Bannon a choisi l’Italie de Salvini comme modèle pour faire gagner les souverainistes contre l’UE

Steve Bannon prépare la guerre contre l’UE : une war room ( référence au « cabinet de guerre « de Churchill, une espèce de « centre de crise  » ) pour faire gagner les souverainistes.

Bannon a choisi l’Italie comme modèle. « Il est important de comprendre leur courage » Son conseil au gouvernement italien : « Ajustez la balance, vous avez besoin de croissance ».

Une « war room à tir rapide » pour mettre au point un agenda des priorités des choses à dire. Lorsque les médias attaquent les candidats souverainistes, ceux-ci doivent être bien équipés pour répliquer coup par coup. Une tactique que l’on peut observer chez Salvini. Ne rien laisser passer pour éviter que les fausses accusations et mensonges de l’adversaire ne fassent des petits.

A quelques mois des élections européennes, Steve Bannon, le stratège qui, en 2016, a guidé la chevauchée fantastique et victorieuse de Donald Trump à la Maison Blanche, offre aux forces souverainistes du vieux continent une plate forme pour se coordonner. Donner la possibilité de créer l’événement ensemble. Fournir des sondages en profondeur, ceux-ci n’ayant jamais été réalisé lors d’élections européennes précédentes, en particulier sur les questions sociales qui préoccupent en priorité les peuples européens. Et, cerise sur le gâteau, un solide apport financier (le nerf de la guerre!) pour soutenir la campagne électorale sans merci qui s’annonce. « Les Européens riches sont les gens issus du peuple, de la classe laborieuse, qui voient chez les populistes une voix pour secouer les gens mous, comme moi, dit-il dans une interview au  Corrière della sera. J’ai des donateurs mais je contribue aussi financièrement ».

Les yeux de Bannon sont pointés sur l’UE. Mais il porte un intérêt tout particulier à ce qui se passe en Italie. Pour lui, le gouvernement italien est un modèle inspirant : « le centre de l’univers politique, le lieu qui redéfinit la politique du vingt-et-unième siècle » Dans son interview au Corrière della sera, il n’hésite pas à définir comme extraordinaire (amazing) ce que font Luigi Di Maio et Matteo Salvini. « Il est important que le peuple italien réalise l’engagement et le courage de ces deux leaders d’exception. Les mois passés, l’ex stratège de Trump a suivi de près la campagne électorale italienne.

« Le Mouvement cinq étoiles et la Lega de Salvini ont révélé l’intensité, le dynamisme, l’énergie et l’enthousiasme des jeunes en particulier. Ils ont osé relever les questions fondamentales que sont la souveraineté, la citoyenneté, l’immigration. Ensuite, ils ont montré la capacité à se rassembler sur un projet commun. Ils ont formé un gouvernement capable de rassembler le nord et le sud, la gauche et la droite, une force plus populiste et nationaliste. C’est l’équivalent américain de Trump qui travaille avec Bernie Sanders sur certains sujets d’intérêt général. « Il s’entendent sur certaines choses, l’essentiel, et gouvernent ensemble ». Ce qui est aussi remarquable, selon Bannon, c’est qu’alors qu’ils ont gagné les élections, Di Maio et Salvini ont eu l’intelligence de confier la direction du gouvernement à un autre, Conte, chargé de représenter ce gouvernement à l’étranger, au G7 et dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Bref, un exemple unique au monde et aucun des problèmes auxquels ils doivent faire face n’a été causé par eux !

Selon Bannon, Salvini et Di Maio doivent faire un bilan qui se focalise sur la croissance et prendre soin de l’économie italienne. Mis à part ce conseil, l’ex stratège de la Maison Blanche ne voit pas de problème particulier dans le déficit annoncé ni dans la composition de la manœuvre de bilan. « Le premier pas est une attention particulière à la situation économique de l’Italie », conclut-il. Disant apprécier que les deux leaders ne se couchent pas fac à l’adversité et les pressions de l’UE mais sont prêts à résister pour la défense des intérêts de leur peuple. « Au plan économique, ils sont un exemple raffiné ».

Article largement inspiré de la source suivante : http://www.ilgiornale.it/news/mondo/bannon-prepara-guerra-allue-war-room-far-vincere-i-1591076.html

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9 Commentaires

  1. Les technocrates et politiciens de Bruxelles n’ont pas le choix face aux exigences italiennes. De deux chose l’une: ou ils cèdent aux Italiens ou bien l’Italie fait sauter la banque. Et, c’est terminé pour l’Europe.
    Actuellement, la Banque Centrale Européenne imprime et distribue de la fausse monnaie à hauteur de 80 milliards par mois(1). Elle réfléchit en ce moment même à « carrément donner de l’argent aux contribuables »…. « … tout en collectant des impôts… »… vous me suivez toujours? Ne le faites pas. Je conduis les banquiers et autres –istes-(2) européennes en camisole dans leur cellule pour les enfermer.
    On pouvait aussi suggérer à la BCE de livrer des imprimantes couleurs à la maison pour que nous puissions imprimer nos propres billets. C’est plus fort que Monopoly! on a le droit de jouer seulement avec les billets qui sortent de la boîte.
    Et puis zut! Tant qu’à faire, supprimons les billets et faisons du troc comme autrefois.
    Et puis re-zut! Allons un peu plus loin. Retournons à l’âge de pierre où il n’y avait point de monnaie. L’époque où nos ancêtres chassaient l’aurochs, le mammouth et le rhinocéros, le tout bio,… voilà, voilà, … Je ne sais pas vous, mais moi, je ne peux pas amener la voisine dans ma grotte en la tirant par les cheveux une masse à la main.
    Voilà dans quel état d’esprit se trouvent les banquiers de la BCE.
    Si nous en sommes là, c’est parce que ces crétins ont voulu se substituer à la volonté des peuples et diriger le monde en faisant des bénéfices colossales. Ils ne comprennent pas pourquoi en Europe on les chasse au fur et à mesure du pouvoir.

    (1) (source: https://www.nouvelobs.com/economie/20161208.OBS2369/distribuer-directement-de-l-argent-aux-citoyens-la-bce-y-reflechit.html).
    (2) Mettez ce que vous voulez en début. Commun-istes, social-istes, économ-istes, trotsk-istes,… exception faite des tour-istes.

    • Merci pour le lien! S’il rate en politique, je le propose comme prochain Pape!

  2. Il faudra bien que la DROITE française se dévoile enfin à l’occasion de ces européennes. Cette droite qui espère encore manger à tous les râteliers… taxe ou pas, communautarisme ou pas, immigration ou pas, PMA ou pas, GPA ou pas, voile ou pas etc. Ceux qui goberont leurs PROMESSES (ou pas) seront encore une fois ces GOGOS de RETRAITÉS. HA , LES CONS. Qu’ils ne se plaignent pas aujourd’hui du bâton qu’ils ont donné et qu’ils donneront pour ce faire battre. Plus je vieillis et plus j’ai du mal à les supporter. !!!

    • En retraite depuis 2008 je vote Marine depuis 2012 et je ne voterai JAMAIS ni à gauche ni au centre ni pour la pantin de micron. Mais je dois dire qu’aujourd’hui, et suite à la décrépitude du FN (RN), je suis bien embêté.
      Suis-je un contre-exemple?

  3. Je pense que Bannon a fini par juger Madame Marine Le Pen comme une personnalité politique pusillanime il a donc préféré aller vers des responsables politiques qui agissent.

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