On taxe les gilets jaunes au non d’une utopie irréaliste ! Démonstration par… l’Académie des sciences !

Emmanuel Macron aurait dû lire ce rapport de l’académie des sciences avant de parler de transition énergétique :

La question de la transition énergétique est elle bien posée dans les débats actuels ?

La question de la transition énergétique est désormais une question majeure, en raison de la nécessité de maitriser nos émissions de gaz à effet de serre et de réduire notre dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon) qui alourdit notre balance commerciale. Cela devrait nous conduire à changer de façon substantielle nos modes de production et de consommation énergétique (transport électrique, isolation des bâtiments, numérisation de la consommation individuelle etc.).

Et pourtant cette question ne nous semble pas traitée dans les débats actuels en prenant la pleine mesure du problème. En réalité les programmes en matière de politique énergétique devraient mieux tenir compte des contraintes physiques, technologiques et économiques. Dans l’état actuel du débat, nos concitoyens pourraient être conduits à penser qu’il serait possible de développer massivement les énergies renouvelables comme moyen de décarbonation du système en le débarrassant à la fois des énergies fossiles et du nucléaire. Nous voulons ici rappeler un certain nombre de vérités.

La solution énergétique adaptée à chaque pays dépend de ses contraintes géographiques et climatiques. C’est ainsi que le Québec, grâce à ses fleuves puissants qui prennent leur source dans le Nord du pays, peut se permettre d’afficher une électricité à 98 % d’origine hydroélectrique. Certains pays ont des besoins impératifs de chauffage pour faire face à des climats rudes. Certains sont fortement urbanisés, d’autres ont une population plus rurale. Ces variabilités en termes de géographie et d’activité économique induisent des contraintes différentes sur les « mix » énergétiques envisageables. Il n’y a donc pas une solution universellement optimale à ce choix de politique énergétique.

Le recours aux énergies renouvelables est a priori attrayant, mais il ne faut pas oublier les réalités. Rappelons d’abord que l’électricité ne représente que 25 % de notre consommation d’énergie et qu’il faut donc bien distinguer le mix énergétique qui concerne l’ensemble de nos activités du mix électrique. Pour les éoliennes, le facteur de charge moyen en France (rapport entre l’énergie produite et celle qui correspond à la puissance maximale affichée) est de 23 % ; il est de 13 % pour le solaire photovoltaïque. Pour obtenir un niveau d’énergie donné, il faut donc mettre en place des puissances plusieurs fois supérieures à la valeur répondant à la demande. En termes de puissance, la situation est encore plus défavorable puisque le rapport de la puissance installée à la puissance garantie est de l’ordre de 20 pour l’éolien. C’est ce qui ressort des chiffres de production éolienne en France, montrant que la puissance disponible issue de l’ensemble des éoliennes réparties sur le territoire tombe souvent à 5 % de la puissance affichée. Ainsi, un ensemble qui peut en principe fournir 10 GW ne délivre qu’un demi GW pendant une partie du temps. Cette variabilité des énergies renouvelables éoliennes et solaires nécessite la mise en œuvre d’énergies alternatives pour pallier cette intermittence et compenser la chute de production résultant de l’absence de vent ou de soleil. On pourrait penser que les échanges d’énergie au niveau européen pourraient pallier ce problème. Or les nuits sont partout longues à la même période en Europe, et les anticyclones souvent simultanés chez nous et nos voisins.

Une solution à cette intermittence pourrait être le stockage massif de l’électricité : on la stockerait dans les périodes excédentaires pour la rendre disponible aux moments où elle est nécessaire. Mais les capacités de stockage hydroélectrique, en France, sont presque saturées. Il faut donc développer la recherche sur les batteries et sur d’autres modes de stockage qui permettraient sans doute de progresser, mais à l’heure actuelle on est loin de pouvoir stocker ne serait-ce qu’une petite fraction des 10TWh (1TWh = 1 milliard de kWh) que la France consomme en une semaine.

 

Pour stocker deux jours de cette consommation, avec une technologie performante lithium-ion comme celle employée sur les automobiles Tesla, il ne faudrait pas moins de 12 millions de tonnes de batteries utilisant 360 000 tonnes de lithium, sachant que 40 000 tonnes de ce métal sont extraites chaque année ! D’autres solutions sont envisagées, comme le stockage chimique à travers l’électrolyse de l’eau qui produit de l’hydrogène, un vecteur d’énergie, mais ces solutions sont pour le moment bien trop chères, leur rendement est faible et leur maturité technologique réduite. L’expérimentation à l’échelle du mégawatt montre qu’on est encore loin de pouvoir déployer des solutions industriellement viables à l’échelle du pays.

 

Par ailleurs la croissance des énergies renouvelables intermittentes ne pourra se faire sans une extension significative du réseau de transport de l’électricité pour raccorder les lieux de production, collecter les énergies électriques produites de façon diffuse et les faire remonter vers les lieux de consommation. Afin de minimiser le risque de black-out à l’échelle de notre pays, voire de l’Europe, il est important d’anticiper les problèmes de stabilité de réseau qui pourraient résulter de variations soudaines des niveaux de vent ou d’ensoleillement.

Le simple bon sens conduit à conclure qu’une production d’électricité qui garantit la consommation du pays nécessite la disponibilité des énergies « à la demande », celles qui ne souffrent pas de l’intermittence et auxquelles on peut faire appel en permanence. De sorte qu’il n’existe aucun pays qui, en l’absence de solution de stockage répondant à la variabilité de ces productions renouvelables, recourt significativement à ces dernières sans faire appel à des productions mobilisables et pilotables (centrales thermiques, nucléaire). Le cas de l’Allemagne est exemplaire. En 2011 l’Allemagne décide de sortir du nucléaire, dont la contribution à la production électrique n’était que de 22 % en 2010, sortie qui en conséquence ne représente pas les mêmes défis qu’une sortie du nucléaire en France. Six ans plus tard, la part du nucléaire est de 13 %, celle des renouvelables de 30 %, ce qui est remarquable, mais la part des combustibles fossiles reste de 55 %. C’est la croissance de l’offre intermittente d’électricité produite par les renouvelables qui a nécessité l’ouverture de nouvelles capacités de production thermiques à charbon (13 GW) et un développement de l’exploitation du lignite. De sorte que l’Allemagne continue à être l’un des pays européens les plus gros émetteurs de CO2 pour un prix de l’électricité le plus élevé. On ne peut pas parler d’un succès.

 

La France est, parmi les pays développés, l’un des plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre par habitant (environ deux fois moins qu’en Allemagne, trois fois moins qu’aux Etats-Unis). C’est l’un des plus avancés dans la production d’électricité décarbonée (c’est ainsi que la France produit 540 TWh d’électricité avec des émissions de 46 Mt CO2/an, alors que l’Allemagne produit 631 TWh d’électricité en émettant 334 Mt CO2/an, c’est-à-dire 6,2 fois plus par kilowatt- heure produit). Cette sobriété relative en CO2 est le résultat de la solution actuellement dominante en France, l’énergie nucléaire, qui fournit 75 % de notre électricité. L’énergie nucléaire est objectivement le moyen le plus efficace pour réduire la part des énergies fossiles dans la production d’énergie électrique. Cette énergie repose sur des compétences scientifiques reconnues, sur une industrie nationale dotée d’une expérience opérationnelle unique et sur une autorité de sûreté compétente et indépendante. L’énergie nucléaire nécessite une gestion rigoureuse de ses déchets, qui a fait l’objet de plusieurs lois successives et d’un effort de recherche soutenu et cohérent. Il faut cependant avancer vers la mise en œuvre pratique de ce qui a été étudié. D’autre part, l’industrie nucléaire est aujourd’hui confrontée à des exigences justifiées de sûreté qui se traduisent par des questions techniques à résoudre. Nous pensons que nos ingénieurs et nos entreprises ont les compétences pour traiter ces problèmes et apporter les solutions requises.

 

Dans ce cadre général, il y a une véritable contradiction à vouloir diminuer les émissions de gaz à effet de serre tout en réduisant à marche forcée la part du nucléaire.

 

En réalité de nombreuses études montrent que la part totale des énergies renouvelables dans le mix électrique ne pourra pas aller très au-delà de 30-40 % sans conduire à un coût exorbitant de l’électricité et des émissions croissantes de gaz à effet de serre et à la mise en question de la sécurité de la fourniture générale de l’électricité.

 

Notons également que s’il est déjà bien difficile d’inclure une fraction significative de solaire et d’éolien dans la production d’électricité, le problème des 75 % d’énergie non électrique consommés par les transports, l’habitat, l’industrie est autrement redoutable. Certes il est impératif d’étudier les économies d’énergie que l’on peut y apporter ainsi que la réduction de l’émission des gaz à effet de serre, mais ces secteurs resteront pour plusieurs décennies encore quasiment hors d’atteinte des renouvelables. Notre électricité décarbonée permettrait d’ores et déjà à la France de transférer vers l’électricité certaines des activités utilisant des combustibles fossiles, pour le plus grand bien de sa balance commerciale et de la baisse de ses émissions, bien plus qu’elle ne le fait actuellement.

Certes, nous avons appris qu’il était possible de mettre une quantité significative d’énergies renouvelables dans le mix électrique. Et il faut aller dans cette direction, les citoyens le souhaitent. Mais ces derniers doivent aussi être plus exigeants et demander à leurs élus de travailler à des scénarios réalistes qui évitent les idées reçues, et parmi lesquels ils devront faire leurs choix. Ces scénarios réalistes et cohérents doivent dire clairement que le tout renouvelable n’est pas possible et indiquer une trajectoire raisonnable vers une solution énergétique où l’énergie nucléaire aura sa place dans les prochaines décennies si l’on veut maintenir une électricité décarbonée. Ils doivent aussi dire que l’amélioration constante de notre système énergétique passera par des investissements massifs en recherche fondamentale, technologique et industrielle car de nombreuses questions doivent être étudiées (déchets et sécurité nucléaires, stockage de l’énergie, capture et séquestration du CO2, réseaux intelligents…). On peut enfin rappeler qu’au delà de l’équilibre du mix énergétique, il serait judicieux de porter l’effort sur les questions des économies d’énergie qui peuvent être réalisées pour réduire la consommation dans le bâtiment, le transport, l’industrie et qui peuvent conduire à une réduction sensible des émissions et qui sont sources de compétitivité, d’innovations et d’emplois.

Sébastien Candel, Yves Bréchet, Edouard Brézin, Marc Fontecave, Jean-Claude André, Roger Balian, Sébastien Balibar, Yves Bamberger, Catherine Césarsky, Vincent Courtillot, Jean-Claude Duplessy, Pierre Encrenaz, Robert Guillaumont, Pierre Joliot, Guy Laval, Olivier Pironneau, Michel Pouchard, Paul-Henri Rebut, Didier Roux, Jean-Marie Tarascon (tous membres du Comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences).

http://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/lpdv_190417.pdf

Pourquoi Cédric Villani  ne lui a-t-il pas expliqué que la « transition énergétique » où l’on remplace le nucléaire par de l’éolien est une escroquerie?  Pour 100MW d’éolien installés, il faut disposer de 95 MW de moyens de production parfaitement mobilisables en fonction de la demande. On taxe les gilets jaunes au non d’une utopie irréaliste !

Il y a également des articles sérieux sur l’impossibilité de généraliser les voitures électriques (dans l’état actuel des techniques).
Les  politiques ne savent pas ou ne veulent pas étudier un problème sérieusement. C’est plus facile de trouver des coupables (le peuple soi-disant ignare, les gilets jaunes, …).

De plus, le hasard du calendrier fait que je viens juste d’écouter  l’interview (par Y. Calvi) de J. M. Jancovici sur son site  » jancovici.com  »  où il explique qu’on a dépensé 144 milliards pour des  éoliennes inutiles pour faire plaisir à des « anti-nucléaires de centre  ville ». Il faut vraiment écouter et faire écouter cette interview claire  et percutante.

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17 Commentaires

  1. Comme lu, et démontré surtout, comme le fait très bien cet excellent article, la « transition écologique », du moins telle qu’elle est IMPOSEE, est une ESCROCQUERIE et rien d’autre !!

    Chaque pays ayant ses avantages et inconvénients, sur le plan climatique, géographique du moins, les solutions DOIVENT être adaptées en fonction de ces critères-là…
    Et surement pas sur la bases de LUBIES de GAUCHOS-ECOLOS de basse-cours, pas plus que sur la CUPIDITE des MONDIALISTES …

    Personne n’a parlé, par exemple, de la fusion nucléaire – les centrales actuelles appliquent la FISSION nucléaire, génératrice de déchets – ou de l’hydrogène, parce qu’il nous manque, encore, le bond technologique qui rendra ces technologies là, sûres et « bon marché » …

    Idem pour les panneaux solaires, lorsque leur rendement sera doublé puis triplé, là, cette technologie se répandra partout…

    Idem pour le stockage de l’énergie, quand un volume de la taille d’une batterie de voiture permettra un stockage d’énergie tel, que la « batterie » en question permettra le parcours d’au moins 500 kms !!! et plus dans l’avenir…

    J’avais déjà évoqué ces équations à résoudre dans l’un de mes articles précédents, sur le présent site…
    http://resistancerepublicaine.com/2018/01/23/ok-pour-le-grand-remplacement-mais-pourquoi-ca-bordel-de-merde/

    Je reste persuadé que certaines personnes, scientifiques, sont sur le point de découvrir et de nous faire faire ce bond dans les technologies en question…

  2. ILS S’AMUSENT AU SENAT :

    I.- Le Sénat augmente une taxe sur les mutuelles de 40%
    Le Sénat a voté la hausse de 40% de la contribution exceptionnelle des mutuelles pour l’année 2019, mercredi soir lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale. Cette hausse représente un coût de plus d’1 milliard d’euros pour les complémentaires.
    :::: https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/le-senat-augmente-une-taxe-sur-les-mutuelles-de-40-135464

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    II.- Le Sénat aide le gouvernement à supprimer des aides fiscales en faveur du logement des SDF
    Dans le cadre de l’examen du budget, le Sénat a soutenu le gouvernement dans sa demande de supprimer un avantage fiscal en faveur des propriétaires qui mettent un logement à disposition des associations d’accueil des SDF. La mesure avait pourtant été adoptée par un tiers des députés LREM.
    :::: https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/le-senat-aide-le-gouvernement-a-supprimer-des-aides-fiscales-en-faveur-du

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    III.- Le Sénat assouplit l’impôt sur la fortune immobilière ( 29/11/2018)
    Les sénateurs de la majorité ont voté hier soir plusieurs assouplissements sur l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dans un contexte agité par la demande de rétablissement de l’ISF des sénateurs communistes et socialistes
    :::: https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/le-senat-assouplit-l-impot-sur-la-fortune-immobiliere-135979

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  3. PENDANT CE TEMPS AU SENAT : pan dans les gilets jaunes, rouges, verts. Bref ! les travailleurs français ; VOUS BOSSEREZ jusqu’à 63 ans et en plus, génial, on a trouvé ça, à partir de janvier 2019, PÉLÈVEMENT À LA SOURCE. Ah ! ah! ah !!! quoi que vous disiez ou fassiez, on a les manette et on décrète ; à vous de vous soumettre que ça vous plaise ou non !

    Ils ont l’art et la manière à LRECourant !
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    Le Sénat repousse l’âge légal de départ à la retraite à 63 ans
    Les sénateurs ont repoussé d’un an l’âge légal de départ à la retraite, dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu. Une mesure prise contre l’avis du gouvernement, qui pourra revenir dessus à l’Assemblée nationale.
    :::: https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/le-senat-repousse-l-age-legal-de-depart-a-la-retraite-a-63-ans-135506
    François Vignal
    16/11/2018

    Peu de temps avant de terminer l’examen du budget de la Sécurité sociale 2019, la majorité sénatoriale LR-UDI a adopté vendredi 16 octobre le principe du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 63 ans, contre 62 ans aujourd’hui, d’ici le 1er mai 2020. Proposition déjà faite l’an dernier. « Avec l’augmentation de la durée d’espérance de vie, l’augmentation de la durée de cotisation est une condition impérative pour assurer l’équilibre de notre système de retraites et assurer un niveau de vie satisfaisant à nos retraités » fait valoir le sénateur LR René-Paul Savary.

    A la demande du gouvernement, les députés pourront encore revenir sur cette modification du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est en effet opposée à l’amendement sénatorial, d’autant que l’exécutif prépare pour 2019 sa réforme des retraites.

    *****« Changement brutal »******

    Elle dénonce une « pratique ancienne » qui est de changer « brutalement les paramètres ». La ministre défend à l’inverse les consultations et le « dialogue » mené par Jean-Paul Delevoye sur le sujet. Agnès Buzyn a rappelé « l’engagement pris par le Président » de maintenir l’âge légal à 62 ans.

    Alors que le gouvernement a désindexé les pensions de retraites, ce qui revient à une diminution, le président LR de la commission des affaires sociales, Alain Milon, a expliqué que la majorité sénatoriale avait « décidé de réindexer l’évolution des retraites sur l’inflation », ce qui représente un coût de 2 milliards d’euros. « Il fallait trouver une solution ». D’où le passage à la retraite à 63 ans. Autre argument : « Quand l’Etat a supprimé les cotisations sur les heures supplémentaires, s’il avait décidé de compenser ce manque de recettes pour la Sécurité sociale, qui est de ordre de 2 milliards d’euros, nous n’aurions pas été obligés de mettre en place la retraite à 63 ans ». Les sénateurs communistes, PS et LREM ont voté contre ce report de l’âge de la retraite.

  4. Hugues Renson : « Je suis très attaché à ce qu’on maintienne le cap »
    :::: https://www.publicsenat.fr/article/politique/hugues-renson-je-suis-tres-attache-a-ce-qu-on-maintienne-le-cap-136060
    03/12/2018

    Le député LREM et vice-président de l’Assemblée nationale, invité de Public Sénat, estime qu’il faut « maintenir le cap », tout en « modulant le tempo ». L’élu parisien se prononce contre un moratoire sur la hausse des taxes sur le carburant.

  5. Paris : des centaines d’ambulanciers bloquent la place de la Concorde
    :::: https://francais.rt.com/france/56190-paris-centaines-dambulanciers-bloquent-place-concorde-video
    3 déc. 2018

    Plusieurs centaines d’ambulanciers convergent en direction de la place de la Concorde à Paris et doivent ensuite rejoindre le boulevard périphérique pour bloquer les voies. Rejoints par les taxis, ils manifestent contre la loi de Finances 2019.

    Ce 3 décembre au matin, plusieurs centaines d’ambulanciers ont bloqué la place de la Concorde à Paris dans le cadre d’une manifestation sauvage. Une mobilisation des ambulanciers était prévue dans le courant de la journée, mais l’élément de surprise a visiblement été privilégié, de sorte que ce rassemblement compte de très nombreux véhicules, gyrophares allumés et sirènes hurlantes.

    Un reporter de RT France est sur place.

    …./….

    La suite sur le site avec texte et vidéos.
    :::: https://francais.rt.com/france/56190-paris-centaines-dambulanciers-bloquent-place-concorde-video

  6. ARTICLE : Macron menace de saborder l’accord UE-Mercosur pour sauver le climat
    URL : EURACTIV – https://frama.link/084NTweE
    AUTEUR : Sam Morgan | EURACTIV.com | translated by Méline Gadji
    DATE : 3 décembre 2018

    Le Président français s’opposera à un accord commercial entre l’UE et le Mercosur si le futur président brésilien d’extrême droite se retire de l’accord de Paris.

    Lors du G20 à Buenos Aires la semaine passée, Emmanuel Macron s’est dit non disposé à signer un « pacte commercial élargi » avec le Mercosur si l’un de ses membres, à savoir le Brésil, refusait l’accord climatique historique de Paris.

    Les négociations durent depuis 20 ans entre l’Union européenne et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay). Le point de friction actuel concerne les importations agricoles.

    « Je ne peux pas d’un côté demander aux agriculteurs et travailleurs français de changer leurs habitudes pour sauver la transition écologique, et de l’autre, signer des accords commerciaux avec des pays qui font tout le contraire », a martelé le président français. « Nous voulons des accords qui soient équitables. »

    Comme l’Irlande, la France est l’un des États membres les plus réticents à l’idée d’un accord qui pourrait légiférer sur les importations de viande bovine et concurrencer la production nationale. La liste des produits protégés de l’UE est également une pomme de discorde dans les négociations.

    Bien que la Commission ait le dernier mot sur les accords commerciaux de l’UE, les accords de cette envergure ont besoin du soutien total des États membres. Un système qui a frôlé le grotesque en 2016, quand la Wallonie a temporairement décidé de bloquer l’accord du CETA avec le Canada.

    Jair Bolsonaro, président brésilien récemment élu, avait annoncé pendant sa campagne qu’il retirerait le moteur de l’Amérique du Sud de l’accord climatique de 2015. Bien qu’il soit plus tard revenu sur sa décision de marcher dans les pas de Donald Trump, sa position n’est toujours pas claire.

    Toutefois, le Brésilien qui prendra le pouvoir en janvier a commenté la question à la télévision brésilienne le weekend du 1er décembre, déclarant qu’il respecterait l’accord à condition que « le Brésil ne perde pas sa souveraineté sur la majeure partie de l’Amazonie ».

    Le Brésil ne sera probablement pas le seul pays à payer un lourd tribut en cas de non-respect de l’accord de Paris. L’Australie, qui a également mis en doute sa participation, est en ce moment en pleine négociations commerciales avec l’UE.

    Engagement de fer

    Alors que les négociations onusiennes débutent en Pologne pour la COP24, le siège de Jair Bolsonaro demeure vide depuis la semaine dernière, date à laquelle il a décidé de ne pas se rendre au sommet climatique.

    L’homme politique d’extrême droite, surnommé le « Trump sud-américain », a chargé son futur ministre des Affaires étrangères, celui qui considère le réchauffement climatique comme un « complot marxiste », d’annuler sa venue à la COP24.

    Dans le rapport final des négociations, les dirigeants des 20 plus grandes économies du monde (à l’exception des États-Unis de Donald Trump) réitérent que « l’accord de Paris est irréversible ». La France et la Chine ont en marge signé leur propre déclaration sur le climat.

    Les dirigeants du G20 moins un ont réaffirmé leur engagement en faveur d’une « mise en œuvre totale » du pacte climatique, bien que la majorité d’entre eux soient loin d’être sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de l’accord de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C voire 2°C.

    Selon un nouveau rapport publié par le groupe de réflexion Climate Transparency en novembre, 15 des pays du G20 ont enregistré l’année dernière une hausse des niveaux d’émissions, tandis que 82 % de leurs besoins énergétiques sont encore couverts par des sources de combustibles fossiles.

    Les efforts de l’UE pour respecter l’accord de Paris se sont concrétisés la semaine dernière, lorsque la Commission européenne a publié sa stratégie à long terme pour 2050. Il appartient maintenant aux dirigeants des États membres de décider lequel des huit scénarios proposés par la stratégie ils adopteront.

    Les experts climatiques, pour leur part, estiment que seul le scénario zéro émissions nettes en UE d’ici 2050 pourra honorer l’accord et sauver le climat.

  7. Le moment fatidique est arrivé!
    Les scientifiques( hors GIEC) mettront bientôt, un terme au débat en confirmant que le CO2 est le gaz de la vie au même titre que l’oxygène, et en aucun cas un gaz à effet de serre!
    il s’en suivra un krach boursier à l’échelle planétaire!
    Cette issue catastrophique peut expliquer les réticences à s’exprimer pour ceux qui savent déjà!

  8. ATTENTION ; attaque sur les flans du mouvement Gilets Jaunes dans la stratosphère politique.
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    Gilets jaunes : Matignon reçoit chefs de partis et représentants du mouvement
    :::: https://francais.rt.com/france/56192-gilets-jaunes-matignon-recoit-chefs-parti-representants-mouvement-crise

    Le président de LR Laurent Wauquiez, le patron du PS Olivier Faure, et la présidente du RN Marine Le Pen, seront parmi les premiers chefs de partis reçus le 3 décembre par le Premier ministre dans le cadre de la crise des Gilets jaunes.

    FIL INFO EN CONTINU :

    10h49 CET

    Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a informé le 3 décembre que le PS rejoindrait l’initiative d’une motion de censure des députés communistes si le gouvernement «ne [changeait] pas de cap» dans la crise des Gilets jaunes.
    10h45 CET

    L’exécutif a lancé le 3 décembre une grande consultation politique, préalable à l’annonce de nouvelles «mesures» pour tenter d’apaiser la crise des Gilets jaunes, avant la réunion du 4 décembre avec un collectif prêt à discuter avec le gouvernement.
    10h32 CET

    Matignon a annoncé dans un communiqué que le Premier ministre Edouard Philippe recevrait le 4 décembre dans l’après-midi un collectif de Gilets jaunes prêt à discuter avec l’exécutif.

    Convier des représentants des Gilets jaunes et les leaders de l’opposition à Matignon suffira-t-il à amorcer une sortie de crise, deux jours après une troisième mobilisation nationale, entachée de violents débordements ? Le 2 décembre, le président Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre de recevoir «les chefs de partis représentés au Parlement ainsi que des représentants des manifestants».

    Partant, le leader du parti socialiste (PS) Olivier Faure est attendu ce 3 décembre à 10h à Matignon, Laurent Wauquiez (Les Républicains) à 10h45, alors que la présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen doit être reçue à 15h par Edouard Philippe, selon l’AFP. Le maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, doit également être reçue. Elle devait arriver la première à 8h30.

    Parmi les autres chefs de partis, David Cormand (EELV) est attendu à Matignon à 11h30, Stanislas Guerini (LREM) à 12h, Jean-Christophe Lagarde (UDI) à 13h30, Benoît Hamon (Génération-s) à 15h30, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) à 16h.

    Suivront dans l’après-midi, Franck Riester (Agir) à 16h30, Marielle de Sarnez (vice-présidente du MoDem) à 17h15, Florian Philippot (Les Patriotes) à 18h et Fabien Roussel (PCF) à 19h30.

    En outre, une délégation de La France insoumise (LFI), et non pas Jean-Luc Mélenchon, devrait se rendre à Matignon ce 3 décembre à l’invitation du Premier ministre, selon le député insoumis Alexis Corbière.

    L’Elysée a également fait savoir que le Premier ministre recevrait, outre les chefs de partis, «le collectif des « gilets jaunes » qui a exprimé sa volonté de nouer un dialogue avec le gouvernement».

    Aucune information sur la date et l’horaire d’un tel rendez-vous n’était disponible dans l’immédiat.

  9. Le Qatar a annoncé ce lundi matin qu’il allait quitter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), selon le ministre de l’Energie.
    :::: https://fr.sputniknews.com/economie/201812031039149367-opep-qatar-retrait/

    Le Qatar va quitter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en janvier prochain, a annoncé ce lundi matin le ministre qatari de l’Énergie, cité par l’AFP.

    «Le Qatar en tant que membre de l’Opep a décidé de s’en retirer avec effet en janvier 2019», a déclaré Saad Al-Kaabi, lors d’une conférence de presse à Doha, ajoutant que l’organisation en avait été informée lundi matin.

    Le Qatar continuera à produire du pétrole, mais se concentrera sur la production de gaz. L’émirat du Golfe est le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.

    «Nous n’avons pas beaucoup de potentiel [dans le pétrole], nous sommes très réalistes. Notre potentiel, c’est le gaz», a souligné M. Kaabi.

    L’Opep a été créée à Bagdad, en 1960, à l’initiative principale du Venezuela. Outre ce pays, les membres fondateurs sont l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Iran et le Koweït.

    Par la suite, les cinq membres fondateurs ont été rejoints par huit autres pays: le Qatar (en 1961), l’Indonésie et la Libye (1962), les Émirats arabes unis (1967), l’Algérie (1969), le Nigeria (1971), et l’Angola (2007). L’Équateur (1973) et le Gabon (1975) se sont retirés respectivement en 1992 et 1994, mais le premier a réintégré l’organisation en 2007.

    • Oh p***n qu’est-ce qu’y tient. Mais rassurez-vous, tous les autres politiques font pareils, y ont des voitures avec chauffeurs.

    • Bonjour @claude t.a.l ;

      – » Juncker a été convaincu par les écolos.
      Maintenant il se rend au siège de la commission européenne en vélo « –

      À vélo quatre roues, une devant, trois derrière ?!!! Sa chute politique pourrait bien commencer par celle de vélo ! Ben je ne crois pas que les alcootests soient pratiqués pour les cyclistes. ☺☺☺☺

      Que choisirait-il : vive la bibine ou vive la bicy ?

  10. l’ecologie a toujours été une escroquerie, la seule vraie écologie était pratiquée par les paysans d’il y a 40 a 50 ans, le reste c’est de la foutaise pour remplir les poches d’une bande d’escrocs.

  11. Ne pas oublier les 1 500 tonnes de béton présentes sous chaque éolienne et qui rendent les terres définitivement incultivables même si celles-ci sont un jour démontées. Sacré développement durable, ha oui ! Surtout quand ce sont les mêmes qui nous disent que dans peu de temps on n’aura plus assez de terres pour nourrir la planète.

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