Du Figaro :
«Cachez ces agresseurs que l’on ne saurait voir»
Par Mathieu Bock-Côté
CHRONIQUE – L’agression d’une jeune transsexuelle sur la place de la République, le 31 mars dernier, a frappé. Étonnamment, la victime a décidé de relativiser son agression pour éviter de troubler l’ordre diversitaire.
La scène, captée par vidéo, était glaçante: à Paris, place de la République, Julia, une jeune transsexuelle, a été agressée dans la rue par une bande prenant manifestement plaisir à la persécuter.
On pouvait y constater encore l’ensauvagement des rapports sociaux et le fond de barbarie que l’humanité porte en elle et qui peut toujours remonter à la surface.
Comment ne pas se révolter devant la joie mauvaise de ceux qui se savent en situation de force et qui jouissent de l’humiliation des plus faibles?
Les grands médias, avec raison, ont rapporté l’événement en en soulignant l’extrême brutalité.
Mais la description des faits était quelque peu laconique.
Alors que les agresseurs arboraient à peu près tous le drapeau algérien, il semblait à peu près impossible de le mentionner médiatiquement, sauf pour dire que cela n’avait aucune importance.
Mieux valait pérorer en général sur la situation de la tolérance en France. S’il était bien vu de se demander comment une telle violence était possible aujourd’hui, il semblait à peu près impossible de mentionner qui en était à l’origine.
Ce qui était visible aux yeux de tous devait être censuré.
On devine que si les agresseurs sortaient de la messe et appartenaient de près ou de loin à la droite catholique, on ne ferait pas preuve de la même pudeur dans la manière de rapporter les faits.
De manière assez triste, Julia, la victime, a elle-même participé à cette entreprise de voilement du réel.
En emprunter la novlangue de l’époque, elle dit refuser de stigmatiser l’islam et les musulmans.
Cela va de soi.
On ne saurait rendre une communauté dans son ensemble coupable de cette agression.
Mais on ne saurait non plus décréter que ce qui est arrivé n’est pas arrivé.
Comment ne pas voir là une forme d’enfermement idéologique qui empêche Julia de comprendre ce qui lui arrive?
Le propre de l’idéologie est de se radicaliser au rythme où le réel la désavoue.
Ce n’est toutefois pas la première fois qu’une victime décide de relativiser son agression pour éviter de troubler l’ordre diversitaire.
Au printemps 2017, on apprenait qu’autour de la porte de la Chapelle, il était de plus en plus difficile pour les femmes de s’aventurer sans risque.
Ce nouveau climat s’expliquait apparemment par la présence massive «d’hommes» récemment arrivés dans le quartier, occupant l’espace public en le rendant inhospitalier aux femmes.
La diabolisation du mâle allait de soi.
Il n’était toutefois pas possible de mentionner de quels hommes il s’agissait, alors qu’on savait pertinemment qu’il s’agissait de migrants témoignant manifestement d’une conception du rapport hommes-femmes étranger aux codes les plus élémentaires de notre civilisation.
Le souvenir des agressions sexuelles massives de Cologne nous revient aussi en tête.
Ne soyons pas surpris: l’argument n’a rien de nouveau. Il y a quelques semaines à peine, Marlène Schiappa avait associé la vague récente d’agressions contre les homosexuels à l’influence souterraine de la Manif pour tous.
Pour ne pas faire de lien entre insécurité et immigration, elle préférait accuser la droite versaillaise qu’elle assimilait aux islamistes.
Le grand parti de l’intolérance transcenderait toutes les cultures!
La dénonciation rituelle de l’homme blanc hétérosexuel est au cœur de l’imaginaire progressiste, et qu’on ne risque rien à faire son procès.
On trouve au cœur du système médiatique un logiciel traducteur qui fonctionne de la manière la plus simple qui soit: quand un événement vient confirmer le grand récit diversitaire, on le traite comme un fait politique, alors que s’il le compromet, on le rabat dans le domaine des faits divers.
Le récit se dérègle toutefois quand ce sont les membres d’une minorité qui persécutent une représentante d’une autre minorité.
S’enclenche alors presque automatiquement un processus de reconstruction du récit médiatique pour nous rappeler que la diversité, en plus d’être automatiquement une richesse, est nécessairement harmonieuse.
L’agression de la jeune Julia nous rappelle une chose simple: le politiquement correct n’a aucune gêne à nier l’évidence la plus frappante.
Ses gardiens iraient même jusqu’à nier que le soleil se lève le matin et se couche le soir s’il le fallait pour sauver le grand récit de la diversité rédemptrice.
Ils le font même au nom de considérations morales supérieures: il ne faudrait pas alimenter les préjugés de ces ploucs qu’on appelait autrefois les citoyens.
Mais à quel moment le mensonge par omission bascule-t-il dans le domaine des «fake news»?
Devant une telle manipulation du sens des événements, qui relève à bien des égards d’un déni de réel digne des standards soviétiques les plus exigeants, on serait peut-être en droit de parler d’une logique relevant de la désinformation.
Note d’Antiislam
On peut nommer un champion en la matière: le ci-devant Jean-Claude Dassier sur C-News.
On voyait, sur cette chaîne défiler, en arrière-plan de Dassier, la vidéo des Algériens agressant Julia, drapeaux algériens déployés, et, en avant-plan, Dassier nous lancer à la figure:
« On ne sait pas encore si ce sont de petits Blancs d’extrême-droite ».
On se demande quand « les hommes blancs hétérosexuels de plus de 50 ans » (sic) de notre France, qui pèsent très fort électoralement, en auront assez de voter pour ceux qui les injurient en permanence ?
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ce qui est amusant c’est de voir ce monsieur faire le coup de poing avec les agresseurs ce qui montre qu’il ne veut pas être totalement du sexe dit « faible «
On l’a bien briéfée avant son intervention sur le plateau : tu peux raconter tout ce que tu veux ,émoustiller tout le monde mais pas d’amalgame sinon on pourra pas passer ton interview .
Julia « vendue » pour faire sa pub .
Tout cela est abject et ne fera pas avancer sa cause .Bien au contraire :retour aux barbaresques .Faut pas oublier que la coutume du castrat c’était pour le harem .
La julia, (paix à elle ) devrait réfléchir à ça :le harem ou la castration .Chez eux c’est comme ça depuis mohamed ,non?
Elle réfléchit pas trop la fifille .
Je suis tout à fait d’accord avec l’explication de Maxime .
La libido humaine est mystérieuse .Mais c’est pas une raison de se faire casser la gueule pour autant .Si un adulte est sado maso,il doit pouvoir assumer sans transformer ça en place transgenre publique .
Par contre ,hors libido,le comportement de porteurs de drapeaux des pays islamiques ,c’est autre chose .L’algérie n’est pas à majorité catholique ,non?
Ou alors j’ai raté un épisode .
Dans tous les cas ,pauvre petite Julia,on te souhaite d’être heureuse et d’éviter les prédateurs opportunistes en bande .La vie est déjà assez compliquée comme ça ,non?
Arrêtons de nous lamenter sur le sort de nos ennemis!
Cette (ou ce?)trans fait partie de nons ennemis idéologiques et politiques. D’ailleurs le seul fait de vouloir changer de sexe et l’ordre naturel nécessite une mentalité et une idéologie gauchiste.
Si nos ennemis se font cabosser par d’autres de nos ennemis, dont il refusent d’énoncerr la véritable appartenance religieuse et ethnique, pourquoi pleurer?
Réservons plutôt nos larmes pour ceux d’entre nous victimes de la secte mahométane partout dans le monde. La sainte journée ne suffira pas à énumérer leurs noms et leurs malheurs! Charité bien ordonnée commence par notre famille!
Bonjour,
Pas du tout d’accord.
C’est une question strictement médicale qui se pose réellement et ce n’est pas parce qu’elle est exploitée politiquement qu’il faut, nous aussi, en faire un enjeu politique.
Il est regrettable que Julia ait fait les déclarations imbéciles qu’elle a faites, mais ce n’est quand même pas le fanatisme mensonger de Plenel.
Cette scène est barbare et il ne faut pas abandonner les nôtres (j’aime bien cette expression de Christine) à la barbarie.
» le politiquement correct n’a aucune gêne à nier l’évidence la plus frappante.
Ses gardiens iraient même jusqu’à nier que le soleil se lève le matin et se couche le soir s’il le fallait pour sauver le grand récit de la diversité rédemptrice. »
Comment faire pour garder la raison devant tant de folies ?
à noter cette appropriation de la Place de la République, NOTRE Place de la République par les Algériens,
cela depuis que le merdenchions, les a introduits en ce lieu, où ils ne se produisaient pas habituellement,
ce dernier connard a dû les persuader que la Place leur appartenait
Non pas qu » il faille accepter l’ agression d’un être humain dont je présume qu « il est paumé et donc en marge en matière comportementale…Néanmoins , je pense que sans hypocrisie aucune , il y a néanmoins des limites à la déviance ressentie et exprimée..
DANS ces cas la discrétion personnelle et les guidances parentales et de spécialistes psy sont indispensables car non perturbateurs voire régulateurs.
Sinon , en marge familiale parfois, souvent sociétale et toujours au plan pathologique, ces personnes sont manupilables
Antiislam, j’ai vu en direct le passage où JC Dassier parle de fachos d’extrême-droite.
C’était amené un peu maladroitement dans la formulation, mais quand on connait JC Dassier et ses opinions, très marquées à droite, nul doute qu’il s’agissait d’une ironie à l’adresse des gauchistes qui ne voient jamais les délinquants musulmans et immigrés, et attribuent systématiquement, ex abrupto et par principe tous les actes d’homophobie et d’antisémitisme à une extrême-droite imaginaire et fantasmatique.
JCD a d’ailleurs continué en disant qu’il notait quand même qu’il ne voyait dans cette manif et parmi les agresseurs que des drapeaux algériens
On a eu ensuite une illustration pitoyable de la propagande gauchiste avec le connard gaucho de service, le schtroumpf à lunettes trotskyste péteux et pontifiant Viktor Clémentovitch, nullité intellectuelle mais vrai sophiste qui a prétendu démontrer le lien direct entre « transphobie » et « manif pour tous » par une… corrélation!
Ce tocard intellectuellement nullissime qui se pique d’être un fin logicien (alors qu’il passe son temps à pondre es sophismes grossiers), ce phraseur donneur de leçon prétentieux, ne sait donc même pas qu’une corrélation ne démontre scientifiquement rien. C’est une des premières choses que l’on apprend en épistémologie.
.
Bonjour,
Merci Adalbert pour votre point de vue.
Je l’ai vu aussi en direct, mais je serais moins indulgent que vous sur Dassier :=)
Que faisait cette transsexuelle, au milieu des envahisseurs. Si elle ne savait pas que ces dégénérés sont prés à lapider tout homo, ou tous trans et bien maintenant elle le sait. Il faut que ces gens là se mettent dans leur petite tête que la tolérance et l’amour de la religion de momo n’existe pas. Arrêter de soutenir tous ces connards d’envahisseurs ou il vous en cuira. Des Julia, il y en a trop encore qui croient que ces parasites sont plein d’amour à leur encontre, mais c’est tous le contraire. Nous, on arrête pas de dire et de le répéter, mais c’est comme prêcher dans le désert, personne n’entend.
On ne peut pas exclure qu’elle se soit approchée dans le but de se dégoter un « exotique » désireux de copuler avec « le troisième sexe »…
Je doute de la sincérité de Julia / Julien, sans doute intérieurement ravi-e de se trouver sur les plateaux TV, d’être connu.e de la France entière, ce qui suppose de tenir un discours « pas d’amalgame », sinon c’est « puni de télé » !
Puisque l’intéressé(e) ne présentait pas de signe apparent de virilité, comment a-t-elle pu être reconnue comme un homme par la foule des Algériens agglutinés et mus par une passion politique qui aurait dû a priori les laisser indifférents à son égard ? Comment a-t-elle pu attirer leur attention ?
Pour ma part, je n’y crois qu’à moitié. « Julia » a peut-être été dépassée par les événements, mais je ne serais pas surpris qu’elle ait joué de son ambiguïté sexuelle pour essayer de récupérer un macho musulman bien viril – c’est un cliché – pour une aventure à la sauvette (puisque si les partisans de la charia sont religieusement et politiquement hostiles aux sexualités minoritaires, dans les coulisses ils ne se gênent pas, c’est la différence entre la vitrine et l’arrière-boutique…).
Bonjour,
Pas du tout d’accord Maxime.
C’est du billard à trois bandes votre explication.
J’aime mieux le rasoir d’Ockham en la circonstance : des explications simples à des faits simples.