L’île Clipperton1, aussi appelée île de Clipperton et Clipperton, anciennement île de la Passion, est une possession française composée d’un unique atoll situé dans l’océan Pacifique à 1 081 kilomètres au sud-ouest de l’État mexicain du Michoacán, à 5 400 kilomètres de Papeete (île de Tahiti) et à 10 677 kilomètres de Paris. Son lagon est le seul d’eau douce au monde2. L’Île Clipperton est aussi la seule possession française du Pacifique nord3. Cette île est le quatrième territoire français du Pacifique et le cinquième de l’outremer français par son extension maritime4.
L’île Clipperton — de son nom de baptême français « île de La Passion » — est le plus petit territoire que possède la France aux confins du Pacifique. Celui-ci se situe à 1 081 kilomètres au sud-ouest des premières côtes continentales, celles de l’État de Michoacán, au Mexique, et à 949 kilomètres au sud-sud-est de la première terre, la petite Île Socorro, dans l’archipel mexicain des Revillagigedo, tandis que Nuku Hiva, aux îles Marquises, terre française la plus proche, est à 4 017 kilomètres à l’ouest-sud-ouest. Honolulu, aux îles Hawaii, est à 5 326 kilomètres.
Selon le comité français de l’UICN, c’est l’atoll le plus isolé du monde5.
L’atoll encercle totalement un lagon sans communication avec l’océan, d’une superficie d’environ 710 hectares, et qui comprend quelques îlots, notamment les îles aux Œufs. La surface totale de tous ces îlots est inférieure à 5 000 mètres carrés. Le sol en est constitué de graviers et sables coralliens souvent cimentés de guano. La houle importante dans cette région rend périlleux tout débarquement.
La découverte de l’île aurait été le fait du flibustier, pirate et naturaliste anglais John Clipperton en 17049, alors qu’il vient de faire défection de l’expédition de William Dampier. Toutefois, aucune preuve de son passage à proximité de l’atoll n’a été conservée. Le premier débarquement attesté sur Clipperton intervient le vendredi saint . Les Français Mathieu Martin de Chassiron10 et Michel Dubocage, commandant respectivement les frégates la Princesse11 et la Découverte12, y débarquent et en dressent la première carte. En souvenir de cette journée, ils la baptisent « île de la Passion », en référence à la Passion du Christ.
Intéressée non pas par le phosphate de l’île mais par sa position stratégique dans le Pacifique face à l’isthme de Panama dans la perspective d’un percement futur, la France en prit possession le officiellement par publication dans divers journaux, sans qu’aucun État ne vienne contester cette possession à cette époque. Le projet était de faire de l’île un port de relâche pour les bateaux à vapeur, la construction d’un phare sur le « Rocher » (point culminant de l’île) qui serait visible à 30 milles nautiques, le percement de la passe près du « Rocher
En février 1914, un cyclone détruit les potagers de la petite garnison9 de 11 soldats installés sur place avec femmes et enfants depuis 1906. Le bateau de ravitaillement de mai n’arrive pas. À la fin du mois de juillet, l’USS Cleveland vient secourir l’île, mais le chef de la garnison refuse d’embarquer sur un navire ennemi9. La troupe est alors décimée par la famine et le scorbut. En mai 1915 ils ne sont plus que 3 hommes, 6 femmes et 8 enfants9. 2 des hommes meurent en tentant de rejoindre un navire passant au large9. Le dernier homme survivant, gardien du phare fait alors vivre un calvaire aux autres et se comporte en dictateur13,9. Il est assassiné à coups de marteau par les femmes survivantes le 17 juillet 1917. Le lendemain l’USS Yorktown les sauve ; il était venu vérifier qu’aucun navire allemand ne s’y cache14,9. Certaines encyclopédies ont longtemps indiqué que l’île Clipperton avait une cinquantaine d’habitants, restant à ce chiffre de 1914.
Récemment, la situation de Clipperton a suscité des intérêts politiques et scientifiques relativement importants. À la suite de l’expédition de Jean-Louis Étienne, la question de l’usage de Clipperton a fait débat. L’absence de toute présence humaine permanente contribue en effet à en faire un territoire proche de l’abandon et mal exploité économiquement et scientifiquement. Le député Philippe Folliot, qui s’est spécialisé sur la question de Clipperton et s’est rendu sur l’île en 2015 lors de la seule visite d’un élu de la République sur ce territoire français, a rendu un rapport au gouvernement sur la valorisation de Clipperton25.
Actuellement, la présence française ne se fait qu’au travers d’une visite annuelle par une frégate de la Marine nationale, en général le Prairial qui permet d’y entretenir la plaque et le drapeau français censé y flotter. Cela s’avère nécessaire en vertu du droit international relatif au statut de la mer et le maintien de la ZEE française, qui permet notamment à la France d’être partie à plusieurs traités internationaux concernant cette zone de l’océan Pacifique, notamment pour les ressources halieutiques (l’île se situe dans une importante zone de ressources pour la pêche au thon), mais exige que la souveraineté soit justifiée par une occupation régulière26. Cette réaffirmation régulière de la souveraineté française reste toutefois limitée. L’atoll est en effet utilisé par les narcotrafiquants qui y jouissent d’une forme d’impunité. En 2008, des traces d’une utilisation récente de la vieille piste d’atterrissage ont été retrouvées et des pains de cocaïne sont régulièrement découverts. De même, des activités de pêche illégale sont probablement menées dans les eaux entourant l’atoll qui souffre d’une pollution non négligeable. Des déchets rejetés par la mer sont régulièrement retrouvés au gré des diverses expéditions. Cette présence réduite de la France a suscité des réactions de la part du Mexique, qui considère que l’atoll n’est qu’un simple rocher ne pouvant servir à des prétentions de ZEE sur la base de la convention de Montego Bay. Celle-ci indique en effet que seules les terres occupables peuvent donner lieu à des ZEE27.
Par conséquent, des pistes ont été tracées pour raffermir la présence de la République française sur ce territoire. Des potentialités scientifiques y sont non négligeables, notamment en matière climatique. L’établissement d’une base permanente, potentiellement ouvertes à des scientifiques étrangers, serait une manière d’assurer une présence constante et de renforcer le respect de la légalité sur l’atoll et ses alentours28. Des préoccupations comme les flux logistiques pour alimenter la future station scientifique à vocation internationale, éventuellement à partir des îles Marquises, la construction d’un abri paracyclonique, l’ouverture d’une passe ou encore la dératisation de l’île sont à l’ordre du jour du député3. Néanmoins, ces pistes n’ont toujours pas donné lieu à des mises en œuvre concrètes en raison des moyens humains et financiers qu’elles nécessitent.
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il faut se rappeler que macron a plus d’une douzaine de mort sur la conscience,
et que dans un pays libre et indépendant, puisque la liberté d’expression est interdite, il pourrait être juger pour MENEES ANTI NATIONALES en faisant venir des terroristes islamiques, que la FRANCE n’est plus libre ayant mit la CENSURE , ce qui la classe dans les pays dictatoriaux
SVP laissons les oiseaux et poissons tranquilles , ils ne méritent pas un tel châtiment. !
L’Île aux Cochons présente aussi quelques attraits pour un tel projet, mais mon coeur penche pour Bassas da India, on pourrait même y autoriser le burkini, ne soyons pas cruels.
On peut rêver … Cette île me semble inhabitable avec une bande de terre si étroite (mais 12 km de long), la largeur variant de presque rien à quelques centaines de mètres. Peu de végétation et peu de ressources alimentaires. Impossible d’y faire une prison naturelle, à moins d’y laisser mourir les condamnés … auquel cas, les adeptes des droits de l’homme américains viendraient les chercher et nous en débarrasser. Car nos délinquants criminels sont paraît-il des milliers. Où les caser ? Sur la lune ? Aux Kerguelen ? Il faudrait un lieu où ils soient obligés de travailler pour survivre. Après un an ou deux, ils seraient peut-être calmés et moins agressifs.
Pas d’accord pour polluer ce paradis avec nos saloperies de racailles de M…!
Surtout, s’il s’agit d’un porte-avion pour les multinationales de la drogue …
Pourquoi ne pas y installer plutôt une base scientifique tournée vers l’halieutique ?…
Quant aux salopards et déséquilibrés divers qui nous pourrissent la vie avec leurs crimes rituels, prenons des accords avec la Président Poutine pour les loger dans d’anciens goulags aux fins fonds de la Sibérie !!!……Je suis persuadé que d’autres pays s’y mettraient aussi …
Ces salopards ne méritent qu’une corde ! et ils devront être enterrés avec des cochons ! alors fini les 72 houris journalières !!!!
Bonjour,
J’ai le souvenir que, déjà,Alain Peyrfitte avait eu l’idée de faire de Clipperton un bagne …
Ces djihadistes nous ont déclaré la guerre. Nous devons les fusiller , militairement, comme il se doit …normalement !
Qu’ils n’aillent pas détruire oiseaux et poissons de ce lieu tranquille !!!
je suis assez d’accord pour les larguer à CLIPPERTON ils devront bouffer que du poisson (et pas hallal) on dit que le poisson rend intelligent peut-être aussi pour eux !!!!!!VA POUR CLIPPERTON