Momo ou le gendarme de la Mecque

La lecture du Coran est déconcertante à plus d’un titre. Ses 114 « sourates » (chapitres) du Coran font fi de contingences rationnelles – et encore moins spirituelles -, littéraires ou rédactionnelles, et surtout de datation et de chronologie.

Elles sont placées et numérotées selon un ordre plus ou moins décroissant dans lequel les plus longues (au début) sont de fastidieux récapitulatifs (déformés et difformes) du Pentateuque et les plus brèves (à la fin) sont des incantations contre les « djins ». La partie centrale, elle, censée développer la théologie, n’est qu’une suite ridicule, saugrenue, arbitraire, et incohérente de séquences ubuesques, d’élucubrations, de pérégrinations, et d’appels à zigouiller tous les mécréants.

Même les versets à l’intérieur de sourates sont parfois coupés ou collés là où il ne le faut pas, d’où l’impression d’un cafouillis abracadabrant et d’un bafouillis sans queue ni tête.

Mais le Coran ne déconcerte pas seulement toute personne douée de raison. Il décontenance même les cinéastes ayant manié la plume et la caméra. Voici un scénario dans lequel même les « flash-back » défient tout procédé cinématographique. Imaginons-donc les rushs !

Alors, pour ne pas aller à la catastrophe commerciale et à la faillite financière, le producteur (un rabbin dissident et hétérodoxe) décide de s’arrêter là.

Il paye certes les salaires des acteurs et figurants, il règle les honoraires du réalisateur pressenti, des différents techniciens et intermittents du spectacle, mais il n’est pas question pour lui de débourser un sou à la salle de montage, pour un film auquel il ne « croit » plus.

 Les années passent et puis un jour un braqueur surnommé « Momo la Menace » pénètre dans la salle de montage à la recherche de joints. Et que trouve-t-il ? Une malle remplie de bobines de pellicules déposées pêle-mêle et enchevêtrées. Zut ! Y’a pas de « flouze », se dit-il !

Déçu, Momo charge quand même la malle sur son dromadaire, et arrivé à sa tente, il l’enfouit au sol, sous son tapis rongé de mites. Mais vite rongé par la curiosité, il déterre la malle, l’ouvre, déroule une des bobines et voit à la lueur du soleil les images négatives (donc à l’envers !) d’une scène érotique mettant en scène de jeunes éphèbes batifolant avec des houries déflorées et vierges éternelles dont l’hymen se reforme après chaque coït.
Bigre, se dit-il ! Quelle aubaine !

Alléché, le novice s’inscrit vite à un stage de montage de films (subventionné par le Fonds du Cinéma Français ?), dont les profs sont des rabbins judéo-talmudiques un peu « pompette » du genre Attali ou BHL et consorts, des moines chrétiens défroqués style Mélenchon ou Hamon, et même des gourous d’une secte judéo-chrétienne tels « Con-Bandit » et sa concubine la « Schiappatta ».

Après avoir appris les premiers rudiments du métier, Momo entreprend, fébrile devant son logiciel « Avid » (de sang) et son PC (Putains de Cons) « Mecque-in-Pétoche », le montage des bobines de pellicule, avec l’intention ferme de s’octroyer la paternité et la propriété du film dont il ne sait pas encore que c’est un sacré navet.
Et à nouveau, zut de zut ! Y’a comme un tintouin, dixit Macron : le numérotage des 114 scènes du film et de ses « rushs » (indiqués par le célèbre petit clapet : « Moteur, silence, on détourne » !), s’est… volatilisé !

Que faire ? Momo, le braqueur-apprenti-monteur, a plus d’un tour dans sa besace. Il se lance à la recherche du scénario en se disant que son auteur a certainement numéroté les pages. Mais… point de scénario ni de scénariste-rabbin dissident qui, envahi par la honte d’avoir « pondu » un tel flop, s’est fait la malle.

Laissé à lui-même, notre « héros » fait alors des essais de montage. A part le générique (Al-Fatiha الفَاتِحَة), dont il arrive à retrouver la trace, toutes les autres scènes s’embrouillent dans sa tête.

Des kilomètres de pellicule s’amassent sous sa tente. Il coupe, colle, recoupe, recolle. En vain ! Diable d’al Lah, fulmine- t-il ! Que voulait raconter le scénario ? Quelle était sa trame ? Et que pouvaient bien signifier ces notations au début de certaines séquences avec des énigmatiques lettres initiales, « ALM » par exemple ? Sont-elles des indications destinées aux acteurs ou au souffleur ?

Et les « fondus enchaînés » et les « flous artistiques » en “super-impose », pour accroître l’impact dramatique des images.
Et le son ? C’est très important le son après l’époque du muet, n’est-ce-pas ?!

Certaines scènes devaient-elles être accompagnées de darbouka, de you-you, de cris de guerre, d’Allahou Akbar et castagnettes ? Et la « Oumma », c’est la voix des nations et c’est la voix du sang, dixit le Grand Jacques (« Au suivant ! Au suivant !.. »). Sans parler de la « voix-off » censée venir du Très-Haut et sublimer les pensées concupiscentes des protagonistes.

Bref, notre petit braqueur au gros braquemard, en perd les pédales (« pédale » est-il le terme adéquat concernant Momo ? Bon, j’arrête avec ces exécrables jeux-de-mots).

Une terrible migraine le rend irascible. Il se met carrément à insulter son entourage : « ina’al dinak ya halouf » (« maudite soit ta religion, espèce de porc ») ! Puis, pour se calmer, il prend un « beuh » de haschich. Et soudain, au travers des volutes de fumée du « shit » de Marie-Jeanne, lui vient une idée « géniale » : disposer les scènes à la queue leu leu selon l’ordre des bobines déterrées. Et ne croyez pas que cette idée lui soit venue d’un vulgaire compilateur. Nenni ! Elle lui a été directement soufflée – si j’ose m’exprimer de la sorte – par l’Ange Gabriel ou même par Allah en personne ! Hamdoulillah !

Juste pour le « kif », imaginons à présent la tronche d’un cinéphile en train de visionner cette version frelatée du « Le gendarme de Saint-Tropez ». Dans ce plagiat de très mauvaise facture, le film commencerait par la longue séquence de chasse aux naturistes et se terminerait par la brève scène de la mutation de Cruchot au Var, en passant par les inénarrables engueulades de l’Adjudant Gerber.

Pourtant, le petit braqueur parvient tant bien que mal (plutôt mal que bien) à achever son chié-d’œuvre. Il l’envoie alors à ses anciens profs juifs et chrétiens. Ceux-ci se tordent de rire en se disant que décidément, Momo était leur élève le plus cancre de tous.
Humilié, le petit braqueur présente son film à des « boîtes de distribution » dont les proprios sont des sheikhs qataris à gros cigare (mais sans mortadelle et gros-rouge), en leur notifiant – pour les flatter – qu’il est sous-titré en « arabe ».

Mais quelle salle de cinoche orientale voudrait projeter un tel navet, lui rétorquent-ils, alors qu’en comparaison le moindre péplum à la noix ou le dernier des westerns-spaghetti importés d’Italie, deviennent la fine-fleur du septième art ! « Maciste contre Ulysse, contre Samson, contre Zorro » (je vous jure que ce film existe !), ça rapporte ! Mais pas ton Eastern mecquois-médi-noix, lui rient-ils au nez !

Frustré et excédé par les refus successifs et les moqueries de tous, l’apprenti-monteur fait appel à la Cosa Nostra (camouflée sous le nom d’un syndicat du style CGT – Cons de Gauchos Tarés), en alléguant que c’est toute la « classe ouvrière » des braqueurs-monteurs qui a été bafouée.

La Cosa Nostra médinoise, composée de gangsters analphabètes, assoiffés de sang et de sperme, et armés jusqu’aux gencives de cimeterres, s’empresse évidemment à répondre affirmativement à l’offre de razzia !

Menés par notre Momo, les « shahids » mafieux investissent alors les salles de cinéma, décapitent leurs propriétaires légitimes, massacrent les (bata-) clans adverses, et s’emparent de leurs biens, après avoir fait disparaître tout document original compromettant.

Terrorisant le CNC, ils diffusent le navet coranique de Momo dans le monde entier, non seulement en invitant toutes les bandes organisées (« Braqueurs du monde entier, unissez-vous dans la Oumma ! »), mais également en obligeant tous les habitants du globe à venir l’applaudir, l’encenser et se prosterner, sous peine de mort !

Devenu désormais l’étoile montante des festivals palestiwoodiens et la coqueluche des medias gauchos-bobos, Momo prend la “grosse tête”.  Son chou-rave – le Gendarme de la Mecque – fait un tabac ! Il a réussi à gruger plus d’un milliard d’imbéciles aliénés qui, de leur vie, ne sont jamais allés au cinéma voir ce que c’est qu’un bon film. Juste pour comparer…

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5 Commentaires

  1. Je ne comprends pas comment on peut accorder une foi aveugle à des récits aussi anciens. Nous savons aujourd’hui que les « disciples » déforment plus ou moins la pensée des auteurs.
    J’ai moi-même remarqué qu’un traducteur peut ajouter sa touche personnelle à un texte et en modifier le sens. J’ai averti l’auteur qui m’a alors répondu qu’il n’avait jamais écrit ces mots (ce qui était vrai dans le texte en anglais). Il allait donc demander à ce que la traduction soit rectifiée.
    Ce qui est vrai aujourd’hui l’était dans le passé, d’autant plus que les textes sont anciens à une époque où l’enregistrement n’existait pas !
    Le coran, la bible ont été écrits et réécrits, et certains musulmans ou autres continuent à croire dans infaillibilité de leur livre. Si il faut y voir un miracle, c’est bien cette crédibilité aveugle.

  2. Et dire que La Mecque n’existait pas au 7ème siècle !
    Un FAKENEWS cette histoire de La Mecque…
    Faudrait en prévenir Macron pour qu’il l’interdise !
    :-))

  3. Bonjour,

    Bravo pour votre inventivité !

    Quelle jolie manière d’exposer le fruit de vos recherches !!

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