Camouflet pour Erdogan, l’AKP a perdu les municipales à Istambul ! Une catastrophe pour lui !

Il est fou furieux et très inquiet… au point d’avoir tenté de faire annuler les élections dans les 39 quartiers d’Istambul. La commission électorale a refusé, Erdogan va faire un recours auprès de l’instance supérieure à Ankara. Ankara est la capitale politique, mais Istambul est le joyau, la capitale culturelle et économique.

C’est que, pris à son propre piège, Erdogan qui caracolait lors des précédents scrutin en disant «Qui contrôle Istanbul, contrôle la Turquie» se prend une belle claque dans sa ville natale. Et il en avait été Maire de 1994 à 1998.

C’est Ekrel Imamoglu, candidat de l’opposition à Istanbul avec le CHP, parti de centre gauche nationaliste et souverainiste, qui a remporté la mise lors des municipales de Turquie dimanche dernier, il dit que, pour l’heure, il y aurait un écart de 18 742 voix entre les deux partis après le recomptage effectué dans 17 des 39 quartiers d’Istambul.

Les Turcs ont boudé l’AKP, le parti d’Erdogan (Parti de la justice et du développement, parti islamo-nationaliste), représenté à Istambul par  l’ancien Premier ministre  d’Erdogan, Binali Yidirim. Ce dernier était tellement sûr de lui (pourquoi ?) qu’il avait proclamé sa victoire avant la fin du dépouillement…

Pourtant, Erdogan avait choyé sa ville préférée, rien n’a jamais été trop beau pour elle, Pont monumental, des mosquées et encore des mosquées, y compris celle qui possède le plus grand minaret du monde. Istambul, vitrine de la Turquie pour l’international,  et qui sera aux mains des ennemis d’Erdogan en 2023, pour la célébration du centenaire de la  République turque en 2023.

C’est à Istambul que tout se fait, se décide avec ses 15 millions d’habitants (sur 80 millions d’habitants dans le pays !).

Mais il semble que les Turcs soient las du système d’Erdogan, crise et chômage aidant : 

Sur l’emblématique place Taksim, une quinquagénaire montre du doigt la future mosquée, toujours en construction à l’entrée de l’avenue Istiklal. «Voici le nouveau visage d’Istanbul: des mosquées et des centres commerciaux. Est-ce l’image que nous voulons donner de notre pays? Certainement pas!», lance-t-elle à ses amies.

http://www.slate.fr/story/175356/turquie-istanbul-elections-municipales-erdogan-akp

Enfin, il semble que les Kurdes aient renoncé à présenter des candidats à eux pour voter pour l’opposition à Erdogan, meilleure façon de voter contre ce dernier.

Et pourtant cela n’a pas suffi. C’est un bon signal qui nous est envoyé.

 

 627 total views,  1 views today

image_pdf

6 Commentaires

  1. L’affiche électoral commence par  » GÖNÜL  » qui se traduit en français par  » GROS NUL  » et  » TESSEKÜRLER ISTAMBUL  » veut dire Istambul t’enc….
    Enfin je crois…je ne suis pas très bon en turc. Même sous la torture.

  2. Il s’est pris une raclée? même en ayant éliminé les opposants….où est le bon temps où l’on pouvait s’occuper des Arméniens?
    Une bonne nouvelle pour nous et notre sac de merde.

  3. Murat.. Tayyip… Benali…Yldirim ou Bayazit… sans oublier Iznogoud, tous du pareil au même! Harem,favorites, trahison des clercs( des vizirs) et des susdites lorsque les sultans ou califes « partent en guerre ». C’est vrai que lorsqu’on voit des photos de la mousmé d’Erdogan, on se demande si une Roxane inconnue n’ est pas planquée derrière la scène…Merci @Machinchose pour le rappel de Bajazet que j’avais oublié!. Perso, je préfère Phèdre ,et les turqueries m’amusent peu ces dernières années, vous avez raison.Il y a quand même de quoi rester sidéré devant l’optimisme irréfragable (jusqu’à présent) de Christine, à moins qu’il ne soit divinatoire???

    • Indispensable à la survie, à la lutte, et peut-être divinatoire. Si on est désespéré au point de ne plus rien faire, on se couche devant TF1 et FRance 2 en attendant la mort ? Très peu pour moi. Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, et tant qu’il y a de la vie il faut se battre pour pouvoir se regarder dans la glace chaque matin, on n’a pas le choix.
      Et puis, et puis, le sens de l’histoire est que les peuples finissent toujours par jeter dehors les pires dictatures… alors on va y arriver.

  4. Imamoglu : le fils de l’ imam………ne crions pas encore notre allégresse

    «  » l’ancien Premier ministre d’Erdogan, Binali Yidirim. «  » 😆 ils ont de ces blazes!! Yldirim , en turc c’ est l’ éclair, la foudre

    un célèbre sultan Turc portait ce nom de Bayazit Yldirim, c’est chez nous le celébre :

    …Bajazet est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine.

    Hé oui! Bajazet ! ça nous rappelle le lycée …..et les turquerie de l’ époque ..

    mais qui, a présent, nous amusent beaucoup moins….

  5. Comment se débarrasser de ces musulmans fanatiques et de l’iSSlam, voilà ma préoccupation !

Les commentaires sont fermés.