Accord de 2015 sur le nucléaire iranien : retour sur un marché de dupes

 

Cet article de Stephane Juffa (Metula Agency News ou Menapress.org), écrit en 2015 lors des négociations avec l’Iran, démontre avec brio la catastrophe que fut ce soi-disant accord où les européens se sont fait rouler dans la farine avec la complicité du tandem Kerry-Obama.

Il est plus que jamais d’actualité, avec le rejet de l’accord par Trump et les larmes de crocodile des « im-puissances » européennes

Edmond le Tigre


Iran : les annexes secrètes du traité (info # 012808/15)

Analyse
vendredi, 28 août 2015
Par Stéphane Juffa
 

L’Associated Press a brièvement publié – elle l’a retiré par la suite sans explication –, le texte d’un protocole d’accord parallèle au traité sur le nucléaire iranien signé par les 5+1 et la « République » Islamique d’Iran à Vienne.

Il s’agit d’un accord secret entre Téhéran et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) stipulant les conditions de l’ « inspection » du site de Parchin, sur lequel on soupçonne les ayatollahs d’avoir procédé au développement et aux essais de systèmes et de matériaux entrant dans la fabrication d’une bombe atomique.

Selon l’AP, dont la fiabilité peut difficilement être mise en doute dans cette affaire, deux officiels U.S. impliqués dans les négociations ont confirmé l’authenticité du document, affirmant, de surplus, qu’il n’existait pas de différences entre le contenu présenté par l’AP et celui adopté au final.

L’agrément en question provisionne que ce sont les Iraniens qui procéderont seuls à l’inspection. Ils transmettront des photographies et des vidéos de Parchin à l’AIEA et ils effectueront neuf prélèvements du sol, soit sept à l’intérieur des installations, et deux dans sa proximité immédiate, qu’ils remettront également à l’agence viennoise dépendant de l’ONU.

Cette procédure sera suivie, grâce à « l’aimable consentement de l’Iran » (c’est dans le texte du mémorandum), d’une visite du « directeur général [de l’AIEA] en qualité d’hôte officiel du gouvernement iranien, accompagné du vice-directeur par souci de protection (sic) ».

Les Iraniens qui inspectent eux-mêmes un emplacement où on les soupçonne d’avoir conduit des activités liées à la mise au point de leur bombe atomique et qui choisissent les échantillons qu’ils entendent envoyer aux commissaires de Vienne, cela prouve au moins que Messieurs Kerry et Zarif ne manquent pas d’humour.

Mais la découverte de ce document secret pose une multitude de questions relatives au traité avec l’Iran en général, et au comportement du président des Etats-Unis, en particulier.

On ignore même si tous les membres permanents du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne sont au courant de l’existence et du contenu de ce document. Notre vieil ami du Foreign Office à qui j’ai posé la question se déclare incapable d’y répondre ; il me fait cependant remarquer, qu’à Vienne, durant des journées entières, les pourparlers se déroulèrent uniquement entre des membres des délégations américaine et perse, tandis que les autres participants recevaient des briefings, souvent assez succincts, une ou deux fois par jour.

Le diplomate se déclare en revanche certain que des compromis dont les autres n’avaient pas connaissance ont été passés entre Kerry et Zarif, et qu’il est vraisemblable qu’il existe des accords supplémentaires dont les 4+1 ignorent l’existence.

Les membres du Congrès américain ont été naturellement choqués par les révélations de l’AP. Ils l’ont été plus encore lorsque, répondant à une série de questions, John Kerry a annoncé que « les détails de l’accord ne seraient pas dévoilés ».

Les législateurs du Capitole sont ainsi priés de se prononcer sur un accord dont l’exécutif leur cache certaines parties. Ils s’en sont évidemment émus, dénonçant une procédure improbable ; cela les ramène à une affirmation précédente de la « leader » de la minorité Démocrate à la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, à propos de la loi Obamacare, lorsqu’elle déclara : « Nous devons accepter le projet de loi pour vous permettre de découvrir ce qu’il contient ».

Ce qui est certain est que, depuis la publication de l’AP, plusieurs membres Démocrates du Congrès ont fait savoir qu’ils voteraient contre l’accord avec l’Iran à la mi-septembre. Ils ont pris cette décision en constatant l’insupportable contradiction entre les termes de l’accord AIEA-Iran et les propos tenus par Barack Obama au public et aux législateurs américains, juste après la signature de la partie accessible du traité.

Le Président Obama y affirmait que, « grâce à cet accord, nous avons gagné un contrôle implacable et ininterrompu des installations nucléaires iraniennes, le plus complet, le plus intrusif », et, ajouta-t-il, « les inspections et les vérifications sont les plus approfondies jamais négociées avec aucun régime ».

Il n’avait pas dit que ce contrôle implacable et ininterrompu serait exercé par les Iraniens eux-mêmes, particulièrement à Parchin, où on les soupçonne d’avoir conçu les systèmes principaux de leur bombe atomique.

Menteur

 

Les sénateurs et les représentants hoquètent aussi désormais sur une autre phrase d’Obama ; celle par laquelle il avait lancé, en conférence de presse : « Vous n’avez plus besoin de spéculer, vous pouvez simplement lire ce qu’il [l’accord] dit ».

Ils sont au contraire plongés dans la spéculation, ne sachant pas ce qu’on leur interdit de lire, mais étant au courant de ce qu’Obama ne leur a pas tout montré. On nage en fait en pleine méthode mafieuse rappelant Chicago, la ville où le président a fait ses armes en politique.

Mais les interrogations qui se font jour dépassent le cadre strictement américain et elles sont lourdes de conséquences : il n’est plus possible de faire confiance à l’AIEA et à son chef Yukiya Amano pour arbitrer la réalisation par l’Iran de ses obligations contractuelles. Comment se fier à un organisme d’inspection qui a décidé de se prêter au simulacre de contrôle de Parchin ? Et qui en a lui-même négocié les conditions ?

C’est encore plus grave pour les Européens : comment quelqu’un peut-il encore accorder sa confiance à des dirigeants qui ont signé l’Accord de Vienne et qui ont dissimulé à leurs opinions publiques l’existence de ses clauses secrètes. Des clauses qui rendent la mise en œuvre du traité invérifiable.

Au moment de se prononcer, les membres du Congrès U.S. ignoreront probablement si l’agrément sur lequel ils votent contient encore d’autres dispositions secrètes. Comment prendre ses responsabilités dans de telles conditions ? Sans parler des pays membres permanents européens du Conseil de Sécurité, dont les parlements ne seront pas même consultés et dans lesquels le débat public sur un sujet de l’importance du nucléaire iranien aura ainsi été éludé.

Barack Obama a menti au moins deux fois : la première, par omission, en n’informant pas les Américains de l’existence de clauses secrètes ; la seconde, en ne révélant pas que des clauses du traité officiel était contredites, surpassées ou rendues inopérantes par des documents annexes.

Cela commence à faire beaucoup. En restant très sereins, cette affaire de traité avec l’Iran commence à prendre des proportions de haute trahison. Car en le privant des moyens de contrôler efficacement sa réalisation par les Perses, Obama et Kerry ont abandonné le dernier argument qui lui donnait encore un semblant de sens stratégique.

Les avantages obtenus par cette administration sont à tel point diffus, les gains considérables concédés à l’adversaire – le maintien intact de son infrastructure nucléaire, le déblocage de dizaines de milliards de dollars en sa faveur, sa réintégration dans le commerce mondial, la poursuite de sa capacité d’ingérence en Irak, au Yémen, en Syrie et au Liban, la poursuite de son soutien au terrorisme, l’accès qui lui est donné aux marchés de l’armement, la poursuite de son programme de missiles balistiques menaçant l’Occident, le maintien en détention d’otages américains innocents, et la continuation de sa politique génocidaire à l’encontre d’Israël – sont à tel point énormes, qu’il est désormais légitime, voire urgent, de se demander si Kerry et Obama n’ont pas servi les intérêts d’une puissance résolument hostile aux États-Unis d’Amérique et à leurs alliés au Moyen-Orient.

Ils participent à renforcer les ambitions hégémoniques de la dictature iranienne aux dépens des États-Unis, n’hésitant pas à dissimuler à leurs compatriotes la teneur précise du traité qu’ils demandent au Congrès de ratifier. Et pour ne rien arranger, ils agressent verbalement et ad hominem ceux – y compris des parlementaires Démocrates – qui émettent des doutes quant au bien-fondé de l’accord et qui préconisent son rejet au Capitole.

Obama et Kerry ne renâclent pas à les accuser d’œuvrer, eux, dans l’intérêt d’une puissance étrangère [sous-entendu Israël], contre celui de l’Amérique.

Trois membres Démocrates influents de la Chambre des Représentants, Eliot Engel, Nita Lowey and Steve Israel, ont réagi à ces attaques ad hominem et à ces menaces en déclarant que ces procédés étaient inacceptables. C’est énorme !

Presqu’aussi énorme que ce qui apparaît noir sur blanc dans la partie de l’accord ouverte au public, dans sa section D, intitulée « Garanties Nucléaires et Sécurité », article no. 10. On y lit :

Les E3/EU+3 [les 5+1, Ndlr.] (…) sont disposés à coopérer avec l’Iran (…), par voie de formation et d’ateliers afin de renforcer la capacité de l’Iran à se protéger contre, et à répondre à des menaces nucléaires de sécurité, incluant le sabotage, aussi bien qu’à lui assurer une sécurité nucléaire efficace et durable ainsi que des systèmes de protection physiques.

Mettons de côté le vocabulaire alambiqué de cet article, qui démontre que les négociateurs ont âprement et longuement bataillé pour sa formulation. Mis à plat, cela signifie que, si les Israéliens – accessoirement les Saoudiens, les États du Golfe ou L’Égypte – acquéraient la conviction absolue que les activités nucléaires des Perses mettaient leur survie en danger et décidaient d’envoyer leurs chasseurs-bombardiers détruire les usines de la bombe atomique des ayatollahs, les 5+1 se sont engagés à les abattre – à répondre à des menaces (…) par des systèmes de protection physiques – !

Les Américains, mais aussi les Allemands, les Français et les Britanniques s’engageant à protéger Fordow militairement contre d’éventuelles frappes du Khe’l Avir, c’est encore plus énorme que le reste.

L’AIEA a par ailleurs déjà communiqué cette semaine sur le fait que, sur la base d’un traité qui ressemble à s’y méprendre à un acte de reddition, les Iraniens, loin de démanteler Parchin, ont déjà augmenté la surface de ce site. Le constat de l’Agence de Vienne, évidemment classé confidentiel, a été éventé mercredi par une dépêche de Reuters.

La réaction de l’Iran, par la voix de son délégué permanent auprès de l’AIEA, Reza Najafi est la suivante : « Il est amusant que l’AEA prétende qu’il y a eu une petite extension d’un bâtiment (…). L’Iran n’a pas besoin de demander la permission de l’AIEA pour procéder à des constructions sur ses sites ».

Omettons, pour finir, l’accord, son contenu et le nucléaire iranien, comme s’ils n’existaient pas. Attardons-nous sur le ressenti des Israéliens et des Israélites face à la ruée des businessmen du monde entier vers Téhéran. L’empressement de Poutine à vendre des armes à Khamenei, celui des Chinois à lui fournir des avions de guerre dernier modèle, celui des Français, de construire de nouvelles usines de voitures en Iran, et celui des grandes sociétés pétrolières, de participer à la reconstruction du système d’exploitation de pétrole iranien ne vont pas sans nous rappeler des souvenirs douloureux.

J’hésite toujours à faire des parallèles avec des évènements liés à la Seconde Guerre Mondiale, mais cette ruée vers l’or, sans attendre l’approbation du Congrès, me ramène irrésistiblement à la Conférence d’Evian de 1938 ; lorsque tous les États du monde avaient refusé d’accueillir les Juifs d’Allemagne et d’Autriche menacés d’extermination et continué à faire des affaires avec Monsieur le Chancelier du Reich Adolf Hitler.

Cette fois-ci, les Juifs observent les mêmes États, soixante-dix ans plus tard, encourager leurs entreprises à commercer avec la théocratie perse, sans se soucier de ce que ses leaders, qui ne reconnaissent pas l’historicité du génocide nazi, appellent chaque semaine à l’éradication de l’État d’Israël et de ses habitants.

http://www.menapress.org/articles-3.html

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12 Comments

  1. Qui peut encore croire que les USA est un pays ami ? Quand il s’agit de business, ils n’appliquent jamais les règles du jeu mondialiste qu’ils ont pourtant imposé aux autres pays : vente de missiles à l’Egypte bloquée, blocage de vente de Rafales à la Corée du Sud, blocage de la vente de bateaux à la Russie, sanctions de banques et entreprises françaises ayant utilisé des dollars pour des transactions internationales dans des contextes politiques n’impliquant pas la France, rachat à moindre frais d’Alstom et autres compagnies stratégiques françaises par le biais de transactions douteuses dans le collimateur de la Justice, etc… Nous sommes leur vassal, pas leur ami et Macron est leur plus fidèle collabo.
    Doit on en plus encourager une confrontation directe entre Israël, l’Arabie saoudite, les USA et l’Iran au risque que le Moyen-Orient s’embrase complètement, je ne le pense pas d’autant que de nouvelles guerres entraînerait la fuite massive de populations qui bien évidemment, ne seraient pas pris en charge ni par les USA, ni par l’Arabie saoudite, ni par Israël mais qui se retrouveraient en Europe. DONC PRUDENCE ne nous engageons pas dans un nouveau conflit qui ne résoudrait rien sur le fond et ne ferait qu’ajouter la guerre à la guerre. AVANT DE JOUER LES SUPPLETIFS en participant à une épreuve de force pour le compte des USA, de l’Arabie saoudite et d’Israël , PENSONS AU COUP D’APRES.
    Et même si l’Iran accédait à l’arme nucléaire dont dispose déjà Israël on se retrouverait dans le cas qu’ont connu connu les peuples européens après la seconde guerre mondiale partagés entre le bloc OTAN et le bloc Pacte de Varsovie , c’est à dire la dissuasion réciproque

    • Sauf que autant les Russes que les Ricains voulaient rester en vie ! La dissuasion ne fonctionne qu’à cette condition puisque c’est une menace de mort.. Les musulmans ne rêvent que de mourir en martyr en massacrant un maximum de mécréants : la dissuasion ne fonctionne pas. La première bombe iranienne sera pour ISRAËL et la deuxième pour nous…

    • Vous omettez de rappeler que l’Iran ne cesse de déclarer qu’il faut « extirper ce cancer qu’est israel ». Ils nomment Israel « the one-bomb-land » signifiant par là qu’il suffit d’UNE bombe nucléaire pour anéantir Israel. 
      « Voici ce que déclarait Mohammad Reza Naqdi, chef de la milice Basij des Gardiens de la Révolution de l’Iran:
      „L’Iran continuera d’armer les palestiniens jusqu’a ce qu’Israel soit anéanti“
      et, en pleine négociations nucléaires de l’Iran avec les 5+1: „Effacer Israel de la carte est non-négociable“. Il ne faisait que suivre son maître l’Ayatollah Khamenei qui déclarait qu’ „ Israel est un cancer qu’il faut extirper“
      Ni John Kerry, ni Obama n’en furent gênés…. »
      « Laisser ce pays qui croit à la venue du Mahdi, l’Imam caché, à la fin des temps, APRÈS une confrontation apocalyptique entre l’Islam et l’Occident, laisser ce pays donc se doter d’armes nucléaires est de la folie pure:
      Hojjat al-Eslam Ali Saidi est le représentant de l’Ayatollah Khameini, le guide suprême (Ja, mein Führer!) de la révolution dans le corps d’ élite des gardiens de la révolution. Dans un récent discours, il a expliqué pourquoi il était nécessaire, pour l’Iran de semer le chaos au Moyen Orient. Ils’agit pour lui, d’obéir à un commandement religieux qui permettra de hâter l’arrivée du Mahdi, le 12éme Imam, qui unifiera l’Islam divisé. Dans la tradition chiite , le Mahdi („celui qui montre le chemin“) reviendra dans la période qui précède la fin des temps. Pour Hojjam al-Eslam Ali Saidi, „ le quatrième chemin pour hâter l’arrivée du Mahdi est de preparer un cataclysme au Moyen Orient. Avant son arrivée, nous avons besoin d’un gouvernement du Mahdi , et la révolution islamique iranienne suit le chemin qui préparera l’arrivée de l’Imam caché“
      https://infos-israel.news/opinion-le-crime-contre-lhumanite-de-barack-obama-par-edmond-richter/

      • Bonjour,
        C’est totalement vrai : le dingue précédent voulait élargir les boulevards de Téhéran pour l’arrivée du Mahdi.
        Laisser la bombe à de tels dingues ?
        Mais, je regrette beaucoup à ce propos que l’on minore totalement la malfaisance extrême des Saoudiens.
        Ce sont eux qui sont à la base du b**l dans nos banlieues, des attentats terroristes (à commencer par le 11 septembre: quasiment tous des Saoudiens, pas un Irakien, pas un Iranien).
        Et ça les USA ne trouvent rien à redire : ils considérent (et Trump est dans la continuité sur ce point) que ce sont des alliés …
        J’avoue que je ne comprends pas du tout.

  2. John Kerry, je lui ai toujours trouvé un air de fouine mal léchée, un fourbe….
    Une telle hypocrisie, et un pareil tour de passe-passe, dans son association avec Obama, pour ce complot anti-américain, c’est vraiment  » géant »,
    Depuis quand faudrait-il voter pour un contrat secret ? c’est ahurissant que les députés aient pu accepter une telle forfaiture, car quand il y a des accords secrets, on peut s’attendre au pire,
    je ne vois pas quel était l’intérêt de cet accord pour les deux précités…
    sauf à penser qu’il s’agit de « haute trahison » au plus haut niveau de l’état
    Grand coup de chapeau à TRUMP qui est allé voir la merde cachée sous les signatures, et a découvert le pot-aux-roses, je pense qu’il y a été un peu aidé par Nétanyahu,
    Et pan ! un grand coup sur le nez des européens , qui crient au scandale !

  3. Si les pays occidentaux alliés de l’Arabie saoudite, du Qatar, de la Turquie n’avaient pas profité du Printemps arabe pour chercher à renverser Bachar El Assad il n’y aurait pas en Syrie de troupes iraniennes.
    Peu sympathique et fiable que soit le régime iranien, la responsabilité de tous ces pays : USA, Arabie saoudite, Qatar, Turquie, Israël, François Hollande , les britanniques et la Jordanie dans la situation en Syrie est bien réelle. Toutes les responsabilités n’incombent pas à l’Iran, loin s’en faut. Quant aux ambitions d’autres puissances dans la région : Qatar, Turquie, Arabie saoudite et son jeune prince héritier elles sont tout aussi facteurs de tension.

  4. « Les choses cachées seront révélées » c’est dans la Bible ! alors ça doit faire mal à tous les vendus qui depuis des années font leurs petites affaires avec ceux qui soutiennent le terrorisme INTERNET révèle les choses cachées à ceux qui veulent prendre la peine de s’intéresser à cette géopolitique qui les concernent puisque se sont eux qui votent pour des pourris par l’argent sale et qui morfleront si des fanatiques décident de leur envoyer une bombe nucléaire par fanatisme religieux au nom d’un dieu démoniaque.

  5. Le Drian est furax (la voix de son Maitre)
    il a déclaré que l’ europe ne devait pas pâtir des décisions de Trump!!
    hé! les milliards escomptés par Airbus, par Thalès, par Renault……pfuitttt! envolés en fumée!
    et du coté Merkel, c’est du kif kif….
    sale pouf d’ europe qui n’ en a rien a secouer des redoutables intrusions de l’ Iran dans toute la région! vérolant le moyen et le proche orient pour étendre son hégémonie….
    l’ âme de Daladier et celle de Chamberlain semblent bien définitivement attachées a ce vieux continent qui ne sait plus ce qu est devenu son honneur et sa crédibilité
    le désolant spectacle de ce qu est devenu notre Pays , envahi, infesté,infecté , livré a des hordes de migrateurs économiques, et eux même soutenus par nos « gouvernants »
    on se demande d’ ailleurs toujours POURQUOI ??????

    • « l’ âme de Daladier et celle de Chamberlain ». On peut y ajouter le désastreux Gamelin, le chef généralissime en 1940 des forces franco-anglaises, qui avait fait visiter en août 1939 la ligne Maginot à Churchill (lequel ne faisait pas alors partie du gouvernement britannique et se trouvait là de sa propre initiative), qui, bien qu’impressionné par cette réalisation technique (mais pas stratégique), n’avait pas manqué, de retour en Angleterre, d’indiquer à ses proches que les Allemands, non respectueux d’une Belgique neutre, passeraient par la Belgique pour contourner la ligne Maginot, ce qu’ils ont fait, traversant ensuite les Ardennes et ses forêts (« impénétrables » selon Pétain) pour couper en deux les forces alliées (la percée de Sedan)… On connait la suite du désastre…

      • L’obsession anti iranienne de l’Arabie saoudite et d’Israël n’est pas une solution viable et risque d’étendre la guerre au-delà de la Syrie à tout le Moyen-Orient. En outre comparaison n’est pas raison. L’Iran est un pays ébranlé par l’embargo économique dont l’économie se porte mal et avec des mouvements sociaux de contestation interne et non une puissance menaçante comparable à l’Allemagne nazie. On nous avait déjà fait le coup avec Saddam Hussein en 2003, et ses pseudos armes secrètes. Résultat de l’intervention catastrophique de Bush junior, l’Irak de Saddam Hussein qui était aux mains de la minorité sunnite est devenu du fait de l’intervention américaine une puissance chiite. Si l’on ne voulait pas du fumeux arc chiite il aurait fallu ne pas renverser Saddam Hussein. Les initiatives intempestives des USA se retournent contre eux.

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