dire que le dilemme de savoir si nous avons d’abord besoin d’un approfondissement de l’UE et d’un élargissement ultérieur est artificiel et erroné. Si les deux processus ne vont pas de pair, l’UE sera bientôt de nouveau confrontée à la question des Balkans occidentaux, mais malheureusement d’une manière plus exigeante et douloureuse pour les deux parties. »

    La Commission européenne a formellement recommandé l’ouverture de pourparlers avec Skopje et Tirana, mais la décision doit être confirmée par tous les États membres du Conseil, où la France et les Pays-Bas mènent l’opposition.

    « Il devient de plus en plus difficile de comprendre ce dilemme artificiel parce que nous parlons de l’ouverture des négociations et non de l’élargissement réel », ajoute le diplomate.

    ¤¤En Allemagne, l’élargissement divise la grande coalition au pouvoir. La CDU/CSU est plutôt contre l’ouverture rapide de pourparlers avec Tirana et Skopje, mais Gunther Krichbaum, président de la commission Europe du Bundestag, explique qu’il n’y aura pas de décision avant octobre.

    Pour sa part, le ministre d’État européen au ministère des Affaires étrangères, Michael Roth (SPD), souhaite que les négociations démarrent immédiatement. « C’est maintenant à l’UE d’agir. Nous avons donné notre parole et nous devons tenir nos promesses », écrit-il dans les pages du quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

    ¤¤Le ministre tchèque des Affaires étrangères Tomas Petricek, a appelé à plusieurs reprises à ce que l’UE soit plus active dans la région. « Je soutiens fermement l’idée de donner le feu vert aux deux pays », a-t-il déclaré vendredi à propos du lancement des négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord et l’Albanie.

    (Ondřej Plevák, Euractiv République tchèque ; Claire Stam, Euractiv Allemagne ; Zoran Radosavljevic, Euractiv)

    §.- BERLIN
    Sauver le traité nucléaire iranien : Le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas (SPD), a appelé l’Iran à rester dans l’accord nucléaire, même si les avantages économiques ne sont pas à la hauteur de ses attentes. S’exprimant hier à Téhéran, il a souligné que cet accord était « extrêmement important » pour l’Europe pour des raisons de sécurité. Son homologue iranien, Mohammed Dschawad Sarif, a averti que les partisans de la « guerre économique » contre l’Iran ne pouvaient pas espérer « rester en sécurité ». (Claire Stam, Euractiv Allemagne)

    §.- LONDRES
    La course s’intensifie : Les dix candidats pour être le prochain Premier ministre britannique et chef du Parti conservateur ont été confirmés. Figurent sur la liste le ministre de l’Environnement, Michael Gove, le ministre de la Santé, Matt Hancock, l’ancien whip en chef, Mark Harper, le ministre des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, le ministre de l’Intérieur, Sajid Javid, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, l’ancien leader de la Chambre, Andrea Leadsom, deux anciens secrétaires au Travail et aux pensions, Esther McVey et Dominic Raab, et le ministre au Développement international, Rory Stewart. (Samuel Stolton, Euractiv)

    §.- BRUXELLES
    Vers un gouvernement minoritaire : Le parti d’extrême droite flamand Vlaams Belang n’a pas exclu la possibilité d’un gouvernement minoritaire, a déclaré la négociatrice du parti, Barbara Bad, ce week-end. « S’il n’y a pas de participation gouvernementale, nous voulons peser sur la politique de l’opposition », a-t-elle dit, ajoutant que son parti pourrait soutenir ce gouvernement. Mais alors que le parti nationaliste flamand N-VA flirte avec un gouvernement minoritaire exclusivement flamand avec un Open VLD libéral toléré par le Vlaams Belang, les libéraux ont déjà rejeté toute collaboration, même indirecte avec l’extrême droite en général. (Alexandra Brzozowski, Euractiv)

    §.- ROME
    Tractations au sommet : Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, a rencontré ses deux adjoints, Luigi Di Maio (M5S) et Matteo Salvini (Lega), dont les relations sont actuellement difficiles, pour discuter des moyens d’éviter une procédure d’infraction contre l’Italie, ainsi que de la nomination du nouveau commissaire italien. La veille de la réunion, il avait mis en garde contre les risques de défier la Commission : « si la procédure est déclenchée, ça fera du mal à l’Italie ».

    Les deux partenaires au pouvoir s’intéressent particulièrement aux portefeuilles importants, comme ceux de la concurrence ou de l’industrie. Dans un entretien avec Euractiv, l’ancien Premier ministre Mario Monti a suggéré au gouvernement de proposer un homme politique de haut niveau collaboratif. « L’Italie a besoin de quelqu’un qui sache négocier et éviter les conflits inutiles », a-t-il dit. (Gerardo Fortuna, Euractiv)

    §.- MADRID
    La politique d’immigration tolérante de l’Espagne ne peut pas durer éternellement : Le gouvernement espagnol maintient une politique migratoire « unique » dans l’UE en continuant à accepter ceux qui arrivent, mais cette politique ne peut pas durer indéfiniment, a déclaré le sociologue cubain Alejandro Portes, lauréat du Prix Princesse des Asturies 2019 pour les sciences sociales.

    L’expert a souligné que la situation migratoire dans l’UE a donné lieu à des réponses différentes selon les pays : par exemple, l’Allemagne est une nation ouverte avec une économie forte, tandis que la Hongrie a fermé ses portes à l’immigration. (EuroEFE.EURACTIV.es)

    §.- VARSOVIE
    Rapprochement avec les États-Unis : Mercredi, la Pologne signera un accord avec les États-Unis qui améliorera le statut des forces américaines en Pologne pour en faire une « présence américaine durable sur le territoire polonais ». Quelque 1 300 soldats américains supplémentaires viendraient en Pologne et Varsovie paiera près de 2 milliards de dollars pour la modernisation de l’infrastructure militaire utilisée par les Américains.

    Tout cela est censé renforcer la sécurité de la Pologne et de toute la région face à la menace russe. Toutefois, comme le met en garde Stratfor, un groupe de réflexion américain axé sur la sécurité, le renforcement de la présence américaine en Pologne pourrait déboucher sur une réaction russe. (Euractiv Pologne)

    §.- BRATISLAVA
    Qu’est-ce qui retient les Slovaques d’aller voter ? Bien qu’un plus grand nombre de Slovaques se soient rendus aux urnes lors des récentes élections européennes, le taux de participation est resté le plus faible de l’UE (22%). Le sociologue Michal Vašečka confirme que seule une minorité de Slovaques est pleinement engagée dans l’idée européenne. Contrairement à la Pologne ou à la Roumanie, les électeurs slovaques ne pensent pas que la démocratie libérale dans leur pays est en danger. « Ce qui ressort [de ces élections], c’est que les Slovaques ressentent beaucoup moins le besoin de participer aux élections européennes parce qu’ils estiment que Bruxelles ne peut rien sauver. » (Euractiv Slovaquie)

    §.- ATHÈNES
    C’est officiel : Après des mois de spéculation sur les élections anticipées et une marge de 9,5% de défaite aux élections européennes, le Premier ministre, Alexis Tsipras, a demandé la dissolution du Parlement et des élections générales. Le vote est prévu pour le 7 juillet.

    Le principal dirigeant de l’opposition, Kyriakos Mitsotakis de Nouvelle Démocratie, s’est réjoui que les élections européennes aient forcé le Premier ministre à convoquer ces élections. (Theodore Karaoulanis, Euractiv Grèce)

    §.- SOFIA
    Financement des partis politiques : Transparency International a exprimé sa ferme désapprobation de l’approche « controversée, chaotique et réactive » visant à modifier la législation sur le financement des partis politiques. Jeudi, la commission parlementaire du budget a approuvé le projet du Premier ministre, Boyko Borissov, pour une mise à jour du budget de l’Etat, qui prévoit de réduire les subventions de l’État pour les partis politiques à 1 lev (environ 50 centimes d’euros) par vote, contre 11 leva actuellement. (Dnevnik)

    §.- ZAGREB
    Un siège pour les gouverner tous : Deux semaines après avoir remporté un siège au Parlement européen, Human shield, un parti anti-establishment aligné sur le Mouvement 5 étoiles italien, s’est officiellement séparé. Le parti qui s’était présenté avec un ticket eurosceptique n’a pas su s’entendre sur l’attribution du siège remporté à Bruxelles.

    Juncker à Zagreb : Le président de la Commission sortant, Jean-Claude Juncker, était à Zagreb ce week-end. Il a déclaré vouloir que la Croatie rejoigne Schengen et la zone euro dès que possible, ajoutant que le pays avait beaucoup progressé en termes économiques et financiers grâce à des réformes clés. (Thé Trubić, Euractiv Croatie)

  9. •••L’UE 2019-2024•••
    •I• – ARTICLE : Compromis a minima pour un embryon de budget de la zone euro
    :::: https://francais.rt.com/economie/62974-compromis-a-minima-pour-embryon-budget-zone-euro
    14 juin 2019

    •II• – VIDEO : Elections européennes : et après ?
    :::: https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-avec-jean-paul-gourevitch
    PARTIE UE : https://youtu.be/7AGiH68pfvU?t=4557
    ••Le coût de l’UE aux contribuables ;
    – combien nous coute et nous rapporte l’UE (les 34 institutions européennes) en 2019 : https://youtu.be/7AGiH68pfvU?t=4654 ;
    – “pour chaque européen” : https://youtu.be/7AGiH68pfvU?t=4690
    —–>“ 155€ par français, mais si l’on parle de français qui paient l’impôt, notamment par l’impôt sur le revenu ; là, ça nous revient à 632€ par français ; mais ça va augmenter, étant donné que le budget de l’UE qui était de 142 milliards d’euros et un peu plus en 2014 est passé à 165 milliards et demi en 2019 ; et que dans la décennie 2021-2027 (le budget est établi pour 7 ans), le budget de la simple Union Européenne VA AUGMENTER de 17,7% par rapport au budget antérieur.
    Pourtant, l’UE c’était engagé à réduire le déficit de son personnel administratif de 5% entre 2014 et 2018 ; elle l’a augmenté de 12,5% et elle va l’augmenter à nouveau de 22,5%. C’est-à dire que nous avons 56 000 fonctionnaires qui travaillent pour l’UE, et que nous payons de plus en plus cher… ”

    •III• – ARTICLE : Ce que les États membres pensent réellement du programme stratégique de l’UE
    :::: https://www.euractiv.fr/section/avenir-de-l-ue/news/exclusive-what-countries-really-think-of-the-eus-strategic-agenda/
    […]
    Les États membres ont soutenu les priorités pour les cinq prochaines années, tout en appelant à une vision plus positive pour le bloc. Malgré les nombreuses demandes, la dernière version du projet n’inclut que de petits changements.

    Les 28 ambassadeurs des États membres auprès de l’UE (COREPER) se sont penchés le 11 juin sur le programme stratégique élaboré par le président du Conseil, Donald Tusk pour les cinq prochaines années, selon un compte rendu de la réunion.

    La première version du projet, datée du 7 juin, listait quatre priorités : la protection des citoyens et des libertés, le développement d’une économie robuste et dynamique, la construction d’un avenir plus vert, plus inclusif et juste, ainsi que la défense des intérêts européens et des valeurs de l’UE sur la scène internationale.
    […]

  10. DES ACTES GLORIEUX de l’UE surtout coupable de vouloir faire envahir les pays membres illégitimement et qui le fait à la sauvage. Nous appartenons, pour notre malheur à cette “puissance” orgueilleuse, cupide, technocrate qui ne pense qu’à la réussite des lobbies mais certainement pas au bonheur et au bien-être des peuples qui eut n’en veulent pas. L’UE se distingue et, malheureusement, nous incrimine aux yeux du monde alors que nous-même rejetons ce monstre.

    Mais pourquoi les peuples d’ailleurs veulent-ils tant venir dans cet enfer ?
    _______________________________________________
    La Commission accusée de crimes contre l’humanité
    :::: https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/commission-unmoved-by-accusations-of-crimes-against-humanity/
    Par : Georgi Gotev | EURACTIV.com | translated by Marion Candau
    4 juin 2019

    IMG : Des sauveteurs ramassent les corps de migrants africains échoués sur la côte d’Al-Qarboli, à quelque 60 kilomètres à l’est de Tripoli, en Libye, le 25 août 2014. [Stringer/EPA]

    La Commission européenne s’est défendue face aux accusations de « crimes contre l’humanité » en Méditerranée étayées dans un rapport réalisé par des avocats internationaux. Et porté devant la Cour pénale internationale.

    Le rapport, rédigé par des avocats et militants politiques, cite des documents publics de l’Union européenne, des communiqués du président français, de la chancelière allemande et d’autres hauts responsables de l’UE. Il réclame que les États membres qui ont joué un rôle de premier plan dans la crise des réfugiés, soit l’Italie, l’Allemagne et la France, soient poursuivis pour la mort de milliers de migrants, noyés dans la Méditerranée en fuyant la Libye.

    L’acte d’accusation reproche aussi à la politique migratoire européenne les viols et tortures dont sont victimes les migrants entre les mains des garde-côtes libyens, financés et entrainés par les contribuables européens.

    L’un des crimes, selon le document, fut la décision de mettre un terme à l’opération de sauvetage Mare Nostrum fin 2014. En un an, la mission lancée par le gouvernement italien avait sauvé 150 810 migrants en Méditerranée.

    Depuis 2014, plus de 12 000 personnes sont mortes en essayant de fuir la Libye et de se rendre en Europe. L’agence de l’ONU pour les réfugiés qualifie ce parcours de « traversée de la mer la plus mortelle au monde ».

    La porte-parole de la Commission Natasha Bertaud a déclaré que l’exécutif européen ne commenterait pas les procédures juridiques n’ayant pas encore été lancées. « Mais dans l’ensemble, le bilan de l’UE pour sauver des vies en Méditerranée parle de lui-même. Sauver des vies a été notre priorité », a-t-elle assuré.

    Natasha Bertaud a rappelé qu’en 2015, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait déclaré que mettre un terme à l’opération italienne Mare Nostrum était une erreur. Et que la Commission avait cherché à corriger cela en triplant immédiatement les capacités de sauvetage de l’UE en Méditerranée.

    Depuis, quatre opérations en Méditerranée ont permis de sauver près de 730 000 personnes, le nombre de morts déclinant de manière considérable par rapport aux années précédentes.

    « Ce n’est pas les politiques européennes qui causent ces tragédies, c’est le business model cruel et dangereux utilisés par les trafiquants et les passeurs qui exploitent la misère humaines et mettent la vie des gens en danger », a-t-elle martelé.

    La porte-parole a ajouté que la formation fournie par l’UE aux garde-côtes libyens pour lutter contre le trafic d’êtres humains, conformément aux droits humains, faisait également partie de cette volonté. Et que l’UE s’efforçait d’améliorer la terrible situation des migrants en Libye.

  11. ::. I .::
    ARTICLE : Les verts renoncent à l’interdiction du glyphosate
    :::: https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/greens-save-glyphosate-from-eu-ban-calls-as-epp-deal-triumphs/

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    ::.II .::
    ARTICLE : Les lobbies lancent une offensive contre le droit de l’eau
    Par : Arthur Neslen | The Guardian | translated by Manon Flausch
    :::: https://www.euractiv.fr/section/plan-te/news/eu-clean-water-laws-under-attack-from-industry-lobbyists/
    17 mai 2019

    Les lobbies des industries sont en train de construire une campagne contre la réglementation sur l’eau, alors même plus de la moitié des rivières, lacs et marais de l’Union sont dans un bon état. Un article de notre partenaire, The Guardian.

    Les lobbies lancent une offensive pour affaiblir les directives-cadres sur l’eau et les inondations, qui prévoient que tous les États membres s’assurent que leurs cours d’eau soient « en bonne condition écologique » d’ici 2027. Les groupes de protection de l’environnement dénoncent des manœuvres qui pourraient faire disparaître plusieurs espèces aquatiques en danger.

    La campagne lancée par des lobbies de l’agriculture, de l’extraction minière et de l’hydroélectrique semble trouver écho dans les positions de cinq États membres, l’Allemagne, la Belgique, la Finlande, le Luxembourg et les Pays-Bas.

    « Les rivières, lacs et marais sont les systèmes de soutien de la vie. Pourtant, ils sont en train d’être anéantis sous nos yeux. Nous avons les outils juridiques pour mettre un terme à cela, le droit de l’eau européen, mais les États membres doivent s’opposer activement aux secteurs qui détruisent et polluent le plus », appelle Andreas Baumüller, qui dirige la section « ressources naturelles » du bureau de politiques européennes du WWF.

    Une nouvelle étude menée par plusieurs groupes de protection de la nature indique que les propositions avancées dans le cadre du bilan de qualité du droit de l’eau pourraient autoriser des projets dangereux, affaiblir le principe du « pollueur payeur » et abaisser la barre de ce qui est considéré comme une « bonne condition écologique ».

    La règle obligeant les États à adopter des normes complètes pour la biodiversité, le flux et les polluants des cours d’eau est particulièrement visée par l’assaut des lobbies. Dans des documents de positions obtenus par The Guardian, l’entreprise minière suédoise SveMin indique que cette règle « ne peut prévaloir » à cause de son « impact négatif important sur les investissements ». Le document appelle à des exceptions plus permissives et à une nouvelle définition de la « bonne condition » de l’eau.

    Le syndicat agricole britannique estime également que la règle doit être revue, parce qu’elle entraîne des coûts et complications pour ses membres. Dans son document de position, il assure que la lutte contre le changement climatique doit être revue à la mesure des possibilités et inclure davantage d’exemptions en ce qui concerne les objectifs « inatteignables » de flux aquatique.

    L’industrie hydroélectrique a pour sa part plaidé pour une législation qui tienne davantage compte des coûts, du principe de subsidiarité et de l’approbation des barrages.

    Ces changements « signifieraient presque certainement l’extinction de nombreuses espèces aquatiques déjà en danger, comme des esturgeons, anguilles ou escargots, ainsi que beaucoup d’espèces de poissons endémiques, mais locales. Et leur impact dépasse de loin la biodiversité », réagit Ariel Brunner, de BirdLife Europe. « Avec l’accélération rapide du changement climatique, [la santé des cours d’eau] deviendra rapidement une question de vie ou de mort dans des endroits comme la péninsule ibérique. S’ils continuent à utiliser autant d’eau, il n’y en aura plus pour quand la sécheresse s’installera. »

    Si les lobbies insistent sur le fait que la directive est trop sévère, certains États membres soulignent que certaines de leurs positions résulteraient, de manière contre-intuitive, en un renforcement de la directive. Un document politique obtenu par The Guardian juge ainsi que reculer la date limite de 2027 augmenterait la conformité et la cohérence législative, notamment parce cette date limite ne serait de toute façon pas respectée par de nombreux pays. « Cependant, le niveau d’ambition concernant les objectifs environnementaux serait maintenu. »

    « Au lieu de se concentrer sur l’assainissement de l’eau, ce débat vise à redéfinir le mot ‘sain’ pour y inclure des états en réalité malsains. L’argument selon lequel ce n’est fait que pour rendre les objectifs réalisables est un écran de fumée », regrette Ariel Brunner. Plus de 375 000 personnes ont signé une pétition demandant le maintien des mesures actuelles.

    Une déclaration de l’UE sur le bilan de qualité est attendue à l’automne, avant un vote des ministres de l’Environnement qui devrait être ratifié par le Parlement européen en 2020.

  12. La panique ; le pompon ! Si nous n’avons plus rien en France parce que Sarkhözy, Hollande, Macron en accéléré nous ont tout pris que nous reste-t-il si l’UE censée “NOUS PROTÉGER” -(c’est pour cela que l’on nous oblige à être dans cette prison)- cette UE se dépouille aussi ?

    Agriculture, industrie sont les forces premières d’une communauté, la Recherche, fait aussi aujourd’hui partie de ces besoins vitaux. Mais que nous fait l’UE, eut-elle que nous devenions le tiers monde ; l’Afrique, l’Inde, les pays arabes se développent et nous on nous dépouille, on tire tous les fils de nos habits !!!

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    ::. l’Europe vers une nouvelle phase de sa désindustrialisation. .::

    Vers une disparition programmée de la sidérurgie européenne ?
    :::: https://www.euractiv.fr/section/economie/opinion/vers-une-disparition-programmee-de-la-siderurgie-europeenne/

    La sidérurgie européenne est à nouveau en crise : l’acier russe, brésilien et turc, produit à bas coût en l’absence de normes environnementales ou sociales, inonde le marché européen faute de protections douanières

    Édouard Martin est député européen sortant et président de Bridge (Bâtir le Renouveau de l’Industrie sur la Démocratie et le Génie Écologique).

    §.- Des arrêts de productions annoncés

    Aviles, Cracovie, Taranto puis Dunkerque, Brême et Eisenhüttenstadt : les usines d’ArcelorMittal sont toutes touchées par des réductions voire des arrêts de leur production et le recul des heures de travail en 2019. Une nouvelle crise de la sidérurgie surgit trois ans après la précédente qui avait vu les partenaires sociaux faire front commun et obtenir des protections anti dumping face aux surproductions chinoises . Le redressement des prix de l’acier européen avait alors été salvateur, sur les plans sociaux, économiques et financiers.

    §.- Des sidérurgistes européens complices

    En 2019, le défi est le même, mais ce ne sont plus les sidérurgistes chinois qui inondent la planète de leurs produits. Mais des exportateurs russes, ukrainiens et brésiliens qui contournent les protections anti dumping européennes en livrant des demi produits (brames, c’est-à-dire des blocs d’acier). Or ces produits non finis sont totalement libres de droits en Europe. La réponse n’est pas identique à celle de 2016, quand même les patrons étaient dans la rue pour demander des mesures de protection commerciale.

    Cette fois les industriels européens sont, pour une partie d’entre eux, intéressés à importer cette matière première en provenance de pays à bas coûts. Minerai de fer disponible à bas coûts, pas de normes d’émissions de CO2, droit du travail peu contraignant, bref rien que des avantages de compétitivité pour une entreprise qui importe des brames et les transforme en Europe pour servir le marché européen.

    Les brames représentent de loin le premier poste des importations européennes d’acier depuis 2015, soit 11 millions de tonnes en rythme annuel, l’équivalent de plus de 15 000 emplois en Europe. Ces importations sont devenues nécessaires pour faire face au déficit de capacités de productions européennes provoquées par les 40 millions de tonnes de fermetures opérées depuis la crise de 2008 et jamais remises en cause, le dernier exemple en date étant le refus d’ArcelorMittal de relancer un haut-fourneau modernisé à Florange en début d’année.

    La promotion de ces importations de la part d’industriels européens, souvent présents dans ces pays à bas coûts, a pour effet de fortement dégrader le niveau des prix et des marges, et de mettre l’ensemble de la profession en difficulté alors que le prix du minerai de fer a doublé en 6 mois.

    §.- Un producteur turc intouchable ?

    S’ajoutent les importations turques qui ont explosé suite à la fermeture du marché des USA par Donald Trump, en particulier en provenance d’Erdemir, le seul producteur turc présent dans les produits plats, mais intouchable car contrôlé par l’armée avec ArcelorMittal en associé minoritaire.

    §.- Une campagne industrielle et médiatique

    Au lieu de résoudre le problème en s’attaquant à ses causes, les importations, les sidérurgistes derrière le premier d’entre eux, ArcelorMittal préfèrent mener une campagne industrielle et médiatique qui dénonce les prix de l’électricité, le coût des émissions de CO2 et surtout l’effondrement de la demande. Il s’agit de trois facteurs périphériques, qui sont présentés comme centraux, et dans la démesure. Autrement dit, observez mon doigt au lieu de regarder la direction qu’il indique.

    §.- Où la réponse à trop d’importation se traduira par plus d’importations

    C’est ainsi qu’une crise provoquée par un afflux sans précédent d’aciers importés provoque des arrêts d’outils de production qui touchent plus de 10 usines en Europe et des milliers d’emplois, qui vont à leur tour favoriser une nouvelle augmentation des importations. Un cercle vicieux qui aura pour conséquence de nouveaux arrêts de capacités de production, et de nouvelles suppressions d’emplois.

    §.- La voie royale des importations de brames

    Tout se passe comme si les sidérurgistes avaient comme projet de fragiliser suffisamment la sidérurgie européenne pour que les pouvoirs publics, aiguillonnés par les salariés représentés par leurs syndicats, finissent par accepter des importations massives de brames en provenance de Russie, du Brésil et d’ailleurs afin de les transformer en tôles pour automobile ou en emballages métalliques pour les besoins des clients européens.

    §.- Ouvre celle de la mort des sidérurgies européennes des hauts fourneaux

    Si c’était le cas, la moitié des emplois de la sidérurgie européenne des produits plats qui serait menacée. Il est urgent de mettre en place des protections tarifaires afin de faire face à ce nouveau dumping qui conduit l’Europe vers une nouvelle phase de sa désindustrialisation.

  13. (Je crois que j’ai déjà signalé cette information)
    Macron marche en mode accéléré, soit en courant ; il est pressé, très pressé, l’enjeu est la destruction totale de ce qui fait les forces de la France et donc de laisser la France complètement démunie, sans armes, détruite complètement ; il est pressé, il faut que tout soit achevé pour 2022 fin de son mandat ; ensuite, continuera-t-il en politique ? Peut-être sera-t-il président d’une organisation mondiale ou président de l’UE.

    Tandis que les labels français ont tendance à se perdre (politique très active da,s ce domaine) surgit la création éminente d’un label européen.
    _________________________________
    Macron veut une adoption définitive du CETA « dans les meilleurs délais »
    :::: https://www.euractiv.fr/section/commerce-industrie/news/macron-veut-une-adoption-definitive-du-ceta-%e2%80%89dans-les-meilleurs-delais%e2%80%89/
    7 juin 2019

    Le traité commercial entre le Canada et l’Union européenne doit être ratifié « dans les meilleurs délais » a appelé Macron, dressant un « bilan positif » de la mise en œuvre provisoire de cet accord controversé.

    « Aujourd’hui même (…) le texte de ratification sera transmis au Conseil d’Etat pour une inscription dans les prochaines semaines en conseil des ministres et pour que dans les meilleurs délais il puisse y avoir un processus de ratification lancé et un vote à l’Assemblée nationale », a déclaré le chef de l’Etat français à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, à l’Elysée.

    §.- 2 ans d’application provisoire

    « Après presque deux ans de mise en œuvre provisoire, le bilan du CETA est positif, la déstabilisation économique qui avait été crainte par certaines filières agricoles sensibles n’a pas eu lieu, en particulier les importations de viande bovine », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse. « Le risque d’une déstabilisation à moyen terme est endiguée ».

    « Une application définitive du CETA peut se faire en totale cohérence avec les exigences nationales en matière de santé et d’environnement », a-t-il ajouté. « Je souhaite pour ce faire que l’Assemblée nationale dans les prochaines semaines puisse examiner ce texte pour lecture et adoption en première lecture ».

    A ses côtés, Justin Trudeau s’est félicité d’une « très bonne nouvelle » pour la France et le Canada, évoquant une première lecture à l’Assemblée nationale « cet été ».

    Ce traité « crée des bons emplois pour la classe moyenne et de nouvelles occasions pour nos entrepreneurs », a dit le Premier ministre canadien. « Il protège les normes de travail, favorise une plus grande coopération en matière d’environnement (…) Le CETA représente l’avenir du partenariat économique renforcé entre le Canada et la France fondé sur des valeurs et des objectifs communs ».

    §.- Craintes d’une régression

    Le CETA, que l’UE et le Canada négocient depuis 2009, est entré provisoirement en vigueur le 21 septembre 2017 et doit être approuvé par les parlements nationaux pour être définitivement mis en œuvre.

    Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron, qui est favorable au CETA, s’était dit prêt à reconsidérer sa position si l’impact du traité était jugé négatif par la commission d’évaluation qui a été mise en place en juillet 2017.

    Cette dernière a estimé que le traité devrait avoir un impact « légèrement défavorable » sur le climat et a émis neuf recommandations au gouvernement.

    Pour ses partisans, le traité constitue un tournant dans la défense du libre-échange face à une vague protectionniste et permet de faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99 % des marchandises entre les deux partenaires.

    Ses détracteurs estiment eux que ce traité constitue un risque de régression en matière de normes sociales et environnementales de l’Union européenne.

  14. Fait, signé, quelques conseils pour que le formulaire en ligne puisse être validé. D’abord bien orthographier le nom de sa commune . Si c’est un nom composé souvent il y a des tirets. Exemple pris en région parisienne : Choisy-Le-Roi. Pour l’indication des prénoms respectez l’ordre de l’état civil et pas de virgule entre chaque prénom.

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