Le nouvelles provocations saoudiennes :
ne laissent pas indifférent au Québec.
Selon Djemila Benhabib, la militante prolaïcité et anti-islamisme du Québec,
« Le Canada s’est mis en position de faiblesse vis-à-vis de l’Arabie saoudite, en témoigne l’expulsion de son ambassadeur de Riyad.
Ce geste de rupture exige une réponse ferme d’Ottawa.
Trudeau sera-t-il à la hauteur?
Cette terrible humiliation exprime, surtout, l’échec d’une stratégie diplomatique qui consistait à faire croire que “plus’’ on vend des armes à l’Arabie saoudite “plus’’ on se rapproche du royaume et “plus’’ on est en mesure de faire passer des messages concernant les droits humains.
La politique des +, +, + était donc censée rapprocher les deux pays. Alors pourquoi ce fiasco diplomatique?
La vérité c’est que les ventes de matériels militaires à l’Arabie saoudite, ont grimpé en flèche, faisant du Canada le deuxième marchand d’armes le plus important du monde dans la région, derrière les États-Unis. » (…)
Toujours selon madame Benhabib, tel que publié sur son compte Facebook:
« L’homme du »rapprochement » avec l’Arabie saoudite est Omar Alghabra, député de Mississauga, un ami de longue date de Justin Trudeau et son conseiller pour le Moyen-Orient qu’il a nommé secrétaire parlementaire aux affaires étrangères.
Ce natif d’Arabie saoudite de parents syriens a entretenu pendant longtemps des liens étroits avec plusieurs lobbies islamistes à Ottawa et a joué un rôle de premier plan pour la vente de matériels militaires à l’Arabie saoudite. » (…)
Madame Benhabib affirme aussi que:
« Le premier ministre canadien se retrouve, aujourd’hui, à gérer une crise diplomatique qu’il a toujours cherché à éviter, quitte à mettre en sourdine le dossier des droits humains s’agissant du royaume des Saoud, lui, qui, pourtant, s’affiche comme étant le champion des droits humains sur la scène internationale.
Cette situation est terriblement ironique car depuis son arrivée au pouvoir, il a négligé la famille Badawi pour ne pas dire abandonné, lui, qui avait fait mille et une promesses à Ensaf Haidar et à ses trois enfants alors qu’il était candidat aux élections. » (…)
Fin de citation des extraits du texte de madame Benhabib
Dernière nouvelle.
L’Arabie saoudite demande à ses 10 000 étudiants saoudiens actuellement sur le territoire canadien de rentrer au pays avant le 13 août.
Bon débarras, en espérant qu’il ne leur prendra pas envie de demander le statut de réfugié.
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Ben salade a l’ego chatouilleur,
les étudiants se sont vus couper tout subside, et ils ont intérêt à rentrer dare-dare
Étrange bourde diplomatique à mettre en contexte avec les élections à venir au Canada en automne 2019. Le gouvernement Trudeau se crée un argument électoral vers la fin de son mandat pour maquiller son inertie grossière dans le dossier Badawi.
La situation de Badawi est inchangée, il reste incarcéré. La situation commerciale est inchangée. Bref, une tempête dans un verre d’eau pour se donner une belle image droits-de-l’hommiste auprès d’un électorat stone (le cannabis sera légalisé au Canada dans quelques jours), jeune, multiculturaliste. Étourdie.
Erratum: Électorat étourdit.
Il n’y a pas photo et vous ne me retirez pas l’idée que confier les clés d’un pays à un individu dont ses relations avec les humains sortent de la normalité, c’est prendre un pari très risqué sur l’avenir. L’Histoire nous l’a montré maintes fois et malheureusement,elle nous le prouve encore.
Le dernier sursaut de bienséance a été le remariage de Sarkozy pendant son quinquennat. On a connu le niquennat de Hollande. Maintenant c’est la chienlit.
???