L’Enfer de Tomino
par Saijô Yasô
Sa soeur aînée vomit du sang,
sa plus jeune soeur vomit du feu,
pendant ce temps le charmant Tomino,
recrache quelques bijoux.
Tomino fait tout pour lui seul,
alors il tombe dans cet enfer,
un enfer ténébreux,
où il n’existe aucune fleur.
Mais est-ce la soeur ainée de Tomino
qui le fouette ainsi ?
Le but de cette flagellation
est de faire pénétrer les ténèbres dans sa tête.
Elle l’attache et le frappe,
mais toujours sans le tuer,
une route certaine vers Avici,
l’enfer éternel.
Dans le plus ombre des enfers,
je le guide et je prie,
je lui montre le mouton d’or,
ainsi que le rossignol.
Combien a t-il pu cacher,
dans cette bourse de cuir,
pour préparer son naufrage,
dans cet enfer éternel.
Le printemps arrivera,
sur ces vallées et dans ces bois,
dans ces gouffres en spirale
du plus ténébreux des enfers.
Le rossignol est dans sa cage,
le mouton dans un wagon,
les larmes dans les yeux
de ce doux et petit Tomino.
Chante rossignol,
à travers cette vaste forêt brumeuse,
alors qu’il hurle il lui manque
seulement sa petite soeur.
Ses lamentations de désespoir
résonnent dans tout l’enfer,
et une pivoine rusée,
ouvre ses pétales d’or.
Plus loin que les sept montagnes
et que les sept rivières de l’enfer,
se poursuit le voyage solitaire,
du tendre Tomino.
Si dans cet enfer sont trouvé,
qu’ils viennent vers moi, s’il vous plaît,
ces pointes tranchantes et punitives,
comme les pointes acérées des montagnes.
Ce n’est pas seulement un caprice,
ce sont des pointes ensanglantées,
qui forment les infranchissables murs,
qui retiennent Tomino en enfer.
Le poème ci-contre s’appelle l’Enfer de Tomino, dont le professeur dit lui-même : Cette histoire, bien qu’asiatique, n’est pas sans nous rappeler Gloomy Sunday – la chanson du suicide. Cette chanson dépressive qui est reconnue pour avoir causé un grand nombre de suicides.
Ce poème se trouve sur le site du collège, rubrique « Histoire des arts ». Je ne sais si cette rubrique est gérée par une seule personne ou par plusieurs professeurs…
Avec cette présentation :
Une étonnante légende urbaine japonaise fait référence à un poème du nom de « L’enfer de Tomino » (トミノの地獄). Ce poème fut écrit par Yomota Inuhiko (四方田 犬彦) et publié dans un recueil nommé “Le coeur est comme une roche qui roule » (心は転がる石のように). Le poème fut également publié dans une collection de poèmes publiée par Saizo Yaso (西條 八十) en 1919. Il est difficile de savoir comment sont nées les rumeurs entourant cet ouvrage, mais la croyance veut que celui ou celle qui le récite à haute voix soit victime d’un terrible accident. C’est en quelque sorte une malédiction qui guette les imprudents. Cette histoire, bien qu’asiatique, n’est pas sans nous rappeler Gloomy Sunday – la chanson du suicide. Cette chanson dépressive qui est reconnue pour avoir causé un grand nombre de suicides.
Apparemment, l’histoire de ce poème traite de la damnation d’un jeune garçon pour avoir commis des actes indescriptibles. Saijo Yaso, le poète japonais dont il est question ici, était un professeur d’université et a vécu en France pendant un certain temps. Il fit des études à Sorbonne et son travail est influencé par les poètes français. Bien que le travail ultérieur de Saijo était principalement des lectures pour les enfants, certains de ses poèmes sont remplis de symboles étranges et des jeux de mots qui sont peuvent être troublants.
Pour les plus courageux (ou insouciants) d’entre vous, j’ai pris la liberté de faire une adaptation francophone de ce poème maudit basé sur les recherches et la traduction anglophone présentée sur le site de David Bowles.
http://college-alizes.ac-reunion.fr/2016/06/03/lenfer-de-tomino-saijo-yaso/
On est juste dans un collège. Un collège, avec des enfants de 11 à 15 ans, à l’âge que l’on dit ingrat, et qui est plus sûrement « difficile ».
Et voilà qu’un professeur ( le professeur d’art plastique ? même pas sûr) n’a rien d’autre à proposer pour faire grandir les gosses, pour leur donner envie de vivre,, de rire… qu’un poème évoquant souffrances, larmes, enfer… Soit les délires gore d’un Japonais racontant les tortures d’un enfant en enfer. Et le dessin illustrant le poème est abominable, une espèce de créature écorchée…
Sous le poème figure même la justification des souffrances infligées à Tomino.
Toujours selon les interprétations du poète David Bowles, le poème fait évidemment référence à la souffrance que Tomino fait subir aux autres. On comprend, en lisant à travers les lignes, que Tomino mérite bien ce châtiment.
Le terme Avici fait référence à l’enfer bouddhiste celui des grands où les âmes sont emprisonnées pour l’éternité. Il y a cinq péchés horribles qui peuvent envoyer une âme dans ce lieu maudit, dont le meurtre intentionnel de son père ou de la mère. Voyant que ses deux soeurs ont beaucoup souffert dès le début du poème, il est possible que ce soit le cas de Tomino.
Il est possible également que le mouton et le rossignol soient des symboles présentant les sœurs de Tomino. L’article de Wikipédia sur Saijo suggère qu’il a écrit ce poème au sujet de la mort de sa sœur ou de son père. Considérant l’objectif de la poésie symboliste (éviter de décrire les choses telles qu’elles sont, mais plutôt présenter leurs effets), il semble que le poème est destiné à montrer la détresse émotionnelle de Saijo sur la mort de quelqu’un, en comparant la culpabilité de son survivant à un voyage en enfer.
C’est insupportable, ils n’ont pas le droit de faire ça à nos enfants ! On a des tarés qui croient pouvoir faire tout ce qu’ils veulent dans leurs cours. Et on ne connaît pas le centième de ce qui se passe.
Rappelez-vous ce professeur qui, militant anti-avortement, avait projeté à ses élèves de 2nde un film anti-avortement.
https://ripostelaique.com/pourquoi-j-aimerais-debattre-avec-philippe-isnard.html
Rappelez-vous aussi ce prof suspendu pour avoir montré un film d’horreur à des gosses de 6ème. Prof de maths, il faut le préciser… qui ne savait pas comment utiliser le temps qui lui était imparti une veille de vacances…
Un parent s’est plaint, le prof a été suspendu… pour le protéger, le pauvre :
« ce n’est pas pour autant une sanction disciplinaire « , le responsable, au rectorat avait « le souci de protéger l’enseignant […] qui doit vivre très mal cette situation « .
Voilà où on en est. Des profs rendus imbéciles, qui ne savent plus faire cours, qui font n’importe quoi pour occuper les élèves qui leur sont confiés en évitant l’émeute. Et à qui l’on fait croire qu’ils ont le droit de faire n’importe quoi puisqu’on supprime des heures de cours pour que des associations de tous bords viennent endoctriner les élèves. Alors, un film d’horreur, quelle différence ?
Mais à la Réunion, c’est encore pire, c’est carrément sur le site du collège – et peut-être dans le cadre des heures de cours ? – que le professeur propose des oeuvres choquantes, effrayantes, qui devraient être interdites à des enfants de moins de 16 ans. Des enseignants dignes de ce nom se refuseraient à faire lire de telles horreurs à ses élèves. Un chef d’établissement digne de ce nom se refuserait à laisser de telles horreurs sur la page d’accueil de son collège.
On lira avec profit la page consacrée aux arts dans la présentation du collège.
http://college-alizes.ac-reunion.fr/category/2/histoire-des-arts/
On y verra que le professeur est beaucoup plus attiré par ce qui est dans le vent et « original » que par la transmission d’une culture classique, préalable indispensable à toute connaissance, à toute compréhension.
C’est ainsi qu’elle fait l’éloge des « pochoirs de rue » de l’artiste Miss Tic ayant commencé sa carrière en taguant illégalement, forcément les portes et murs de gens qui n’avaient rien demandé. Une invitation à se prendre pour Miss Tic et pour taguer ?
http://college-alizes.ac-reunion.fr/2016/05/21/pochoirs-des-rues-miss-tic/
Pour protester auprès du collège :
Téléphone : 02 62 28 14 60
Télécopie : 02 62 28 69 54
Mail : ce.9740618d@ac-reunion.fr
Courrier :
70, avenue Joseph Bédier
97492 Saint Denis Cedex
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Quand j’entendais l’autre jour un enfant de primaire, de bon niveau et milieu, qui avait appris à l’école et donc connaissait par coeur « toutes » les régions de l’Afrique… mais RIEN au niveau FRANCE…. cela pose question en effet et ses parents ne sont aucunement responsables, je le sais.
Donc qui ?….
Hein? Quoi? De quoi vous parlez, au-dessus? Jean Ray? Edgar Poe? Faites-vous greffer des neurones. Il n’y a AUCUN rapport entre Malpertuis, ou La Cité de l’indicible Peur, ou les enquêtes de Dupin, et ce truc de cinglé psychopathe à la Issei Sagawa par un type – j’ai cherché – qui n’est même pas connu de ses compatriotes comme écrivain (par d’article Wikipedia en japonais qui lui soit consacré). C’est juste, comme l’écrit Christine, du GORE SADIQUE à l’état pur, et visant les ENFANTS. Celui qui veut comparer une saloperie pareille avec Poe ou Ray doit prendre ses médocs, il a des problèmes de perception.
Personne n’a comparé, au contraire, l’évocation de Machinchose était la nostalgie de vraies oeuvres qui n’ont rien à voir avec le gore sadique
Non, je ne pense pas que « ce truc » japonais soit une pure saloperie. Je me moque que l’auteur de ce texte soit ou non référencé sur Wikipedia. Lautréamont est référencé sur Wikipedia. Ce n’est pas une raison pour faire étudier à des gosses « Les chants de Maldoror ». Pourquoi pas non plus « Le jardin des supplices » d’Octave Mirbeau?
Et le meilleur pour la fin: « La marchande d’enfants » de Gabrielle Wittkop ». Elle écrivait très bien.
MAIS CE N’EST PAS POUR LES GOSSES. A moins que vous cherchiez un moyen définitif de dissuader vos gosses de suivre les gens qui leur offrent des Cachous dans la rue. Tout en sachant qu’ils resteront traumatisés pour le restant de leurs jours.
La qualité littéraire d’un texte ne doit pas constituer le seul critère pour sa sélection en tant qu’objet d’étude pour les enfants, et même pour les adolescents.
l »artiste » miss tic , c’est une snob mondaine ! voyez vous quand on vis dans une ville » culturelle » on les croises tous tôt ou tard c’est » artistes » . attention ville »culturelle » ne signifie pas ville sans racailles . tenez dans ma ville par exemple la mairie »communiste » a enlevaient la bac de jour, hors saison et quand les »cultureux » reviennent pour les festivals , hop, la bac de jour est remise en service . voilà le mépris qu’ont pour le peuple et ses maires passé du col mao a la notabilité .
pour en revenir a l’article , il ne faut plus s’étonner de vivre dans une société de dégénérés . plus ça vas , plus c’est chaotique , faut dire que dans l’éducation nationale c’est pas ça qui manque les dégénérés . j’ étais pote avec un prof de philo gaucho et sexiste , qui par dessus le marché se tapé ses petites élèves de terminales . j’avais faillit lui casser la tête !
» N’oublions pas le belge Jean Ray. »
quel plaisir ! tu ne l’ as pas oublié!! le terrifiant ami de mes 15 ans, avec Thomas Owen et Patricia Highsmith
les derniers contes de canterbury , trone toujours aux étagères de ma bibliotheque, livre de poche, usé a force d’ avoir été lu et relu par mes enfants et petits enfants
toujours attiré par Gand ou je n’ ai jamais voulu mettre les pieds, craignant de casser l’ image des canaux louches , des ruelles inquiétantes, certain de n’ y plus rencontrer de ces tavernes enfumées et gueulantes ou les effluves du rhum le disputent aux joueurs de couteaux, alors que dehors résonne le bruit du pilon en enbois de l’ unijambiste maléfique, scandant les secondes restant a vivre avant de disparaitre dans l’ effryable tourbillon de l’ enfer
quel con! j’ ai réussi a me faire peur !!
allez! en route pour Ujvideck !! 😆
Oui, certes, mais enfin bon pour les gosses, ça peut être dur…
Moi a 16 ans, j apprenais le latin, le Russe et l anglais et autres choses.
Nos profs étaient cocos mais ne faisaient pas de politique.
Moi et mes copains avions eu plus tard de bonnes professions.
A 7 ans je savais lire, écrire et savais mes tables de multiplication.
J ai pris quelques coups de règle sur les doigts.
On écrivait au porte plume avec la plume « Sergent major » et a l ancre violette.
Que deviennent les jeunes aujourd’hui avec leurs portables et leurs booster ?
Quelle pitié ! nous avons une génération d assiste et de clodos.
Je propose de rendre obligatoire la lecture des oeuvres complètes de Howard Philips Lovecraft au collège.
Si les enseignants diagnostiquent une trop grande fragilité émotionnelle chez leurs élèves, ils seront autorisés à de grands classiques anglo-saxons de la période anterieure: Edgard Poe tout d’abord. Mais n’oublions pas le grand maître contemporain Stephen King. Et oui, je n’ai pas honte de dire que c’est un grand écrivain. Mais je me garderais bien de le faire lire à des enfants. N’oublions pas le belge Jean Ray. Il faut bien rendre hommage à la francophonie. Il y a de magnifiques textes en langue française qui garantiront aux parents des réveils épouvantables en pleine nuit à leur gamin. Et puis tiens aussi « Le Horla » de Maupassant. Un pur chef d’oeuvre…
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S’opposer à l’ensauvagement de la jeunesse à l’école, ça commence en investissant un timbre.
Attention : La Réunion c’est la zone Outre Mer 1.
http://www.pese-lettre.com/tarifs-outre-mer.php
Pour deux feuilles de papier + enveloppe (donc moins de 20 grammes), il faut timbrer à 1€05 (légèrement sur-timbrer en affranchissant avec deux timbres au tarif écopli France fait l’affaire)
Parlez aux profs et vous verrez….
Pour avoir la paix, ils n’enseigne nt plus.
Juste de l’occupationnel.
Pas tous, j’en connais dans mon entourage qui ont beaucoup de conscience professionnelle avec, malgré plusieurs années d’enseignement, 1300 euros de salaire (Master 2) une fois retiré l’impôt à la source plein temps….
Pas titulaire vous me direz, mais incompréhensible vu le niveau de son travail et de ses excellentes relations avec ses élèves (pas très faciles pour certains) que cette personne ait échoué à toutes ses présentations au CAPES de Lettres.
Echecs non pas au niveau de la théorie mais à l’entretien je précise… et on sait comment ça se passe dans les « entretiens » où l’objectivité n’est souvent pas au rendez-vous laissant place à une subjectivité déplacée vu le contexte.
Donc, il ne faut pas généraliser et je les admire car quand on voit certains élèves et leurs parents… je n’aurais pas la patience qu’ils ont.
Il y a de quoi être dégoûté de toute façon d’y exercer sa profession quand on voit le manque de respect de cette soit-disant « Education » Nationale qui aurait bien besoin tout d’abord d’être éduquée…