Le titre de cet article va faire rugir plus d’un. Quel rapport y-a-il entre ce freluquet gâté de Macron et le fameux général d’armée de Tsahal, Itshaq Rabin, redevenu Premier ministre du gouvernement israélien entre les années 1992-1995 ? Alors, pour être plus précis, disons que Macron est un hybride de Chamberlain-Rabin.
Je m’explique : plus le temps passe, et plus je détecte des parallèles étonnants, au-delà des différences naturelles, entre la situation en Israël et en France. Ces deux pays sont menacés d’arabo-islamisation de l’extérieur et de l’intérieur.
Mais permettez-moi une digression-témoignage. En 1994, après l’accord ignoble que Rabin avait signé avec Arafat, je fus dépité. Et pour fuir la société israélienne en déliquescence et retrouver l’ombre de ma quête éperdue d’idéaux pour ma patrie, je m’étais réfugié dans l’archéologie.
Creuser le sol jusqu’à la roche-mère et y découvrir le passé et le visage de mon pays, souvent défiguré par les vagues successives d’envahisseurs, et qui conservait envers et contre tout les empreintes digitales de son identité authentique, était la seule chose qui me réconfortait. Il fallait bien se rendre à l’évidence : Il n’y eut sur cette terre qu’un seul peuple indigène, le peuple hébreu-cananéen, et sa civilisation originelle vieille de plusieurs millénaires.
Quoique mon travail d’archéologue fût apprécié, je ne pus progresser dans cette voie. Je dévoyai paraît-il les jeunes étudiants par des propos subversifs sur le panarabisme palestiniste, en tant que fer de lance de l’islamisation rampante d’Israël.
Je dénonçai aussi le marché de dupes baptisé « processus de paix » et les tractations entre Rabin et Arafat qui avançaient à bon train. Dans le cadre d’un accord préalable, Rabin avait fourni à Arafat des armes lourdes pour « le maintien de l’ordre dans les territoires » sous le contrôle de ce dernier. Or, j’avais prévenu qui voulait m’entendre que ces armes lourdes entre les mains d’Arafat allaient provoquer une hécatombe parmi la population israélienne. Rien n’y fit. Arafat le terroriste sanguinaire fut soudain quasi béatifié par les médias soudoyés par Rabin. Etrange destin que celui des méga-terroristes. Ils sont finalement adulés et Arafat, qui les a envoyés, a reçu « le Nobel de la paix ».
Dégoûté, je décidai de me désintéresser de la politique et de ne plus m’attacher qu’au bonheur de ma famille. Je revins aussi à mes premiers amours : le cinéma.
Maniant ma caméra comme un fusil, je me mis à mitrailler la face cachée de la réalité israélienne : les punks, les ouvriers étrangers clandestins, les mendiants, les fous de Dieu venus des quatre coins du monde et qui, foudroyés par le « Syndrome de Jérusalem », se prenaient pour Jésus. Bref, une société en perdition.
Je fis alors la connaissance de Mordekhaï Lapid, un généticien qui découvrit, entre autres, que l’ADN de la moitié des ‘Palestiniens’ était identique à celui des Hébreux-Israéliens ‘juifs’. Cela signifiait que ces pseudo « Palestiniens » était en fait des descendants d’Hébreux qui avaient été arabisés-islamisés de force lors de la conquête arabo-musulmane du pays d’Israël au VIIème siècle après J.-C.
Mes convictions s’en trouvèrent renforcées, voire attestées. Nous nous prîmes d’amitié. Un peu confus, Mordekhaï m’annonça que son fils Shalom avait le béguin pour une de mes filles. Je répondis en riant que les jeunes amoureux n’avaient nul besoin de notre bénédiction,et nous débouchâmes une bouteille de vin.
Dix jours plus tard, le journal télévisé de 20h s’ouvrit sur un attentat terroriste qui avait fait 10 victimes, tous de la même famille. Plus tard, le présentateur ajouta laconiquement que la vie des blessés n’était pas en danger et que leur mère Miryam était à leur chevet à l’hôpital Hadassah de Jérusalem. Mais le père Mordekhaï Lapid et son fils Shalom étaient morts sur le coup.
Puis il passa aux choses sérieuses : un cocktail était donné pour fêter l’accord entre Arafat et Rabin. Les images montraient Léa Rabin, l’épouse du Premier Ministre israélien, en train de déguster un Gin on the rocks et souriant d’une oreille à l’autre. En fin de journal télévisé, il y eut un dernier rappel sur l’attentat, avec un détail supplémentaire : les armes qui avaient servi étaient de provenance israélienne. J’appris qu’elles étaient celles-là mêmes que Rabin avait fournies à Arafat pour « le maintien de l’ordre ».
Je restai prostré un long moment, songeant à Miryam désormais veuve, et à ses enfants orphelins de leur père. Soudain, je m’entendis dire à voix haute : « Léa Rabin, le jour où ton mari crèvera, tu me verras jubiler ».
La vie reprit difficilement son cours. Après de longs jours où je fus alité suite à une double-pneumonie, réaction somatique à ma dépression nerveuse, je me remis au cinéma. Je décidai d’écrire un scénario de fiction en m’inspirant de l’accord du traître Rabin avec Arafat, transposé deux mille ans auparavant, lors de l’occupation romaine du pays d’Israël : un attentat fomenté par Jésus et ses disciples contre Hérode Antipas pour venger la décapitation de Jean-Baptiste, et ainsi provoquer une rébellion populaire contre Rome et le Sanhédrin collaborateur.
J’intitulai le scénario « L’Evangile crucifié», un clin d’œil à Nikos Kazantzakis et à son chef d’œuvre » Le Christ recrucifié « . J’avais mis en exergue avant le générique, une citation de l’écrivain grec: « Un homme véritable est celui qui résiste, qui lutte, qui n’a pas peur au besoin de dire Non, même à Dieu.»
A ma surprise, mon scénario plut à un producteur israélien francophone. Lors de notre entrevue, il me présenta à HB, le réalisateur pressenti, un gaucho-bobo de la pire espèce. En dépit de l’antipathie immédiate que nous ressentions l’un pour l’autre, nous décidâmes de nous revoir le lendemain pour fignoler la trame du scénario.
Je rentrai tard chez moi et annonçai la bonne nouvelle à mon épouse. Installés devant notre téléviseur, nous sirotions une tisane. Le JT parlait de la grande manifestation de soutien à Rabin, « l’homme qui allait enfin amener la paix en Israël ». Agacé, j’allais changer de chaine lorsqu’il y eut un grésillement et l’image devint noire. Un speaker apparut et annonça d’une voix grave qu’un attentat a été commis contre Rabin mais qu’ « heureusement, il est seulement blessé et ses jours ne sont pas en danger ». Il ajouta, atone, que le terroriste « n’était pas un Palestinien » mais « un jeune étudiant Israélien », ‘juif’ de surcroît !
En fait, Rabin était mort. Nous étions un soir de 4 novembre 1995. Yg’al Amir avait tiré sur Rabin 3 balles à bout portant. Un ‘flash’ me traversa l’esprit : Miryam Lapid effondrée, Léa Rabin souriante devant son cocktail, et moi-même la bouche tordue, lui faisant le serment insensé : « Lorsque tu seras veuve, je ferai la fête».
Je ne dormis pas de la nuit. Mon serment revenait comme une mélopée lancinante. Il fallait au plus vite que je m’en débarrasse. Au petit matin, je pris le bus en direction de Jérusalem pour une journée de travail avec le réalisateur. Le bus s’arrêta au centre-ville de Kiryath Arba pour prendre des voyageurs. Je vis des équipes de télévision fébriles et à l’affut d’interviews. Au lieu de poursuivre mon voyage, je descendis du bus et me dirigeai vers les reporters. Je cherchais une équipe TV française mais tombai sur la CNN. Dans un anglais piteux, je leur déclarai que non seulement je ne m’endeuillais pas de la mort du traître Rabin, mais que j’en éprouvais même une joie vengeresse. J’ajoutai que je souhaitais la même fin à ses acolytes Pérès et Arafat. Et enfin, j’exprimai mon espoir d’un combat acharné contre le panarabisme islamique et son fer de lance palestiniste, ainsi qu’à toutes les idéologies totalitaires de son acabit.
La journaliste de la CNN était aux anges. Elle tenait son scoop. Je repris le bus, apaisé. Je m’étais enfin délesté d’un poids sur la conscience. Je pouvais réfléchir au scénario et à la journée de travail qui m’attendait. J’étais loin d’imaginer la suite…
L’impact médiatique de cette interview-exutoire fut énorme. La CNN diffusa mes propos et les passa en boucle. Les télés du monde entier les relayèrent. De retour chez moi, je trouvai mon épouse anxieuse. Elle avait reçu des appels téléphoniques menaçants et anonymes qui nous sommaient de quitter notre village. Je compris qu’ils venaient de voisins, offusqués de mes propos sulfureux.
Je rassurai mon épouse en évoquant la « liberté d’expression » et que de tout temps, depuis Ravaillac jusqu’à Gabriel Princip, il y eut des attentats politiques commis contre des despotes qui ont trahi leur peuple et leur pays. Rabin n’avait qu’à se barder d’un gilet pare-balles. C’était mon droit le plus strict de me réjouir de sa mort. C’est d’ailleurs le privilège de tout citoyen qui mourra dans l’anonymat, sans rue à son nom et sans mausolée, alors que les grands de ce monde jouiront de la postérité et du culte de leur personnalité. Et puis que Diable ! Israël est malgré tout une démocratie, lui dis-je ! J’allais vite déchanter…
Comme si nous pressentions quelque chose, nous restâmes en éveil, couchés côte à côte et nous serrant la main. Mon épouse murmura : « David… J’ai peur… Rabin était leur idole… Tu ne sais pas de quoi ils sont capables. C’est peut-être notre dernière nuit ensemble…».
Un fracas ponctua ses paroles. Des jeeps firent irruption dans le jardin en défonçant la barrière. De puissants projecteurs éclairèrent la maison comme en plein jour et des sirènes d’alarme se mêlèrent aux cris de frayeur de nos enfants brusquement réveillés. Des coups de poing sur la porte manquèrent de l’arracher de ses gonds. Je l’ouvris. Devant moi, deux hommes en civil avec un mandat d’arrêt. Derrière eux, des policiers et des gardes-frontières, l’arme au poing.
Sans me laisser le temps de me séparer de ma famille, on me ‘pria’ de monter dans une voiture banalisée. Je me retournai en direction de la maison. Je vis un voisin lancer une pierre contre une fenêtre qui vola en éclats. Je me promis de « lui faire la peau» à mon retour d’un éventuel interrogatoire qui ne pouvait durer au-delà des 24 heures de détention. J’étais persuadé que l’on m’emmenait au poste de police le plus proche.
Durant le trajet, on me fit savoir que notre destination était les bureaux du Shabak (Agence de Haute-Sécurité). J’essayai de faire bonne contenance et de plaisanter sur ce mandat d’arrêt aussi intempestif qu’imbécile. Mes compagnons de voyage, très polis, entamèrent la conversation sur mon « éthique philosophique », ce que je pensais de Bakhounine et de la ‘violence révolutionnaire’. J’étais au début réticent et sur mes gardes. Et puis le trajet était long, et ils avaient un air d’intellos bien éduqués. Tout compte fait, une discussion idéologique impromptue était toujours ça de gagnée.
Nous arrivâmes presqu’à l’aube. Je descendis de voiture, assez confiant, entouré de mes deux larrons. Nous nous dirigeâmes vers un vieil et imposant bâtiment. Une dame passa et me vit sourire. Elle s’écria : « Et en plus, il rit le salaud !». Mon speech à la télé l’avait-il à ce point choquée ?
Une fois la porte de la bâtisse lugubre refermée derrière moi, l’attitude changea du tout au tout. Placides et froids, mes chaleureux compagnons-philosophes de voyage me mirent les menottes aux poignets et me firent asseoir dans un bureau. Trois autres personnes, deux hommes et une femme, entrèrent. Ils déclarèrent sans ambages que j’étais accusé d’avoir fomenté l’attentat contre Rabin. Ebaubi, je réagis en gloussant. L’un d’eux me jeta mon scénario sous les yeux et me somma d’avouer que j’étais l’éminence grise d’Yg’al Amir.
Aux dires de mes interrogateurs, c’était HB, le réalisateur pressenti, qui leur avait mis la puce à l’oreille sur le langage codé de mon scénario. Jusqu’au moindre détail transparaissait l’attentat de la veille : Hérode Antipas était Rabin, Jean-Baptiste était mon ami Mordekhaï Lapid, Judah le disciple de Jésus était Yg’al Amir, et Jésus, c’était moi ! L’intime convictionde HB s’était renforcée lorsqu’il me vit à la télévision me réjouir de la mort de Rabin. Il leur téléphona et me dénonça. Je n’avais plus qu’à avouer : j’étais le ‘cerveau’ et l’instigateur de l’attentat perpétré contre Rabin !
Les enquêteurs ‘décortiquèrent’ mon scénario : chaque séquence, y compris érotique, était passée au crible. Les moindres indications de cadrage aussi. Tout y était « décodé » : la date, le jour, l’heure de l’assassinat de Rabin, l’arme du crime, les trois coups de feu correspondant à la Trinité, à la résurrection au troisième jour, au signe de Jonas dans le ventre de la baleine, et que sais-je encore ! Bref, le motif était clair : venger l’assassinat de mon ami Mordekhaï Lapid.
Je les traitai de malades mentaux à l’imagination débridée. Cela ne les calma pas. Au contraire. Ils adoptèrent la tactique du Bon, la brute et la truande. Tandis que l’un me proposait un café, l’autre m’insultait, et la troisième me jetait au visage une demande de divorce venant de mon épouse. Plus tard, je sus que la lettre était un faux et qu’ils avaient avait menacé mon épouse de lui retirer nos enfants pour les placer à l’assistance publique si elle refusait de ‘collaborer’. Les enquêteurs avaient fouillé la maison, mis sous scellés mon ordinateur, mes livres, mes disques, les poèmes d’amour écrits à ma femme. Ils avaient aussi éventré notre lit conjugal à la recherche d’indices compromettants. En vain.
Je devins particulièrement grossier à l’encontre de la truande qui était la plus ignoble des trois. Je lui demandai si la Torquemada des alcôves s’était masturbée en reluquant mes photos intimes avec mon épouse ? La brute voulut me faire taire mais j’étais déchaîné, en dépit des menottes. On me ressortit du bureau. Un court trajet en voiture, et j’étais présenté à un magistrat comme « suspect d’implication dans le meurtre de Rabin, d’apologie du crime, d’appel à l’assassinat de Pérès et d’Arafat, d’incitation à la haine et à la violence contre la religion musulmane et ses adeptes, de rébellion et d’appartenance à un groupe terroriste.» Ni plus, ni moins !
Le procureur général demandait la peine maximale par cumul des chefs d’accusation : vingt ans de prison. Bigre ! En attendant, le juge requit une incarcération illimitée jusqu’au procès qui m’attendait. « Et la présomption d’innocence », lui rétorquai-je ? Le juge se leva, tourna les talons et s’engouffra dans l’antichambre.
Les deux derniers chefs d’accusation avaient été puisés dans la juridiction du « Mandat britannique » d’il y a 80 ans pour écraser les mouvements clandestins hébreux de résistance contre l’occupant britannique. Ce qui en dit long sur le système juridique israélien et sur l’accusation « d’ islamophobie », qui me fut reproché.
On me ressortit du tribunal et je fus ‘mis à l’ombre’ dans un cachot où j’étais l’unique détenu. Un néon au plafond, dans une cage de fer afin de prévenir une éventuelle tentative de suicide par électrocution ou pendaison, éclairait la cellule 24h sur 24. On m’avait aussi retiré mes lacets et la ceinture de mon pantalon, toujours par prévention de suicide. Il y avait un trou au parterre pour les besoins, une plaque de béton en guise de lit, et des couvertures grises.
Je ne pus m’endormir. Par chance, j’avais encore dans la poche de ma chemise, mon calepin et un petit crayon avec lequel je notais des idées de scénarii. Je me mis à rédiger un manifeste intitulé : « Gloire aux vaincus » en hommage au mouvement littéraire portugais – Les vaincus de la vie-, né en fin de XIXèmesiècle. Mais le titre me déplut car il sous-entendait une volonté guerrière. Je le biffai et le remplaçai par un pathétique «Les lauriers des damnés ».
Mais qui allait couvrir de lauriers les damnés et les laissés-pour-compte de l’Histoire, ceux qui s’étaient mis en tête de jouer les francs-tireurs et de combattre les dictatures, religieuses ou laïques ? Allongé sur le lit de pierre comme un gisant, je fixai le néon au-dessus de ma tête et me commémorai les échecs qui ont pavé ma vie. Je redoutai d’achever mon itinéraire ici-bas pour un peuple qui ne voulait pas de moi. Je me demandai si mon dévouement patriotique pour Israël n’était pas à sens unique. Mourir pour mourir, j’aurais préféré que ce soit les armes à la main.
Je me souvins, un sourire d’auto-compassion aux lèvres, les signes avant-coureurs de ma soif de justice et de ma propension pour les causes perdues. Elles témoignaient peut-être d’un orgueil démesuré, me plaçant « au-dessus et au-delà de la mesquinerie humaine ». Tout cela pour me retrouver dans la peau d’un comploteur accusé du meurtre d’un despote et d’un traître tel que Rabin dont l’Histoire retiendra le nom et celui de son acolyte Arafat. Attiré par le gouffre d’une aspiration à la postérité qui se dérobait, l’idée me traversa de me suicider, dernière coquetterie et pied-de-nez que je ferai au monde. Je n’en eus pas le courage. Comme Savonarole, la douleur physique me rebuta.
Durant un mois, ce cachot fut mon univers, sans rien savoir de ce qui se tramait au dehors. Une « chasse aux sorcières » maccarthiste se déclencha en Israël. La délation fut le lot quotidien des Israéliens. Dans un salon de coiffure, un quidam se fit presque lyncher pour avoir répondu « Pérès » à la question « à qui le tour ? ». Une maîtresse d’école se retrouva licenciée sur-le-champ pour avoir refusé d’imposer à ses élèves une minute de silence lors des obsèques de Rabin. Un caricaturiste risqua la prison après avoir affublé Rabin du keffieh d’Arafat.
L’État d’Israël allait devenir l’État Rabin. Les avenues et boulevards de villes entières furent débaptisés et appelés Rabin. Un culte de la personnalité digne de Staline, la rabinomanie, battit son plein. Et moi pauvre bougre, je rongeais mon frein dans mon cachot en gravant des graffitis sur les parois : « Rabin et Rabbins, même combat !»
Dans les cellules voisines, des terroristes du Hamas qui avaient eu vent – je ne sais comment – de mes convictions anti-islamiques, m’abreuvaient d’injures et menaçaient de me trancher la gorge avec un pouce sur toute la largeur du cou. Par précaution, l’administration carcérale décida que je serais le seul détenu à ne pas avoir droit à la promenade d’une demi-heure par semaine dans la courette à ciel ouvert. On m’avait pris ma liberté et je me crus un macchabée en songeant que je n’allais ressortir – une loque humaine – que 20 ans plus tard.
Lors de mon transfert à un autre centre d’incarcération, un beau soleil hivernal qui traversait les barreaux du fourgon, me fit cligner des yeux. J’avais passé un mois sans voir le jour. Lorsque je descendis du fourgon, menottes aux poings et chaînes aux pieds, je fus assailli des cliquetis et des flashs de dizaines d’appareils-photos. L’espace d’une seconde, je compris que foudroyé par l’amour patriotique que j’avais porté à Israël, il me fallait en payer le prix.
Ma photo s’étala sur tous les quotidiens israéliens. Mon faciès patibulaire, ma barbe et mon couvre-chef d’ancien pâtre, prêtèrent le flanc à toutes les allégations. Je fus désigné à l’opprobre de l’opinion publique. Un journaliste curieux de savoir « ce qui avait bien pu destiner ce berger rebelle et séditieux au cinéma ?», fit son ‘papier’ (et son beurre) sur « cet intello marginal». Une gazette à scandale publia un article au titre évocateur– Le scénariste maudit-, en me présentant comme«un idéologue dissident et extravagant qui s’oppose à un État palestinien et qui prône un pan-hébraïsme dans tout le Proche-Orient. Cet homme, solitaire et insolite, est un mélange explosif d’anarchisme d’extrême-gauche et de maximalisme d’extrême-droite».
L’article relata aussi ma rencontre avec le réalisateur HB, qui la transmit à sa manière : « J’ai vu un individu chaleureux, avec une voix profonde, et intelligent. Avec cela, il m’a paru bizarre. Il donnait l’impression de vivre dans un monde à part et voyait la réalité selon son propre prisme ; nul ne pouvait lui prendre sa vérité intérieure. J’eus le sentiment qu’il désirait ma collaboration pour me transformer en porte-parole de son idéologie. Lorsqu’il m’a fait lire son scénario, je fus pris d’effroi.Cent pages d’horreurs, de haine, de sang, de sexe et d’antisémitisme. Lorsque je l’ai vu le soir à la télévision éructer toute sa haine contre Rabin, je n’ai pas réalisé tout de suite que c’était le scénariste que j’avais rencontré le matin-même. J’ai eu un choc. Mais j »ai été content qu’il soit arrêté.J’ai contribué à combattre ce cancer. »
Ainsi, l’amoureux d’Israël que j’étais, était comparé à une tumeur cancéreuse.
Je me retrouvai dans une cellule certes plus ‘spacieuse’, mais en compagnie d’autres détenus entassés les uns sur les autres. Je fis ainsi connaissance de David A, arrière-petit fils de Trotsky et devenu militant maximaliste de la droite israélienne. Une autre « connaissance », Noam F, un militant religieux-nationalme menaça – en raison de mon idéologie hébraïque laïque anti-judaïque – : « Lorsque nous arriverons au pouvoir, tu seras notre premier homme à abattre».
Lors du procès, presque tous les chefs d’accusation tombèrent les uns après les autres. Je n’avais aucun lien, de près ou de loin, avec Yg’al Amir. Le procureur qui avait réclamé 20 ans de prison, se contenta de 20 mois et reconnut finalement qu’il n’y avait pas de cause à effet entre la fiction et la réalité, entre mon scénario et l’attentat contre Rabin. Une première décision du tribunal me déclara quand même coupable « d’islamophobie ». Une seconde inversa le verdict : innocent d’incitation à la haine contre les musulmans, mais coupable d’avoir exprimé de la joie à l’assassinat de Rabin et souhaité le même traitement à Pérès et Arafat. La sentence : 2 mois de prison ferme et 2 ans avec sursis en cas de récidive. Comme j’avais déjà largement purgé ma peine, je fus relaxé.
Je fis appel, au nom de la liberté d’expression, devant la Cour Suprême. Elle me déclara innocent. Je dois cette réhabilitation à Mohammad Yussuf Jabarin, un Israélien arabophone qui avait incité à « tuer des Juifs ». La Cour Suprême cassa le jugement l’inculpant d’appartenance à un groupe terroriste : un homme seul ne pouvait être assimilé à un ‘groupe’ ; la juridiction anti-terroriste ne s’appliquait pas à son cas. Mon avocat sauta sur l’occasion et évoqua la jurisprudence. C’est ainsi qu’un ennemi idéologique m’épargna 20 ans de taule.
Je revins au village. Mon épouse et les enfants m’accueillirent avec des larmes de joie. En dépit de la souffrance qu’elle avait endurée, mon épouse me montra l’amour qu’elle me portait et m’assura n’avoir jamais voulu divorcer quand bien même elle dût attendre ma sortie de prison, après un quart de siècle.
Je ne fis pas la peau du salaud qui nous avait jeté la pierre. Je voulus tourner la page. Durant quelques mois, je fus pris d’une frénésie de vie. Croquer la pomme à belles dents avec ses pépins et sans laisser de trognon. L’exultation du corps et des plaisirs des sens, devint alors un antidote à ma déception envers l’Etat d’Israël, un remède à mon désarroi, une panacée censée m’empêcher de m’adonner à la frustration, et m’abandonner à l’attirance naturelle que je ressentais pour le néant. Tels ces maudits de l’existence qui en sont désabusés avant même de l’avoir pleinement vécue, tels ceux qui, sans se rendre à l’évidence du paradoxe, avaient aspiré à l’astre noir de la postérité, pour finalement voir dans l’échec quelque chose de plus beau et plus magnanime.
Durant plusieurs années après l’assassinat de Rabin, je fus boycotté. Tous les projets et scénarii que je déposai au Fonds de soutien du cinéma israélien, étaient systématiquement refusés. Pourtant, et sans que personne ne fît le lien entre moi et le scénariste maudit qui « s’était réjoui de la mort de Rabin », je me réinsérai subrepticement dans l’industrie cinématographique israélienne.
Mes films racontant la fracture entre laïques et religieux, dénonçant la sclérose du judaïsme ou la faillite idéologique d’Israël et sa trahison des idéaux hébreux, trouvèrent un écho certain, quoique controversé. Je pus croire, un laps de temps, à la consécration et être enfin reconnu comme créateur légitime. Mais bientôt, les anciens démons surgirent. Des cinéastes firent le rapport entre le nouveau provocateur et l’ancien « scénariste maudit ».
Je fus, encore une fois, mis au ban non seulement du petit monde artistique gaucho-bobo, mais également du monde universitaire sclérosé qui occulta durant de longues années mes travaux scientifiques et étymologiques sur le Coran et l’islam.
Ce témoignage personnel et intime est certes destiné aux lecteurs de RR, mais tout particulièrement à Christine Tasin et à Pierre Cassen, ces deux patriotes admirables persécutés injustement par la soldatesque macroniste et sa magistrature dhimmitique.
Cet article est aussi ma manière de soutenir les « Gilets jaunes », les « Sans-dents », et le peuple « Gaulois de France » : Ne désespérez-pas ! Résistez ! Défendez votre patrie ! Combattez les traîtres ! Luttez contre la submersion démographique concoctée par vos dirigeants véreux afin d’islamiser votre si beau pays !
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« Cela signifiait que ces pseudo « Palestiniens » était en fait des descendants d’Hébreux qui avaient été arabisés-islamisés de force lors de la conquête arabo-musulmane du pays d’Israël au VIIème siècle après J.-C. » »
bien sûr !! les juifs ne furent pas TOUS dispersés par les Romains….le peuple , surtout celui des « Am ha haretz « , la paysannerie, de toujours comme de partout au monde est resté attaché a sa glèbe, a sa terre a son pays….ils vécurent a coté des Chrétiens byzantins, et quand le fou sanguinaire se disant Faux-fête deferla sur les pays autour du desert d’ ou il sortit avec ses criquets ivres de pillages et d ‘ application de sa « religion » , ils n’ eurent plus le choix….comme « marranisés » au début ils verseront dans cette croyance obligatoire et féroce qui appliquait sa force de conviction « bel çif wa illa bel Islam » ( le choix entre le sabre et l’ islam)
jusqu a présent certains de ces « palstiniens », surtout du coté de Hebron, SAVENT trés bien qu ils sont d’ extraction hébraïque….ils conservent en secret des objet tels que phylactères antiques, mezouzot, talites antiques tout usés… auquels ils accordent des vertus « magiques » ou du moins propitiatoires
le vieux , l’ antique « lien » n’ est pas parti chez eux, je parle des vrais descendants!
et pas de ces dizaines de milliers de miséreux, attirés par la prospérité d’ un pays juif, pas encore Israel, qui leur offrait du travail, un moyen de ne pas crever de faim, et venus d’ egypte, d’ Arabie, de Syrie, d’ Irak….
finalement 140 ans lus tard, rien, absolument rien n’ a changé!
ils sont toujours la en bataillons serrés venant quémander a Israel, le travail que leurs « dirigeants » n ont jamais été foutus de leur offrir
sauf a leur donne un fusil, une ceinture explosive et gagner par milliers la place enviée de « CHAHIDE »
et aux moins volontaires il est reservé la mendicité depuis 70 ans offerte par l’ UNRWA……
Sans les clous, c’est quand même un véritable calvaire, ce que vous avez vécu, bon, le pire est loin derrière,
longue vie à vous @David B, digne représentant du peuple hébreu !
Un « franc » merci Féjusien. Et vive le peuple Gaulois !
Le voilà, il est enfin sorti ! je n’y comprends rien, c’est celui de 22h59,
en général, je ne réclame pas pour certains de mes commentaires perdus, mais j’aurais trouvé grossier de ne pas répondre à cette histoire si édifiante et si pénible,
c’est un vrai cauchemar, qui illustre la faiblesse d’un individu qui ose braver l’opinion en place, l’opinion des puissants de la société de son temps,
l’histoire abonde de ces martyrs comme Galilée
merci Christine,
mais les commentaires ont été envoyés à la suite l’un de l’autre, vers 23h et le premier a disparu
je viens de vérifier aucun commentaire de vous en attente ni à la corbeille je donne ma langue au chat
j’ai écrit un commentaire adressé à @David B. hier soir, je vois que seul , le petit rajout a été validé, ce matin, où est le début ?
peut-être pas encore validé on valide en sens inverse sinon on doit ouvrir toutes les pages avant de revenir aux pages les plus anciennes
David, ce que tu es en train de dire, c’est que les GAUCHOS, en ISRAËL, sont encore PIRE que ceux que nous avons ici !!!
Et aussi que les politiques semblent, pour certains, TRAHIR le peuple…
Je pense à cet article-là :
https://www.europe-israel.org/2018/11/financement-dehud-barak-par-soros-on-nest-jamais-trahi-que-par-les-siens/
Ton histoire est POIGNANTE, et l’on voit, au travers que le peuple israélien a les mêmes TRAITRES que chez nous, même si la situation géographique, sociale, politique sont différentes, et..en même temps proches de celles de chez nous…
Bonjour BobbyFR94. Les gauchos en Israël, sont en effet pires que les votres en France. Parce que nous, nous sommes en pleine guerre avec des ennemis extérieurs sanguinaires, et qu’ils sont coupables de collaboration active avec l’ennemi, et passibles de peloton d’exécution pour « Haute-trahison ».
Je pense d’ailleurs que bientôt cela va aussi se passer chez vous, lorsque vos gauchos se rallieront à une éventuelle agression panarabiste-islamique contre les patriotes et le peuple de souche de votre pays.
Bonsoir Samia. Ferhat Mehemni est pour moi un modèle et un exemple de dignité et de courage. J’espère que la cause amazigh triomphera et que la justice historique sera rendue à ce peuple premier et autochtone qui résiste à la répression colonialiste et l’occupation criminelle arabo-musulmane.
Quant au blogueur Merzouk Touati, dans ma page FB j’ai alerté l’opinion publique israélienne sur son sort, l’injustice et l’inique persécution dont il est la victime. Mais malheureusement, nos dirigeants sont des pleutres et des ingrats !
Dans mes rêves et mes chimères, je vois le peuple hébreu et le peuple amazigh fraterniser et recouvrer leur alliance ancestrale datant depuis l’époque des Hébreux-Carthaginois avec les princes amazighs et numides.
Bien à vous. Amitié et soutien total à votre cause et votre combat.
Y A PAS DE HASARD
la quasi totalité des Touati a travers l’ Algérie et la Tunisie, sont des descendants de ces juifs du TOUAT qui furent massacrés en 1492 par l’ islamiste de Tlemcen, , le nommé El Meghili
ils se disperseront et certains d’ entre eux seront intégrés au sein de tribus berbères, ils se convertiront a l’ islam et disparaitront de la scène juive, ce qui n’ empêche pas d’ avoir toujours des familles Touati juives, en France et en Israel
Jacob Oliel fera des recherches durant des années pour tenter de retrouver les descendants de ceux qui fuyèrent vers le sud, aux marges sahariennes et africaines noires
une tribu (les Dagatoune) a passablement retenu son attention…prénoms courants, Eliaou, yacob, et signe de l’ étoile de David
pas concluant a ses yeux…surtout quand on sait que Slmane et Daoud sont des prénoms musulmans et que l’ étoile de David est honorée chez les Musulmans, sous le vocable de « khateme sidna slimane » -sceau de notre seigneur Salomon-
en Tunisie, elle décorait doublement le haut minaret de la grande mosquée de Testour, mais ces connards de Tunisiens, l’ ont effacée , en guise de « soutien aux frères palestiniens »
faut rappeler que cette mosquée a été construite par les réfugiés Andalous chassés d’ Espagne au 16 eme siècle
mais quand on est con, on s’ evertue a le prouver de plus en plus fort…
Bonsoir Machinchose. 90 pour 100 des prénoms et des noms propres mentionnés dans le Coran sont des noms bibliques d’origine hébraïque, mal translittérés dans le Coran.
Même le prénom « Muhammad » vient de la racine verbale hébraïque HMD qui signifie « désirer » ou « être désiré » selon sa déclinaison.
En fait « Muhammad » n’est pas un prénom, mais une sorte de surnom honorifique qui fait écho au surnom donné dans la Bible au prophète Daniel.: « Ish hammudot » qui signifie en hébreu : « homme de désirances ». (Voir Daniel 10, 11).
Merci David, j’espère aussi que la cause amazigh triomphera et que les kabyles sortiront des ténèbres arabo islamiques. Cela n’a que trop duré !
J’ai les boules quand je vois ce conflit se reporter ici en France Combien de fois, je me suis fait agresser verbalement parce que j’ai osé dire que mes origines étaient kabyles et pas arabes ?. Mes ancêtres sont des amazighs et je ne plierai jamais devant l’impérialisme arabe.
Hier soir, mon fils m’a raconté qu’un enfant arabe lui a demandé ses origines, mon fils est chatain clair.
Ce à quoi mon fiston a répondu français d’origine kabyle. Le dit garçon lui a demandé de dire arabe à plusieurs reprises, mon fils a résisté ouf ! et a maintenu non d’origine kabyle.
Avec beaucoup d’arabe, la domination commence jeune.
Je rêve moi aussi d’une alliance entre le grand peuple hébreu et le peuple amazigh.
Amitiés
Bonjour Samia.
Je suis ne en Algérie et j ai connu ton pays il y a longtemps.
Ma famille avions vécu sur la frontière Tunisienne. J ai connu Souk Arras (le marcher aux lions) Tebessa, j ai connu deux mines importantes en Algérie. J ai connu les Aures et la Kabylie et bien d autres choses vers Alger. Mais tout est disparu. Ils nous reste que des souvenirs et des photos de ce monde disparu…
Je ne veux pas être désagréable mais la terre de mes ancêtres n’a rien à voir avec l’Algérie. Pour moi, c’est anciennement la Numidie et aujourd’hui la Kabylie qui je l’espère arrivera à arracher son indépendance. Il n’y a aucun avenir pour les Kabyles avec les arabo musulmans. C’est impossible !
Cette terre est une partie de mon histoire mais l’autre la plus importante est liée étroitement à la France, pays qui m’a tout donné. Je lui en serai éternellement reconnaissante.
Par contre , il est extrêmement flatteur de comparer macron à Rabin,
macron n’a jamais combattu, c’est juste un petit opportuniste qui a eu la chance d’être choisi par la finance mondialiste
Bonjouir Frejusien. Cela peut en effet paraître flatteur pour Macron que de le comparer à Rabin, mais j’ai ajouté que Macron serait plutôt un hybride Chamberlain-Rabin. Et Rabin était lui-même un hybride Chamberlain-Pétain.
Nous avons donc ici un beau quatuor de traîtres : Chamberlain-Pétain-Rabin-Macron. (il aurait du s’appeler « Macrotin » pour faire la rime).
Et concernant vos comparaisons hardies, j’espère quand même ne pas finir comme Jésus. Va pour être baillonné et calomnié par l’establishment pourri de son propre peuple, mais les clous… très peu pour moi !
Ce ne sera pas le premier général d’armée à trahir son pays et son peuple, comme quoi, on en retrouve un peu partout de ces chefs militaires qui se mettent brusquement à rêver de paix , et à retourner leur veste,
Ce récit pourrait faire un beau film, j’imagine que la perte de votre ami et de votre futur gendre a dû vous affecter profondément, et des envies de vengeance, hanter vos nuits,
Lutter seul contre un régime dictatorial avec les larbins délateurs sur le dos, n’est pas facile, une épreuve à traverser comme un long chemin de croix, et voilà qu’après vous avoir comparé à Moise, je vous vois sur le chemin de Jésus, à Jérusalem,
Merci d’avoir partagé cette page de votre vie
Votre histoire poignante me fait penser à celle de Ferhat Mehenni qui a mangé pas mal de pain noir dans les geôles algériennes pour avoir défendu la démocratie et l’identité amazigh. Certains le vilipendent quand heureusement beaucoup d’autres sont avec lui et le soutiennent.
Avez vous entendu parler du pauvre blogueur kabyle Merzouk Touati qui a écopé de 10 ans de prison ferme et de 50 000 dinars d’amende pour avoir simplement interviewé un homme politique israélien et diffusé la dite interview sur son blog? Voilà la dite démocratie des arabo musulmans, elle est belle n’est ce pas ? Je ne peux plus la supporter, la voir en peinture, plus !!!
Ce récit est à la fois bouleversant et terrifiant.
Il permet de mieux comprendre comment certains philosophes intelligents et de bonne foi peuvent malgré tout croire à une solution de paix « durable » avec deux états (Israël et l’état « palestinien »)
@David Belhassen,
Je rectifie le commentaire,
Témoignage exceptionnel, que doit-on penser actuellement d’Israël en cette fin d’année 2018 longtemps après les années Rabin ?
Il me semble qu’Israël est en quelque sorte un bastion de la démocratie au proche orient.
@David Belhassen,
Témoignage exceptionnel, que doit-penser actuellement d’Israël en cette fin de 2018 longtemps après les années Rabin ?
Il me semble qu’Israël est en quelque sorte un bastion de la démocratie au proche orient.
A La Vérité triomphera. Rien n’est encore gagné et assuré. La Démocratie est une valeur qu’il faut défendre et orotéger perpétuellement.
Israël avait au départ de grands idéaux démocrates et laïques, mais malheureusement ceux-ci ont été au fil des années grignotés par deux facteurs : l’un, le renforcement des tendances religieuses de l’orthodoxie judaïque, et l’autre les coups de boutoir de la montée de l’islamisation chez les arabophones, citoyens d’Israël.
Et cela, sans même évoquer la menace extérieure du panarabisme islamique et son fer de lance palestiniste.
Je ne vous cacherai pas mon pessimisme sur la situation d’Israël, » jeune » pays protégé (jusqu’à quand??) par la laïcité de ses soutiens internationaux et sa volonté courageuse, efficace de vie, contrairement aux arabophones parasites « citoyens d’Israël » et leurs voisins.
Mes pensées vont à vous, et je souhaite du fond du coeur que la France nation oublieuse et parfois imbécile se rappelle vite ses enfants israelites que des rois et des simples manants ont défendus contre leurs persécuteurs.
@David Belhassen,
Qu’Israël protège sa démocratie car ce pays est un bastion mais aussi un rempart contre le despotisme, et le totalitarisme.
Amitiés
Islam s’introduit par la porte de la laïcité.
Panorama rétrospectif combien instructif et émouvant sur les engagements qu’un être individuel peut prendre devant des cours constituées de ses semblables et voisins( .. humains, rien qu’humains..). Je trouve la narration du « décryptage » du scénario du film à l’aune du motif d’accusation, particulièrement instructive et révélatrice de ce que nous sommes en train de devenir actuellement en Europe du fait de la collusion des banques et des « politiques ». Merci!.
Beau témoignage M. Belhassen . J’ai été captivé jusqu’à la dernière ligne .
Je suis d’accord cet article est à la fois beau et passionnant
J’aimerais que ce document révélateur puisse ètre diffuser part d’autres sites
libre de s’exprimer . Dès cette trahison de itshaq-rabin qui avait oser dire pour
avoir la paix il faut des sacrifices ! un bus bonder de Personnes en tous genre
explosait chaque semaine pour que l’ennemis arabes obtiennent satisfaction.
Article très intéressant ….. et très important.
beau témoignage et courage de visionnaire.
Salut d’Akko.