Comment faire interdire Médine au Bataclan ? En annonçant notre forte mobilisation en octobre

Ci-dessous un article intéressant d’un avocat, Pierrick Gardien, pour répondre à la question de fond :  les concerts de cet artiste peuvent-ils juridiquement être interdits avant même qu’ils aient lieu ? 

Médine au Bataclan : comment l’interdire ?

Soyons honnêtes : outre quelques initiés, personne n’avait entendu parler avant la semaine dernière de Médine, rappeur français confidentiel loin de l’envergure médiatique d’un Booba ou d’un Orelsan. La programmation de deux dates de concert de l’artiste les 19 et 20 octobre prochains au Bataclan crée pourtant aujourd’hui le malaise. L’un des albums de Médine s’intitule en effet « Jihad » et d’aucuns l’accusent de jouer subtilement avec l’iconographie djihadiste, comme en atteste notamment le sabre qu’il empoigne sur la pochette du disque, ou ses rapports troubles avec l’islamologue controversé Tarik Ramadan [1].
Certaines paroles du rappeur gagnent par ailleurs à être connues : « Je porte la barbe j’suis de mauvais poil. Porte le voile t’es dans de beaux draps. Crucifions les laïcards comme à Golgotha. Le polygame vaut bien mieux que l’ami Strauss-Kahn ».

Une chose est certaine : le Bataclan est maître de sa programmation. Mais au-delà de l’opportunité d’un tel choix par la salle de spectacles elle-même qui interpelle nécessairement, il est possible de se demander si les concerts de cet artiste peuvent juridiquement être interdits avant même qu’ils aient lieu.
Des voix transpartisanes qui ont la République en commun s’élèvent en effet pour s’opposer aux représentations, assimilées à une profanation d’une salle devenue lieu de mémoire nationale.

La philosophie du système français se comprend aisément : les libertés publiques (comme la liberté d’expression et de réunion) doivent être protégées de manière absolue, néanmoins leur exercice ne saurait pouvoir troubler l’ordre public établi par la loi (bon ordre, sûreté, sécurité et salubrité publiques).
Par conséquent, seule la sauvegarde de l’ordre public peut justifier la limitation proportionnée de l’exercice d’une liberté (CE, 19 mai 1933, Benjamin, n°17413, 17520).

C’est donc à l’autorité administrative qu’il revient d’apprécier si les conditions sont réunies pour qu’un concert (matérialisation de la liberté d’expression et de réunion) puisse avoir lieu. Ceci implique que l’ordre public puisse être maintenu avant, pendant et après la représentation musicale.

Il ne fait aucun doute que la présence du rappeur Médine au sein du Bataclan, ses affiches, ses paroles ou son public ne créent pas par eux-mêmes un trouble à l’ordre public justifiant l’interdiction des spectacles.

Néanmoins, l’émotion soulevée par la présence programmée du rappeur au sein de la funeste salle de concert fait craindre le pire. En effet, des appels sont relayés sur les réseaux sociaux par les groupes identitaires pour empêcher les concerts, par tous moyens, notamment en se rendant sur les lieux chercher l’affrontement. C’est là que réside le risque de trouble à l’ordre public.
C’est cette probabilité d’une rixe entre fans du rappeur et identitaires qui peut constituer un risque de trouble à l’ordre public suffisant pour justifier l’interdiction préventive des spectacles à venir par l’autorité administrative, d’autant plus que la mobilisation peut s’amplifier dans les quatre mois à venir.

Ce raisonnement peut surprendre car les partisans de Médine insistent sur le fait qu’aucun trouble à l’ordre public n’est caractérisé côté artiste : mais le risque de trouble à l’ordre public est généré non pas par celui qui souhaite exercer sa liberté (Médine), mais par ses adversaires qui souhaitent l’en empêcher (les identitaires).
En appelant à empêcher les spectacles, ils créent un risque de trouble à l’ordre public suffisant pour l’empêcher (prophétie autoréalisatrice).

Nous avions dénoncé en son temps cet inversement du paradigme en matière d’exercice des libertés publiques (article : « Génération identitaire », « Dieudonné », quand la liberté devient l’exception). Il n’est pourtant pas inédit, et nous analysons le droit tel qu’il est, pas tel qu’il devrait être.

On se rappelle en effet que le 24 novembre 2017, la Préfecture de police de Paris avait interdit une manifestation du groupe « Génération identitaire » au motif d’un risque de trouble à l’ordre public induit par la seule annonce, par une association d’extrême-gauche, d’une contre-manifestation « antifasciste » prévue pour perturber la première.

Saisi en référé, le Tribunal administratif de Paris avait validé le 25 novembre 2017 la décision de la Préfecture, confirmant donc l’interdiction de la manifestation. Aucun trouble à l’ordre public n’était pourtant matériellement établi ni constaté puisque nous nous situons avant la manifestation.
Le trouble n’était donc que potentiel, et était créé par les adversaires de la manifestation (les groupes d’extrême-gauche). La manifestation n’en avait pas moins été interdite préventivement.

Sauf à constater un deux poids deux mesures, il semble que ce qui a joué hier contre les identitaires pourrait demain jouer en leur faveur.

Par Pierrick Gardien, Avocat.

https://www.village-justice.com/articles/medine-bataclan-comment-interdire,28750.html

 

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22 Commentaires

  1. Et quand Christine Tasin, crie  » islam assassin », la liberté d’expression ne s’applique plus, pourtant, elle n’a jamais crié  » Montjoie St Denis , sus aux mahométans ! « 

  2. Merci à Christine Tasin pour cet article rappelant les principes de la jurisprudence Benjamin.
    S’il est bien un domaine où des méthodes de voyou sont autorisées légalement, c’est bien celui-ci.
    Comment, en effet, appeler autrement ce procédé qui permet, en faisant du raffut, en générant un véritable… ramdam, d’empêcher qui de manifester, qui de se produire en spectacle ?
    D’ordinaire, ce sont des antifas qui utilisent ces moyens pour prendre en otage d’honnêtes citoyens dénonçant le laxisme sécuritaire par exemple.
    On pourrait parler de la jurisprudence des sans gênes, des gens sans éducation, qui permet que des pressions de fait reçoivent le soutien du Droit… une situation tout à fait exceptionnelle. Avec la jurisprudence Benjamin, la force vainc le Droit.
    Le procédé est plus légitime quand il s’agit de rétablir la légalité. La force vient alors rétablir la justice, la légalité.
    Une expression qu’on trouve rarement dans notre Droit, exception faite de l’ordonnance du 9 août 1944 relative au rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire continental.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordonnance_du_9_ao%C3%BBt_1944_relative_au_r%C3%A9tablissement_de_la_l%C3%A9galit%C3%A9_r%C3%A9publicaine_sur_le_territoire_continental
    « L’ordonnance du 9 août 1944 relative au rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire continental, promulguée par le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) et publiée à Alger, ôte toute légalité au régime de Vichy, en considérant comme nuls et non avenus tous les textes réglementaires constitutionnels édictés par le gouvernement de Pétain puis de Laval, en commençant par la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940. Par conséquent, le GPRF dirigé par le général de Gaulle n’eut pas à proclamer la République, celle-ci n’ayant jamais, en droit, été dissoute. De façon plus générale, ce texte organise les conditions de la transition des normes en vigueur sous Vichy aux normes républicaines, dans les conditions historiques de la Libération. »
    Si le pouvoir en place n’interdit pas le concert de Médine, les forces républicaines auront-elles d’autre choix que de rétablir ainsi la légalité ?
    Pour ceux qui auraient encore un doute quant à Médine, il me semble intéressant d’une part de rappeler le B.A.BA de l’islam : les sourates médinoises sont plus violentes que les mecquoises et en cas de conflit, les premières abrogent les secondes.
    https://ripostelaique.com/sami-aldeeb-il-faut-interdire-la-diffusion-du-coran-dans-sa-forme-actuelle.html
    D’autre part, on peut présenter les occurrences de la référence à cette ville dans la jurisprudence intervenue à la suite des attentats.
    Cela pue la taqiya à plein nez.
    La jurisprudence du Conseil d’Etat relative aux assignations à résidence mérite ainsi l’attention. Rappelons que c’est la juridiction la plus importante en France dans ce domaine et on voit mal comment elle pourrait désapprouver l’interdiction des concerts de Médine compte tenu de sa propre jurisprudence !
    Le 14 mars 2018, le Conseil d’Etat confirme l’assignation à résidence d’un djihadiste. Lors d’une perquisition, il avait notamment été constaté que l’horloge de son domicile était réglée sur l’heure de Médine.
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000036729909&fastReqId=324366312&fastPos=1
    Il « avait tenu des propos relativisant les agissements de l’organisation terroriste Al Quaida, estimant qu’il s’agissait « d’un groupe qui se défend contre l’Occident », adhérant à la théorie du complot, contestant le statut de vraies victimes de ceux qui ont été l’objet des attentats perpétrés en France, légitimant le jihad et se disant prêt à mourir, si c’est pour être près d’Allah ».
    Un précédent arrêt du 19 octobre 2017 concernant le même mahométan assigné à résidence à Angers se référait encore à cet indice qui avait servi à décider cette mesure (insuffisante comme chacun sait, mais c’est un autre débat).
    On lit entre autres informations qu’une photo de lui le doigt levé avait été trouvée également, « geste aujourd’hui fréquemment utilisé comme un signe d’allégeance à l’organisation terroriste dite Etat islamique ».
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?idTexte=CETATEXT000035863379&fastReqId=324366312&fastPos=2&oldAction=rechJuriAdmin
    Ce fou d’Allah détenait aussi :
    un chargeur de pistolet de type 7,65 mm
    des stupéfiants
    deux drapeaux noirs emblèmes de l’organisation terroriste « Al Quaida » affichés dans le salon et dans la chambre
    une horloge indiquant les heures de prière à Médine.
    Pas très modéré, tout ça…
    La CAA de Marseille, le 18 avril 2017, révèle encore un profil du même type pour un autre assigné à résidence.
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000034451293&fastReqId=2137876409&fastPos=3
    Assigné à résidence à Lunel, une ville dont la réputation souffre de la peste verte, il était fiché S pour de bonnes raisons, selon le Conseil d’Etat.
    Il préparait un pèlerinage à Médine.
    Médine, encore Médine… ce pseudonyme est à lui seul une provocation.
    Dans ce contexte, Gérard Collomb se doit d’interdire le concert envisagé et les juges administratifs de confirmer cette interdiction.

  3. « Gérard Collomb n’exclut pas d’interdire le concert de Médine au Bataclan »
    «Nous ne sommes pas maîtres de la programmation, mais tout ce qui peut amener un trouble à l’ordre public peut, dans les limites de la loi, pouvoir trouver une interdiction.»
    – LCP, 13 juin 2018, 15h00
    https://www.youtube.com/watch?v=mFOdVYuOqIU
    Devant la bronca, le gouvernement commence à envisager d’intervenir…
    DONC IL FAUT AMPLIFIER LA BRONCA !
    Et notamment continuer à envoyer des lettres au cabinet du préfet de police de Paris comme par exemple proposé ici :
    http://resistancerepublicaine.com/2018/06/12/medine-au-bataclan-cest-pas-gagne-pour-lui/

  4. Oui Sylvie. il faudrait un million de personnes.
    On veut expulser les collabos et les musulmans.
    J écris souvent que les pires dictatures ont finit très mal.

  5. Essayons de garder raison et de suivre, en masse, le conseil de Christine.
    L’avis de Me Gardiernest en effet très intéressant et instructif car il ouvre une réelle perspective de « réaction positive » à la provocation que constitue le concert programmé de Médine.
    Il nous rappelle d’abord qu’il existe des limitations à l’exercice d’une liberté (ici : celle pour un rappeur – fût-il ignoble, détestable et très probablement crypto-islamiste -, de chanter ses couplets antifrançais), et que ces limitations (proportionnées) sont justifiées par la « sauvegarde de l’ordre public ».
    Puis il souligne que le Mecque (pardon ! le Médine) ne saurait être un fauteur de trouble public au seul motif qu’il chante, mais que ce pourrait être les « vilains identitaires » les fauteurs potentiels, s’il leur prenait l’envie de manifester devant le Bataclan.
    Il cite ensuite le contre-exemple (idéal pour nous) d’une justification d’interdiction préventive d’un événement à caractère public : l’interdiction en 2017, par la Préfecture de Police de Paris, d’une manifestation de Génération Identitaire, au seul motif de l’annonce par l’extrême-gauche d’une contre-manifestation, jugée par la PPP susceptible de troubler l’ordre public.
    (Merci à Nagau06 pour son rappel d’un cas similaire : les interdictions des apéro-saucissons).
    Donc, dans notre belle démocratie, comme il ne saurait y avoir deux poids-deux mesures, ce type de décisions, à caractère jurisprudentiel, devrait pouvoir s’appliquer en notre faveur. A nous d’en profiter, pour une fois !
    Conclusion, évidente et simplissime : susciter une manifestation de masse des patriotes (avec beaucoup de bruit et de musique – bonne idée de Sylvie -) devant le Bataclan (ou dans le secteur, en cas de barrage). Même sans mot d’ordre formel émanant d’un mouvement (ou de plusieurs), il faut dès maintenant, lancer sur les réseaux sociaux l’alerte et la consigne pour cette mobilisation, qui peut être le fait d’une multitude d’engagements individuels
    J’inscris dès maintenant cette date dans mon agenda pour y être présent, à titre personnel.
    Je ne doute pas que Résistance Républicaine, nous fera, les moments venus, les « piqûres de rappel » nécessaires.

  6. Lu sur le site du Salon Beige (où je vais souvent) : Gérard Collomb, miniistre de l’Intérieur aurait répondu à un député réclamant l’interdiction du concert de Médine au Bataclan, qu’en cas de menaces et de propos émanant de cette personne, il ne verrait aucun inconvénient à ce que ce concert soit interdit.
    Allez lire la réponse du ministre qui est prêt à prendre ses responsabilités si les propos outranciers de Médine persistaient.
    Donc, il n’est pas sûr que le concert ait lieu en octobre de cette année.
    Il peut être interdit pour trouble à l’ordre public.
    L’Administration du Bataclan se verrra dans l’obligation de rembourser les gens qui ont acheté des billts…
    Si le concert est interdit, la manifestation contre Médine sera annulée…
    Il faudrait si ce concert est interdit organiser un concert de soutien aux victimes du terrorisme dans une salle privée de la capitale (il y en a) ou dans un théâtre…
    Un concert pour célébrer le souvenir des victimes du Bataclan assassinées par les djihadistes.
    Invitez par exemple : Eddie Mitchell, les Kids United, Luc Arbogast, Michel Fugain, Francis Cabrel, Dick Rivers, etc… Peut-etre aussi faire venir des musiciens qui jouent des airs classiques : Chopin, Stravinsky, Dvorak, TchaÎkowski, Ravel, Mozart, Schubert, Vivaldi, Wagner, Verdi, Debussy…
    Musiques médiévales et contemporaines.
    Entrée avec une participation libre. 20 % reversés aux victimes du terrorisme.
    Qu’en pensez-vous ?

  7. Bonjour,
    J’Y SERAI!
    Je trouve cela inacceptable , intolérable, révoltant.

  8. Amenez des casseroles et tout ce qui peut faire un bruit infernal devant le Bataclan.
    Casseroles, batteries, guitares, flûtes à bec, banjos, tambours, cornemuses, binious, harpes, tams-tams, etc… tous les instruments de musiques sont les bienvenus !
    Il faudra faire un tel bruit et un tel tapage que Médine ne pourra ni chanter, ni éructer contre les chrétiens, les athées et les juifs…
    Du bruit, faites-en autant…
    Un bruit assourdissant.
    Criez, chantez, époumonez-vous !
    Ils finiront par annuler le concert devant ce trouble à l’ordre public…
    S’il y a une foule de 10 000 ou de 100 000 personnes aux abords du Bataclan, les forces de l’ordre ne pourront pas nous disperser… Même s’il y avait un million de personnes, ce serait impossible. A moins qu’ils amènent des canons à eau et des mitrailleuses pour tirer sur la foule. Cela peut arriver…

  9. Et oui…les préfets interdisent bien des apéro pinard au motif de risques de troubles à l’ordre public d’opposants à cette manifestation…et là je me dis que c’est fortement stigmatisant pour certains. Quand c’est pour un apéro, ils savent que certains sont construits pour mettre le bordel, quand c’est dans l’autre sens..ils ne se posent même pas la question, tellement nous sommes perçus comme disciplinés. Quelquepart, je me sentirai vexée à la place d’une certaine communauté.

  10. même les vieux sont cordialement invités, avec leur canne de préférence
    la mienne est un vieux bijou réalisée dans une branche noueuse de merisier
    xxxxxxx
    La canne de combat – boxe française à Salon de Provence
    academiedeboxefrancaise.wifeo.com/la-canne-de-combat.php
    La canne de combat est une canne ordinaire utilisée comme arme de défense. Ses techniques d’utilisation constituent un sport de combat et un art martial.

  11. C’est là que ça pourrait se jouer en effet. Merde, il va bien y avoir du monde de chez nous et d’autres qui vont piger le truc non ? Bon déjà faire une grosse pub, c’est la « Saison 1. »

    • parce que c’est programmé en octobre, banane ! et que c’est donc à ce moment-là quand il y aura des spectateurs de Médine d’un côté et ses oppostants de l’autre que ça peut créer un trouble à l’ordre public

  12. Ce matin chez Bourdin?Marine a précisé quelque chose qui semble échapper à beaucoup : »en parlant du propriétaire de Bataclan » elle a précisé que le Bataclan
    appartenait indirectement au QATAR par le groupe Lagardére! »Qui en est le gérant?? ».Si je me souviens on avait dit que l’ancien propriétaire était juif et qu’il recevait souvent des menaces de mort.

    • Oui, c’est confirmé par Wikipédia. Lagardère/Qatar sont propriétaires du Bataclan depuis Septembre 2015.Et quand Jesse Hughes, le guitariste du Eagles Death Metal dit à propos de l’absence des vigiles du Bataclan le : »Il semble assez évident que ces hommes avaient une raison de ne pas venir » , il n’était peut être pas dans la paranoïa. Il n’est pas absurde d’envisager une collaboration entre certaines personnes embauchées par le Qatar et les terroristes. Tout dépend si les vigiles avaient été embauchés avant ou après le rachat par Lagardère/Qatar

    • Nous avons vu à l’époque ( avant l’attentat bien sûr ) une vidéo de jeunes des cités venus dire , donc devant une caméra, que la direction du Bataclan devrait faire attention, car un jour elle paierait le fait qu’elle envoie de l’argent à Israel !
      j’ai vu cette vidéo ; après les attentats, une juge est venue dire dans l’émission C dans l’Air ,que peu de gens avait vu cette vidéo, et n’avait pas pris au sérieux l’avertissement, alors qu’elle était explicite ! bien sûr, après coup, on peut toujours s’exprimer, mais pour elle c’était évident !

    • Les brigandes ? Je crains que vous soyez très déçus si vous étudiez de près ce groupe assez ésotérique non chrétien, dit « identitaire », coaché par un ex soixantuitard de presque 70 balais…

    • Oui! Mais là,n’en doutons pas, le concert serait inévitablement interdit….pour cause de risques de troubles à l’ordre public !!! Une vraie chienlit s’installe dans de pays,mais c’est elle qui est la règle commune, visiblement,donc, c’est bien aux patriotes de tous poils qu’echoit la charge d’empêcher cette pourriture de Médine de répandre ses saloperies !

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