Raymond Le Deun est le préfet du Morbihan depuis 2014. Cet ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Chevènement est donc arrivé dans les valises des socialistes, ce qui signifie qu’il a forcément donné des gages à cette mouvance, dont est issu Macron.
C’est donc ce vaillant commis de l’État, au service de la République (c’est ce qu’on nous raconte) qui paraît habité par une obsession : il ne veut plus voir une seule cabane de Gilets jaunes dans son département, et il paraît s’acharner contre la dernière qui paraît, telle le village gaulois d’Astérix, vouloir rester debout : celle du rond-point de Férel, près de la Roche-Bernard.
Depuis une dizaine de jours, il menace régulièrement, en envoyant ses forces de l’ordre, les Gilets jaunes présents, les sommant, sous menace de sanctions lourdes, de démolir ces édifices qui paraissent dangereusement menacer l’ordre public. Pourtant, le maire de Férel, Françoise Fonmarty, sollicitée avec beaucoup de correction par les animateurs du rond-point, avait expliqué qu’elle ne voyait pas d’inconvénient à cette installation, sur un terrain privé. Elle avait même assuré, lors d’une rencontre, qu’elle se sentait Gilet jaune de cœur. Quant au propriétaire du terrain, il ne voyait aucun inconvénient à ce que les militants s’installent à cet endroit.
Les Gilets jaunes sont à présent sur ce terrain depuis Noël. Auparavant, ils étaient sur le rond-point d’Herbignac, mais une partie d’entre eux avait choisi, au bout de deux mois, de faire un nouveau lieu de rassemblement au poteau de Férel. Ils étaient une cinquantaine, et tous les jours, une bonne vingtaine d’entre eux passaient quelques heures pour les uns, toute la journée pour les autres. Ils laissaient tous les soirs l’endroit impeccable, et distribuaient des tracts le samedi, au rond-point situé à cent mètres de là. Ils n’ont jamais été la cause du moindre incident. Ils se sont même débarrassés rapidement de certains Zadistes qui entendaient leur expliquer ce qu’ils devaient faire. De nombreux automobilistes les klaxonnaient, certains s’arrêtaient, d’autres leur apportaient à manger ou à boire des gâteaux ou du café.
Ils avaient fini par constituer une famille. Certains avaient voté Marine Le Pen, d’autres Mélenchon, d’autres encore sans doute Macron au deuxième tour. Certains étaient syndicalistes, d’autres des employeurs. Mais cela ne les empêchait pas – même si parfois des discussions animées pouvaient les opposer, dans l’esprit gaulois – de tous s’apprécier et de se respecter. Et ils étaient très fiers de leurs deux cabanes, construites par le savoir-faire des uns et des autres, sans oublier leur sens de la débrouillardise.
Bref, ils ne faisaient rien de mal, ne nuisaient à personne, mais le fait qu’ils existent encore était insupportable au servile serviteur de Macron qu’est le préfet Raymond Le Deun. Il ne voulait plus voir la moindre trace de jaune dans son département, le Raymond ! Il a donc donné l’ordre ce jour aux Gilets jaunes, avec menaces de poursuites et de garde à vue, de démolir leur maison.
Il faut dire que dès le début de ce mouvement, le vaillant préfet du Morbihan est en première ligne contre les Gilets jaunes. Deux jours avant les premières manifestations, il menaçait déjà les organisateurs, en disant que c’était interdit. On sait ce qu’il advint.
Quelques semaines plus tard, il aboyait encore…
Et non content d’aboyer, il menaçait de mordre…
Sinon, notre vaillant préfet est capable de se poser de bonnes questions, et d’avoir de légères inquiétudes, quand le nombre d’agressions contre les pompiers de ce département est multiplié par quatre. Mais il ne va pas jusqu’à approfondir les causes qui justifient son « inquiétude » et même pas son « indignation ». Il est très politiquement correct, ce préfet. Menaçant avec les Gilets jaunes, mais prudent avec les voyous violents, qu’il est incapable d’appeler « racailles ». Est-ce que ce sont ces membres de la France des Gilets jaunes, qu’il pourchasse de sa vindicte depuis quatre mois, qui agressent les pompiers ?
Ou cela ne serait-il pas des coreligionnaires de ceux que ce bon petit soldat de Macron veut imposer aux maires du Morbihan, en oubliant par ailleurs, parfois, de les consulter ?
Impitoyable avec la France des Gilets jaunes, laxiste avec la racaille, complice de l’invasion migratoire, Raymond Le Deun nous expliquerait sans doute, s’il était devant un tribunal populaire le sommant de justifier son action hostile au peuple français et à notre pays, qu’il ne faisait qu’obéir aux ordres. C’est sans doute vrai. Et sans doute cet obéissant serviteur de Macron protégerait-il les prières musulmanes illégales dans les rues de Vannes, comme son collègue des Hauts-de-Seine Pierre Soubelet le fit pendant 8 mois, à Clichy, sans le moindre scrupule (voir photo).
Et si la France devenait une République islamique, peut-être défendrait-il la charia, et le droit de lapider les femmes…
En 1940, dans une autre situation, d’autres préfets de la République ont été confrontés à cette situation. Et s’il y a eu beaucoup de Maurice Papon (qui finira ministre de de Gaulle) et de René Bousquet (ami de Mitterrand, et administrateur de la Dépêche du Midi de la famille Baylet), bien peu feront le choix de Jean Moulin, celui de la Résistance.
Force est de constater que le préfet démolisseur de cabanes Raymond Le Deun paraît plus proche, par sa soumission à Castaner-Macron, de Maurice Papon que de Jean Moulin.
Nous lui rappellerons pourtant ce que de nombreux GJ ont répété, durant ces quatre mois, aux ministres et à leurs serviteurs, qui osent se dire commis de l’Etat : ils sont payés par le peuple (et fort cher pour les préfets) pour le servir, et pas pour le réprimer.
Mais, quitte à gâcher le week-end de Raymond Le Deun, nous lui annonçons que les Gilets jaunes du rond-point de Férel, héritiers de l’esprit de la Résistance, lui préparent une belle surprise dans les heures qui vont suivre…
https://ripostelaique.com/morbihan-le-prefet-le-deun-demolisseur-de-cabanes-de-gilets-jaunes.html
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Il y a plus d’une façon d’obéîr aux ordres. On peut trainer les pieds ou le faire avec un zèle complaiant.
je mesurais 1,86 m ( au conseil de révision ,pour ceux qui s ‘en rappellent ) SEGREGATION
pas noir , pas juif , pas … etc mais … TAXé
Elle est appelée taxe « cabane de jardin » mais son nom officiel est « taxe d’aménagement ». Cette taxe doit être payée lorsque vous construisez un espace de plus de 5m² sur votre terrain : une maison, un garage, une grange et même votre abri de jardin (y compris en préfabriqué). Pour être taxé, cet espace doit dépasser 1,80 mètre de hauteur sous plafond. Les escaliers ne comptent pas.
Selon un décret paru au Journal officiel mardi 19 février, la taxe d’aménagement a été augmentée, cette année, de 3,7 %. Après une progression de 3 % en 2018.
Le montant de la taxe d’aménagement s’élève, en 2019, à 753 euros par m2 hors Île-de-France et 854 euros pour Paris et sa région. En 2018, ces montants atteignaient 726 et 823 euros. Depuis 2012, cette taxe a été augmentée de 14 %.
https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/augmentation-de-la-taxe-sur-les-cabanes-de-jardin-calculez-votre-montant
800 € le m2 ça fait du fric !
C’est bien pour ça ,le jour J , aucune pitié ,aucune circonstance atténuante ,aucune compassion , pour tous ces traîtres , on laisse pas des traîtres vivant
derrière soi !
On devrait le transférer a Grenoble pour voir s’il met autant de zèle à réprimer les émeutes mahométanes… J’en doute fortement, ce préfet est un traitre de plus à la Nation, un petit commis de l’horrible freluquet Macron