Bataclan : Patton et Le Ray, deux Généraux, UN Soldat !

Deux Généraux, UN Soldat !
Juste pour vous mettre en appétit : « La plus grande obligation et le plus important privilège de la citoyenneté résident dans le port d’armes ». (Général Patton)
10 juin 2018
 
« Montrez-moi le chemin, suivez-moi ou dégagez » (Général Patton).
« Je suis un soldat, je me bats quand on me le dit et je gagne quand je me bats » (Général Patton).
 

Général Bruno Le Ray. 13 novembre 2015, le Bataclan, Paris. Des militaires de l’opération Sentinelle dotés d’armes automatiques ont l’interdiction d’intervenir : « Il est impensable de mettre des soldats en danger dans l’espoir hypothétique de sauver d’autres personnes ».

Général George S. Patton. Campagne de France, 1944, parlant à ses soldats : « On ne va pas se contenter de leur tirer dessus à ces petits cons. On va aussi leur faire sortir les tripes et les boyaux du ventre… ». Autre passage : « On va les tenir par la peau des fesses, on va leur botter le cul, on va tous les faire ramper dans la merde. Et si avec ça ils n’ont pas compris, on leur coupera les couilles ». (Citations tirées d’un article publié sur Résistance Républicaine par Tarisse le 15 septembre 2016 : http://resistancerepublicaine.com/2016/09/15/rentrez-leur-dedans-massacrez-les-sans-pitie-ecrasez-les-comme-des-punaises/ )

Évidemment, quand on regarde le « parcours » de Bruno Le Ray, pas tout à fait celui d’un baroudeur, on ne s’étonne plus. Voir l’article de Christine Tasin du 8 juin 2018 : http://resistancerepublicaine.com/2018/06/08/general-bruno-le-ray-il-fallait-laisser-tuer-les-civils-au-bataclan-pour-preserver-la-vie-des-soldats/
 

George Patton, c’est un tout autre parcours, celui d’un immense soldat : https://www.generalpatton.com/biography/ . Né le 11 novembre 1885, ancien de l’école militaire de West Point, il fait ses premières armes dans la guerre contre le Mexique en 1915 sous les ordres du Général John Pershing, où son attitude lui vaut le grade de capitaine. Pendant la première guerre mondiale, Patton fait parti du tout nouveau corps américain de blindés, dont il prend rapidement le commandement, obtenant une première victoire à Cambrai en 1917. Il organise sa brigade, ses procédures, tactiques, jusqu’à dessiner ses uniformes et participe, avec ses 345 tanks, aux opérations de Meuse-Argonne en septembre 1918. Patton, dirigeant ses tanks en première ligne, est blessé à cette occasion et reçoit la « Distinguished Service Cross » pour son héroïsme.

Constatant l’efficacité du « Blitzkrieg » de l’armée allemande au début de la deuxième guerre mondiale, il réussit à convaincre les États-Unis de la nécessité de former une puissante force blindée. En 1942, Patton est le commandant des blindés américains qui débarquent en Afrique du Nord. Il commande la 7ème armée blindée durant l’invasion de la Sicile en 1943, puis prend le commandement de la 3ème armée en France en 1944, emmenant ses blindés de la Normandie à la Belgique, au Luxembourg jusqu’en Allemagne et en Autriche. Après avoir libéré le camp de concentration de Buchenwald, Patton fait visiter le camp aux civils allemands de la région, politique bientôt adoptée par d’autres généraux américains. Il meurt de ses blessures le 21 décembre 1945 suite à un accident d’automobile en Allemagne, accident bien vite soupçonné d’avoir été un coup monté… mais cela est une autre histoire. Il est enterré à Hamm, Luxembourg, au milieu de ses soldats, tués durant la Bataille des Ardennes. Entré dans le souvenir pour son ardente détermination et son talent à entraîner ses soldats derrière lui, Patton est considéré comme l’une des plus grandes figures militaires de l’Histoire moderne.

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13 Commentaires

  1. Patton était originaire de France et de l’Ouest en particulier. Ses ancêtres ont fui la Révolution et se sont embarqués pour l’Amérique… Le nom de famille était Paton.
    Tout comme la famille d’Isigny, le nom de Paton fut modifié et devint Patton pour la postérité.
    Le père et le grand-père du général Patton se sont battus contre les Nordistes pendant la guerre de Sécession.
    Le grand-père était colonel de l’armée de Lee.
    En 1886, plus de vingt ans après la guerre civile, Georges Scott Patton naissait.

  2. Un autre général qui vivait jusqu’en 1796, avait dit à ses Paydrets :
    « Celui qui ne m’obéit pas, je lui casse la tête ! »
    Un jour, un de ses hommes reçut de la part de son chef, une gifle pour avoir refusé d’obéir et de s’être perter malade… C’était au moment où les colonnes infernales dévastaient le pays insurgé.
    Ce général fut capturé en mars 1796 et fusillé à Nantes place Viarmes (ex-place des Agriculteurs). Il avait 33 ans. C’était un ancien cadet de marine que les habitants de La Garnache étaient venus chercher pour qu’il devienne leur généralissime. Une légende raconte qu’il s’était caché sous son lit…
    Pendant trois ans, il infligea des pertes à l’armée bleue envoyée par la Convention Nationale.
    Je lui ai donné un sobriquet : « le Patton de la Vendée ».
    Il s’agi du chevalier François-Athanase de Charette de La Contrie, chef héroIque de la Vendée militaire que je compare au général Patton.
    Patton a eu le geste brutal en giflant un soldat qui prétextait un problème de santé.
    Dans les deux cas, ces deux militaires ont agi comme ils le pensaient. Charette parce que la menace des révolutionnaires se précisaient, Patton, parce que le soldat avait des états d’âme et une crise de nerfs.
    Un autre général est à rapprocher du général Patton : le général Marcel Bigeard.
    Charette, Patton et Bigeard sont de vrais chefs qui ont envie de défendre l’idéal militaire, le respect, le courage, la force… et la piste sans fin !
    Un texte du général Bigeard reflète le caractère du guerrier, du soldat, du combattant : la psite sans fin…
    Lisez-là et vous verrez qu’un soldat doit se battre pour défendre son pays et son peuple…

  3. Quand le peuple est prêt le leader vient. Les américains ont eu le général Patton. Nous nous avons eu le général De Lattre de Tassigny qui lors de la seconde guerre mondiale a commandé des troupes américaines.

    • n’oublie pas le général Koenig, le vainqueur de Bir akem, première grande défaite de l’armée allemande.

  4. dans les armées arabes, l’ officier hurle  » Servez moi !!  »
    merci a Pikachu de nous avoir donné cette précision a propos de la carrière d’ un militaire israélien
    ainsi un type comme le chef d’ état major, le juif marocain Aizencot aurait démarré comme simple soldat ??

    • Oui, il n’existe pas d’autre porte d’entrée ou de raccourci pour démarrer en tant qu’officier. Tout officier a démarré comme simple soldat.

      • Je parle des officiers combattants, je ne pense pas que ce soit le cas pour les médecins incorporés à l’armée, eux bien sûr, ils passent automatiquement officiers.

  5. autre chose: En Israël, l’officier ne crie pas: en avant! mais « DERRIÈRE MOI! »
    Les soldats ont l’obligation de suivre. et ne doivent jamais être devant un officier.
    et croyez-moi, ça change tout!

  6. Merci Jack pour cet hommage.
    Sans encenser l’armée israélienne et vilipender l’armée française, il y a ce principe dans l’armée israélienne qu’on y entre toujours par le bas. Un général aura toujours (s’il est passé par l’infanterie) été un simple soldat, puis sergent, lieutenant etc…
    On n’entre pas, comme en France, directement dans une école de sous-officiers, on a forcément goûté le terrain en tant que simple soldat. Et ça change bien des choses, me semble-t-il. Cela n’empêche pas les carriéristes incompétents d’y faire carrière, mais en tout cas, cela aurait refroidi bien des généraux français j’imagine, qui démarrent tout de suite l’armée avec un grade d’officier.

  7. on se souvient toujours de Patton , dans toutes les mémoires
    l’ autre, le « général » qui n’ a jamais combattu pour autre chose que son avancement a déjà gagné ces derniers jours un surnom, peu glorieux
    Bruno Le Rayé
    il finira dans son lit, assailli par les escarres, l’ incontinence et la sanie…

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