Comme nous l’annoncions il y a deux mois, lors des dernières élections, la montée des deux partis anti-système – mais pas d’accord pour gouverner ensemble-, la Ligue et le Mouvement 5 étoiles, pouvait bouleverser la donne ou la compliquer.
Pour l’heure c’est la complication, puisque le pays est ingérable et que les deux partis en tête rejettent la proposition du Président de la République Sergio Mattarella et demandent de nouvelles élections.
Ce qui va se passer dorénavant en Italie est très important et doit être suivi avec attention.
Bruxelles et les marchés feront-ils la loi et imposeront-ils, en dépit de la démocratie et des élections, un gouvernement technique chargé de veiller à bien appliquer et respecter les règles européennes ?
Les Italiens obtiendront-ils en juillet ou en septembre les élections qu’ils demandent ? Et si on se retrouve dans la même configuration malgré la campagne alarmiste qui ne manquera pas d’avoir lieu, l’Italie prendra-t-elle son envol hors de l’UE ? Se soumettra-t-elle aux marchés et à Bruxelles pour acheter « la paix » ? Une réforme constitutionnelle pour réformer le scrutin proportionnel aura-t-elle lieu auparavant ?
Que de questions, que de réponses… Dont le reste de l’Europe peut dépendre, forcément…
La démocratie empêche la démocratie et favorise les forces extérieures. Cela peut-il durer longtemps quand le vote des Italiens a montré leur refus clair du système ?
A l’issue d’une dernière série de consultations infructueuses, le président italien a proposé lundi la formation d’un gouvernement dit neutre. Une idée loin de faire l’unanimité en Italie. Le Mouvement 5 étoiles et la Ligue, qui sont désormais majoritaires, ont notamment rejeté la solution de Sergio Mattarella et réclamé la tenue de nouvelles élections dès juillet.
Ce gouvernement « neutre » a-t-il une chance de voir le jour ?
Cela semble compromis puisque les responsables parlementaires refusent la solution de Mattarella, qui, selon eux, ne viserait qu’à asseoir la domination bruxelloise sur l’Italie, ce que les deux partis anti-système refusent catégoriquement.
Les deux partis anti-système, vainqueurs du dernier scrutin ont immédiatement rejeté la proposition du chef de l’Etat l’assimilant à la mise sur pied d’un énième et honni gouvernement technique piloté par Bruxelles. La Ligue comme le M5S demandent des élections immédiates en juillet ou au plus tard en septembre. Ils les considèrent comme un deuxième tour qui n’a pas eu lieu le 4 mars dernier avec un mode de scrutin à dominante proportionnelle qui n’a pas permis de désigner de vainqueurs clairs. En position de force à droite et à gauche de l’échiquier politique, ils sont convaincus de pouvoir conquérir une position hégémonique dans leur camp respectif. Seul le Parti Démocrate, redoutant d’être balayé, soutient la proposition de Sergio Mattarella.
Abstention record
Ce dernier entend désormais que chacun prenne ses responsabilités devant le Parlement. Si la Ligue et le M5S acceptent sa proposition ils s’exposent au mécontentement de leur base qui refuse tout compromis. S’ils la refusent, ils exposent le pays à la réaction des marchés qui prendront acte de son ingouvernabilité. Car en l’absence de changement de la loi électorale les équilibres seront légèrement retouchés mais pas modifiés. Des élections au coeur du mois de juillet, du jamais vu en Italie habituée aux gouvernements balnéaires mais pas à la remise en cause de la trêve estivale, enregistreraient une abstention record. De quoi éroder un peu plus la confiance des citoyens en une démocratie fatiguée dont le système a atteint ses limites.
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vite que l italie degringole ,apres au tour du portugal,de l espagne et apres la france ..chacun sa monnaie ,on pourra faire chuter le franc a nouveau ,dans les annee 60 ,inflation ,franc faible ,la plance a billet et pas de chomage…
L’Union européenne et les pouvoirs de merde font tout pour foutre la merde partout en Europe et imposent de force leurs saloperies dictatures de merde à toute l’Europe avec une très grande méchanceté et violences.
Dans les media, on ne parle plus de l’Italie, pas plus des migrants qui, je pense, continuent d’affluer, y’a pas d’raison, puisque personne ne les refoule.
Triste Europe du « laisser pourrir », du « migrant où ça? , du « qu’est-ce qu’ils vous on fait? » ou du « en quoi ça vous dérange? » ou » ils sont plus gentils que les français »
» Attendons de savoir jusqu’où ils peuvent aller », disait un communiste de ses voisins malveillants qui s’acharnaient à bouziller sa voiture .
Il disait aussi: « Un homme est un homme ». Ce communiste minable est mort comme un con, seul.
J’ai bien peur que l’Europe en fasse autant, une extinction en douceur, sans réaction. « On verra bien jusqu’où ils peuvent aller, les migrants, des hommes comme nous »
Oui, mais musulmans .
L’Europe mourra
ces situations me font toujours penser au Liban….qui devrait plus tarder a disparaitre….le Hizb et Aoun sont en train de s’ en charger……comme a Damour…
je crois qu’aux dernières élections, le parti religieux a pris le pouvoir au Liban