Voilà que des penseurs ou autoproclamés censeurs ont découvert l’eau chaude, le remède à tous les maux dont nous souffrons… le RIC, le tirage au sort d’une Constituante, la démocratie participative…
Il faut raison garder et ne pas se laisser détourner du seul et vrai combat à l’origine de la révolte des Gilets Jaunes, le pouvoir d’achat (et, avec le pouvoir d’achat, s’attaquer aux sources de dépenses somptuaires comme l’immigration).
Après un premier article au sujet du tirage au sort :
Voici, simplement, un rappel, un article que j’avais écrit en 2011, au sujet de la démocratie participative, avec l’exemple de Dijon.
Dijon : comment la gauche détruit la démocratie au moyen de la « démocratie participative »
On se souvient de la campagne calamiteuse de Ségolène Royal en 2007 et du mot magique « démocratie participative »qui allait, paraît-il, redonner le pouvoir au peuple… Nous avons dit(1), à l’époque, pourquoi ce système était anti-républicain et nous en voyons actuellement les dérives.
Prenons l’exemple de ce qui se passe à Dijon, la Mairie a déposé dans toutes les boîtes à lettres un dépliant couleur sur papier glacé (au diable l’avarice, les Dijonnais n’ont qu’à payer…) pour « inviter les habitants à se porter candidat pour participer aux commissions de quartier ».
On y apprend que la ville de Dijon a créé, depuis 2002 (et la loi qui a encouragé ces pratiques), trois conseils de quartier qui regroupent chacun trois commissions de quartier, constituant « des assemblées locales consultatives oeuvrant comme force de proposition. Elles sont appelées à donner un point de vue aux élus sur les attentes et sur les besoins de la population, sur les choix et sur les priorités qui retiennent leur attention et tous les habitants sont invités à se rendre à leurs réunions. » Chacune des commissions comporte trente membres tirés au sort parmi les habitants volontaires, six élus, une personne qualifiée et deux anciens élus du conseil municipal d’enfants.
Je suppose que bien des lecteurs se disent qu’après tout, puisqu’on se plaint toujours que les élus soient loin du peuple, c’est peut-être une façon de faire entendre la voix de celui-ci…
Bien au contraire, il me semble qu’il s’agit là d’une dérive dangereuse qui remet en question la démocratie représentative qui est un des fondements de notre constitution et la République (ou recherche du bien commun).
La démocratie représentative est sans doute « le pire des systèmes à l’exception de tous les autres » mais on n’en a pas trouvé d’autre qui puisse nous assurer et du libre choix du peuple de son avenir, et de sa liberté de changer de gouvernement et de politique, puisque les élections obligent les candidats à présenter leur projet et que s’ils trahissent leurs promesses ils encourent la sanction des urnes.
C’est ainsi qu’un Sarkozy qui a fait en 2007 une très belle campagne républicaine, promettant le respect du vote du peuple de 2005, la défense de la République, de la laïcité, et de la souveraineté de la France a immédiatement après son élection fait le contraire, faisant ratifier avec la complicité du PS le Traité de Lisbonne, double exact du T.C.E. de 2005, mettant la France sous la tutelle de l’OTAN et accordant une place et un rôle démesurés aux religions, en pleine contradiction avec la loi de 1905, entre autres… L’heure de son bilan complet approche, il paraît légitime que le peuple, échaudé et trahi, ne votera pas à nouveau pour lui, comme ce fut le cas en 2002 quand Jospin paya dans les urnes ses trahisons : signature à Barcelone et à Lisbonne de la retraite à 67 ans, privatisation et mise en concurrence de l’énergie… Il paraît légitime également que le peuple ne vote pas, à nouveau, pour le PS qui non seulement n’a pas changé d’un iota depuis 2002 son projet de société, sa dévotion à Bruxelles et ses orientations libérales, mais au contraire en a accentué tous les dangers puisque le projet de Martine Aubry c’est, carrément, « une autre civilisation » et celui de Strauss Kahn, qui faisait/fait courir toute la gauche, de Mélenchon à Hollande, c’est la prime à la régularisation des sans-papiers, le vote des étrangers aux élections locales et le chouchoutage de la diversité, seule capable d’apporter des voix à un parti que boude le peuple, et on sait bien pourquoi !
Bien sûr, depuis Trente ans on se désespère de voir le peuple persister à voter toujours pour les mêmes, système du bi-partisme et matraquage médiatique oblige, mais la révolte se fait jour et l’on pourrait passer d’une abstention forte à un vote massif sur un candidat en-dehors du système, ce qui serait un juste retournement de situation. Il n’empêche que nous avons, encore (jusqu’à ce que Bruxelles nous l’enlève totalement et c’est ce qui se passera si c’est à nouveau l’UMPS qui l’emporte en 2012) ce pouvoir et que nous pouvons, un tant soit peu, choisir des programmes, des projets et des hommes pour les appliquer et nous représenter parce que nous n’avons pas le temps de le faire, emportés dans les tâches et soucis quotidiens.
Or, la démocratie participative mise en place dans les quartiers est redoutable : vous avez là des commissaires de quartier qui ne sont là que parce qu’ils se sont portés volontaires et qu’ils ont été tirés au sort et non parce que, connus et reconnus pour leurs compétences, leur bon sens, ils pourraient représenter efficacement la « vox populi ». Ce qui suppose que les plus dangereux, les plus anti-républicains ou les plus racistes, par exemple, peuvent se retrouver écoutés et suivis par la Mairie grâce au hasard… Ce système tue la démocratie et n’en est pas une.
Qui plus est, les réunions de quartier ouverts à tous sont une sinistre pantalonnade : qui a le temps de s’y rendre et donc de décider en fonction de ses intérêts propres ou ceux de sa classe d’âge par exemple sinon les retraités ou les étudiants ? Quid de ceux qui ont le plus besoin de structures et auraient le plus besoin d’être entendus, les pères et mères de famille ?
C’est ainsi que l’on développe et encourage les revendications communautaristes et identitaires… c’est donc ainsi que l’on fait disparaître, délibérément, la notion de bien commun et donc la République. Et c’est une municipalité qui se dit de gauche qui a mis cela en place…
Christine Tasin
(1) la note renvoyait dans l’article original à un article de fond sur la démocratie participative paru su le blog (1) http://christinetasin.over-blog.fr/article-10107554.html, blog depuis censuré et fermé.
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Je suis d’accord avec vous Christine, la démocratie participative est un leurre, j’ai assisté à des conseils de quartiers pour débattre de problème d’environnement ou de travaux à venir. C’était pas triste!
Déjà il y un temps imparti donc limitation des intervenants et de leur interventions. Il y avait souvent plus de représentants de la mairie que d’habitants participants .si bien que celui qui posait des questions qui sortaient du cadre prédéfini se voyait vertement recadré par un conseiller ou adjoint de l’équipe municipale .
C’est plutôt l’occasion pour la mairie d’améliorer son image de démocrates soucieux de consulter leurs administrés parce qu’en général les questions importantes comme les grands travaux et la sécurité sont pliées d’avance.
Ce qui est normal dans un sens puisqu’on les a élu pour cela!
Donc en gros on touche à tout sauf à l’essentiel, c’est pour cela que je pense que ça ne sert à rien.
Et en plus s’est l’occasion aussi de repérer les « fortes têtes » qui posent des questions gênantes qui une fois identifiés pourront être neutralisées lors des réunions futures
Je suis d’accord que les RIC sont à l’échelle nationale ce que sont les conseils de quartiers,c’est à dire,qu’ ils ont l’aspect de la démocratie mais ce n’est pas de cela que cela relève mais de la communication politique pour améliorer l’image de celui qui organise ce genre de consultation.
Alors bien sûr on pourra toujours me rétorquer que je soutiens les référendum d’initiative populaire de Marine Lepen et donc que je me contredis mais là il est question de problèmes essentiels qui engagent le futur du pays et pour lesquels nous devons clarifier les choses.
Il est normal d’y associer l’ensemble de la population puisque cela engage l’avenir du pays même lorsque la configuration politique changera.
A la différence des politiques de gauche qui pensent que l’on peut débattre de tout sauf de ce qui sort du cadre: grosso modo celui imparti par l’UE.
Marine par cela rendrait au peuple ce que Sarkozy avait bafoué en 2005 .
Peut-être que les politique qui ne se remettent qu’aux commissaires européens ont besoins par contre de se donner une légitimité populaire par des RIC tellement ils sont perçus comme trop éloignés du peuple.
C’est pour cela que je suis comme Christine Tasin pour la démocratie représentative car cela est le fondement de notre République et les RIC pourraient si on y recoure régulièrement participer à s ‘en éloigner et faire le jeu des européistes annihilateurs de notre constitution..
C’est aussi pour cela que je suis opposé réduction du nombre de parlementaires parce que j’estime que tous les citoyens doivent pouvoir être représentés
même et surtout les plus éloignés de la capitale.
Le mouvement des gilets jaunes traduit plus un déficit de représentativité qu’un surplus!
Les députés étant eux mêmes victimes du carcan des directives Bruxelloises, ils sont monopolisés pour des débats interminables autour de projets de lois qui s’amoncellent et réformes pour soigner l’ego de tel ou tel ministre que cela leur laisse peu de temps pour se faire les portes parole de leur administrés ce qui devrait pourtant être leur principale mission.
La représentation proportionnelle entre autres pourrait être une des solutions pour mieux répondre à ce problème
Nous sommes de plus en plus paralysés par la logique européiste gauchisante et l’exemple que je vais citer pourrait en être un. On entend souvent dire que les problèmes liés à l’immigration sont d’ordre social or on remarque aussi que la plupart des institutions sensées répondre à ceux ci que ce soit la police, la justice, la santé et le système pénitentiaire sont confrontés aussi à des problèmes sociaux que sont les manque de moyens matériels et humains, leimotiv des syndicats impuissants des personnels concernés comme ci cela devait être un fatalité .Hors on interroge les mauvaises personnes pour résoudre ces problèmes récurrents . Les syndicats ne sont plus les fers de lance des politique mais sont devenus au contraire leurs obligés il font partie prenante du système; Ils sont eux même le problème qu’ils ne veulent surtout pas résoudre!
D’où la paralysie de la société, renforcée par la manipulation des associations !
Car on sait bien qu’il y a un nœud politique autour de cela et celui ci ne pourra être défait sans une volonté forte avec un gros soutien populaire .
Gérard et Alain H, tous nous ressentons la même chose et l’exprimons de manière plus ou moins différente.
Le peuple Gilets Jaunes, lui même, dans sa grande majorité,sans formation politique particulière, mais avec son bon sens, à bien ressenti le malaise.
Ce que nous vivons aujourd’hui et ne supportons plus, c’est cette fin de règne où une nouvelle caste s’est installée, cumulant les privilèges et cultivant cet entre-soit, où surnagent les politiques, les juges, les journalistes, les vedettes du show business, et les puissants de toutes sortes s’arrogeant privilèges et petits arrangements, accommodements et grandes complaisances, sur le dos et au frais de ceux qui bossent, rament et crèvent.
Une société corrompue oú un ministre responsable du scandale du sang contaminé peut continuer à parader, où un ministre des finances peut frauder le fisc quasi impunément, où d’anciens et nouveau ministres se commettent dans des shows télévisés (Bachelot, schiapa) où on fait de la politique de père en fils, créant des dinasties politiques, où un inconnu de vingt six ans est nommé lieutenant-colonel de gendarmerie et se soustrait lui aussi à la justice,
Où le Président de la république dévoie sa fonction avec des voyous, où on change la moquette et la vaisselle de l’Elysée quand des français de souche ne savent pas s’ils pourront se nourrir ou se loger…
Nous sommes arrivés à un stade où la fracture sociale est devenue trop grande entre ceux qui prennent le peuple en considération une fois tous les cinq ans pour obtenir de lui une légitimité qu’ils s’empresse d’en rendre illégitime et le peuple qui a fini par comprendre qu’on lui a volé sa souveraineté sans contre-partie.
Après deux cent trente ans les effets de la révolution se sont complètement estompés, la caste politique a remplacé la noblesse, et les abus de privilèges se sont de nouveau installés.
Nous comprenons tous confusément qu’il est grand temps de tout remettre à plat, peut être sans oser prononcer le mot de « révolution » qui est pourtant celui qui convient pour nommer une évolution consécutive à une révolte.
(La façon dont les gardes suisses (robocops) tirent dans la foule et la convocation des états généraux (grand débat) prouvent bien que le roi Louis (Manu 1er) a compris qu’il a affaire à une révolte et pas une jaquerie…)
En fait, notre démocratie est malade d’incompétence, d’idéologie utopiste, et de corruption.
Si on pouvait élire des représentants capable de vivre simplement, et animés de bon sens et de l’intérêt général avant tout, nous n’en serions pas à essayer de réinventer le monde,au risque de créer encore pire ensuite.
Mais pour cela, il faudrait une justice réellement intégre, complètement indépendante, surtout pas ideologisee, et à même de sanctionner lourdement l’élu qui aurait failli par malhonnêteté.
Encore faut il élire des comités de surveillance, tout aussi intégres, pour les contrôler.
En ouvrant nos portes à des gens aux moeurs différentes, et pour lesquels les notions de morale ne sont pas les mêmes, qu’elles puissent même être contradictoires, on peut attendre longtemps avant de trouver dans notre pays qui se métisse doucement de tels êtres en nombre suffisant.
En complément de « La moutarde me monte au nez»
Tout-à-fait d’accord, mais, pour cela, il faut une véritable culture populaire. Et c’est ce qui nous fait le plus défaut à ce jour.
Si les députés, en nombre réduits, et les sénateurs et autres conseils économiques et anti social, plus quelques autres niches étatiques ou para, péri étatiques étaient supprimées, si on contrôlait strictement l’immigration, là, on aurait des sous pour financer une véritable solidarité, pas un assistanat.
Si dans la moindre commune se constituait un CAVE, un Comité d’Action Vigilance Elections, prêt à s’élever contre tout abus de pouvoir, ou déviation du programme sur lequel l’élu aurait été mandaté, alors là, on pourrait parler de «mandat impératif» qu’il serait possible de retirer, à tout moment. Si tout va bien, on pourrait penser à une longue magistrature. Mais, je sais bien que tout ceci relève de l’utopie, tant nous sommes intoxiqués de politiquement correct, d’interdits, de compromissions avilissantes.
Bonne journée, quand même.
En ce qui me concerne je considère que la démocratie représentative pourrait être une bonne chose si elle était constituée d’un nombre réduit de députés (2 par départements, soit 202) élus pour seulement deux ans, à la majorité simple,à un tour.
Ce qui revient à une proportionnelle intégrale et à une véritable représentation.
Et qui évite la pantalonnade actuelle où onze millions d’électeurs n’ont pas de députés, et sont fustigés par l’ “intelligentsia “
Dans les faits, actuellement les députés sont élus, sur la présentation d’un programme, mais lorsqu’il ne l’appliquent pas, il faut cinq ans pour s’en débarrasser.
La sanction des urnes est trop longue à venir
De plus les nouvelles élections donnent lieux à de nouvelles promesses qui ne sont de nouveau pas tenues.
Et pendant ce temps, la vie passe et lorsqu’on s’aperçoit qu’on s’est fait baiser toute sa vie, il est trop tard et on est trop vieux pour faire la révolution.
Ainsi des gens de ma génération ce sont vus imposer les réformes scolaires stériles, la guerre d’algerie et son abandon, le cadeau du pétrole saharien à l’algerie qui n’en demandait pas temps, l’abolition de la peine de mort, la mise en coupe réglée des écoles privées, le traité de Mastrich. L’europe, le mariage pour tous, tous les tripatouillages sur les retraites, les réformes constantes et les déremboursements de la sécurité sociale (dont l’incurie et l’impéritie dans la gestion et l’attribution on donné les déficits qu’on connaît et la CSG et la RDS)l’immigration, l’islam, et maintenant le traité de Marrakech et celui d’Aix La Chapelle et probablement bientôt la PMA. Inévitablement suivie de la GPA et tous çà, sans jamais nous demander notre avis, ou sans en tenir compte lorsqu’on nous l’avait demandé.( le seul qui ait respecté la voix du peuple c’est De Gaulle, suite aux 52 % de non à son référendum de 1969 sur la modification du Sénat et encore est il allé plus loin qu’on ne le lui demandait en confondant plébiscite et désaveux personnel avec référendum.
Bien que lui aussi ait trahi sa parole en programmant, sans doute contraint et forcé, l’autodétermination, alors qu’il avait été porté au pouvoir aux cris d’algerie française et de France de Dunkerque à Tamanracet.)
Bien évidemment, il faut se prémunir contre l’organsation d’une démocratie participative “ à la Ségolène “ où on voit bien que les comités seraient pris en mains et manipulés par les soviets habitués et formés pour les prises de paroles et l’enfumage, comme on le voit aujourd’hui dans le “ grand débat “
En revanche, un véritable référendum d’initiative populaire( déclenché à partir de 500.000 signatures/ décision appliquée si plus de 55% de oui, le sujet du vote ne peut être remis en question que tous les 25 ans, sauf incidents majeurs motivant une nouvelle modification, suivants règles à définir)
Serait un véritable pied du peuple dans la porte du gouvernement.
A partir de là, on peut revoir tous les sujets de société et prendre des décisions qui deviennent décisives et s’impose naturellement à tous:
– rétablissement de la peine de mort pour tous les meurtres, ou seulement ceux contre les enfants et les policiers, où maintient du statut quo.
– perpétuité réelle ou limitée à 22 ans, comme actuellement.
– immigration libre, ou limitée à un quota correspondant à des besoins professionnels.
– acceptation ou refus de la double nationalité.
– déchéance de nationalité pour les criminels et les terroristes.
– traité de Marrakech,
– Europe,
– traité d’Aix La Chapelle,
– refinancement de la dette par la Banque De France et emprunts nationaux,
– fiscalité et fraude,
– dette et fraude sociale,
– regime et date de retraite
Etc…
Tous ces sujets qui nous pourrissent la vie pourraient être réglés une fois pour toute, les politiciens sauraient enfin sur quel pied danser, le peuple serait apaisé.
–
» Causeur » explique très bien comment les revendications d’origine des Gilets Jaunes ont été transformées au point d’arriver à des » revendications » totalement différentes.
Des Gilets Jaunes, aussi, s’y sont fait berner.
» Comment les médias ont détourné les « revendications » des gilets jaunes
Le RIC ou l’ISF n’ont jamais uni les gilets jaunes « .
https://www.causeur.fr/gilets-jaunes-medias-isf-ric-debat-158790
À l’origine il s’agissait d’une revendication du peuple français central contre les taxes contre les impôts contre la perte de tous les services publics des zones rurales plus d’hopitaux plus de poste plus de perception c’était une revendication de la classe moyenne qui travaille qui se lèvent tôt le matin qui en bave et qui n’en peux plus. Et il y avait en filigrane aussi une revendication de type identitaire non pas raciste mais bien identitaire: car ce peuple s’identifie aussi par son mode, sa civilité « gauloise », son sens du service public et a bien d’autres choses encore qui font qu’il est un peuple bien particulier de plus en plus rebelle et la mondialisation et à son assimilation.
Bien sûr il y en avait qui étaient plus à droite des artisans et commerçants des libéraux d’autres plus à gauche avec des préoccupations de petits salariés obligés de se déplacer pour aller travailler ou des chômeurs cherchant du travail des déclassés de la France périphérique si bien décrite par un géographe qui commence à être connu.
Et puis des idéologues sont venus se glisser dans le mouvement la gauche a commencé à noyauter ce même mouvement qui avait trop tendance à sortir le drapeau tricolore et parfois des drapeaux régionaux.
Il s’imagine qu’ils referont peut-être octobre rouge.
On a commencé à voir des figures du Che un Che belle icône des gauchistes( un tyran potentiel s’il avait pris le pouvoir , tout comme Pol Pot un révolutionnaire à la « justice »expéditive) de quoi calmer les inquiétudes des premiers commentateurs comme Sylvain Boulouque qui voyez l’extrême droite et la peste brune tout comme ce crétin de Darmanin.
C’est aussi un peu peuple en demande d’État et de laïcité car ce peuple là voit très bien ce qui se passe dans les grandes villes et dans les banlieues quand la télévision par internet qui se diffuse partout.
Un peuple que le pouvoir frappe plus fort que c’est même banlieue choyée, craintes et subventionnées.
Et puis on a vu apparaître des listes pour les européennes bref tout ce que souhaite le pouvoir macronien.
Scinder 2 ou 3 tendances les gilets jaunes pour la rue et dans l’électorat les partis politiques non macronistes, que ce soit les Républicains de Wauqiez et la France insoumise, pour récupérer des électeurs notamment les juppéistes pour les républicains et la grande partie de la France insoumise pro migrants pour qu’il n’ y ait plus en face de lui que le Front national et répéter le scénario de 2017 avec une victoire de nouveau face à Marine Le Pen qui aura récupérer un petit contingent, insuffisant d’électeurs des Républicain depuis la droite comme Mariani et peut-être quelques »insoumis » à patriotes issu de la France insoumise version Kuzmanovic.
À mon avis le scénario est bien ficelé mais ce sera de nouveau très difficile pour Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen où d’autres.
À moins que d’ici là il y ait terrible guerre civile car les frustrations s’accumulent et cela pourrais bien mettre tout le système par terre l’empêchant de se perpétuer par des tricheries qui durent depuis un demi -siècle.
La France et un pays qui peut encore surprendre dans le pire comme dans le meilleur dans ces cas-là.
Qui peux croire que ce pays veuille mourir?
Petit rappel de la déclaration des droits de l’homme du Caire :
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Soucieux de contribuer aux efforts déployés par l’humanité pour faire valoir les droits de l’homme dans le but de la protéger contre l’exploitation et la persécution, et d’affirmer sa liberté et son droit à une vie digne, conforme à la charia.
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» CONFORME à la CHARIA » …
C’est la version NAZISLAMIQUE du titre de l’article …
Bonjour,
Merci pour cette excellente analyse.
Democratie Participative …………….. , ??
y a pas du Gandalf la dessous ?