Deluxe, de Gérard Boyadjian : un pavé dans la marre de la putasserie du Festival de Cannes

J’aime bien Gérard Boyadjian. Pas seulement parce qu’il a commis un superbe film, « Chameau pas d’amalgame », qui lui a valu de connaître les joies de la 17e Chambre, grâce à nos bons amis de la Licra et au Parquet.

J’aime sa sensibilité, sa manière de restituer ses souvenir d’enfance, dans sa famille arménienne, et surtout l’insolence de son humour. Gérard Boyadjian, c’est un véritable Insoumis, et un vrai rebelle.

Son dernier film, « Deluxe » qui se déroule lors du 70e festival de Cannes, le confirme. C’est très clair qu’il ne sera jamais primé dans cette soirée obscène, où tout le monde s’auto-congratule dans un cinéma français que Kassovitz avait appelé une « partouze artistico-commerciale (oubliant de préciser qu’il en était un acteur très présent sur les plateaux de télévision).

De partouze et de sexe, il en est beaucoup question dans ce film où Gérard joue le rôle d’un réalisateur cynique, mais lucide sur le rôle qu’il joue. Des formules chocs comme « La soirée des Césars, aucun événement au monde ne regroupe autant de putes au mètre carré ». Et parlant de son public, qui paie cher pour aller voir un navet mondialiste, il ose encore : « Je le suce pour mieux l’enculer, et il va jouir ».

Le réalisateur que joue Gérard (très suffisant, très prétentieux, il me fait penser à Kassovitz, justement, celui qui vient de défendre la présence du rappeur Médine au Bataclan, celui qui avait renvoyé dos-à-dos, dans « La Haine », les flics et les racailles, et celui qui avait calomnié l’armée française en Nouvelle Calédonie), a 40 ans. Il avoue être toxicomane depuis vingt ans, passer son temps libre à baiser des nanas, surtout très jeunes, et à partouzer.

Il est parfaitement lucide sur la putasserie du milieu dans lequel il évolue, et sur le rôle politique qu’il joue, au service de « l’ouverture à l’autre » et de « l’accueil des migrants ».

Belle tirade sur l’imposture de l’humanisme, et nombre de formules-chocs, qui, tout au long de cette demi-heure, démasquent un milieu définitivement pourri. A noter une grande tendresse de Gérard pour « l’immense Gérard Depardieu ».

Reste qu’avec la sortie d’un tel film, il est évident que Gérard ne sera jamais primé au Festival de Cannes. Mais il devait un peu s’en douter, avant de se lancer dans cette oeuvre de salubrité publique, qui ne sera jamais diffusée dans les grands médias.

Raison de plus pour faire circuler partout où vous le pourrez « Deluxe » de Gérard Boyadjian.

https://ripostelaique.com/deluxe-de-gerard-boyadjian-un-pave-dans-la-marre-de-la-putasserie-du-festival-de-cannes.html

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7 Commentaires

  1. Les immigrés d’avant se sont bien intégrés. Par contre ceux d aujourd hui ne sont que de ka racaille car ils viennent d’Afrique du Nord et ce sknt des sauvages. Ils n ont pas évolué avec le temps. Ils son

  2. je l avais deja vu et oublie
    dans tout mal il faut chercher et trouver le bien .
    le mauvais proces qu ils organisent ne peux faire que de la pub pour cet exellent court metrage avoir ,a revoir et a faire transferer
    il est vrai que tous les fils d immigres non musulmans que j ai connu lorsque je vivais en France il y a 30 ans etais vraiment des exemples de la France multiculturel ,armeniens ,portugais,italien . il est vai qu ils avaient un pincement au coeur de savoir que leurs parents venaient d autres regions qu ils ne connaissaient qu en vacance mais chacun d entre eux se disait francais d origine x,y,z mais francais.
    contrairement aux arabes

  3. Excellent le » Deluxe » , j’ai beaucoup apprécié le multilinguisme des commentaires du producteur….Je reprocherai quand même les prises de vue un peu brouillonnes, qui ne permettent pas vraiment à moins de faire des pauses-écran, d’apprécier la sursaturation du court métrage . Mais bravo Gérard Boyadjian pour ce nouvel angle de vue de la putasserie!

  4. Jeté du lit par une insomnie, cette nuit, j’ai visionné ce court métrage. ha oui, il a pas pris la route des césars, ni même la direction de la Croisette ! Un régal de vérité vraie !

  5. cette « putasserie de festival de (vieilles) cannes »
    touchante appellation, si proche de la vérité, toute cette bande de « happy Much » qui , grace a une population veule et admirative de leurs tares, de leurs démêlées sentimentales, de leurs culs et phallus donnés en pâture aux déficients qu on peut compter par millions…
    et par dizaines de milliers sur la Croisette, je le sais, j’ ai vu,
    j’ ai vu de ces pauvres cons se presser le long de barrières, canalisés par les flics a David Lisnard, avides et heureux de voir en chair les toujours en noces de leurs idoles
    et ces soirées au palais des festivals, ou le « passez moi la moutarde » auquel répond le « je vous enverrais le séné » a vomir….que la TV nous transmet impitoyablement..
    monde de merdes eblouissantes ou les vedettes cotoient les veulettes, celles qui couinent a propos de Me Too aujourd’hui, mais qui rêvent de croiser un nouveau Weinstein..
    vaste dégueulis ,ou seuls les restaurateurs cannois, plagistes ou en ville tirent grassement leur épingle du jeu de dupes

    • le festival est payé par l etat,,les invites officiels et certaines vedettes sont loges dans les palace de cannes a vos frais …resto et boissons …et vous feignasses allez bosser …!!

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