800 grands patrons et « fils de » ont payé la moitié de la campagne de Macron : 16 millions d’euros de dons !

Le Président des riches ? Non, vous n’y pensez pas…

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Du jamais vu dans une campagne électorale.

Enfin des journalistes, s’appuyant sur wikileaks et la Commission des comptes de campagne enquêtent… et publient le résultat.

C’est un signe certain que l’étoile de Macron pâlit à vue d’oeil. Ils osent s’attaquer à l’anti-RN. Auraient-ils déjà en vue son éventuel remplaçant ? A suivre…

Voir l’article fort détaillé sur France Inter :

https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-04-mai-2019

Quelques passages à retenir qui expliquent les magouilles, permises par la loi mais qui n’expliquent pas pourquoi tout à coup, entre 2016 et 2017, ils se sont tous mobilisés et ont donné de leur personne et de leur argent pour un jeune inconnu…

[…]

Quand il lance En marche, à Amiens, le 6 avril 2016, Emmanuel Macron a deux problèmes : son parti est jeune, donc il n’a pas accès au financement public dont bénéficient les autres candidats. Et il n’a pas d’actif immobilier qui pourrait servir de garantie pour un emprunt, donc les banques sont encore très réticentes à lui prêter de l’argent. Il n’a donc qu’une solution pour financer sa campagne : faire appel aux dons des particuliers. En Marche naît avec un petit pécule de 80 000 euros dans ses caisses.

le candidat n’aurait jamais pu financer sa campagne sans une infime fraction de donateurs, fortunés. 48 % de ces 16 millions d’euros, ont été récoltés grâce à « seulement » 1 212 dons de 4 500 euros et plus. Ces gros chèques ont été d’autant plus essentiels qu’ils ont longtemps représenté l’essentiel des ressources dont disposait le candidat.

[…]

Dès le début de la campagne, la stratégie fundraising (levée de fonds) de l’équipe Macron est clairement orientée en direction des riches donateurs : ceux capables de faire un chèque de 7 500 euros, le maximum qu’un particulier a le droit de donner à un parti tous les ans. Christian Dargnat l’explique clairement dès le 10 septembre 2016, dans un mail issu des Macron Leaks : « Quand on sait que les dépenses de campagne présidentielle sont limitées à 22 millions d’euros et que nous pourrions contracter un prêt bancaire (à hauteur de 9 millions) remboursé si le candidat dépasse le seuil des 5 % aux élections, il nous reste donc à « trouver » 13 millions. Si l’on arrondit à 10 millions le budget à trouver, il faut donc obtenir des dons de 1 333 personnes à 7 500 euros chacune. »

[…]

La réglementation autorise un particulier à donner 7 500 euros par an à un parti politique. Ce même particulier peut également donner jusqu’à 4 600 euros au candidat de son choix par élection. Grâce aux Macron Leaks et aux données obtenues auprès de la CNCCFP, nous avons pu retrouver des donateurs qui ont ainsi donné 7 500 euros à En Marche dès 2016, puis renouvelé leur don en 2017, et fait un troisième chèque de 4 600 euros (parfois arrondi à 4 500) à l’association de campagne du candidat. Certains ont également multiplié cette somme par deux au nom de leur conjoint-e, le chèque ou le virement partant du même compte commun.

L’immense majorité des dons (environ 15 millions d’euros) ont été collectés par En Marche. Seul un million d’euros a atterri directement sur le compte du candidat sous la forme de 251 dons, quasiment tous au plafond de 4 600 euros.

 

L’explication est simple : ceux qui ont donné à l’association de campagne étaient ceux qui avaient déjà donné le maximum au parti. Les fichiers de dons fournis par la Commission des comptes de campagne sont anonymisés mais suffisamment précis pour faire certains recoupements. On observe par exemple qu’un don de 4 600 euros arrive de Tirana, en Albanie, le 25 janvier 2017. Le même jour, un autre don de 7 500 euros atterrit sur le compte d’En Marche de… Tirana. Six jours plus tard, un couple de Zurich (Suisse) fait deux virements de 4 600 euros sur le compte de la campagne, au moment même où le parti reçoit un virement de 15 000 euros partis d’un compte commun de Zurich. Ce couple vient donc de donner 24 200 euros. Et il n’est pas le seul à l’avoir fait. Nous avons même retrouvé la trace d’un virement unique de 24 200 euros qu’En Marche a dû rembourser pour cause de dépassement du plafond. Quelques jours plus tard, son émetteur, habitant à Tahiti, faisait deux virements séparés au parti et à l’association de campagne pour le même total. Ces données sont par ailleurs confirmées par d’autres, contenues dans les Macron Leaks. Ainsi, si le candidat Macron (ou son parti) a bien reçu 1 212 dons supérieurs à 4 500 euros, entre ceux qui ont donné plusieurs fois et ceux qui ont multiplié le plafond par deux en donnant également pour leur conjoint-e, on peut estimer à environ 800 le nombre réel de grands donateurs.

[…]

En analysant l’origine géographique des dons, la donnée la plus frappante est la surreprésentation de Paris dans le total : 6,3 millions d’euros ont été donnés au candidat par un peu plus de 15 000 habitants de la capitale. C’est quasiment la moitié des fonds collectés en France, alors que Paris intra-muros ne représente qu’un peu plus de 3 % de la population française. Cette proportion s’explique par la concentration de grands donateurs, installés dans les arrondissements huppés de l’ouest de la capitale, mais aussi par une mobilisation plus large des électeurs parisiens qui ont largement choisi Emmanuel Macron (35 % dès le premier tour, presque 90 % au deuxième).

[…]

Les déplacements à l’étranger du candidat pour lever des fonds ont plusieurs fois suscité des polémiques pendant la campagne. Au total, Emmanuel Macron a reçu 2,4 millions d’euros de dons en provenance de l’étranger, soit 15 % de sa collecte totale ; 1,8 million émane de donateurs aisés (264 dons supérieurs à 4 000 euros).

Sans surprise, le Royaume-Uni arrive en tête des pays donateurs. Emmanuel Macron a effectué au moins quatre voyages à Londres pour y lever des fonds. Avec succès (le don moyen y est de 1 000 euros), mais le socle de grands donateurs du candidat est bien resté en France : à eux seuls, trois arrondissements parisiens (6e, 7e et 16e) ont donné plus que tous les donateurs installés à l’étranger.

[…]

Grands donateurs et petits mensonges…

Tout au long de la campagne, l’équipe d’Emmanuel Macron a noyé dans un brouillard de chiffres sa dépendance aux donateurs fortunés. Le 18 novembre 2016, le candidat affirmequ’« il y a plus de 10 000 donateurs, une très grande majorité ce sont de petits dons autour de 40, 50 euros et il y a 5 % des dons qui dépassent 1 000 euros », installant l’idée d’une campagne financée par le grand public. Si ces chiffres sont globalement vrais, nous avons pu le vérifier, Emmanuel Macron en oublie un : à cette date, sur les 3,6 millions d’euros qu’il a levé, les deux tiers (2,2 millions) lui ont été donnés par 300 personnes. Dans les premiers mois de la campagne, le candidat est totalement dépendant des généreux contributeurs de sa campagne : banquiers d’affaires, gestionnaires de fonds, avocats, entrepreneurs du web… S’ils n’avaient pas sorti leur chéquier, jamais sa campagne n’aurait pu commencer. La mobilisation du grand public ne va devenir significative que vers le mois de février 2017.

Par la suite, l’équipe de campagne va quasi-systématiquement minorer les chiffres réels de la collecte. Dans cet article de février 2017, elle affirme par exemple avoir levé 5,1 millions d’euros et parle de 150 personnes ayant donné 7 500 euros. En recalculant les dons effectivement encaissés à cette date à partir des fichiers de la CNCCFP, on s’aperçoit qu’en réalité, la collecte totale était de 7,2 millions d’euros et que 362 personnes (plus du double admis par l’équipe de campagne) avaient fait des chèques de 7 500 euros.

[…]

 

La question demeure : pourquoi tant d’argent, si vite, si tôt, à un jeune inconnu ?

Il est évident que les grands patrons, ceux qui habitent les quartiers chics de Paris ou de Londres avaient une peur bleue de voir Marine arriver au pouvoir et comptaient sur Macron pour leur garantir et plus encore leur pré carré…

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9 Commentaires

  1. Que le fric aille au serviteurs du fric c’est la raison même du partis en Marche , jusque là rien d’étonnant ! le gros problème est que nous avons toujours un paquet de gens comme vous et moi qui n’ont toujours pas compris et ça c’est plus que désolant . Mais nous vivons dans un monde de faux culs ! un monde de faux culs qui découvre actuellement que la biodiversité est menacée , voila des décennies qu’ils s’en foutent comme de leurs premières chemises mais là ils découvrent . Moi quant ces gens là découvrent je tremble ! car toutes leurs réponses , toutes leurs actions ne consistera pas a renouer les fils là où ils sont cassés , non ce sera de créer des fausses solutions qui passeront obligatoirement par mon porte monnaies sous forme de taxes . Jamais ils ne toucheront aux vraies causes et aux portefeuilles de leurs amis car pour sauver la biodiversité il n’y a qu’un chemin il faut passer par la décroissance et jamais leurs amis ne l’accepteront ! le reste c’est du blabla pour gogos . Nous avons l’équivalent d’un département qui disparait tous les sept a dix ans c’est monstrueux sous l’angle disparition de la biodiversité , maintenant imaginons la quantité de signatures d’élus et de dit responsables de tous poils qu’il faut pour autoriser tous ça ? Ne cherchez pas c’est tous ceux qui demain viendrons nous faire la leçon pour nos poubelles ou notre petit jardin etc etc mais toujours avec un seul but nous faire casquer , aucun doute la dessus , se faire nourrir par le peuple c’est leur raison d’être ne l’oublions pas . Mais pour le moment concentrons sur la locomotive Europe une chose a la fois , changeons cette majorité qui nous a conduit dans le mur et que des bébêtes aveugles veulent absolument garder , mais pas moi !

  2. BHL en CAMPAGNE dans toute l’UE pour faire la promotion de la hideuse, se prend les pieds dans le tapis et fait un fiasco en Allemagne. Lui qui, lorsque il se travertit en grand reporter s’est pris une veste.

    Il n’empêche que pour faire campagne pour son idéal et pour Macron, il nous coûte 700 000€ ; on se demande pourquoi et à quel titre, cet homme qui n’est finalement rien, puisqu’il n’est pas élu et que c’est contre l’intérêt de la france et le bonheur des français qu’il leur fait encore une fois les poches.

    ——->Le @canardenchaine révèle que la minable pièce de @bhl a bénéficié de plus de 700 000 euros de subventions par les chaînes nationales.
    :::: https://twitter.com/CercleVoltaire/status/1125268192732098560/photo/1
    Il a notamment reçu 200k€ de Arte dont il préside le conseil de surveillance ce qui peut clairement constituer un conflit d’intérêts
    IMG : Coupure de presse
    :::: https://pbs.twimg.com/media/D53BdHmX4AAgMsm.jpg
    __________________________________________

    ARTICLE : La pièce de Bernard-Henri Lévy a laissé perplexe ce journaliste allemand
    URL : https://www.courrierinternational.com/article/culture-la-piece-de-bernard-henri-levy-laisse-perplexe-ce-journaliste-allemand?
    AUTEUR : Arno Frank

    En tournée dans les grandes métropoles du continent pour plaider la cause de l’Union européenne avant le scrutin fin mai, BHL n’échappe pas à la critique sarcastique des intellectuels d’outre-Rhin, comme dans cet article paru dans Der Spiegel.

    Quelque part au milieu du deuxième acte, l’homme perd soudain le fil. Il bégaie, bute sur les mots, incapable de retrouver le bon. Il bredouille, cafouille, se corrige mais il est déjà trop tard. Son élan est brisé, son discours affaibli.

    Un monologue ne souffre aucune erreur.

    Sous la lumière des projecteurs, le charme du Français s’évapore alors qu’il se jette à corps perdu dans la langue de Shakespeare – mais ne parvient qu’à produire un sabir trahissant ses origines. Il tend son ordinateur portable à une assistante, reçoit en échange un manuscrit qu’il feuillette nerveusement avant de le jeter dans un coin. Il poursuit.

    Mais le charme est rompu entre l’orateur et son public – la salle prétendument comble du théâtre royal Carré d’Amsterdam dont les 1 700 places ne sont manifestement pas toutes occupées. Les chuchotements se transforment en murmure. Des spectateurs commencent à se diriger vers la sortie.

    Mais que fait l’homme sur la scène ?

    §.- Comme un caniche mouillé

    Il jette des livres dans une baignoire. “Wagner et Mozart, Siegfried et don Giovanni, dans la baignoire ! Bethsabée, Charlotte Corday, Asia Argento, Madeleine, dans la baignoire ! Tout le monde dans la baignoire !”, s’écrie-t-il avant d’y plonger lui-même dans son costume noir. Cela fait partie de la mise en scène. Il reste ainsi pendant un moment, comme un Marat avant l’assassinat, puis continue : “Où en étais-je ?” Les vêtements dégoulinants, il sort de la baignoire et reprend son monologue.

    Les spectateurs quittent à présent la salle par petits groupes. La représentation a basculé. Sur scène, l’homme continue de tempêter. Comme un caniche mouillé.

    Le lendemain matin, Bernard-Henri Lévy est encore tout ébouriffé par la déconfiture de la veille. Costume frais, portable chargé et barbe grise, il affiche une mine fatiguée. “Vous avez vu ? Le cauchemar de tous les acteurs : je n’avais plus de texte !”

    Le téléprompteur, dissimulé dans son ordinateur portable, avait rendu l’âme.

    §.- Mais où va l’Europe ?

    En réalité, le philosophe, écrivain, journaliste, réalisateur et militant n’a pas besoin de souffleur. Looking for Europe est une pièce qu’il a lui-même écrite il y a quelques années et remaniée à plusieurs reprises.

    Il y incarne son propre rôle, celui d’un intellectuel, quelques heures avant le discours qu’il doit prononcer à une conférence pour la paix. La scène se déroule à Sarajevo, là où l’Europe “a commis sa première tentative de suicide, il y a plus d’un siècle”. Il doit parler du continent, de l’idée européenne. Mais où va-t-il le continent ? Et en quoi consiste exactement l’idée européenne ? L’homme fait les cent pas dans ce décor de chambre d’hôtel, boit du whisky, avale des comprimés et consulte son ordinateur portable, en quête d’inspiration : “Google est mon ami !”

    …./….

  3. Bonjour Christiane, connaissez-vous la série « game of thrones »? Si c’est le cas pensez à la famille Tyrrel qui a tenté d’acheter le trône de fer. ;)))
    J’en ricane encore ha ha

  4. j’espère que l’état n’a pas reversé aux donateurs 66% de déduction fiscale sous forme de crédit d’impôts?

  5. On comprend encore mieux le « retour sur investissement » des mesures prises par Macron depuis 2017 concomitantes à l’explosion récente des plus hauts revenus, m^me si le mouvement a été enclenché plus tôt. Dès lors le foutage de gueule des millions sur la table apparu alors que Notre Dame n’était pas éteinte, se justifie par le fait que les riches considèrent depuis Noêl 2018 qu’ils ont gagné la partie contre le peuple, ce dernier étant toujours aussi aphone grâce ou malgré la répression, qui aurait pu le faire réfléchir. Le cynisme de gouvernement et des classes dirigeantes ne s’est jamais aussi bien porté. N’ayez pas peur de l’insomnie, il y a Game of Thrones pour vous endormir.

  6. Il parait même que le fils fabius a fait don. Malheureusement, le chèque était en bois.

  7.  » UN CANDIDAT SANS LE SOU AU DEPART  »
    ET
    SANS S’ETRE CONFRONTE A UN QUELCONQUE SUFFRAGE DE NOS COMPATRIOTES , DONC UN CANDIDAT PARVENU ! DEHORS MACRON

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