Suite à notre article :
un de nos lecteurs avait commenté :
Désolé, mais la suffisance de certains professeurs est renversante. Parce qu’ils ont un diplôme, parce qu’ils font partie d’une institution, parce qu’ils épousent l’ordre établi, ils croient pouvoir parler, non seulement au nom de la société, mais aussi au nom de ce que doit être la société.
La liberté de conscience ou de penser : terminé ! Ils prennent l’histoire pour une science exacte. Au fond, ils en arrivent à confondre bonne intention et vérité.
Jean-Louis
Un autre de nos lecteurs lui répond:
Cher Jean-Louis,
Je suis père de deux enfants, tous deux profs d’Histoire-Géo.
Ma fille enseignant dans un collège de banlieue, en zone sensible.
Dans ce type d’établissement la situation est terrifiante, pour tous les profs, quelle que soit leur sensibilité politique
Tout d’abord, je peux vous assurer qu’il y a des profs d’Histoire-géo (et des proffes -pour faire « inclusif »-), qui ne se plient pas aux consignes de la Hiérarchie en ce qui concerne la pédagogie.
Il ne faut pas oublier que ces professeurs restent TOTALEMENT MAITRES de la façon de traiter et de présenter le contenu du programme, ainsi que de leurs méthodes pédagogiques.
Certains d’entre eux (elles) ne s’en privent pas, dans le bon sens bien sûr, qui osent braver non seulement les consignes « officielles » mais également les réactions, parfois dangereusement houleuses de certains de leurs élèves.
Il leur faut du courage pour cela quand, devant des élèves de confession mahométane (et en la circonstance les plus vindicatifs sont les Turcs), ils (mais surtout elles) osent modifier leurs cours, jusqu’à « passer fissa » sur le chapitre relatif à l’histoire de l’islam et à insister (plus longuement) sur les Croisades.
Et sans rien laisser passer lorsque, certains parmi les « chances-pour-la-France » se laissent aller à des délires comme : « non madame ! la « Terre est plate », « le monde n’a que quelques milliers d’années, « l’athéisme est un crime » et autres imbécillités tirées du Coran.
Dur métier pour TOUS ces profs de collège, très dur :
–d’abord pour ceux qui ont le front de faire face ( avec risques sérieux d’affrontements physiques, menaces et injures bien sûr, plaintes et interventions de pères de famille hyper excités, réprimandes et pressions du chef d’établissement qui minimise « les statistiques » , hostilité larvée de certains collègues qui souhaitent plutôt que tous les profs dans leur ensemble « s’écrasent », surtout pendant les conseils de discipline).
–ensuite ceux (et surtout les femmes, un peu plus vulnérables car plus facilement « ciblées »), qui n’en pensent pas moins mais qui craignent pour leur sécurité et ne savent d’ailleurs pas comment faire face à une meute déchaînée. Ou qui ravalent leur honte devant leur impuissance et leur lâcheté (mais comment faire autrement quand ladite proffe est cinquantenaire et qu’elle est physiquement affaiblie par l’âge et les freins de sa « bonne éducation » ou bien quand il s’agit d’une jeunette au CAPES tout frais et à qui l’on n’a fourni aucune information ou conseil face à une situation de conflit menaçant).
Certes il y a encore un grand nombre de profs qui ont été formatés à l’esprit gauchisant mais cela ne les empêche pas de souffrir des conditions dans lesquelles ils exercent et de reconnaître qu’il faut réagir.
Je peux vous assurer par ailleurs qu’il existe de plus en plus d’enseignants qui adhérent aux valeurs nationales mais qui s’en cachent et se taisent pour des raisons excusables (réaction de la Hiérarchie, de certains collègues, de syndicats, des fédérations de parents d’élèves, du « qu’en-dira-t-on » public, ce dernier extrêmement défavorable aux profs.
Pauvres profs de collège, qui outre le fait qu’ils sont considérés comme des paresseux (alors qu’en dehors de leurs 18 h de cours réglementaires par semaine, il « s’en tapent »encore plus avec les réunions de toutes sortes, les conseils -également de toutes sortes-, les sorties encadrées, les corrections de centaines et de centaines de copies) sont malmenés, outragés, insultés par des petits salauds et JAMAIS soutenus quand éclate un différend avec une famille hargneuse et procédurière (voire avec un procureur, d’emblée et a priori, défavorable à l’enseignant, car par essence coupable) .
Non, les profs (de collège surtout) ne sont pas, dans leur immense majorité, « suffisants ». De par le fait d’une situation dégradée (à un point inimaginable pour ceux qui ne connaissent pas ce qu’est vraiment ce Mammouth, grabataire mais bien peu bienveillant envers ses agents), ils sont véritablement tous à plaindre et non à blâmer.
Qui d’ailleurs aujourd’hui se bouscule pour postuler à l’Education nationale ?
Pauvre France. Fini les hussard(e)s de la République. Les profs ne sont plus que de la valetaille ! les nouveaux « Misérables ».
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Un prof m’a dit un jour qu’il était là pour faire de mon enfant un citoyen …sic !! et moi qui comme un con pensait qu’il était payé pour l’instruire !
…pour en faire un citoyen de gauche, enfin de cette gauche pourrie par l’inversion des valeurs.
Mais il existe aussi des profs qui jouent discrètement une musique bien plus intéressante afin de garder en éveil nos chères têtes blondes, et ils n’ont pas moins d’influence sur elles que les gauchiasses bêlantes.
Les profs gauchiasse récoltent ce qu’ils ont semés ! Ne rien faire, ne rien dire aux sauvageons et voilà où ils en sont ! Bien fait pour les dhimmis, les collabos !
et ces profs, ils ont voté pour qui au second tour ?
STUPIDE PASSER sur l histoire de l islam passionnant LIVRE MOI MAHOMET PAR ABDALLAH YAACOUB meurtres massacres sexe pedophilie esclavagisme vols viols OUAH LE PROFET
J’ai vu aussi des profs dans le déni qui parlaient de problèmes avec des « catholiques intégristes »!!!! était ce une façon de se protéger?
Non, ce sont des anti-cléricaux, tout simplement qui ont du mal à nuancer….
Alors, finalement, sous cet angle, on pourrait dire qu’ils se « protègent ».
J’ai quand même du mal à pleurer sur la situation des profs gauchisants…
Oui moi aussi j’ai du mal, vu qu’ils sont en partie responsables de ce qui se passe aujourd’hui pour avoir défendu, parfois très durement (j’en ai connus, MRAP et compagnie… avec « antiracisme » à tout va….), l’indéfendable par manque d’anticipation et idéologie. On doit ce que l’on vit à tous ces gens…
Mais il est vrai aussi qu’il ne sont pas tous comme cela, j’en ai aussi dans ma famille.
Et pour leur travail je confirme, je ne les envie certainement pas.
Il ne faut pas oublier aussi, pour ceux qui jalousent leurs vacances, qu’ils ne sont payés que10 mois sur 12 et qu’ils travaillent même pendant ces vacances….
Il faut aussi, c’est vrai, se farcir certaines familles, des gosses trop souvent mal élevés irrespectueux qui n’ont aucun sens de l’autre et des devoirs qui lui sont dus, et, dans tout ça, soutenus par les parents et la bien-pensance.
Non, je ne les envie pas….
Le problème est que, le métier n’attirant plus, l’Education nationale baisse le niveau général du recrutement (cela va de pair avec la baisse du niveau des élèves). J’avais beau indiquer les erreurs à la maîtresse de mon fils, elle s’en fichait complètement (la Volga qui passe à Moscou alors que c’est la Moskova, la France ayant « déclaré la guerre à l’Allemagne en 1914 » alors que c’était le contraire)
Et maintenant, c’est l’idéologie écolo, néoféministe, antiraciste et immigrationniste qui remplit certains cours : en géographie,les enfants ne peuvent plus citer 5 fleuves et sommets de France mais ils savent que « la voiture, c’est pas bien ! », en histoire, « pendant la guerre de 14-18, les femmes ont autant souffert que les hommes » ou bien maintenant, en EMC, étude de la chanson de Pierre Perret (« Lily ») et des généralités du genre « l’islam, ce n’est pas ça », « nous devons accueillir les migrants, ce sont des gens qui fuient les guerres », « il ne faut pas écouter ce que l’extrême droite raconte » etc.
On dirait le decodex du Monde !
Oui, je suis d’accord avec vous.
J’ai une idée de quand cette débandade du savoir a commencé (1981) mais ce serait trop long à expliquer….
Amélie
La dégringolade intellectuelle du corps enseignant, j’ai pu la constater dès le début des années 70.
Victoire,
Je ne parle pas spécialement des « professeurs », des » enseignants du technique » (appelés avant « moniteurs ») et des « instituteurs » (appellation d’avant 1981 avant les revendications corporatistes pour un niveau d’enseignement – et d’études, ça compte – qui n’est certes pas le même) mais de l’ensemble des diplômes délivrés en France.
En effet, l’évaluation du niveau intellectuel, en général, est devenu « quantitative » (nombres d’années) et non plus « qualitative » ce qui a permis des dérives corporatistes exigeant des reconnaissances et revendications injustifiées dans moult professions appuyées fortement par des syndicats très influents surtout au niveau de professions dont on craint les conséquences des grèves.
On a ainsi vu certaines formations aller ainsi jusqu’à rajouter des années de stages ou mettre en place des formations « spécifiques » n’ayant rien à voir avec le niveau intellectuel exigé pour la profession en question (cf Education Nationale notamment, très forte là-dedans) afin de rentrer dans le cadre législatif (Bac +…. nombre d’années) ce qui n’a rien à voir avec le véritable niveau intellectuel bien sûr, ce dernier allant du concret à l’abstrait.
Nivellement par le bas oblige….. » Tout se vaut »….
Je résume bien sûr, mais si l’on regarde cela avec recul, cela donne une idée de l’essentiel du paysage et de la dynamique peu à peu subtilement instituée et lorsque l’on substitue de la quantité à la qualité il ne faut pas s’étonner des conséquences délétères sur le résultat.
L’accent mis sur l’économie (pouvoir de l’argent) au détriment de l’humain en est un excellent exemple.
« (la Volga qui passe à Moscou alors que c’est la Moskova,
comme l’ oued Lahssen qui traverse Paris !!
A ceux qui disent que les profs bénéficient de vacances énormes, d’horaires dérisoires, etc.,j’ai toujours répondu : »Mais pourquoi ,considérant tous ces avantages,n’êtes-vous pas entré(s) dans l’enseignement ? »
jeune capésienne en Histoire
je relève une faute d’ orthographe !!
il faut lire « Capétienne » 😆
C’est ce qui fait toute la différance, comme aurait dit Derrida
j’avais cru comprendre qu’elle venait d’obtenir le CAPES.
Tout à fait. Le CAPES d’histoire-géographie est le concours de recrutement des professeurs des collèges et lycées généraux et techniques, dans les disciplines de l’histoire et de la géographie. Pourquoi pas ce néologisme de « Capésienne »?