Quelle santé notre Gégé national et citoyen du monde ! Après avoir rendu visite à la moitié des pires dictateurs du monde, Gérard Depardieu découvre la Corée du Nord de Kim Jong-un, à l’instigation du guide suprême de la pensée française : Yann Moix.
Ce dernier, n’en pouvant plus de la France et de « ses policiers les plus violents d’Europe », a décidé de se réfugier dans le royaume ermite pour enseigner Victor Hugo au prolo nord-coréen (Le Point).
N’empêche, le pitbull de Ruquier, l’imbuvable Moix, nous fait, dans Paris-Match, une description hilarante d’un Depardieu aussi insupportable qu’attendrissant. Reste le mystère de cet envoûtement commun pour les régimes communistes, les dictateurs corrompus, les parades militaires grandioses et les marches au pas de l’oie.
En juillet, l’acteur acceptait l’invitation de Yann Moix à découvrir le régime le plus fermé de la planète. Un mois et demi plus tard, il débarque à sa façon : en marge des exercices obligés et de la grandiose parade nationale, il s’est évertué à mettre un pied dans la porte. Une transgression comme il les aime.
… Invité à la célébration du 70e anniversaire de la création de la République populaire démocratique de Corée, le 9 septembre, je propose à Gérard Depardieu de m’accompagner. La Corée du Nord est un « ailleurs » qu’il ne possède pas encore dans sa collection. Cela tombe bien : soixante-dix ans, c’est également son âge. Nous fêterons là-bas deux anniversaires : celui du pays le plus fermé et celui du génie le plus ouvert. Et puis, si loin, Gérard oubliera les tracas que la France lui cause, les accusations, les plaintes, les complaintes, les procès…
Vol Pékin-Pyongyang. Gérard pénètre dans l’avion. Il pousse des grognements burlesques, des borborygmes des cavernes : son pire ennemi est l’esprit de sérieux (qu’il laisse aux comptables, aux humoristes et aux morts). Rien ne pèse chez ce géant massif. C’est un colosse aérien. Tout le monde semble lourd à côté de lui. Il est gros, mais les autres, en comparaison, paraissent gras. Gérard Depardieu : mélange de titan et de danseur. Les hôtesses d’Air Koryo, la compagnie nord-coréenne, sont généralement peu rompues aux débordements. Mais quand Gérard déboule, c’est soixante-huit ans de corsetage policé, de formatage idéologique qui volent en éclats.
Entouré de touristes crispés, stressés et blafards, Gérard raconte, d’une voix de stentor, des anecdotes épouvantables et drôles qui déclenchent sa propre hilarité. De mémoire d’apparatchik, nul n’avait jamais ri aussi fort dans un avion en partance pour Pyongyang. Gérard n’écoute pas les consignes et montre, très ostensiblement, qu’il ne se pliera à aucune coutume, fût-elle ancestrale, ni à aucune règle, fût-elle dictatoriale. On aurait imaginé qu’une panique s’ensuive. Non. Ses façons produisent le rire et l’immédiate affection du personnel de bord. Quand Gérard s’insurge ou s’amuse, c’est à grand bruit : vivre, c’est faire savoir qu’on vit. « Tu vois, mon Yann, si j’emmerde pas les autres, je m’emmerde ! »…
… Puis nous rencontrons nos guides, M. Om, haut gradé du ministère de la Culture, et Su Zon, notre jeune et fringante interprète, qui nous attendent à la sortie. Su Zon parle un français plus pur que le nôtre ; elle utilise la langue de Malherbe. Photographie d’usage, à destination du « Rodong Sinmun » (« Journal des travailleurs »)…
… Nous montons dans le minibus qui nous mène à l’hôtel Yanggakdo, réplique parfaite du Concorde Lafayette, et situé sur une presqu’île. Je remarque que, depuis mon précédent voyage, en 2014, la route qui mène de l’aéroport à Pyongyang, située à 40 kilomètres, a été rénovée. Pénétrant dans la capitale, je note la présence d’immeubles neufs, de tours modernes et design, tout en à-plat de couleurs et de quartiers nouveaux. Pyongyang est une ville d’une grande beauté, à l’esthétique de musée d’art contemporain. Nous sommes bel et bien ailleurs. Dans le bus, M. Om et Gérard parlent de pêche…
… « Mon Yann, ici les gens me touchent. Ce peuple englué dans un modèle… Mais un peuple composé de gens qui vivent, souffrent, s’aiment, pleurent et rient, comme partout. C’est ça qui m’émeut… Cette chose universelle qu’on palpe, même à travers les lois et les règles d’ici. La vie s’insinue partout, comme les herbes à travers les pavés. »…
… Avec des gestes, il « parle » encore de pêche avec M. Om, évoque saint Augustin, récite du Claudel. A M. Om, il ne pose que des questions embarrassantes, interdites, taboues, sans censure. Il électrocute avec des mots. « M. Boum !
— Mister Zérar ?
— Il y a beaucoup de fêlés qui viennent dans votre pays ! J’en ai vu à l’hôtel. Comment vous supportez tous ces cons ? Su Zon, mon petit lapin bleu, traduis à M. Zoum ce que je viens de dire.
— M. Om, pas “M. Zoum”, s’esclaffe la jeune femme.
— Oui, M. Soum. C’est ça, ma chérie. »
… A table, il goûte tout ; il s’agit d’avaler le pays pour le comprendre. De dévorer le monde, pour digérer ses affres. « Je veux ça, et ça ! Et ça, les choux ! Le porc, tu m’en mets deux. Non, trois ! Elle est magnifique. Les champignons : fois quatre ! Tu es magnifique, mon cœur ! Et puis je vais prendre ça, ton bibimbap, là. Tu en mets trois ! » […] Soudain, Gérard prend M. Om par le colback, soulève en riant l’apparatchik sidéré comme on déplace un Playmobil et le repose à sa gauche : « Tiens, Zoum-Boum, tu vas te mettre là. J’en ai marre de ta fumée dans ma tronche. “Fumée dans la tronche” : tu piges ? Su Zon, mon canard rose, traduis, please ! »
La Corée du Nord était, jusque-là, vierge de tout culot, de toute outrance occidentale. Pour la première fois de leur existence, un étranger, qui n’a peur ni de leur déplaire ni de se faire rappeler à l’ordre, les arrache à la gravité de leurs dogmes, de leurs réflexes, de leur chape [… ] Je suis allé plusieurs fois en Corée du Nord : jamais je n’avais vu s’opérer un tel phénomène de lâcher prise. Grâce à Gérard, qui les traite comme des humains et non comme des Martiens marxisants, on n’assiste plus à une simple agglutination de visiteurs craintifs et de guides stressés, mais à une étrange et inédite communion entre des hommes que tout était censé séparer…
… Le lendemain, notre minibus nous conduit au Palais de la culture du peuple. Différentes délégations étrangères vont y prononcer des discours en faveur du régime. « Su Zon, tu as un amoureux ? lance Gérard.
— Oh… Je…
— Faut que tu sortes de tes peurs, bébé. Tu crains rien. Explique-moi comment ça marche dans ton pays, l’amour, les rencontres… Tu dois choisir un homme bon, qui t’aimera. Parle-moi de ta famille, de ce que tu aimes dans la vie. De tes amours. »…
… Nous entrons dans un bâtiment géométrique, sévère, écrasant. Venus de toutes les nations, des « amis du pays » se succèdent à la tribune d’une salle où sont accrochés les portraits souriants des deux dirigeants défunts […] Gérard et moi nous mordons la langue jusqu’au sang pour ne pas céder au fou rire. Un fossile australien, visage rose crevette et cheveux couleur craie, se croyant sans doute à l’Onu, s’envole pour un solo de compliments de trente minutes. Naufrage d’éloquence, comme dirait Bloy. « Mon Yann, lui, il a une gueule à tabasser sa femme et son chien ! Il donne tout ici parce que, chez lui, on n’en veut pas. C’est son quart d’heure… Y a qu’ici qu’il existe. »
Un Chypriote dépressif aux poils nasaux semblables à de la limaille lui succède, évoquant sans vergogne un de ses ouvrages. « Regarde-le, lui, avec ses câbles dans le pif ! Il vient faire la pub de son bouquin ici ! Au milieu des crabes ! »…
… « Su Zon, mon petit yaourt aux pommes, viens traduire ! Franchement, M. Doum, comment vous pouvez supporter ces abrutis ? Ces flatteurs ! Ces gros lèche-cul ? Des ratés chez eux qui viennent se donner des sensations chez vous. Ils n’en ont rien à foutre de la Corée ! Ce qui les intéresse, ce sont eux en Corée ! Ah les cons ! Nous, on est venus regarder, observer. On est venus comprendre… On ne veut ni juger ni fayoter. On vient voir ce qui se passe. C’est important. Votre petit pays perturbe la planète. Il intimide le Trump. Il fallait venir voir. Mais pas comme un journaliste ! Comme un homme curieux ! Les journalistes ne sont pas curieux : ils viennent entériner ce qu’ils pensaient avant de venir. Ils vont filmer le défilé et repartir chez eux. Et me reprocher d’être là, alors qu’ils étaient là aussi ! J’aurais pas le droit de venir voir, moi ? »…
… Le soir, banquet. Un haut dignitaire a tenu à être à la table du plus grand acteur français vivant. Gérard, lui, trinque avec notre guide : « Je t’aime beaucoup, toi, mon vieux Zoum. Tu as une bonne tête. Je trinque à ton fils et ta femme ! Oh oui ! Je t’aime bien. Tu es collant, mais je t’aime bien. » Il désigne Su Zon : « Et emmerde pas la petite, hein… Ou je t’en mets une ! Ha ! Ha ! » Si Gérard mange ses nouilles à pleines mains, c’est qu’il n’aime pas les intermédiaires. Or, la fourchette ou les baguettes sont des intermédiaires. Son génie consiste en un accès direct aux choses, aux êtres, aux événements…
… Dimanche 9 septembre. C’est le grand jour. Des centaines de milliers de Coréens, alignés selon une impeccable géométrie, défilent au pas de l’oie dans un tumulte de cris à la gloire de la patrie. La guerre est en fête. On déploie l’arsenal : des jeunes gens et des vieux tanks. Aucun missile nucléaire n’est exhibé. En langage Kim, cela traduit un signe d’apaisement. Qui n’a vu ces spectacles qu’à la télévision ne comprend pas ce qu’est la fougue nationale nord-coréenne : des millions de pas qui résonnent comme le talon d’une botte géante. C’est une chorégraphie titanesque, déployée avec une minutie d’horloger. La masse se meut ainsi qu’une créature autonome : c’est la patrie soudain qui s’anime devant nous, comme un animal fluide et puissant. Tout serpente, martèle, hurle : la Corée se dessine sous nos yeux. Des cris surpuissants d’amour aveugle se propagent dans les cortèges où se succèdent les missiles et les fleurs, les portraits de Kim Il Sung et de Kim Jong Il. Salves, clameurs, feux d’artifice. Quatre ballons géants encadrent la place gonflée de l’air de la révolution socialiste. C’est une nation-guerre qui déploie ici son ardeur. Le spectacle est total ; et les avions, dans le ciel, vrombissent en traçant un « 70 » multicolore qui doucement s’effiloche. « Regardez, M. Loukoum ! Ce qu’ils font pour mon anniversaire ! C’est très gentil ! Vraiment, merci ! » lance Gérard, chapeau de cow-boy sur la tête, dans un rire sonore.
Soudain, un frémissement venu de l’espace ; puis une clameur. Une liesse. Il est de ces événements que ni l’image ni les mots ne peuvent traduire. Le Grand Leader Kim Jong Un apparaît au balcon. Aucun pape ne déclenche cette électricité, car le pape, même pour un chrétien, n’est que le pape : il n’est pas Jésus-Christ. Kim Jong Un, lui, est bel et bien Kim Jong Un. Tous crient, tous pleurent. Su Zon est secouée de larmes. Le jeune président rayonne : il a minci ; il a l’air reposé. Au moment où Gérard se découvre, le Dirigeant Suprême s’avise de sa présence et, à ma grande surprise, lui adresse un signe. « Mon Yann ! Tu as vu ?
— J’ai vu, Gérard. Fou ! »
Gérard, le regard enfantin, attendri comme le Lennie de Steinbeck par cette petite souris, prend Su Zon dans ses bras, la plaquant contre son énorme torse : « Tu pleures, mon petit ange ?
— Oui, M. Gérard. C’est le plus beau jour de ma vie… »
https://www.parismatch.com/People/Gerard-Depardieu-a-la-conquete-de-la-Coree-du-Nord-1575990
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Etrange cette escapade en Corée du Nord….
A noter que sans l’intervention de Trump, qui a su amadouer le petit dictateur, cette visite n’aurait pas eu lieu
Celui qui écrit de la poésie en trempant sa plume dans la merde écrit sans doute de jolis textes…mais qui sentent trop fort la merde pour les apprécier à leur juste valeur. J’ai toujours eu beaucoup de dégoût pour Staline, Pol Pot, Castro, Mao…et Moix, et Moix, et Moix ! Et ces dernières déjections sur la Police ne va pas arranger ses affaires, pour ce qui me concerne.
Finalement vous appréciez le moix, la gauchiasse du système, et mieux vous le remerciez, étonnant !
Ainsi donc , le petit Moix est convaincu qu’ un » Afghan qui veut émigrer en France est plus français qu’ un Français hostile à l’ immigration » .
En méditant sur cette formule , on peut déboucher sur une foule d’ extrapolations toutes aussi tordues que la formule originale de notre petit velociraptor , chouchou de Ruquier .
Par exemple : un con qui veut émigrer chez les sages , deviendra-t-il forcément plus con qu’ un sage opposé à l’ émigration des cons ?
Ou encore : un babouin né chez les babouins et désirant émigrer chez les ourang-outangs , se convertira-t-il nécessairement en meilleur ourang-outang qu’ un ourang-outang de souche , surtout si ce dernier est hostile à l’ émigration babouine ?
Pauvre petit Moix !
Il se prend pour un esprit libre , il n’ est que le fantôme symptomatique d’ une » élite » lèche-bottes en pleine putréfaction .
En tout cas , le concours reste ouvert .
Y a pas moyen de faire accuser moix d’espionnage ? Histoire qu’ils le garde définitivement.
Pour une fois, l’écriture du Moixe est plaisante à lire.
C’est pas tous les jours !
Alors, si c’est grâce à Gégé, vive Gégé !
je n ai jamais pu réellement le blairer ce Depardieu…un gros con qui se prend pour un demi-dieu!!!!.
JEAN PAUL BELMONDO….CA C EST DU GEANT…IL FAISAIT TOUTE SES CASCADES LUI-MEME SANS DOUBLURE…
EN ITALIE,SUSPENDU A UN HELICOPTERE,IL A TRAVERSE UNE VILLE ENTIERE…
IL N Y AURA PAS D AUTRE DE JEAN PAUL BELMONDO….
LE MARGINAL…
https://youtu.be/LHMhQLw3XJc
https://youtu.be/y8LQuc5PFdU
C’est un autre genre mais j’adore également. Et puis il y a ses copains du Conservatoire : Marielle, Rochefort, Cremer ou Pierre Vernier…
Mais c’est de la pub pour Moix, ça ! De la vraie complaisance ! Comme si ce lèche babouches le méritait, sous prétexte qu’il accompagne cet alcoolique dont le talent est derrière lui ! Vous ramollissez…
Peut-être suis-je ramollo sur ce coup-là… mais que voulez-vous, je n’arrive pas à détester Depardieu.
Aussi détestable que puisse être Moix, j’avoue que son récit est plaisant et comique. Il y a bien des gens de gauche qui aime Céline et des gens de droite qui apprécie les chansons de Ferrat… J’ai surligné les contradictions de Moix : par exemple, détester Trump et faire l’éloge d’un régime aussi tyrannique ou de se plaindre de « la violence des policiers français »…
Entièrement de votre avis plus ,
on en a rien à faire des tribulations de Depardieu en Corée du Nord après Dieudonné et avec Moix ce n’est pas une référence !!! On les paye pour aller là bas ou quoi ?
C’est du Paris Match , ne pas oublier qui est derrière le groupe d’Europe1 , Le Figaro etc, donc campagne de com pour ce pays totalitaire à la dictature communiste .
Du temps de Hitler les deux compères seraient allés en Allemagne , pays « nationale socialiste », et auraient admiré le « président qui rayonne »… devant le défilé militaire au pas de l’oie .
C’est du Paris Match qui fait du racolage avec Depardieu et une coréenne en couverture , le texte ainsi que les photos sont à l’avenant .
Beurk beurk beurk le fascisme avec « un lapin bleu » ou « un petit canard » ne m’attendrissement pas du tout et encore moins les femmes militaires au pas de l’oie .
Une dictature fasciste est la négation de la démocratie très peu pour moi , alors les reportages flatteurs là dessus qu’il y ait Depardieu qui voudrait nous faire craquer avec sa Coréenne ou Tartempion c’est pareil .
Nocif et intox .
Mariana vous n’avez rien compris, vous faites comme nos ennemis, aigris, haineux, jetant tous les bébés avec l’eau du bain. Cet article est un moment rare, aussi paradoxal qu’il puisse sembler. Depardieu est un homme rare, les gens payent pour voir au cinéma des héros de sa trempe, lui il est un Gaulois à l’état naturel et c’est jouissif, ça redonne du courage pour se battre et défendre cette prodigieuse liberté d’expression qu’il met en action partout, même dans la pire des dictatures.
Je déteste Yann Moix qui est un sale con. Oui, et alors ? Devrais-je pour autant me priver de cette page superbe ( superbement bien écrite), de cet humour décapant, de ce récit qui nous rappelle Rabelais avec son héros gargantuesque, Depardieu ?
Oui, ne vous en déplaise, cette page est savoureuse, elle m’a fait chaud au coeur.
Et puis, merde à la fin, quelles que soient les sottises – nombreuses – de Depardieu, c’est un acteur superbe, magnifique, qui nous a amené des moments précieux de bonheur.
Je ne peux pas, quoi qu’il fasse, dise, pense… oublier qu’il a été l’interprète génial, inoubliable, de Cyrano de Bergerac. Je connais la pièce par coeur, j’ai vu le film avec Depardieu au moins 10 fois, je ne m’en lasse pas, je pleure à la fin.
Et la Corée ? Nul n’en fait l’éloge, au contraire, la liberté de parole et de ton de notre Gaulois rend encore plus clairs la dictature, les limites à la liberté de penser et de parler. Et si son peuple aime son dictateur ça doit nous empêcher de parler ?
Par ailleurs, je vous invite à mesurer vos paroles et vos commentaires. Personne ne vous oblige à lire nos articles, encore moins à les aimer. vous pouvez ne pas aimer Dieudonné etc et dire poliment et correctement que vous ne voyez pas trop l’intérêt de parler de cela, vous êtes priée d e ne pas insulter et nos contributeurs et RR en faisant un parallèle désobligeant avec Paris match.
En tout cas un immense merci à Yann pour ce moment, ce sourire, qui regonfle les accus et rappelle pourquoi nous nous battons.
Quand je vois quelqu’un faire la couverture de Paris Match, journal de propagande du Qatar, je suis tout de suite mal à l’aise. Depardieu le traitre a été faire allégeance au frère musulman Erdogan, et en récompense, il a sa carrière relancée avec Paris Match. Jamais on ne verra Véronique Genest en couverture de ce journal indigne.
Oh la la Christine , quelle volée de bois vert pour un comment ! Très loin de moi l’idée d’insulter les contributeurs et R.R. , (je suis abonnée c’est dire combien j’apprécie le site ) simplement je n’apprécie pas ce reportage sur un dictateur et son pays au fascisme liberticide .
Loin de moi évidemment l’idée de dénigrer le talent indéniable de Depardieu , qui n’est pas mon acteur préféré , c’est le personnage et ses contradictions de girouette ici pour le compte de Paris Match qui ne me plaisent pas .
Après Dieudonné , Moix qu’il y retourne ce n’est pas son premier séjour là bas , m’est complètement égal , je dirai même que s’il pouvait y rester tant mieux !
Allez je ne vous en veux pas mais SVP soyez plus cool ? !
Peut-être faut-il attendre le retour, la queue entre les pattes, du guide Moix. Il nous fera alors une description désenchantée de son ex-paradis marxiste ou bien sombrera-t-il dans une grosse dépression…
En attendant, Depardieu aura visité une autre dictature grotesque et demandé la nationalité soudanaise… 🙂
à Pascal
Votre jugement à l’ emporte – pièce est grotesque et dénote simplement que vous fuyez , en fait , tout débat de fond .
Amitiés quand même !
Même si j’aime bien Depardieu ce voyage c’est les compères, 2 pieds nickelés qui vont servir la soupe au petit kimi. Moix va se faire un peu de blé en vendant les reportages de ce voyage. il ferait mieux d’aller visiter Georges Soros pour savoir si c’est lui qui finance l’Aquarius ou qui a financé la campagne de la Macrone.
Gérard Depardieu un grand acteur qui va manquer à la France à cause de ceux qui ne représentent qu’eux même et haïssent le Pays qu’ils prétendent gouverner
Cette France qu’ils nous préparent nous ne la voulons pas!!!
C’est un grand acteur, oui ! Mais en tant que personne, j’ai du mal à suivre ses raisonnements. Et je ne suis pas sûr qu’il aime vraiment la France… Ou alors, il est déçu par le comportement de certains Français.
Mais de là à demander la nationalité algérienne puis turque…
Qu’est-ce que signifie aimer la France ? Ses peuples (les natifs, pas les envahisseurs évidemment), traditions, paysages, parce qu’on a vécu avec eux, vu et partager ?
Ou aimer une idée de la France, le roman national, les images d’Epinal ? Aimer ce qu’est devenu la France, une dictature libérale en voie d’islamisation façon TGV ?
Ceux qui en ont marre d’être taxer à outrance, de devoir surveiller tout ce qu’ils disent ou écrivent, je les comprend de ne pas vouloir rester.
Alors s’ils veulent s’installer dans des pays avec un niveau franchement bien inférieur économiquement, peuplés de barbares analphabètes et agressifs qui ne rêvent que de venir en Europe pour faire comme chez eux mais au frais du contribuable, il leur faut bien un argument, pas juste dire « chez vous je paierai moins de taxes et avec mon blé votre système me léchera les pieds ». D’où l’exercice de repentance de Depardieu en Algérie.
Puis comme français en Algérie il sera mieux traité que par les algériens de France.
un vrai Scapin le Gégé, mais il a dit un truc dans lequel je crois me reconnaitre, c’est ce que pensent mes ennemis et je n’ en manque pas
« « Tu vois, mon Yann, si j’emmerde pas les autres, je m’emmerde ! »…
c’est trés profond cette réflexion …… mais plus au sens « déconner » que méchant …