C’était assez impressionnant, hier, de voir ces masses d’hommes tranquilles mais déterminés marcher vers leur but, malgré les CRS en face d’eux, sans hésitation, en martelant « Macron, démission », et « Castaner, nique ta mère »…
Petit récapitulatif de moments d’affrontements, hier…
Dans l’Ouest, à Rouen, à La Roche-sur-Yon, plus d’un millier de personnes se sont mobilisées. A Rennes, la situation s’est tendue après l’arrestation d’un manifestant, qui a entraîné une charge de « gilets jaunes » contre les CRS, qui ont du faire usage de gaz lacrymogènes.Dans l’Ouest, à Rouen, à La Roche-sur-Yon, plus d’un millier de personnes se sont mobilisées. A Rennes, la situation s’est tendue après l’arrestation d’un manifestant, qui a entraîné une charge de « gilets jaunes » contre les CRS, qui ont du faire usage de gaz lacrymogènes.
#rennes premiere charge des #giletsjaunes et premier tir de lacrymo. Les crs ont arrête un GJ ce qui a déclenché la charge des manifestants pic.twitter.com/BjQT4JXxBu
— FB Armorique (@bleuarmorique) 9 février 2019
Des heurts ont égalent eu lieu à Lyon, les forces de l’ordre empêchant à plusieurs reprises le cortège d’entrer dans la « presqu’île », en faisant usage de gaz lacrymogènes. D’autres affrontements sont survenus au moment où les manifestants se sont approchés de la préfecture. La préfecture du Rhône a dénombré 17 interpellations, et 13 personnes ont été placées en garde à vue.
Des milliers de personnes battent également le pavé à Toulouse, autre bastion du mouvement. Scandant « on n’est pas fatigués » ou encore « gilets jaunes en colère, libérez nos prisonniers », les manifestants se sont rassemblés au métro Jean Jaurès avant de prendre un boulevard ceinturant le centre historique de la Ville rose. Des dizaines de personnes portant un masque jaune étaient en tête du défilé en criant « Macron salaud, le peuple aura ta peau ».
Malgré un dispositif de sécurité renforcé pour « l’acte 13 » – avec des unités de forces mobiles et deux véhicules blindés à roues de la gendarmerie et un engin lanceur d’eau -, des heurts entre forces de l’ordre et manifestants ont tout de même fini par éclater sur la place du Capitole. Au total, près de 6.000 personnes étaient présentes, selon la police auprès de France Bleu.
⚠️❌ Gilets Jaunes à Toulouse : Affrontements Place du Capitole ! #Toulouse #GiletsJaunes #ActeXIII #Acte13 #YellowJackets #YellowVest #manifestation #CRS #Police #Flashball #Capitole #violence pic.twitter.com/NLzTy8zw5D
— Emmanuel Clévenot (@EmmanuelClveno1) 9 février 2019
De nombreux rassemblements avaient également lieu en régions. À Bordeaux, place forte de la mobilisation ces dernières semaines, entre 4.000 et 5.000 personnes ont arpenté les rues de la ville, en partant à 15 heures de la place de la Bourse. Sur cette place, un véhicule de gendarmerie avait été bloqué une dizaine de minutes par les manifestants, rapporte France Bleu Gironde. En milieu d’après-midi, quelques accrochages ont eu lieu en centre-ville devant un cordon de forces de l’ordre, avec quelques jets de projectiles auxquels ont répliqué les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes.
#GiletsJaunes #ActeXIII #Bordeaux une voiture @Gendarmerie bloquée pendant 10 minutes place de la Bourse pic.twitter.com/MzHBa0I3ac
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) 9 février 2019
A Paris, des tensions devant l’Assemblée nationale, puis près de la Tour Eiffel
La manifestation parisienne a été déclarée en préfecture : rendez-vous était donné à 10h30 place de l’Étoile. Peu avant, de nombreux « gilets jaunes » étaient présents en haut de l’avenue des Champs-Élysées avec une banderole : « R.I.C pour une banque nationale et se libérer de la dette. » Un camion de CRS a par ailleurs été bloqué par les manifestants. Les forces de l’ordre ont riposté en faisant usage de gaz lacrymogène.
Après avoir emprunté les Champs-Élysées, puis le Quai d’Orsay, le cortège s’est rendu à l’Assemblée nationale, où des incidents ont éclaté à la mi-journée, alors que des « gilets jaunes » tentaient de faire céder un mur de carton qui en bloquait l’accès. Un manifestant, photographe « gilet jaune », a eu une main arrachée lors de ces heurts. L’homme a été évacué par les pompiers de l’Assemblée, un bandage au bout de l’avant-bras, a constaté le journaliste de l’AFP. Des street-medics ont évoqué une main arrachée, clairement visible sur des images diffusées en direct par la chaîne de télévision RT. De son côté, la préfecture de police de Paris a indiqué que la victime a eu « quatre doigts arrachés » et a été évacuée par les pompiers et transportée à l’hôpital.
PARIS – Tensions en cours. Projectiles contre lacrymogène. #GiletsJaunes #ActeXIII #Acte13 #9fevrier #9fevrier2019 pic.twitter.com/dJtAcdy8id
— Clément Lanot (@ClementLanot) 9 février 2019
Au pied de la Tour Eiffel, pendant qu’une partie des « gilets jaunes » repartaient en direction des Champs-Elysées », de nouveaux incidents ont éclaté, et un véhicule de la mission Vigipirate a notamment été incendié.
Alerte Info – Un véhicule de la mission Vigipirate est actuellement en feu sous la Tour Eiffel. #ActeXIII #ACTE13 pic.twitter.com/uhalXnFAhU
— Remy Buisine (@RemyBuisine) 9 février 2019
524 total views, 2 views today
Si les « gilets jaunes » étaient une saine révolution, la principale préoccupation du mouvement aurait dû avoir trait au retour des djihadistes qui est quand même la principale couleuvre que l’équipe gouvernementale nous fait avaler ces derniers temps.
Tout le monde cherche à récupérer les gilets jaunes… Soral a mis son gilet jaune, la Boutin toute retirée de la politique qu’elle soit soutient les gilets jaunes, RR et RL soutiennent les gilets jaunes… Et pourtant, quel rapport entre ces trois tendances ?
Ils ont le mérite d’exister mais je prédis un grand succès pour Macron aux européennes. J’irai néanmoins mettre mon bulletin Marine dans l’urne, à moins qu’elle nous refasse un coup similaire à son selfie avec une voilée sur un marché. Dans ce cas, je voterai pour l’équipe de NDA mais je préfère un café corsé au jus de chaussette…
Marine a été globalement plus courageuse dans sa carrière politique. Si le côté lisse de Dupont-Aignan était un atout pour les présidentielles, s’agissant d’une élection où le caractère personnel de la candidature est très marqué, pour les européennes au contraire, où les idées sont plus prégnantes, il me semble juste de soutenir entre les deux la force politique qui a été la plus ambitieuse ces dernières années.
Avec la nouvelle loi restreignant la liberté d’expression, pourra-t-on continuer à utiliser les qualificatifs salaud, ordure, etc. pour décrire ceux qui nous gouvernent ?