Je vais voter afin de combattre l’Eurocratie financière de Macron et l’Eurobraguette de Cohn-Bendit

Le Pénible Devoir…

J’avais cessé de voter après avoir constaté que mon camarade Jean-Marie Le Pen avait les yeux davantage fixés sur son nombril que sur les tours de Notre-Dame. J’ai donc vécu plus de 20 ans sans voter, avec l’amère satisfaction d’avoir eu raison trop tôt en voyant une Europe démente démembrer ce qui fut la France, au profit d’un système financier qui nous gouvernerait par la dette. Monsieur Macron en est aujourd’hui le gourou.

J’ai eu quelque peine à comprendre l’homme, curieux de la façon dont il allait réaménager le désastre Hollandien, dans cette orbe capitaliste qui allait susciter la réaction vitale des Gilets jaunes. Ceux-là s’en prirent de suite au Marmiton dont ils n’aimaient pas la prévision de la tambouille, et c’est une réaction difficile à cerner, que celle d’un mouvement informel, sans cohérence sociale, religieuse ou politicienne, lequel ait un instant changé le cours commun des affaires, obligeant le président de la République à descendre dans la rue pour affronter le corps électoral. En effet, bien que le mouvement des Gilets jaunes ait été apolitique, il était évident qu’il aurait des conséquences de cet ordre sur le scrutin européen. Macron, dont on ne peut nier l’intelligence rapide, a compris que là se tenait le verrou de la révolution. Si celui-ci sautait, c’en était fait d’une 5eRépublique que l’Enarchie avait réduite à percevoir des Français les « Cotisations volontaires obligatoires » pour la promotion des immigrés et des déjà repus ! Je jure que j’ai entendu la formule de ces « cotisations » d’un haut fonctionnaire de l’Isère, au temps où je m’efforçais de redonner à notre paysannerie dévastée un sursaut de virilité…

Macron a eu le grand mérite de définir l’enjeu. Il s’imposait après le choix effarant de son parti de mettre en tête de liste une Nathalie Loiseau, dont le caractère de gallinacée est évident. Désormais nous savons que l’ennemi Républicain, c’est le Nationalisme. Désormais les enjeux sont clairs. Mais de même que le patriotisme garantit la Patrie, c’est le Nationalisme qui garantit la Nation. En s’en prenant au nationalisme français, on s’en prend au mystère, et peut-être à la mystique qui avait réuni toutes les patries de l’Hexagone dans un effort commun de promotion. Car le Nationalisme n’est pas autre chose que le maintien de ce lien qui fait que moi, Béarnais, je me trouve Breton avec les Bretons, Alsacien avec les Alsaciens, et Corse avec les Corses ! Car l’histoire est là : Elle nous apprend que le premier essai de la nation s’était tenu à Poitiers, lorsque Eudes de Toulouse et Charles Martel, jusqu’alors adversaires, s’y accordèrent pour arrêter l’invasion Mahométane. La Nation ? C’est ce qui unit les moins différents contre les plus différents en cas de conflit.

Macron refuse la « destructuration » de l’Europe, et nous, nationalistes, nous refusons la destruction de la France, dont tous les terroirs constituent le tout harmonique de nos petites patries.

Mais être européen, qu’est-ce, sinon le fait d’être né sur un territoire qui porte ce nom ? Je suis donc tout aussi Européen que Macron, et même 50 ans avant lui ! Être patriote, c’est être fidèle à la terre des Pères. Mais pour les patriotes provençaux ou chtimis, être français, c’est adhérer à une Culture qui les aura « augmentés » ! Et c’est, que l’on soit de Lyon ou de Bordeaux, souffrir d’un même cœur devant l’incendie de Notre-Dame de Paris !

L’Europe, n’est pas l’actuel « appareil » Républicain ! De lui, je ne retiens que le drapeau qui porte les 12 étoiles de la couronne de la Vierge de Strasbourg. Et c’est une réalité mal définie, mais réelle, que cette identité spirituelle que refusa Jacques Chirac, qui donnait déjà des signes prématurés de gâtisme.

Patriote Béarnais, Nationaliste Français, né géographiquement Européen, je me vois obligé cette fois-ci de revenir aux urnes, afin de combattre l’Eurocratie financière de monsieur Macron, tout autant que l’Eurobraguette de Monsieur Cohn-Bendit. Car c’est ainsi que dit la Bible : « Ne jetez pas vos perles devant les porcs » !

10 mai 2019

Alexis Arette.

Combattant volontaire. Médaille Militaire. Légion d’honneur.

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9 Commentaires

  1. scandaleux, 20 000 camions vont remplacer les wagons, et vivent les COP !!!

    et leur énorme hypocrisie

  2. Et pour en remettre une couche, ce matin, je lisais dans le journal que la SNCF livrait 400 000 tonnes de fruits et légumes par an avec des wagons frigorifiques et ce de Perpignan à Rungis mais c’est fini.

    Pour sauver la planète ce service sera remplacé par …… des camions !
    Bon je garde ma diesel et merde aux écolos.

  3. Pour en revenir aux votes, je trouve bien triste que la pétition pour la démission de castaner et macron n’atteigne pas les 90 000 signatures, alors que celle de LUDOVSKI sur les taxes carburant, dépasse les 1 200 000,

    Les signataires s’imaginent donc pouvoir garder macron tout en obtenant la baisse des taxes, ça promet pour les élections

  4. Plutôt d’accord, sauf sur la soi-disant intelligence du macrocon,
    il fait illusion, comme cette catégorie de malades mentaux, fort volubiles, qui éblouissent le locuteur moyen qui croit y déceler une étincelle supérieure.

    Evitons de tomber dans le piège grossier de la faconde politique

  5. Pour une fois concernant Cohn-Bendit je suis assez d’accord avec vous Antiislam, Cohn-Bendit est un vilain bonhomme qui mérite 100 fois de se faire moucher mais il a un petit mérite à prendre le métro tout comme un ancien professeur de Science Po spécialiste des droites en France qui passait à la télévision, René Rémond, que j’ai eu l’honneur d’aborder tranquillement sur un ligne du métro parisien.
    La semaine suivante je me retrouvais dans le bus du côté de la Porte d’Auteuil assis à côté de Vladimir Fédorovski au temps de la pérestroika et de la glasnot et que je soupçonnais d’être kagébiste ayant retourné sa veste pour entrer en littérature,ce n’est pas si mal dans le fond de prendre le bus ou le métro on peut tomber sur des cons des sales types ou des personnalités intéressantes.
    Ne ressemblons pas trop à nos ennemis: Cohn-Bendit guignols pédophile ne m’intéresse pas en revanche le débat que j’ai manqué ce soir entre lui et Zemmour m’aurait bien intéressé mais ne répondons pas à leur totalitarisme par un autre.
    Certes ils ne sont pas le seul à prendre le métro encore que pour Zemmour c’est râpé maintenant dans la mesure où sa vie est menacée, aux Pays-Bas Pym Fortuyn et Théo Van Gogh ont payé de leur vie le habitudes de piétons prenant les transports en communs.

    • Bonjour,

      Je suis contre cette action.

      L’attaquer sur un plateau télé, sans doute.

      Ne pas distinguer le public du privé, c’est le début du totalitarisme.

      C’est ce qu’explique Arendt, par exemple.

      D’autant que prendre le métro comme un pékin moyen, c’est à son honneur.

      C’est pas comme Hulot avec ses sept bagnoles, ses deux motos et sa tondeuse :=)

  6. Débat de ce minable face à Eric Zemmour ce soir.
    (Sur une chaîne de la Une TF1 ou LCI je crois).

  7. Et s’il se prend une raclée? Il fout le camp?
    Le champagne transpiré par les serfs est trop bon…

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