15 août 778, bataille de Roncevaux : mythe ou réalité ?

Voilà qui nous changera un peu : de l’HISTOIRE.

Ce n’est évidement pas de ma production, mais la copie partielle d’un article de MAG Sud-ouest documenté auprès d’un professeur de littérature médiévale de l’Université de Bordeaux, Danièle James-Raoul…
Des leçons sont à en tirer.

Comme déjà formulé sur ce site, l’époque n’est pas tendre. Les puissants ont des mœurs qui n’ont rien à envier aux « barbares » qu’ils ont en face d’eux ! Charlemagne s’il fut à l’origine de ce qui est appelé la Renaissance carolingienne était probablement plus que rustre dans ses comportements. De même, Machiavel existait en lui : il n’hésita pas à s’emparer du royaume de son frère Carloman à son décès au détriment de ses neveux…
Il n’hésita pas non plus à faire alliance avec le wali (gouverneur) de Barcelone en délicatesse avec le Calife de Cordoue, souhaitant disposer d’une marche pour protéger son royaume. Ce genre d’alliance qui peut nous surprendre confirme que les chrétiens de l’époque et les musulmans, en tout cas les puissants, n’étaient pas si « ennemis » les uns des autres, les intérêts politiques passant avant (encore aujourd’hui !)…
Avant lui, Eudes comte de Toulouse, vers 730, avait -probablement- marié sa fille* et fait alliance avec Munuza le gouverneur de Narbonne et de Llivia (Cerdagne) pour se protéger au sud… ce qui n’a pas arrangé ses relations avec Charles Martel !
* : Munuza défait et tué, Lampégie aurait été envoyée à Damas dans le harem du Calife !!!

 

Dans la chanson de Roland tout est faux…ou presque !

« …
CHARLEMAGNE EN ESPAGNE.

En juin 778, Charlemagne part avec toute son armée aider Soulemane Ibn El Arabi, gouverneur de Barcelone révolté contre l’l’émir de Cordoue. On est loin de l’affrontement chrétiens-musulmans : des chrétiens soutiennent certains musulmans et vice versa,selon les intérêts du moment. En échange de son aide, le gouverneur de Barcelone a fait miroiter à Charlemagne la prise facile et la possession de Saragosse et Pampelune. Le roi s’empare bien de Pampelune, mais le siège de Saragosse est un échec et l’armée doit se replier.
De rage, et parce que Pampelune s’est finalement rebellée, il en rase les murailles mais ne peut pas poursuivre sa campagne d’Espagne : les Saxons se sont (encore) révoltés au nord du royaume et le roi prend le chemin du retour, avec quelques otages, histoire d’assurer ses arrières. Mauvais calcul : c’est là, dans les Pyrénées, que l’arrière garde est attaquée et défaite. C’est tout : dix lignes dans la « Vita Karoli Magni* », la vie de l’empereur, écrite quelques années après sa mort. Pas de quoi en faire un fromage. Encore moins une épopée. (Je laisse à l’auteur la responsabilité de sa rédaction !).
* : écrite plus de 50 ans après l’événement, inspirée des Annales royales certainement…

Bien sûr, il y a quelques morts : Roland comte des marches de Bretagne, et surtout Anselme le Preux, comte du palais, rien de moins que le « Premier ministre » du Royaume. Les assaillants, montagnards légèrement armés et très mobiles, s’évaporent dans la montagne et on en reste là.

Près de deux siècles plus tard,  » La Chanson de Roland » fait de cet accrochage sans conséquence, un combat de titans au scénario digne d’un blockbusteur américain, où les héros meurent selon une suite logique, du moins important au héros absolu : « Roland ». « Certains affirment que c’est la seule défaite de Charlemagne. Mais on ne sait pas si on a cherché à minimiser l’événement parce qu’il était traumatisant ou s’il était considéré à l’époque comme peu important », pointe Danièle James-Raoul. Quoi qu’il en soit, même si l’événement concerne tout le royaume franc, c’est d’ici dans le Sud Ouest, que les choses commencent à fermenter autour de la légende. Une fermentation bien  utile pour les monastères  qui la font vivre pour faire ce que l’on appellera  bien plus tard de la propagande. Ils s’égrènent sur la route de l’Espagne à une époque où le pèlerinage vers Compostelle bat son plein et, surtout, où les premières croisades s’organisent pour libérer l’Espagne des Sarrasins. On les a un peu oubliées de nos jours, mais il y en aura 34, du XIè au XIIIè siècle et ces édifiants hauts faits de Roland inspirent naturellement les chevaliers chrétiens.

Les VASCONS deviennent SARRASINS.

C’est notamment pour cela que les assaillants originels sont transformés, pour les besoins de la « La Chanson », en Sarrasins. Alors que, selon la chronique orignale, il s’agit de Vascons. Aujourd’hui on ignore encore qui sont ces Vascons : des Gascons ou des Basques ? Aucun indice ne permet de trancher avec certitude mais Danièle James-Raoul penche plutôt pour des « Basques, alliés des musulmans. Ils occupent cette partie des Pyrénées, c’est plus logique géographiquement. »
Et ce n’est pas la seule liberté que « La Chanson de Roland » prend avec l’Histoire. Tout, ou presque, y est faux. Roland n’a jamais été le neveu du roi, le terme désigne sans doute quelqu’un de proche, voire… « peut-être un fils incestueux que Charlemagne aurait eu avec sa sœur. Après tout, tous les rois légendaires sont incestueux. » Gamelon, le fourbe idéal, n’a jamais existé, il n’y a pas eu besoin de trahir qui que ce soit pour tomber sur l’arrière garde d’une armée peu discrète. Et il est vraisemblable que Charlemagne n’a pas perdu son temps à rebrousser chemin pour se venger, comme le narre « La Chanson », trop pressé qu’il était d’aller préserver son royaume des saxons autrement plus dangereux que quelques montagnards un peu rustres*.
* : il mènera une opération militaire en 779…

Demi-Dieu.

Mais, peu à peu, la réalité historique disparaît derrière la légende et Roland devient un demi-dieu dans les légendes pyrénéennes. Les basques eux-mêmes, qui l’ont battu, en font un héros entre Romulus et Hercule : un berger l’aurait découvert enfant, tétant à même le pis de sa vache, ce qui lui aurait fait acquérir une force surhumaine qui l’entraîne dans des exploits où il bousille tout sur son passage, façon franchise Marvel. Curieux destin pour quelqu’un  dont la seule chose que l’on sache avec certitude est qu’il s’est fait battre. Justement, en écrivant sur un presque inconnu, on peut prendre toutes les libertés possibles et construire un roman qui a traversé les siècles en entrant profondément dans l’inconscient collectif, à l’égal du roi Arthur de l’autre côté de la manche. »

 

Le MAG Sud-Ouest égrène les origines possibles de « La Chanson de Roland », des légendes qui s’y rattachent, du tombeau « virtuel » de Roland (Blaye !), du cor de Roland (église St Seurin de Bordeaux), etc.

 

Certes, la perte d’une magnifique légende peut attrister, mais replacer l’Histoire dans sa réalité a aussi du bon. Charlemagne a vu bien de ses vaillants soldats périr dans les combats, seules deux années de son long règne (768-814) ne furent pas militaires…
Ce professeur d’Université confirme l’existence,  dès le XIème siècle,  de CROISADES* participant à la Reconquista. Les croisades démontrent de la montée en puissance de l’Eglise à l’orée de l’influence civilisationnelle qu’elle impulsera lors du moyen age et donc l’écho se fait encore ressentir de nos jours. Ainsi, pour affronter l’islam, vers 1020, l’Eglise réoriente l’utilisation des indulgences.
Les croisades y sont annoncées comme ayant duré jusqu’au XIIIème siècle. L’écrasante victoire de Las Navas de Tolosa (1212) fait que les Almohades ne sont plus invincibles… Les croisés mal organisés n’ont pas servis à grand chose, voire ont été à l’origine de pillages désappointés par l’indulgence d’Alphonse VII à l’endroit des populations musulmanes…
Après cette victoire, la voie de l’Andalousie est ouverte… De grandes places tombent les unes après les autres dans le 50 ans qui suivent : Cordoue, Séville, Cadix. Les musulmans préfèrent se déclarer vassaux comme l’émir de Grenade (1246) pour subsister un temps… jusqu’en 1492 quand même !
* : considérer que la première eut lieu probablement en 973 avec l’expulsion des musulmans de la région niçoise à l’appel des moines provençaux.

Autre présentation :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Roncevaux_(778)

Bonne lecture.

 

Note de Christine Tasin

 

Jean-Paul a eu une bonne idée d’anniversaire. La bataille de Roncevaux ( dont nos jeunes têtes blondes n’ont jamais entendu parler ) fait partie de notre histoire, de notre imaginaire, de nos forces vives. Elle nous parle de quelque chose d’essentiel, nos héros fondateurs.

Il n’y a pas de nation sans héros fondateurs. Les Grecs le savaient qui ont développé, en partie grâce à cette colonne vertébrale la civilisation que nous connaissons.  Ils ont commencé à décliner quand le monde est devenu trop grand pour eux, quand Alexandre allait révérer des dieux et héros qui n’étaient plus les siens, ceux de son peuple d’origine ( si on considère que les Macédoniens étaient des Grecs ce qui n’est pas tout à fait juste, mais c’est une autre histoire, c’est en tout cas la même civilisation, et il avait eu pour précepteur un Grec, Aristote…). Alexandre épousant Roxane, vivant en Orient… c’est la fin de la fierté grecque, de ses symboles. Ne vous méprenez pas, je voue une admiration sans bornes à Alexandre, et je ne me lasse pas, par exemple, de regarder la reconstitution de la bataille de Gaugamélès.

La seule chose que je reproche à Alexandre est d’avoir adopté une partie du mode de vie des Perses au lieu d’imposer le sien qui est le nôtre. Début des errances de l’Occident.

Mais laissons là cette digression et revenons à nos moutons basques.

Que Roland soit ou pas le neveu de Charlemagne, qu’est-ce que ça change ? Il incarne l’Occident attaqué par traîtrise par ses ennemis, par nos ennemis.

Que les Sarrasins soient des Sarrasins ou des Basques alliés aux Sarrasins, qu’est-ce que cela change ? Ce sont des traîtres luttant pour piller toujours plus de territoires.

Que, comme d’aucuns voudraient carrément nous le faire croire, l’armée de Charlemagne ait été attaquée par des simples bergers basques, non seulement on ne peut le croire, mais il n’y a aucun élément historique permettant de le démontrer, et pour cause, mais, même si c’était vrai, ma réponse est claire : on s’en fout.

Que Charlemagne n’ait pas été, comme on voudrait nous le faire croire, un grand empereur, on ne peut le croire. Il détenait sous sa férule une bonne partie de l’Europe actuelle, qui filait doux… et il n’y avait ni Internet, ni les avions. Juste des « missi dominici » et une armée pour faire revenir l’ordre si besoin.

Tout cela pour dire ma lassitude et ma révolte devant ces prétendus chercheurs et universitaires du genre de la de Cock, qui privilégient leur idéologie, leurs engagements politiques aux dépens de l’objectivité  et qui, comme par hasard, remettent en cause nos fondamentaux, nos héros, notre histoire. 

Je ne vois pas pourquoi je devrais croire ces gens-là plus que les témoins de l’époque de Charlemagne ou en tout cas moins éloignés des faits que nous.

Je ne vois pas pourquoi ces gens-là qui crachent sur notre histoire et la prétendent mythique ne disent pas un mot de la prétendue histoire de Mahomet qui serait allé jusqu’à Jérusalem ( ah ! ah ! ah !).

Je ne vois surtout pas pourquoi on devrait renoncer à nos oeuvres d’art, vitraux, peintures, poèmes, romans… chantant la Chanson de Roland de Roncevaux.

La beauté est là, l’identification et l’amour de nos origines est là.

Même si les crétins qui veulent tout casser avaient raison ( ce que je ne crois pas ) je m’en fous. On ne touche pas nos héros. Pas plus à Charlemagne qu’à Roland, à Henri IV pas plus qu’au De Gaulle de la guerre 39-45.

Ne suivons donc pas ces donneurs de leçons, achetons les anciens livres d’histoire dans les brocantes, lisons à nos enfants et petits-enfants leur histoire, racontons-la leur, qu’ils connaissent la fourberie des Sarrasins qui ont osé attaquer, comme des lâches, l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne et tuer le neveu de celui-ci, le magnifique Roland.

 

 

 

 

 

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18 Commentaires

  1. Encore mille mercis, Christine pour cette remise à l’heure des pendules de NOTRE HISTOIRE ! rien de plus beau que l’Histoire magnifiée par les légendes ! Durandal, l’épée de Roland, Haute Claire, celle d’Olivier et comparons avec le nom du sabre du mahomet : AL BATAR ! faut le faire ! AH! LE BÂTARD !!!! c’est pas beau, ça ?

  2. Pas besoin des leçons d’un universitaire pour admettre l’idée que la brèche de Roland est un poil trop large pour avoir été taillée par Durandal. Cependant, suis allé voir le magnifique de Gavarnie, j’ai tendu l’oreille et vous savez quoi ? J’ai entendu l’écho de l’olifant ! çà t’en bouche un coin Raoul ?

  3. « la prétendue histoire de Mahomet qui serait allé jusqu’à Jérusalem  »

    de nuit!! merci de préciser « de nuit » ….sur la jument voleuse dite Bouraq et of course a tête de femme

    ………..chevaucher………la nuit…………..une femme…………….

    ‘Tin y a de la tablature pour un psy..

  4. J’arrive après la bataille, comme les carabiniers de légende.
    Mais si j’approuve totalement Christine dans sa défense de l’Histoire (arrangée ou non) qui fonde les patries, je ne mets pas en doute l’attribution aux Vascons de Pampelune de l’attaque de l’arrière garde franque dans le défilé de Roncevaux. Ce n’est pas l’universitaire bordelaise qui l’a « inventée ».
    Et comme vieux militaire, j’arrange l’histoire en observant que le 15 aout 776 était un samedi, et que tout simplement l’arrière-garde rentrait au repos pour le week-end.
    Plus sérieusement, je rappelle que les Vascons sont entrés dans l’Histoire de France sous la plume de l’historien franc Grégoire de Tours (538-594) mentionnant une incursion de ces « Vascones » en 587, repoussée par l’armée franque. J’y vois une banale expédition punitive de « bergers » descendus de la montagne dans la plaine et se heurtant aux agriculteurs sédentaires quand ils amenaient leurs troupeaux sur des terres où ils pratiquaient la transhumance depuis toujours…
    Ils ne devaient pas se distinguer ethniquement des « Gascons » héritiers des Aquitains de César et qui, plus ou moins romanisés, étaient établis de date immémoriale dans le triangle Garonne-Océan-Pyrénées.
    Mais les nommer « Vascones » en faisaient des étrangers au royaume franc, et c’était mieux, politiquement parlant !

  5. Oui, Christine, merci d’avoir remis les pendules à l’heure.
    Je suis complètement d’accord avec votre théorie.
    Les nations et les civilisations reposent sur la valeur des idées et des individus qui les ont créés.
    Les hommes adultes ne seront jamais que ce que leur enfance en a fait et un enfant se construit sur son imaginaire.
    Ainsi le vieil enfant que je suis et la plupart de ceux de ma génération se sont construit sur les mythes glorieux ou sacrificiels, mais toujours romantiques et empreints de panache.
    Depuis Vercingetorix qui se rend dignement, en passant par Clovisse et le vase de Soisson, Roland de Roncevaux qui, mourant, brise son épée Durandal pour qu’elle ne tombe pas aux mains de l’ ennemi, le chevalier Bayard, Charles Martel, Dugueclin, Jeanne d’Arc, Les Templiers, les héros de la révolution, ceux de Valmy, les maréchaux d’empire et les mots qui leur sont attribués, Napoléon Bonaparte, les poilus de 14, les vaincus, non sans résistance, de 39, les résistants, Jean Moulin, De Gaulle, j’en oublie…
    Les symboles sont presque toujours les mêmes, soit de belles victoires, soit de nobles défaites.
    Nous sommes à peu près tous persuadés que Remus et Romulus n’ont pas pu être élevés par une louve, nous comprenons bien qu’il s’agit d’une allégorie fondatrice de Rome.
    Il en va de même pour notre histoire « arrangée «  mais le rôle d’une éducation et de former des bâtants, pas des battus d’avance!
    Or,malheureusement, depuis de nombreuses années nous assistons à cette forme de «  révisionnisme «  qui remet en cause toutes nos valeurs fondatrices.
    J’entends même dire sur Arte que Moïse et Jésus auraient été des musulmans!
    Tout cela n’est pas anodin ni innocent, c’est un rouleau compresseur qui s’est mis en marche pour détruire notre civilisation judéo-chrétienne.
    Et la mort d’une civilisation commence forcément par la destruction de ses acquis antérieurs.
    Ce que nous vivons actuellement correspond exactement aux méthodes de lavage de cerveau appliqué à tout un continent.
    Déstructurer pour restructurer.
    Heureusement, ils reste des veilleurs comme vous Christine, comme nous les résistants.
    Gageons qu’à la fin, c’est le bon sens qui l’emportera.
    Napoléon a su mettre fin au règne de la terreur,
    Clemenceau a su faire plier l’allemagne,
    De Gaulle a su redonner l’espoir quand tout paraissait perdu,
    J’attends ce Chef emblématique qui donnera le signal de la reconquête de la France et de l’Europe.
    Et ce ne pourra être que le digne successeur d’une Jeanne d’Arc, d’un Charles Martel ou d’un Charles De Gaulle, n’en déplaise à tous ceux qui voudraient voir l’Europe disparaître dans le maelström islamique.

  6. Donc si Danièle James-Raoul hadith, c’est qu’c’est sahih, et merci, « le simple fait d’en douter (comme de l’innocence d’Aïcha) est aveu d’apostasie » non ?
    Bien que n’ayant personnellement pas été à l’école des Chartes, j’me permets de signaler que sur le sujet de l’autodafé de la bibliothèque de Cordoue par Almanzor, Wikipedia ne concorde non plus pas en tous pays : ex., les versions anglaise, française, italienne et espagnole sont plus ou moins muettes ou disertes, je l’ai remarqué moi aussi. Et ce qu’au départ j’en savais vient d’un roman historique (« Le médecin de Cordoue ») sympa, ou sur fonds historique, de l’ex maire de Poissy, H. le Porrier, simple péquin mais probablement documenté. Je dois dire que j’ai presque tendance à le croire assez pas mal, lui.

  7. En phase avec vous Christine. Et merci pour votre plume qui remet certains points sur les « i » et des barres aux « t ».

  8. Si le héros moderne c’est Kouchner*avec son sac de riz bidonné uniquement pour attirer les médias, c’est mal parti pour toutes les nations, il faut revenir loin ,loin derrière ou au moins jusqu’à 50 ans en arrière.
    Et n’oublions pas qu’à côté des héros il y a les saints les uns combattent aussi pour protéger les bonnes actions des seconds.

    * Une belle nuisance au Kosovo!

  9. Je crois très important de savoir ce que le passé nous a amené, donc d’où on est parti. Est révélé le progrès sociétal et social qui fait la valeur d’une civilisation et les raisons de la défendre.
    Le héros ancien est une image pour la construction d’une nation, un idéal.
    Pour ma part je ne vois aucun inconvénient à connaître les dessous qui ont précédé le héros dans la mesure où nous avons assimilé la nation…
    Le héros moderne est plus ambiguë, nous le connaissons parfois trop pour ne pas connaître ses travers, mais il est particulièrement nécessaire à l’instant donné !

  10. Je suis d’accord , quelles que soient nos origines si l’on se dit européen appuyant nous sur des héros européens, les musulmans que j’appelle aussi des mahométans ne faut pas autre chose en s’appuyant sur leur manière de cimeterre et ils entiennent les chroniques.
    Certes Charles Martel les a repoussé quelque part dans les environs de Poitiers en 732 pour certains historiens il s’agirait de la commune de Moussais, mais je tiens tout de même à réhabiliter Odon ou Eudes d’Aquitaine qui le premier à repousser devant les portes de Toulouse en 721 une immense armée de sarrasins en fédérant de nombreux peuples des aquitain des Basques des Wisigoths, les musulmans des faits eux-mêmes en ont fait une chronique qui s’appelle « la Chaussée des Martyrs ».
    Il est très important que nous nous souvenons de nos propres chroniques de nos propres combattants, les Indiens( Hindous ), le font les Chinois le font ,les Russes le font et koulikovo est dans les têtes de tous les jeunes écoliers russes!)ils ont souvent eu les mêmes adversaires des Mongols des peuple de conquérants, venus des steppes des déserts, et souvent islamisés ( pas toujours toutefois Gengis sera n’était pas mieux islamisés c’était un mongol de culture chamanique et bouddhiste mais qui de Devin a terrible conquérant que le jour où les ambassadeurs de l’empire du Kharezm ,un empire turc musulman, lui renvoyèrent les têtes coupées de ses ambassadeurs! Une très mauvaise idée d’ailleurs puisqu’il détruisit leur empire et bouillir leurs généraux dans de grandes marmites!).
    Soyons fiers de nos histoires bordel! le seul moyen de lutter contre la décadence ce n’est pas d’enseigner à nos enfants comment se masturber à 4,5 ou 6 ans mais de leur rappeler d’où ils viennent qu’ils soient des autochtones où qu’il le deviennent oui à l’assimilation) qu’il a des valeurs à adopter, défendre et qu’il faut se battre pour ces valeurs.
    L’Europe doit cesser de devenir un territoire où se combattent de multiples cultures antagonistes allogènes sur son sol, s’il n’y a pas d' »autotochnisation », alors nous ouvrirons un boulevard pour l’islamisation, il faut redevenir ce que nous sommes!

  11. J’aime les Grecs la Grèce mais je n’aime pas Alexandre le soi-disant grand un prototype de qui vous savez!
    Bonjour j’ai en partie la même vision d’Alexandre le Grand que vous c’est pour ça que je préfère les véritables grecs comme Thémistocle, Miltiade Léonidas, Périclès je suis du même avis là-dessus aussi que la philosophe Simone Weil, avec un W s’il vous plaît.
    Hellénique hellénique c’est tout de même mieux que hellénistique!
    Même s’il ne faut pas tout jeter comme c’est merveille que sur le phare d’Alexandrie.
    Personnellement je n’aime pas beaucoup Alexandre le Grand car il a inspiré un certain Mahomet il y a même un passage du Coran qu’il évoque car Alexandre le Grand c’est justement tout ce qui peut entrer dans la tête d’un cerveau arabe un conquérant responsable de multiples pillage. Le prénom même d’Alexandre est passé à la postérité certes chez nous mais également dans les pays arabo-musulmans sous la forme Iskandar il y a des villes qui s’appellent Iskandarun.
    Pourquoi Alexandre le Grand c’est le prototype de Mahomet et de ceux qui l’ont imité.
    Je suis beaucoup plus attaché à la notion de Nation qu’à celle d’Empire mais en pire toujours une dérive qui les conduit vers une société universelle qui entre plus vite que toutes les autres en décadence même après 1000 ans de règne.
    Même les Perses on eu une période où il était une nation extrêmement homogène et forte et c’est du temps de Cyrus le Grand mais après Cyrus le Grand un empire s’est constitué avec une vocation à l’universel à l’impérialisme au totalitarisme et encore ce n’était pas le pire car il déléguait à travers les satrapies.
    Hérodote qui avait visité cet empire en fut d’ailleurs à grotte descripteur ses contemporains grecs lui reprochaient même sa grande objectivité.
    Alexandre le Grand etait un macédonien, même s’il eut pour précepteur le grand Aristote, il ne faut pas oublier que les Macédoniens ont d’abord été des alliés des perses avant d’être leur Conquérant après avoir été celui des Grecs, et cela contre les Grecs.
    D’ailleurs les Grecs aujourd’hui sont vraiment une nation une nation menacée les Grecs ont continué à briller sous l’Empire byzantin et puis subi e joug ottoman pendant près de cinq siècles, ils se sont montrés même extrêmement souder lorsque les armées de Mussolini et les armées nazis ont pénétré leur pays et leur ont infliger de lourdes pertes!
    Ces grecs la ne sont pas les héritiers d’Alexandre mais bien de Thémistocle Léonidas, Miltiade ou Alcibiade!
    Ce n’est pas l’esprit d’Alexandre le Grand qu’il faut retrouver mais bien l’esprit de ces grecs là divisés très souvent mais capablesde s’unir quand l’heure est grave.

    • Il faut résister à la grande entreprise d’oblitération de l’histoire des têtes de nos enfants et de notre descendance aucun autre peuple aucun autre pays ne fais ce que nous sommes en train de faire en ce moment en Europe l, es Chinois les Russes les Indiens des Indes autrement dit les Hindous les Japonais et même nos ennemis mahométans n’occultent rien de l’histoire des hauts faits de leurs combattants, aller à Damas et vous trouverez une monumentale statue de Saladin!
      Il faut résister à ceux qui veulent faire de notre mémoire une table rase une tabula rasa!

  12. quel plaisir de vous lire Christine, et bien sur j’adhère entièrement a vos propos,
    effectivement légendes et véritable histoire ont forgé notre culture, nous ont donné un noyau et un but commun, alors les révisionnistes on vous em..de!

  13. D’accord avec toi Christine, pas touche à nos héros, pas touche à notre histoire, d’autant que j’ai lu il n’y a pas longtemps le livre de la chanson de Roland, et j’ai pris du plaisir à lire que ses coups d’épée pouvait trancher un sarrasin de la tête avec le heaume jusqu’à la selle au point de blesser le cheval.

  14. Je vais faire court :
    Merci Christine pour cette « mise au point » salutaire.

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