Hommage à notre ami Charles Barbanès, alias CRIL 17, décédé hier soir

L’épouse de Charles vient de me prévenir. Cet ami, que je n’avais rencontré pourtant physiquement qu’une seule fois, m’était cher, et précieux. Il nous faisait l’honneur d’être un commentateur assidu de Résistance républicaine et il nous a fait plusieurs fois le plaisir d’écrire chez nous, d’écrire pour nous, et nous nous appréciions énormément.

Tout vous séparait, pourtant, diront certaines mauvaises langues. Charles était royaliste convaincu et moi je suis une fervente républicaine.

Et alors ? L’amour de la France nous unissait. Un amour absolu, entier ; qu’importe que celui qui nous dirige soit un roi ou un Président pourvu qu’il n’ait en tête que le bien de son pays et de ses concitoyens/sujets… La res publica « le bien commun » nous servait de sauf-conduit dans les méandres de l’histoire et des types de gouvernement. Le dégoût devant le marasme de nos dirigeants de ces dernières années, devant leurs trahisons, la lutte contre l’islamisation et l’invasion migratoire nous unissaient étroitement. Il me faisait l’honneur de m’appeler « La Dame blanche de la République » ( quel hommage de la part d’un être aussi exceptionnel ) et nos échanges pleins d’humour, d’esprit et de respect réciproque vont me manquer.

Nous l’avions rencontré pour la première – et hélas dernière fois – l’année dernière, près de Nantes, où Pierre et moi  étions invités à participer à une journée dédiée aux livres, organisée par Chiré, Diffusion de la Pensée Française. Un homme affable, courtois, avec du savoir-vivre, une érudition incroyable… Il était accompagné de son épouse, tout aussi délicieuse, à qui nous pensons très fort devant la perte immense qu’elle vient de subir.

Charles avait un combat, essentiel à ses yeux, réhabiliter la vérité historique sur Louis XVII. Il avait écrit « Louis XVII Autopsie d’une fausse vérité« 

Dix-sept ans après la publication des résultats des analyses de l’ADN mt d’un prétendu coeur de Louis XVII, inhumé le 8 juin 2004 dans la Basilique Royale de Saint-Denis, les fouilles réalisées en 2004/2005, dans le cimetière Sainte-Marguerite, par l’INRAP (Institut National des Recherches Archéologiques et Préventives), vont-elles provoquer la remise en question de la solution de l’énigme Louis XVII communément admise aujourd’hui ?
Construit sur l’ensemble des travaux de la Commission du Vieux Paris, et à la lumière d’une interprétation inédite d’une découverte de M. Jean-Pierre Babelon, publiée en 1979/1980, ce livre propose la solution de l’énigme du cimetière Sainte-Marguerite, grâce aux archives que M. Christian Crépin a mises à la disposition de l’auteur. Ce n’est pas Louis XVII qui est mort au Temple le 8 juin 1795, ni auparavant, selon une thèse validée par l’Académie Française, mais un jeune adulte de 18 ans environ, qui y a été inhumé sous le nom de Louis Charles Capet.
Si la connaissance de la vérité historique sur le destin de Louis XVII intéresse le destin de la France, l’Université pourra-t-elle ignorer encore longtemps toute recherche pertinente sur la plus fascinante énigme de son Histoire ? Après les dernières communications scientifiques du Professeur Gérard Lucotte, c’est désormais la question posée par cette réédition très enrichie de la première édition de 2015, restée sans réfutation connue.

http://www.chire.fr/A-192819-charles-barbanes-1946-2018.aspx

Charles restera dans nos mémoires comme le modèle du Français d’origine,  » de souche », pétri d’antiquité et d’histoire, bien élevé, courtois, attentif aux autres, un homme du siècle de Louis XIV égaré au milieu de la dégénérescence macronienne… Il n’aura pas vu la Reconquista, et cela me serre le coeur…

Toutes nos pensées à sa famille et à ses nombreux amis.

 

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16 Commentaires

  1. Pour la fraternelle Résistance, CRIL17 restera « présent », même depuis son divin versant de l’univers. Qu’il repose dans la paix, et, que la fidèle bienveillance et l’amour qu’il aura témoignés demeurent auprès des siens comme douceur d’un Esprit de consolation.

  2. Quelle perte cruelle pour moi, de ce cher ami (mon principal ami) qui était un vrai chrétien. J’ai eu l’occasion de le rencontrer plusieurs fois chez lui et nous échangions de très maintes fois des conversations téléphoniques depuis 2007 et surtout au sujet de la rédaction de ses livres sur Louis XVII qui ont été écrits en étroite collaboration avec moi.Il était humble, très droit,d’une gentillesse et d’une amabilité extrême Notre consolation est la certitude par la foi que nous le reverrons à la résurrection des morts.
    Christian Crépin

  3. Au revoir, camarade et peut-être à bientôt sur d’autres chemins de la vérité.

  4. Toutes mes sincères condoléances, je ne le connaissais qu’à travers d’écrits et de commentaires mais j’appréciais.

  5. Voici enfin percé le mystère de la complicité de Christine et de Cril17. Ce site forme une communauté d’âmes et d’esprits et l’on finit par s’attacher aux gens même sans les avoir rencontrés. Condoléances à ses proches.

  6. Un bel hommage Christine, je ne le connaissais aussi que par ses commentaires mais c’est une bien triste nouvelle que j’apprends.

    Etrangement, il y a un jour ou deux j’avais lu l’article que vous relatez concernant Louis XVII et toutes les interrogations autour de son décès sans savoir bien sûr qu’il s’agissait de « CRIL 17 »..

    Pensées très fort pour lui et sa famille.

    Un vrai Français, un Français de souche aussi pour ceux qui disent que cela n’existe pas, en voilà un exemple qui perdurera à travers ses écrits et dans l’esprit de ceux qui l’ont aimé.

  7. Je lisais et appréciais les articles et les commentaires de CRIL 17.
    Je ne le connaissais pas, pourtant je le considérais comme un ami ( même si je ne suis pas royaliste ).
    Toutes mes condoléances à sa famille.

  8. Je ne le connaissais pas. Mais les amis de mes amis sont les miens. Maintenant, il repose en paix !

  9. Très triste nouvelle ; qui serre le coeur.

    Des regrets pour lui qui ne verra pas le fruit de son combat, une petite consolation en se disant qu’il a certainement pu voir les frémissements de la reconquête.

    Sincères condoléances pour sa familles, proches, amis, compagnons de résistance.

  10. Bonjour,

    Je suis très ému.

    Je ne connaissais Charles que par ses commentaires.

    Il était d’une gentillesse exquise.

    Toutes mes pensées pour sa famille.

  11. Mes condoléances a sa famille et a ses amies/amis , la France a besoin plus que jamais d’un chef  »un vrai chef  » importe sont nom , son titre , ou autres , pourvu qu’il soit compétent droit honnête patriote et courageux , des branquinioles on en a eu notre compte et on n’en peut plus et on en veut plus .

  12. Toutes mes condoléances à ses proches en ce moment de tristesse .
    Que son voyage dans l’ailleurs lui apporte la paix.

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