Non, Macron et compagnie n’en ont pas fini avec les Gilets Jaunes, au contraire. Nous l’avons dit plusieurs fois ces derniers jours.
Les fêtes, la répression, les fausses promesses… ont peut-être démobilisé un certain nombre de Gilets Jaunes, ne serait-ce que provisoirement, mais il reste les plus motivés, les plus acharnés, les plus conscients de la gravité de la situation.
A Magnanville, lieu devenu tristement célèbre pour l’assassinat de deux policiers par un musulman adepte de l’EI, ils étaient une trentaine dehors, soutenus pas les automobilistes de passage.
Bravo les gars ! Ça fait chaud au coeur, ça encourage. Même le jour de Noël, dire merde à Macron, parce que c’est aussi cela, cette présence sur les ronds-points, pendant que l’immense majorité de la population fait bombance au chaud avec ses siens, il fallait le faire. Ils l’ont fait.
Et un ban bourguignon pour eux, un.
Ils avaient pourtant été chassés de leur rond-point par les tontons Macoute de Castaner.
Une trentaine d’entre eux a passé la journée de Noël sur un parking désaffecté, soutenue par les automobilistes de passage.
Pas de trêve des confiseurs pour les Gilets jaunes. Ce mardi, à l’heure où le repas de réveillon se consumait lentement sur les tables encore fournies, une poignée d’entre eux s’est retrouvée à Magnanville, dans le froid, pour « occuper le terrain ».
Après avoir été délogée la semaine passée d’un rond-point à Limayet avoir occupé la nuit précédente le péage de Buchelay, cette trentaine de Gilets jaunes a établi un nouveau « camp » sur le parking du magasin But, à l’abandon depuis dix ans.
Ils disent leur détermination :
« On est venu parce que le combat ne s’arrête pas à Noël », confie une femme. « Il faut être visible, dit une autre. Si tout le monde fait ça partout en France, le gouvernement va finir par reculer. »
Un sandwich à la main, un homme assure être « là pour longtemps ». « Ici, c’est parti pour durer », lâche-t-il, un peu bravache. Un autre, énervé, promet de répondre par la violence s’il est provoqué par la police. « J’irai en garde à vue ? Et alors ? »
Castaner peut bien les faire surveiller par un hélicoptère qui tourne au-dessus d’eux ( il se garde bien de faire la même chose au-dessus des cités des racailles et autres dealers, l’ordure ! ) la réalité est là, qui les galvanise :
« Sur le terrain, on croise beaucoup de retraités dans le besoin, analyse un père de famille au discours posé. Quand je fais mes courses et que je croise une petite vieille qui remplit son chariot de riz et de pâtes, ça fait mal. Il ne faut pas s’étonner que ça pète. Même si, c’est vrai, Macron paie pour 35 ans d’erreurs. »
Et ça, Macron-Castaner peuvent bien manipuler, menacer… tant que rien ne sera fait contre cette injustice, monstrueuse à l’heure où la France dépense des milliards pour les étrangers, les Gilets Jaunes seront dans la rue. Et nous avec eux.
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Vous l’avez souligné, @ Christine Tasin, en son temps : les GJ partout, même en Mer de Chine : https://www.ndf.fr/politique/27-12-2018/des-gilets-jaunes-a-taiwan/
Vivent les Gilets Jaunes !
Meci pour le banc Bourguignon, étant pure Bourguignonne region Charollaise, je ne peux qu’apprecier
Merci Christine pour le « Ban Bourguignon ». je suis heureux d’apprendre l’existence de cette joyeuseté là !
Financement de la baisse des cotisations patronales par une hausse du prix du diesel ; une mesure programmée (programme inconnu des français jusqu’après les élections) d’En Marche que l’on retrouve dans un mail réponse de :
alexis.kohler@en-marche.fr à martellaurent@yahoo.fr le 15 novembre 2016
:::: https://twitter.com/EnCausee/status/1077722558986899456
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IMG 2 : { https://pbs.twimg.com/media/DvTW8g5X4AAEDl_.jpg:large }
MACRON SAVAIT que la mesure pouvait révolter les français, mais le maître et ses larbins super intelligents n’ont pas su être sages ; trop pressés et pas suffisamment intelligents pour comprendre que le peuple, lui aussi a de l’intelligence ; l’intelligence que lui donne sa matière grise et celle de son porte-monnaie.