Vous trouverez ci-dessous le résumé d’une étude fort détaillée et fort argumentée d’Yves qui fait une trentaine de pages word et qui passionnera tous ceux qui s’intéressent à la question.
Voici en pdf à télécharger l’étude :Grand Débat Transition énergetique et éolien-2
Christine Tasin
La « transition énergétique » : le rêve du remplacement des centrales nucléaire par des éoliennes se heurte à la réalité du réseau électrique.
Une machine gouvernementale qui se focalise sur la production d’électricité sans cohérence avec le but initial de diminution des émissions de CO2.
Le but premier annoncé, en particulier, en 2009, était de diminuer de 20% l’émission de CO2 en France. Mais on ne peut pas considérer que ce but formulé en réduction d’émission calculée en pourcentage de l’émission existante plutôt qu’en quantité maximale de CO2 par habitant défende les intérêts de la France déjà « vertueuse » à cet égard. En effet, l’émission de CO2 par habitant de notre pays est déjà basse (4,4 tonnes, moitié moins qu’en Allemagne). Ce but principal a été décliné en différents objectifs dont l’un s’est trop focalisé sur la production d’électricité alors que ce secteur n’est pas un secteur gros émetteur puisqu’il vient loin derrière les transports routiers, l’habitat, l’industrie. Mais, l’objectif affiché, après le Grenelle de l’environnement, a été d’augmenter à 23% la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité.
Puisque tous les sites hydrauliques rentables sont déjà équipés, ceci a conduit à introduire des éoliennes et des panneaux photovoltaïques que nous appellerons NENR (Nouvelles Energies Renouvelables) dans le réseau électrique.
Jusqu’où, le réseau électrique peut-il accepter les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ?
Depuis le début de l’introduction des NENR, il a été engagé une enveloppe financière de 150 milliards d’euros (déjà payés ou à payer) pour une puissance installée en 2020 estimée à 30 GW.
Le réseau électrique est un système fragile car l’électricité doit être produite exactementau moment où elle est consommée. La demande globale des consommateurs varie fortement dans la journée, mais le gestionnaire de réseau sait la prévoir avec efficacité. Ce dernier doit imposer aux différents moyens de production de fournir des puissances telles que leur somme soit, à chaque instant, égale à la demande des consommateurs, sinon la fréquence sort de sa plage admissible, les protections du matériel agissent et le réseau s’écroule. Le gestionnaire de réseau est aidé dans sa tâche par des réglages automatiques et par une programmation de la production à différentes échéances temporelles qui assure que les moyens de production pourront, compte-tenu de leurs contraintes propres, être présents, effectuer les variations de puissance demandées en plus ou en moins. Il dispose, en outre, de différentes unités en réserve qui permettent de faire face aux incidents comme la variation plus importante que prévue de la consommation, la perte d’une unité de production etc. Pour que tout ceci soit possible, la nature et le dimensionnement du parc de production doit respecter les critères suivants :
- Garantir de fournir la puissance maximale (de pointe) demandée par les consommateurs,
- Effectuer les variations de production nécessaires au suivi de la courbe de demande,
- Participer au maintien de la tension et de la fréquence,
- Participer à la réserve de puissance, donc être prêt à augmenter sa puissance courante.
En résumé, les moyens de production traditionnels, pilotables, respectent 1, 2, 3, 4 et, ainsi, permettent au gestionnaire de réseau de satisfaire la demande des consommateurs par la production. Qu’arrive-t-il lorsque les éoliennes qui obéissent au vent et les panneaux photovoltaïques qui obéissent au soleil arrivent dans un réseau existant ? Ils ne respectent ni 1, ni 2, ni 3, ni 4. Ils ne créent qu’une puissance garantie négligeable, ce qui impose de conserver le parc existant. Leur présence nécessite de revoir à la baisse les productions de certains des groupes traditionnels. Ce faisant, malgré la dépense qu’ils occasionnent, les NENR n’économisent aucun investissement ; ils n’économisent que du combustible qui n’est pas toujours celui le plus cher.
Mais, ils obligent à accroître le volume des réserves constituées par des groupes traditionnels et finissent par fragiliser le réseau lorsqu’ils représentent une puissance trop importante. Ceci a été illustré par le quasi-incident du 10 janvier 2019 où la production éolienne de l’Allemagne qui était de 40 GW a chuté à presque zéro en quelques heures : l’écroulement du réseau a été évité en demandant aux grands consommateurs français de s’effacer.
De plus, les NENR s’ils sont en trop grand volume fragilisent le réseau et augmentent le risque de pannes.
Une machine gouvernementale qui s’emballe, prévoit de remplacer une partie du parc nucléaire par des éoliennes en croyant que c’est possible.
La PPE (Programmation pluriannuelle de l’Energie) du 27 novembre 2018 a conduit aux objectifs suivants pour RTE :
- Intégration d’une part croissante d’ENR dans le réseau, jusqu’à 40% de l’énergie produite ;
- Réduction de la production nucléaire à 50% de l’énergie produite.
Ceci conduit à prévoir 65 GW supplémentaires pour un investissement estimé[1]à 177 Milliards d’euros.
Avec une telle proportion de NENR, le réseau est quasi instable et difficilement exploitable : Comment constituer et mettre en œuvre les réserves faisant face à la perte de production NENR ?
De plus, comme on l’a expliqué plus haut, les NENR n’apportent quasiment pas de puissance garantie. Il faudra donc qu’à la place de la production nucléaire déclassée, on investisse dans un parc équivalent en thermique classique qui accroitra l’émission de CO2 ce qui est contraire au but premier.
Il fallait, au contraire, se réjouir d’avoir une production électrique largement décarbonée grâce au nucléaire ce qui nous permet d’avoir une émission de CO2 par KWh produite parmi les plus basses[2] .
Vouloir diminuer la contribution du nucléaire à la production d’électricité en croyant pouvoir la remplacer par des éoliennes et des panneaux solaires est donc une grave erreur.
Cet abandon du nucléaire et cette introduction des NENR à marche forcée dans le réseau a été tentée en Allemagne. Voici ce qu’en dit la courte note de l’académie des sciences intitulée : La question de la transition énergétique est-elle bien posée dans les débats actuels ?
(http://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/lpdv_190417.pdf)
C’est la croissance-de l’offre d’électricité produite par les renouvelables qui a nécessité l’ouverture de nouvelles capacités de production thermiques à charbon (13 GW) et un développement de l’exploitation du lignite. De sorte que l’Allemagne continue à être l’un des pays européens les plus gros émetteurs de CO2 pour un prix de l’électricité le plus élevé. On ne peut pas parler d’un succès.
[1]Sans compter l’investissement déjà décidé du parc de 2020 estimé à 150 Milliards d’euros, De plus, il faudra renouveler ces investissements puisque la durée de vie des NENR est de 20 ans.
[2]Seuls les pays avec une production hydraulique très importante font mieux que la France
Les rejets de CO2 par kWh sont de 58 g pour la France et de 560 g pour l’Allemagne soit quasiment 10 fois plus.
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« …Sachant qu’il en faut plusieurs milliers pour remplacer une centrale atomique… » Pas du tout ! Ce n’est pas une affaire de nombre. L’Allemagne, la France, la Belgique pourraient bien être couvertes de milliers d’éoliennes : depuis 15 jours, il n’y a pas de vent sur l’Europe de l’ouest donc les moulins à vent ne tournent pas. Qu’il n’y en ait une ou dix mille… C’est tout le problème de l’éolien, l’hydrolien et le solaire : aléatoire et inconstant alors que la fourniture électrique doit être constante et fiable.
P E C Q S L NENR ??? C’est agaçant, hein ?
Juste comme ça en passant, démonstration de l’arnaque :
14.000 ÉOLIENNES ABANDONNÉES AUX USA !
http://www.politique-actu.com/debat/14-eoliennes-abandonnees/949842/
Si le promoteur fait défaillance et disparaît, comme malheureusement on le prévoit pour un certain nombre, l’intégralité du coût de démantèlement des éoliennes sera à la charge du propriétaire…et de ses enfants… car alors, il faudra débourser de 650 000 à 850 000 € par éolienne… pour garder son terrain !
http://www.economiematin.fr/news-60-000-proprietaires-menaces-de-faillite-par-les-eoliennes
Combien de propriétaires et d’élus le savent ?
très intéressante en effet merci
merci ! @Joël, je partage
plein d’agriculteurs se font joyeusement couillonner ces temps -ci, et dans peu de temps, les suicides vont augmenter,
bien sûr, publicité gratuite en faveur des arnaqueurs, lors des informations de grande écoute
Les éoliennes et les panneaux solaires sont des mirages qui n’apportent rien d’intéressant ni en économie d’énergie ni en pollution ;c’est un mirage pour les écolos et les » béni oui-oui de la pensée unique » ,j’aie nommé nos élus !
Grace a ce parc installé déjà nous payons en taxes supplémentaires le double du prix de notre électricité nucléaire ALORS MESSIEURS LES ELUS ARRETEZ LE MASSACRE!!
L’ENA Ecole Nationale des Abrutis!
Cela m’étonne que l’on est pas encore asseyez de faire tourner un vilebrequin avec le poids le l’eau, si on immerge deux seaux, l’un sans fond et l’autre avec un fond, quelle est le seau le plus lourd si on essaye de les sortir de l’eau , celui sans fond ou celui avec un fond. Car malgré qu’ils soient immergé et remplis d’eau tout les deux, l’un et plus lourd que l’autre,
les éoliennes c’est comme les politicards…ça brasse de l’air.
Sauf qu’il faut à peu près autant d’énergie pour comprimer l’air que celui-ci n’en rend en se détendant.
L’affaire ne serait rentable qu’en stockant l’air comprimé les jours de courant produit en excédant, ce qui doit être extrêmement rare avec les seules éoliennes.
Pour stocker l’énergie du vent et l’utiliser quand on en a besoin, rien de tel que comprimer de L’AIR dans des tuyauteries grand diamètre, sous terre, comme pour le gaz. Pour récupérer l’énergie, on ouvre le « robinet » et on alimente des moteurs pneumatiques à palettes qui font tourner des alternateurs
On devrait plutôt se pencher sur l’énergie de la marée…les usines marémotrices sont efficaces et ne détruisent pas le paysage …ni la nature.
Quant au CO2 si on arrêtait de déforester , de détruire ce poumon vert qui absorbe le CO2 et rejette de l’Oxygène…..ça irait mieux!! le CO2 détruit les nuages bas qui protègent la Terre du réchauffement..
il y a assez de scientifiques et de professionnels autour de macron pour que l’information utile soit entendue ….par ceux qui voudront bien l’entendre !!
Les Éoliennes, comme tout ce que décident nos énarques participent au suicide français.
Outre leur coût et leur inefficacité qu’ils finiront tôt ou tard par être obligé d’admettre qu’en feront ils lorsqu’ils décideront de faire marche arrière, comme on le voit avec le diesel?
Sachant qu’il en faut plusieurs milliers pour remplacer une centrale atomique,
que chacune repose sur un socle composé de quarante tonnes de ferraille et de plus de mille tonnes de beton(425 m3 à 2500kg le m3)
Qand on voit que les bunkers de la dernière guerre n’ont toujours pas disparu du paysage.
Quid des nouvelles nuisances causées par les infrasons qu’elles émettent tant pour les humains que pour le règne animal?
Alors que le nucléaire français a largement prouvé sa fiabilité et son efficacité dans la production d’une indépendance énergétique, peu onéreuse, au cours des soixante dix dernières années et que les réacteurs de dernière génération, ne produisant pas de déchets, mais s’en alimentant, devraient être la solution à notre nécessité grandissante d’energie,surtout si nous voulons remplacer les carburants de nos véhicules par des Kw.
Ce ne sont certainement pas les éoliennes qui nous permettrons de sortir de cette dépendance au pétrole qui accroît notre dette en monnaie de singes que nous tentons en vain de rembourser en vendant nos châteaux, nos vignobles, nos aéroports, qui sont des valeurs bien réelles et tangibles celles là.
D’autant que notre patrimoine tombe dans les mains de ceux qui nous étranglent depuis 1973( triplement du prix du baril pour punir les pays favorables à Israël) et qui nous polluent directement en rachetant tout ce qu’ils peuvent, y compris nos politiciens et indirectement en finançant le terrorisme.