Bébé palestinien « gazé » : l'AFP, fournisseur officiel de "fake news"

Extraits de l’article paru sur le site InfoEquitable :

L’Agence France-Presse a diffusé complaisamment l’histoire d’un bébé palestinien asphyxié par des gaz lacrymogènes tirés par Tsahal. Pas une ligne en revanche sur les informations mettant en cause la véracité de l’événement.

L’Agence France-Presse (AFP) a-t-elle été le principal relais de ce qui semble bien constituer le dernier « fake » anti-israélien forgé par la propagande du Hamas ?

C’est la question qu’a décidé de soulever InfoEquitable après avoir examiné la totalité des dépêches consacrées à cette affaire :

Le 15 mai 2018, à 6 h 29 du matin, l’AFP diffuse sur son fil le « bulletin » suivant :

La mention « (ministère) » indique la source de l’information, en l’occurrence le ministère palestinien de la Santé, à Gaza, dépendant du Hamas.

Tout au long de la journée, l’AFP va développer et reprendre l’information à 16 reprises sur ses dépêches et synthèses.

Ce reportage est livré à tous les abonnés de l’agence accompagné d’une photo et d’une vidéo.

Il est immédiatement repris sur les sites internet des grands titres de la presse française.

 

 

 

Au total, près d’une vingtaine de titres de la presse nationale (Europe 1, Cnews…), régionale (Sud-Ouest, Ouest-France…) et francophone (Le Soir, Tribune de Genève…) diffusent cet article. Cela représente plusieurs millions de lecteurs.

La photo de la mère éplorée de l’enfant, diffusée par l’AFP, semble indiquer une réelle intention de faire de ce bébé palestinien l’icône emblématique de cette nouvelle séquence de violences.

Le ton de la dépêche est accablant pour les Israéliens. Extraits :

Dans une dernière étreinte, Mariam al-Ghandour serre contre elle le tout petit corps de sa fille Leïla, en larmes. « Les Israéliens l’ont tuée », sanglote-t-elle.
 Selon le ministère de la Santé gazaoui, le bébé, âgé de seulement huit mois, est décédé après avoir inhalé du gaz lacrymogène pendant les affrontements entre manifestants palestiniens et soldats israéliens lundi près de la frontière entre la bande de Gaza et l’Etat hébreu.

Suit un invraisemblable récit fait de quiproquos et de rendez-vous familiaux manqués tendant à expliquer comment une mère palestinienne a pu se retrouver au milieu de l’émeute, a proximité des positions de Tsahal.

A aucun moment l’AFP ne met en doute ou n’émet la moindre réserve sur la crédibilité des témoignages des membres de la famille qu’elle à recueillis.

A aucun moment, l’AFP ne prend contact avec le porte-parole de Tsahal pour connaître sa version des faits.

Pourtant d’autres informations accréditent la thèse d’une supercherie, mais l’AFP les passe sous silence 

Dès le 15 mai, à la mi-journée, l’un des porte-paroles de Tsahal, Avichay Adraee, publie sur son compte tweeter ce message en arabe où il conteste la version des Palestiniens.

L’AFP ne réagit pas. Ne contacte pas le porte-parole. En tous cas, ne rapporte à aucun moment ses accusations. L’agence française ne cherche manifestement pas à retrouver les témoins signalés par l’officier de Tsahal.  

D’après les informations obtenues par le journaliste Matthias Inbar, « le bébé souffrait de problèmes cardiaques depuis sa naissance. Sa famille serait convenue d’un accord avec l’organisation terroriste Hamas pour annoncer sa mort à la presse, en prétendant qu’il aurait été tué à cause des gaz lacrymogènes lancés par Israël, en échange d’une compensation financière significative ».

Le bureau de Jérusalem de l’AFP n’a pas jugé utile de faire état des révélations du journaliste Matthias Inbar.

Joint par InfoEquitable, Matthias Inbar nous apporte ces précisions :

« J’ai obtenu et recoupé ces informations de plusieurs sources. D’une part des sources sécuritaires israéliennes, mais aussi des sources palestiniennes à Gaza. A aucun moment, des confrères du bureau de l’AFP à Jérusalem ne m’ont contacté pour essayer d’en savoir plus. Pourtant la pratique est courante entre confrères. Je me serais fait un plaisir de les aider à confirmer ces informations. »

Haaretz mène l’enquête et confirme les doutes

Citant lui aussi des sources palestiniennes, Haaretz confirme les doutes très sérieux sur les causes de la mort de l’enfant.

« Le ministère de la Santé à Gaza modifie sa position : Il n’est pas établi que le bébé soit mort asphyxié par les gaz »

Le journal israélien cite une « source officielle au ministère de la Santé à Gaza » avec laquelle il a pu s’entretenir et qui a « requis l’anonymat ».

Selon cette source, les causes de la mort de la petite Leïla « ne sont pas claires ». Il est loin d’être établi que l’enfant a succombé à une asphyxie consécutive à l’inhalation de gaz lacrymogène, écrit Haaretz.

Pourtant, l’AFP ne consacre aucune dépêche à ce rebondissement. L’Agence France-Presse n’informe d’aucune façon ses abonnés de ces éléments qui font planer un doute sérieux sur les causes réelles de la mort de l’enfant palestinien.

Le lendemain, le mercredi 16 mai, le Times of Israel, citant le Dr Ashraf al Qudra, directeur des relations publiques au ministère de la Santé à Gaza, indique que ce dernier à de nouveau admis au téléphone que les causes de la mort de Leïla Ghandour « ne sont pas définitivement établies » et qu’il est « dans l’attente des résultats de l’autopsie »

L’agence américaine Associated Press, homologue de l’AFP, relaie ces doutes« Des responsables de la santé à Gaza jettent un doute sur les affirmations initiales selon lesquelles un bébé de 9 mois était mort de gaz lacrymogènes israéliens tirés pendant des manifestations de masse à la frontière de Gaza avec Israël. Un médecin a dit mardi que le bébé, Layla Ghandour, avait une condition médicale pré-existante et qu’il ne pensait pas que sa mort avait été causée par des gaz lacrymogènes. »

Du côté de l’Agence France-Presse, c’est une fois de plus le silence radio. Depuis qu’elle a accrédité la thèse de la mort de l’enfant sous les gaz israéliens, elle considère que le dossier est clos. 

Conclusions

Dans cette affaire, l’AFP semble avoir fait preuve – à nouveau – d’une étrange cécité.

Elle a privilégié la thèse du Hamaspassant systématiquement sous silence les informations nombreuses et concordantes qui la démentaient.

Elle a été, pour la circonstance, le principal vecteur de cette opération de falsification. A noter que ses deux grandes consœurs, l’agence américaine Associated Press et l’anglaise Reuters, ont été beaucoup plus prudentes dans le traitement de cette affaire. Associated Press a fait état des doutes sur sa véracité dès que ceux-ci sont apparus.

Une fois de plus, l’AFP a complaisamment relayé une propagande mensongère qui depuis des années vise à présenter les soldats israéliens comme des « tueurs d’enfants »et qui a joué un rôle non négligeable dans la montée de l’antisémitisme ici en France. 

En occultant des informations pourtant largement disponibles dans la presse israélienne, l’AFP a-t-elle une fois de plus trahi ses engagements d’objectivité et de rigueur qui figurent pourtant dans sa charte ?

http://infoequitable.org/bebe-palestinien-gaze-l-afp-valide-la-these-du-hamas-et-passe-sous-silence-les-dementis/

 

Note de Pikachu

L’Afp a fait plus que relayer dans le monde une « fake news » visant à diaboliser Israël (what else ?) : il l’a validée comme « vérifiée ». En Israël, des voix s’élèvent pour mettre un terme à l’activité – ou plutôt l’activisme – de l’AFP dans ce pays.

Pour info, le prix du mensonge de la famille ayant perdu leur bébé : 2000 euros.

Et j’oubliais : on attend toujours la rectification de l’AFP.

Au passage, parmi les techniques habituelles de l’AFP quand elle relate les faits en Israël : les propos du porte-parole de l’armée, ou la version israélienne est toujours citée au conditionnel (« selon le porte-parole de Tsahal, le jeune homme aurait tenté de poignarder… »), quand c’est la version palestinienne, c’est toujours l’indicatif.
Il y a – ou plutôt devrais-je écrire « il y aurait » – donc une grammaire et une conjugaison juive et musulmane.

 

Note de Yann Kempenich

En réalité, l’AFP donnera la version israélienne avec… 4 jours de retard, la direction ayant peut-être considéré qu’il était indispensable de réagir à l’article d’InfoEquitable publié le 18 mai. Mais trop tard, la nouvelle de la mort de la « fillette gazée » (le « gazage », un terme souvent repris dans les milieux antisionistes), tuée par l’ogre Tsahal, faisaient la Une de nos médias qui n’ont jamais trouvé utile de publier la version israélienne des faits (à la notable exception du quotidien libanais L’Orient-Le Jour ).

« L’AFP a donc publié vendredi 18 mai peu après 20 h une nouvelle dépêche reprenant les objections de l’armée israélienne formulées… quatre jours auparavant : « Mort d’un bébé à Gaza: l’armée israélienne conteste la version palestinienne ».

Mais le mal était fait… une vingtaine de grands titres de la presse française avaient repris sur leurs sites, dès le 15 mai, l’affaire du bébé palestinien « gazé » par l’armée israélienne. Ces articles qui circulent encore sur le net ont été lus par des millions d’internautes.

« Nous avons conclu que le bébé était mort à cause des gaz israéliens », a répété vendredi Achraf al-Qodra, porte-parole du ministère de la Santé.

Curieusement, l’AFP semble accueillir avec une bien plus grande confiance les propos du responsable palestinien que ceux du porte-parole de Tsahal. La dépêche ne pose en tout cas pas la question de savoir ce qui permet à ce Palestinien, alors que les résultats de l’autopsie ne sont pas encore connus, d’affirmer que l’enfant est bien mort à cause des gaz lacrymogènes et non d’une pathologie cardiaque. En ce qui concerne ces résultats d’autopsie, ils n’ont à ce jour, toujours pas été rendus publics… »

http://infoequitable.org/bebe-palestinien-gaze-l-afp-donne-la-version-israelienne-avec-4-jours-de-retard/

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16 Comments

  1. Sauf que le bébé était déjà mort, a été amené sur la ligne de front pour faire pleurer les médias (ça a marché à fond) et que la famille a été rétribuée pour ça : Le Hamas, au contrôle de la bande de Gaza, a versé 8000 shekels (près de 2000 euros) à la famille dont le bébé est mort au mois de mai, à condition que celle-ci affirme que leur enfant a succombé suite à l’inhalation de gaz lacrymogènes lancés par les Israéliens.
    https://www.dreuz.info/2018/06/23/deces-dun-bebe-a-gaza-payee-par-le-hamas-la-famille-a-menti/

    • Merci. Nous avons donc la réponse, c’était bien un bobard repris par l’AFP et diffusé partout.

  2. UN PETIT EFFORT POUR LA LANGUE FRANÇAISE : FAKE NEWS = FAUSSES INFORMATIONS OU FAUSSES NOUVELLES OU INFOS MANIPULEES OU iINFOX* ;
    Défendons la langue française que les sites de résistance ou de réinformation privilégient une terminologie française et ne fassent pas comme les grands médias qui – systématiquement – utilisent des anglicismes.
    * INFOX » : ce néologisme a été créé à partir du mot : « info » et du mot « intox.

  3. Samia d accord avec vous et le pire personne des pro palestiniens n ont relevés ça .Les parents sont les seuls coupaples de la mort de leur bébé .

  4. Je suis en totale adéquation avec vous Antiislam. Que fait un bébé de 8 mois au milieu d’un tel conflit ? Quid de la question. Les parents sont censés protéger leurs enfants et ne pas aller les exposer à de tels risques. C’est justement la preuve que ces palestiniens ont une telle haine qu’ils en perdent toute humanité même envers leurs propres enfants.

  5. « bébé palestinien « gazé » par l’armée israélienne.
    putingue! et ça s’ est passé ou ? Sobibor ? Treblinka?
    ou encore a Lohamei Ha Guétaot ???
    salopards qui n’ arrivent pas a se séparer du crime rituel, et ces enculés d’ Arabes savent trés bien récupérer ce genre de mythes

  6. Bonjour,
    Merci de cette analyse.
    Mais fait que des « parents » amènent un nourrisson dans une manif, dont ils savent qu’elle sera violente, suffit à les condamner.
    Je ne pense pas qu’un Black Block (!) viendrait avec son nourrisson dans une manif où il sait qu’il va casser …
    Toujours la même raison : l’islam étant totalitaire TOUT (y compris la vie de son gosse) est enrôlé au service de la cause ….

    • @Antiislam
      selon ce que j’ai compris de l’affaire (mais je n’ai peut-être pas tout compris), en réalité, à priori, rien n’indique que l’enfant soit mort lors de manifestations, il a très bien pu mourir à la maison, puis ayant un cadavre de bébé, décédé le jour même, l’opération de mystification a été mise en place au pied levé avec les parents payés 2000€ pour réciter leur laïus.

  7. Depuis un mois, cette information est tombée dans les oubliettes de l’histoire mais si quelqu’un a des nouvelles de ce rapport d’autopsie…

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