Pour la représentante du ministère de l’Intérieur, l’État n’est en rien responsable de la survenue des attentats de novembre 2015 et de l’inaction des militaires au Bataclan car « il y a des lois ».
« Le militaire ne peut pas intervenir sur le sol français pour des actes de maintien de l’ordre, il n’est autorisé qu’à faire des opérations de surveillance. » (L’Express)
Ce mercredi, c’était donc la déception du côté de la trentaine de victimes des attentats du 13 novembre 2015. Ayant déposé un recours auprès du tribunal administratif de Paris, il souhaitaient forcer l’État à s’expliquer sur sa « défaillance » à détecter les jihadistes et la non-intervention des soldats Sentinelle au Bataclan.
Pourtant, à lire le site du Ministère des Armées, l’opération Sentinelle, c’était du sérieux :
« Lancée à la suite des attentats de janvier 2015, l’opération Sentinelle est une opération militaire de lutte contre le terrorisme visant à renforcer la protection des Français, avec des moyens militaires (humains et matériels) mettant en œuvre des savoir-faire militaires, aux côtés et en complément des forces de sécurité intérieures […] Disposant d’un mode d’action dynamique, les militaires s’adaptent et se coordonnent pour se déployer là où la menace est présente, dans le cadre d’un dialogue civilo-militaire accru à tous les niveaux qui permet d’ajuster le dispositif aux besoins de protection du moment. » (Défense.gouv.fr)
Ce 13 novembre 2015, malgré les 90 morts, les cris, les actes de torture et les blessés, il n’était pas question pour les 8 militaires présents près du Bataclan d’user de « leur savoir-faire aux côtés et en complément » des policiers faiblement équipés pour éliminer les terroristes : ordre leur avait été donné de ne pas intervenir.
Certes, il y a des lois mais quand elles sont mauvaises ou inadaptées, ne faudrait-il pas les changer d’urgence ? Un militaire ne se sépare pas de son arme : soit. Un militaire obéit aux ordres : bien. Mais à l’heure où les Français souhaitent, en matière de lutte anti-terroriste, de l’action, de la fermeté, de la résolution, n’est-il pas temps de changer de logiciel de pensée ?
En fait, le ministère de l’Intérieur avoue que l’Opération Sentinelle n’était que de la poudre aux yeux : les 10 000 hommes « engagés sur le territoire national pour défendre et protéger les Français » (Defense.fr) ne défendent ni ne protègent personne.
Cette représentante du ministère de l’Intérieur explique ensuite qu’il est inutile de refaire le scénario du drame, que la libre circulation des personnes en Europe est un droit, que les fiches S ne sont qu’indicatives et que, de toute façon, le tribunal administratif n’est pas compétent. Bref, victimes éplorées, circulez, y-a rien à voir !
Pour l’État, « il n’y avait pas eu faute, ni sur la non-intervention du GIGN ou des soldats Sentinelle, « notamment en raison des problèmes de coordination », ni sur un défaut de contrôle des frontières, ni sur un « ciblage » raté concernant les menaces qui pesaient sur le Bataclan. » (Libération)
L’avocate Samia Maktouf, qui représente les victimes et familles des victimes, accusera alors l’État de dissimuler ses manquements et ses défaillance par la même taqya usitée par les djihadistes.
Si Hollande et Valls avaient prévenu que « nous étions en guerre » et si une scène de guerre se déroulait effectivement à l’intérieur du Bataclan et bien non, nos militaires ne pouvaient que faire « acte de surveillance ».
Mais le pire n’est pas là : « On leur a interdit une intervention physique, c’est-à-dire de rentrer [dans le Bataclan], mais aussi le prêt de matériel médical de premiers secours à des policiers », ajoute Samia Maktouf, estimant qu’« on n’aurait peut-être pas empêché la mort de 90 personnes mais au moins évité des hémorragies qui ont donné la mort ». Les avocats pointent la responsabilité du gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Le Ray, qui lors de son audition avait déclaré qu’il « est impensable de mettre des soldats en danger dans l’espoir hypothétique de sauver d’autres personnes ». (Ouest-France)
Résumons : une armée impuissante, des forces de l’ordre sous-équipées, des soins refusés, un GIGN resté en réserve, des terroristes libres d’agir à leur guise et un gouvernement apathique qui n’apprend rien des leçons du passé. On pourrait presque faire le parallèle avec la déroute de mai 1940.
L’ancienne Armée rouge, le FSB, les Spetsnaz et les 25 000 OMON du ministère russe de l’Intérieur, un temps engagés en Tchétchénie, en Géorgie ou en Ossétie doivent se plier en deux ; Tsahal, les gens du Mossad et du Shin Beth israéliens nous prendre pour des inadaptés congénitaux; les Américains pour des perdants irrécupérables, bref, avec tant d’inefficacité et de non-réactivité, nous sommes la risée du monde entier.
On a dit, sans rire, qu’ils ne pouvaient intervenir avec leurs armes de guerre. Qu’ils n’étaient pas formés au combat dans un espace clos. Mais à quoi servent-ils donc dans les gares, les musées, les aéroports ? Doit-on punir alors les soldats de l’opération Sentinelle ayant neutralisé le terroriste Abdallah El-Hamahmy au Louvre ou Ahmed Hanachi à la gare St-Charles de Marseille ? Non, paraît-il, car les soldats étaient en position de légitime défense… Est-à-dire, dans le cas contraire, qu’ils devaient laisser filer un terroriste qui avait égorgé et éventré Mauranne et Laura ?
Et les forces de l’ordre (Gendarmerie, police nationale et CRS, Douanes, pénitentiaire…) équipées du pistolet mitrailleur HK UMP ou du fusil d’assaut HK G36, doit-on également leur interdire d’intervenir ?
Et s’ils étaient pris en otage par des djihadistes à l’hôtel Beauvau, imagine-t-on Gérard Collomb, Nicole Belloubet et le général Bruno Le Ray refuser toute intervention des militaires car « il y a des lois » ?
Et s’il y avait un second Bataclan, que se passerait-il ?
Pour l’instant, nous n’en savons rien mais de toute façon, avec la venue prochaine de Medine et de son rap islamiste, les victimes du 13 novembre seront blessées et assassinées une seconde fois.
Dernier polémique en date : des affiches avec les portraits des victimes des attentats du 13 novembre ont été collées à Paris mercredi avec l’inscription « Non au rappeur Médine au Bataclan ». La réponse du maire du XIe arrondissement de Paris, François Vauglin (PS) n’a pas tardé et « a déclaré sur Twitter qu’ils procédaient à l’enlèvement des affiches. Et d’ajouter : « Le maire du 11e a demandé à ce qu’une vigilance toute particulière soit observée, par les services de la prévention de la sécurité ainsi que les services de la propreté de la Ville, afin d’éviter de voir réapparaître ces affiches honteuses. »
Nous avons décidément les « élites » que nous méritons.
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L’Etat est coupable , c’est évident et une plainte pour non assistance à personne en danger devrait être engagée par les familles .Le Ministre de l’intérieur , le Général le Ray, Michel Cadot sont les principaux responsables. Un séjour en prison ne leur ferait pas de mal.
Sans oublier le chef suprême des armées , j’ai nommé Bidochon 1er, ce dernier se pavane dans les librairies pour signer son bouquin, et des dizaines de femmes viennent lui tenir la jambe, les petites idiotes !
L’affaire de merdine, ça commence à bien faire : il joue sur l’ambigüité du rap (le génie propre de cette expression par onomatopées) à l’instar de l’ambigüité possible et qu’il connaît bien par culture du Coran : c’est donc un takiiste de type nouveau et moderne, et talentueux.
et les « affiches honteuses » , elles sont honteuses pour QUI ?
Pour les couilles molles qui ont laissé massacrer leur prochain, ils ne veulent surtout pas qu’on leur mette le nez dans leur caca, ça pue cette histoire, on ne veut plus en entendre parler.
« On » préfère voir se produire un chouchou du gouvernement, un digne représentant des nouveaux français, un copain du premier ministre, de la clique aux dingos de la partouze élyséenne.
Dans leur tête, ô combien stupide, le concert est censé laver le sang, raisonnement de gauchiste, raisonnement à l’envers, comme il se doit.
Non assistance etc, ils désarment l esprit des soldats avant de leur mettre des paint ball, et des stages s ouvrent un peu partout de « military contractor » « et de self défense pour civil bizarre, 27 ans de « barda », 63 ans je suis prêt, et » opé » bonne chance.
erreur Le drian
Et au Mali, ils ont le droit de se faire tuer pour sauver d’autres personnes ?
Régulièrement , il y a un ou deux soldats tués au Mali, mais là, c’est normal , deux mots sont dits et une cérémonie, et c’est emballé,
les maliens ont donc plus de valeur que les citoyens français
Non, cette affaire du Bataclan sent très mauvais, extrêmement mauvais,
Il s’est passé quelque chose de monstrueux, qui n’aurait jamais dû se produire en France, idem pour le camion du 14 juillet,
Les deux guignols Hollande et le Guéant ont du sang sur les mains, le sang de toutes les victimes,
et le gouvernement actuel nous en prépare de nouvelles autant qu’il peut par son incompétence et son islamôlatrie suicidaire
Merci Yann Kempenich,
super article qui pose très bien le problème. Au regard des pièces que vous apportez, si le jugement est honnête et conforme au droit, alors je comprends une chose, mais dites moi ce que vous en pensez car vous semblez avoir bien étudié la question.
Apparemment, en fait, le but du plan sentinelle est de faire diversion en cas d’attaque terroriste : un militaire ou une autre force de l’ordre est un cible de choix pour un jihadiste, s’il se trouve devant une école maternelle et qu’il y a un policier ou un militaire qui serait dans le coin, alors le jihadiste changera de cible et s’attaquera préférentiellement au militaire/policier qui lui, sera en mesure et autorisé à fournir une réponse.
Le militaire est donc l’équivalent d’un pot de miel pour les ours : un piège pour jihadiste. Rien de plus, il est là pour faire saliver le jihadiste et lui faire changer de plan, de cible. Mais rien d’autre.
Cela a fonctionné dans différents endroits, comme au Louvre, ou à Nice devant le consistoire israélite locale (http://m.leparisien.fr/espace-premium/actu/il-attaque-au-couteau-des-militaires-a-nice-04-02-2015-4504319.php).
C’est donc une noble mission, mais à mon avis, pas vraiment ambitieuse. On se dit « Quoi ? Alors tout ça pour ça ? ».
Bien vu !
Et cela s’est déjà vu !
C’est ça !
Ils servent de cibles !
Vous comprenez le malaise ?!
@Pikachu
« Quoi, alors, tout ça pour ça ? ». C’est également ma réflexion après ces trois années d’opération Sentinelle. Finalement, au mieux, les soldats surveillent, rassurent éventuellement les Français qui les croisent et, au pire, servent de cibles ou « d’aimants » au terroriste potentiel.
Et encore, il a fallu du temps pour que les armes des militaires soient approvisionnées et chargées !
« Les règles d’engagement de Vigipirate ne nous permettent pas d’avoir de réelles possibilités d’action en cas d’attaque terroriste. […] Si on nous attaque avec un couteau, nous devons avoir une réponse proportionnée. Nous ne pouvons pas utiliser nos armes. […] Les armes sont sous cadenas, les munitions sont sous cadenas et si jamais quelqu’un tire, il faut que l’on demande l’autorisation au lieutenant pour ouvrir le feu et il faut que l’on déplombe nos armes (que l’on tire le levier armé très fort) et qu’on charge l’arme car il n’y a que le chef de patrouille qui a le droit d’avoir l’arme chargée. […] Le temps qu’on charge et que l’on arme, nous, on est morts… »
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-police-justice/20150204.RUE7738/vigipirate-fusils-des-soldats-decharges-l-armee-dement.html
Je critique surtout cette mentalité française du laisser-aller, du laxisme, du manque de courage, d’innovation et d’adaptabilité.
Comme si les gouvernements successifs n’apprenaient jamais de leurs erreurs : « c’est comme ça, ce sont les lois, nous ne pouvons rien faire, nous ne sommes pas responsables. »
Pour la définition actuelle du militaire français, @Stephane a peut-être raison, mais rien n’empêche, justement grâce au législateur, de changer cette définition, son rôle, son objet, ses prérogatives. Bref, de l’adapter au contexte de guerre asymétrique que nous déclare les terroristes.
Et si l’on veut préserver l’armée pour les interventions extérieures, pourquoi ne pas créer un corps spécialisé ?
J’ai cité les OMON du ministère de l’Intérieur russe : formés comme des militaires, leur mission s’étend « de l’anti-terrorisme à l’intervention à haut risque ou à des missions d’assaut proprement dit. Les OMON ont été engagés en Tchétchénie en 2002 »
https://fr.wikipedia.org/wiki/OMON
Au nombre de 25 000 en Russie, cela ferait 12 000 hommes à l’échelle de la France soit plus que les militaires de l’opération Sentinelle…
Mais comme toujours, ce qui manque ici, c’est la volonté et puis la persistance d’un certaine idéologie gauchiste à base de « droit-de-l’hommisme », « d’excusisme » de haine de soi, de repentance, de « raisonnement à l’envers » (l’inversion des valeurs) et « d’islamolâtrie » (merci @Frejusien)
En résumé, je ne blâme évidemment pas les soldats mais cette oligarchie politique corrompue, cette caste de grands fonctionnaires hors-sol qui ne méritent plus le qualificatif « d’élites ».
@Yann Kempenich
le texte que vous mentionnez pour dire que la riposte doit être proportionnée à la nature de l’attaque a un problème de fond.
C’est un témoignage confus :
Dans un premier temps, le propos » si on nous attaque au couteau, notre riposte doit être proportionnée » semble indiquer que l’ouverture du feu soit une impossibilité légale, mais la suite, à savoir le délai entre le début de l’attaque et la possibilité d’ouvrir le feu (charger l’arme), semble indiquer que l’impossibilité est d’ordre technique.
Bref, c’est confus, et en plus, ce que dit ce soldat est idiot : on dirait qu’il se plaint de ne pas avoir de balle dans son canon. C’est absolument normal, une balle dans le canon, pour quelques milliers de soldats sur le territoire ça ferait un accident par semaine.
Bref, ce témoignage n’éclaire pas le sujet mais le rend confus au contraire. D’autant plus confus que l’on voit bien que c’est faux : « les armes sont sous cadenas, les munitions sont sous cadenas ». Ah bon ? Pourtant les militaires que j’ai vus patrouiller avaient tous arme et munitions.
On a plus l’impression de bébés qui pleurnichent : « C’est pas d’not’faut’, on y est pour rien ».
Bref, je me demande si ce témoignage est digne de foi et si le journaliste qui a ramené ça, a bien fait son boulot.
C’est un témoignage qui date des opérations liées au plan vigipirate (donc bien avant Sentinelle). On peut le réfuter bien sûr. Par manque de temps, je ne peux m’étendre sur le sujet et rechercher des sources fiables.
En fait, si on creuse un peu plus, et si la stratégie de déploiement des militaires sur la France, légalement, les a cantonnés à un rôle d’aimant (pour reprendre votre propos) à terroriste, alors il faut, je crois, carrément attaquer l’Etat. Pourquoi ?
Parce qu’il n’y a donc jamais eu d’anti-terrorisme dès le début concernant sentinelle. Ils n’ont jamais eu aucune mission d’anti-terrorisme. Ils sont logés à même enseigne qu’un policier permissionnaire qui garderait son arme sur lui, ou que des militaires qui iraient faire un jogging avec leur arme : ils ont le droit de se défendre en cas d’attaque, rien de plus, et ne sont aucunement en mission.
Ce n’est pas une mission que de faire l’épouvantail, et de se défendre en cas de légitime défense.
Si c’est vraiment ça qui avait cours, alors il n’y avait aucun plan, aucune stratégie, aucun contre-terrorisme réel.
Si je missionne quelqu’un dans une mission de protection de la population, alors sa mission ne peut pas être : tu as seulement le droit de te défendre en cas d’attaque sur ta personne.
Parce que clairement, ce n’est pas une mission de protection de la population.
Il y a un truc biaisé dans cette histoire. Un tel manque de cohérence est impossible, nous ne sommes pas encore un pays avec une armée fantoche, il y a des responsables avec des responsabilités, un niveau de professionnalisme, la France, et j’en suis convaincu n’a pas atteint un tel niveau d’absurdité. Ce n’est pas possible, je pense donc que les compte-rendus fournis par les sources que vous avez consultés sont des dossiers mal préparés. C’est tout simplement impossible. Vraiment.
« tu as seulement le droit de te défendre en cas d’attaque sur ta personne »…
C’est un peu ça, oui. Y-a-t-il un exemple ou des militaires de Sentinelle ont abattu un terroriste qui s’en prenait à des civils ? Aucun, je crois.
En 2015, ordre leur a été donné de ne pas intervenir au Bataclan; pire : il leur a été interdit de prêter le matériel médical de 1er secours… Vous imaginez les blessés appelant à l’aide et les militaires inactifs à côté ?
« C’est tout simplement impossible. Vraiment. » me dites-vous. Je n’en suis pas si sûr… Moi, je commence sérieusement à douter de la santé mentale de ce pays.
Après, je ne suis pas militaire… mais appartenant à un autre ministère régalien, j’ai quand même en mémoire de belles « absurdités ».
Alors il y lieu de s’inquiéter, je viens de prendre connaissance de l’article de Maxime et ça me rappelle la maxime (sans jeu de mot) de Périclès : « l’homme est la muraille ». En définitive, tout peut être modifié, la constitution, les lois, sans aucune difficulté, tout passe comme dans du beurre. Une déconstruction fondamentale que rien n’arrête: il suffit de parlementaires absents, de médias pour vous dézinguer un Fillon, et on se réveille dans une Erdoganie qui n’en porte pas le nom.
Je veux dire qu’en fait, cet Etat semble ne tenir que sur la bonne volonté des représentants du peuple. S’ils se reposent, partent en vacances ou rentrent manger à la maison, les modifications à la tronçonneuse passent sans difficultés.
J’ai le même réflexe qu’avec votre article quand je lis l’article de Maxime : ce n’est pas possible qu’un tel détournement de sens ait pu avoir lieu. Qu’on ait pu si facilement à partir de la constitution, lui faire dire exactement l’inverse et la déconstruire en s’appuyant sur elle.
De plus, les arguments du détricotage de la constitution (pour la mention « sans distinction de race ») me semblent totalement délirant.
Ce qui est à la base de l’antiracisme (ne pas distinguer les individus selon les races) est éliminé, parce que le nouvel antiracisme préfère casser le thermomètre que de combattre la maladie avec des arguments débiles : « le mot race est caduque, c’est un concept non prouvé scientifiquement ». Pourtant, le racisme existe bien. C’est terrifiant, le même débile qui n’est ni homme, ni blanc, réécrit la constitution selon son humeur, son « sentiment » et son bon coeur en évacuant toute raison. Le bon sens est accusé d’être réac. alors seules les bonnes intentions servent désormais de boussole, la raison est à bannir.
J’espère que l’on va se réveiller en se disant que ce n’était qu’un mauvais rêve.
Bonjour,
C’est ridicule cette convulsion au sujet du mot « race » …
L’ Homme est aussi un animal, pas seulement, mais aussi : Aristote le disait bien, il a 2400 ans …
Et « race » chez les animaux cela a un sens : différence phénotypique d’une population donnée au sein d’une même espèce.
Il y a, par exemple, des coléoptères ou des papillons d’une même espèce, qui présentent des différences locales de coloration.
(Ou bien plus connu de races de chiens, de chats …)
Les scientifiques étudient avec beaucoup de précision ces différences locales dues à des isolements dans les vallées alpines, par exemple.
On appelle ça « race ».
L’abomination du racisme (= supériorité d’une race sur l’autre) n’enlève rien à la pertinence du concept.
Sauf à nier, comme l’ex PDG de Renault, devant un Serge Moati ébahi, qu’ un homme noir présent sur le plateau de « Riposte » était noir …
Exactement,comme vous le dites, le même cas que ce dingue, qui est un homme blanc, nie qu’il est un homme blanc …
D’ailleurs, ultime paradoxe, à ceux qui se plaignent du manque de « diversité » à l’Assemblée, par exemple, on peut objecter que ceux qu’ils désignent à longueur de journée comme des « hommes blancs de plus de 50 ans » ne sont ni des hommes, ni des blancs.
Mais que Méluche ou Collard sont en fait des femmes noires :=)
Et que les apôtres de la « diversité » font de l’assignation de genre totalitaire etc etc
Bref, avec le politiquement correct on entre dans une maison de fous …
« bref, avec tant d’inefficacité et de non-réactivité, nous sommes la risée du monde entier. » Absolument d’accord Yann. L’affaire du Bataclan et bien d’autres, la rencontre Trump-Macron à la Maison blanche au cours de laquelle Macron ne s’est pas même rendu compte que Trump le traitait en petit garçon (verriez vous Trump agir de même avec Netanyahou ou Poutine ?). La récente partouse obscène à l’Élysée. La liste s’allonge tellement…
Tout ceci n’est pas sans rappeler cette horreur …
Histoire : 5 juillet 1962, les djihadistes du FLN massacrent 3000 civils européens
http://islamisation.fr/2018/07/05/histoire-5-juillet-1962-les-djihadistes-du-fln-massacrent-3000-civils-europeens/
Je suis d’accord c’est une horreur qui m’a beaucoup touchée et me touche beaucoup. Cependant, dans ce cas précis (bien compliqué apparemment), les militaires Français n’étaient plus en France puisque l’Indépendance était actée, pas simple comme situation même si on déplore bien sur ce massacre particulièrement horrible et inhumain.
Il me semble difficile de comparer avec la situation du Bataclan, les militaires Français étaient bien sur le territoire Français et armés par et pour la France et les Français. Il n’y avait donc aucune ambiguïté pour qu’ils interviennent.
Quelle honte!!! dire que ces salopards de politicards sont en train de blablater et de chercher des excuses bidon à leur incompétence et a leur inaction complice de l’islam!! Si je comprends bien si une racaille sort un flingue pour me descendre devant un militaire celui-ci ne fera rien et le laissera me tuer.. C’est ça la loi? Je croyais que l’assistance à personne en danger était une loi universelle qui primait sur toutes les autres et applicable aussi aux militaires et dans le cas du Bataclan on était bien dans ce cas me semble-t-il. Quelle honte, quel manque de respect vis a vis des victimes.. Définitivement nos gouvernants haïssent la France et les français ce sont des traitres qui offrent leurs fesses grandes ouvertes aux mahométans .. A gerber!!
La responsabilité du gouverneur militaire de Paris, je veux bien, mais si priorité a été donnée au préfet de police de Paris, (ministère de l’intérieur. sécurité nationale etc….) c’est pas B. LeRay , mais Michel Cadot le responsable en titre. Mais les Parisiens, depuis l’hidalgote ont la mémoire courte!
C est de l enfulage ces gauchos. tous pourris.
si je comprend bien tout on entretient une armée qui ne sert pratiquement a rien….
Exactement, c’est comme si on vous offrait une voiture,
qui ne roule qu’au pipi de chat!!!
vous ne risquez pas de rouler un jour avec.
Ces militaires sont aussi éfficaces que les personnages qui se trouvent au musée Grévin et tout aussi statiques.
Si si elle sert, ils vont au Mali et compagnie remettre de l’ordre : j’ai vu un documentaire où les soldats Français aidaient les populations à gérer leurs problèmes (petits, petits les problèmes….) avec leurs voisins….
Vous voulez la vérité ? La voci. C’est le gouvernement qui a participé à l’action commanditée de ce triste épisode du Bataclan. D’où l’ordre aux forces de l’ordre de ne pas intervenir. Cette vérité ne pas sortir maintenant mais elle sortira inéluctablement…
Toutes les apparences semblent accréditer votre théorie, donc soit nous sommes gouvernés par les derniers des salauds, soit la France est devenue totalement folle
Ces dirigeants vendu qui parasitent leur postes se foutent de nous. Surtout faut pas choquer la faune musulmane par peur des débordements comme à Nantes en ce moment. En tous les cas le message est clair et bien passer pour les futurs terroristes muzz, les Français de souche ne bougeront pas le petit doigt et devront se laisser tuer comme il est écrit dans le coran.
http://www.imamabdallah.com/2015/03/tuez-les-infideles-est-ce-une-injonction-du-coran.html
Ils sont là pour défendre la France et les Français, c’est leur mission, ils sont là pour ça, on les arme pour ça, point. Le reste n’est que du discours voirre de la rhétorique.
Je sais, c’est lapidaire et naïf, mais, à force de se faire des noeuds au cerveau les politiques et autres ne savent plus où ils en sont et perdent pied avec la réalité.
Je trouve normal les règles, la Loi, et je les respecte le mieux possible, mais parfois….. j’en ai marre du fatras qu’est devenu la Justice. Il serait temps de faire un point approfondi et de confronter au bon sens et à la réalité car elle s’envole sec… et sert de moins en moins à l’intérêt de la communauté.
Et, éliminer ce qui n’est pas adapté…
Et la non assistance à personne en danger c’est pour les chiens. Toutes les bêtises sont bonnes à dire pour se dédouaner de leurs responsabilités. C’est pathétique !
Vue de l’extérieur, cela m’est pénible de le constater, l’armée française s’est comportée au Bataclan comme une force d’occupation.
Merci Yann pour cette synthèse.
Il y a quelque temps je vous disait la même chose.
« Les militaires ne sont pas formés pour faire du maintien de l’ordre (à part les gendarmes) ».
Leur métier est de faire la guerre et ils sont formés pour n’obéir que sur ordre.
C’est la base d’une armée qui fonctionne.
L’opération santinelle, c’est de la poudre au yeux, ça ne sert à rien.
Ce n’est pas de ce coté qu’il faut chercher l’erreur.
S’il y avait un second Bataclan, il se passerait la même chose.
La solution : ne pas attendre que des personnes que l’on sait dangereuses, passent à l’acte pour les « neutraliser ».
Quand le gouvernement sera décidé à vraiment faire le ménage, il n’y aura plus de problème.
Et moi qui croyais que le rôle de l’armée était d’intervenir quand une partie du territoire national était envahie par l’ennemi !
Verdun, les soldats de l’an II …..
Le Bataclan était pourtant envahi par l’ennemi …
Comme le sont …..
J’ai dû me gourer !
Les militaires ont besoin de recevoir des ordres précis à exécuter dans un temps donné et sur un secteur donné.
Tenir une zone, une cible à détruire, extraire ou neutraliser des personnes, etc…
Si les militaires interviennent sur notre territoire national, cela signifie que la police et la gendarmerie ne sont plus en capacité de remplir leur mission.
Cela signifie que nous sommes envahis par un ennemi auquel nous déclarons la guerre.
Or, pour le gouvernement, l’ennemi n’est pas clairement identifié, il s’agit juste d’une « maladie » qui peut frapper chacun d’entre nous.
Et bien qu’il nous ait dit à plusieurs reprises « nous sommes en guerre », la guerre n’a toujours pas été déclarée.
On parade, on fait les gros sourcils, on dit « non c’est pas gentil, on ne mérite pas ça ! », on se ridiculise…..
Pendant ce temps l’ennemi rigole et se joue de nous !
Hors territoire national = intervention militaire (sous réserve d’une déclaration de guerre dûment justifiée ou d’un accord de défense avec un pays tiers, Mali par ex.)
Sur le territoire = intervention police et gendarmerie seules compétentes.
Détail important non mentionné dans l’article, les militaires désignés pour Sentinelle sont détachés auprès et donc aux ordres du ministère de l’Intérieur pendant toute la durée de leur séjour. La non-intervention des militaires est donc de la seule responsabilité de collomb.
et l ‘autre veut éradiquer le terrorisme en a fric …
mais pas en FRANCE
C’est vraiment du foutage de gueulles, de la poudre aux yeux. Si ces militaires ne sont là que pour la surveillance, autant les laisser dans leurs caserne. Une fois de plus, nos gouvernants se moque des lépreux et des sans dent. Je serre les poings sans rien dire, mais la haine monte peut à peut. Un jour tout cela mènera à une crise sans précédent. Il y a pas très longtemps à attendre
Le jugement n’est pas rendu…
Maintenant, c’est le tribunal administratif !
A craindre que pour lui aussi, rien ne justifie de sortir de clous : les djihadistes sont dans leurs droits de rafaler, d’égorger les mécréants tranquillement comme les moutons de l’aïd !
vraiment des taches collomb et belloubette,a quoi servent les militaires de sentinelle alors avec les FAMAS ;le HK et les G 36,qui figurent parmis les fusil d’assaut les plus performand,elles servent a faire joli c’est ça
On n’est pas aidé avec nos gouvernants, mais les Français choisissent, et bien qu’ils assument maintenant !