Lettre à mes enfants, Eve et Adam… dont la mère est musulmane (1)

Nous commençons ce soir la publication d’un petit récit sous forme de feuilleton.

Il s’agit d’une histoire vraie, les noms des protagonistes ont été changés. L’auteur, le père,  raconte une histoire poignante, une lente descente aux Enfers due à l’islam. Il libère la parole…  :  Pour que la société dans laquelle vous allez grandir et vivre plus tard ne connaisse pas le même sort que notre famille et que l’air que vous allez respirer ne soit pas chargé de tous ces non-dits d’aujourd’hui qui rendront l’atmosphère de demain viciée, je vais libérer ma parole et raconter ce que mon inconscient me disait lorsque je vivais avec votre mère mais que je ne voulais pas entendre.

Ce que j’ai vécu, si nous n’y prenons pas garde la société va le vivre un jour au l’autre avec plus d’inertie et de lenteur que notre famille mais le résultat sera la même : l’explosion.

Christine Tasin
 

À Ève et Adam.

Mes enfants,

Nous sommes aujourd’hui en février 2018 et depuis plusieurs mois, votre mère et moi vivons une séparation douloureuse. Je l’entends dire des mots très durs sur moi, « crapule », « hypocrite », « fielleux » et surtout elle m’accuse d’être islamophobe. Je ne peux pas la laisser vous donner cette image-là de moi sans me défendre.

La meilleure idée que j’ai trouvée est de vous écrire l’histoire de notre famille et de sa lente descente aux enfers, telle que je l’ai vécue, avec mes souvenirs et mes mots. J’ai fait attention à être le plus juste possible, à ne citer que des anecdotes et des faits authentiques mais pour vous protéger, j’ai juste changé les noms et les lieux : je veux rester objectif, dans votre intérêt. Même si vous ne lisez pas tout de suite ce récit, c’est important pour moi de l’écrire maintenant, avant que la mémoire ne me trahisse, pour que les événements y soient reportés sans déformation.

Je me rends compte aujourd’hui que la progression du mal a été insidieuse. Le diable se niche dans les détails, et j’ai trop laissé faire sans réagir, sans mesurer la réelle importance de ce qui était en train de se passer. J’étais tellement persuadé que l’amour finirait par aplanir les difficultés. Le constat est très dur à faire parce que ce n’est pas du tout la vie que j’imaginais, mais il est nécessaire, pour que vous preniez conscience des dangers de la vie et que vous sachiez vous en protéger quand vous serez adultes.

J’espère que ce récit vous aidera à comprendre votre père et à ne pas le juger. Sachez que tous mes choix, bons ou mauvais, je les ai faits avec l’idée de faire au mieux pour votre bonheur.

J’ai hélas trop longtemps mis la poussière sous le tapis afin de vous préserver, je réalise trop tard que lorsque l’on saute un jour de trop plein sur ce maudit tapis,
la poussière sort de toute part et cela rend l’air irrespirable.

Pour que la société dans laquelle vous allez grandir et vivre plus tard ne connaisse pas le même sort que notre famille et que l’air que vous allez respirer ne soit pas chargé de tous ces non-dits d’aujourd’hui qui rendront l’atmosphère de demain viciée, je vais libérer ma parole et raconter ce que mon inconscient me disait lorsque je vivais avec votre mère mais que je ne voulais pas entendre.

Ce que j’ai vécu, si nous n’y prenons pas garde la société va le vivre un jour au l’autre avec plus d’inertie et de lenteur que notre famille mais le résultat sera la même : l’explosion.

Je souhaite que vous puissiez vous épanouir dans un monde apaisé ou vous serez libre de faire vos choix et pour cela, je vais me battre pour vous donner ces moyens qui passent surtout par l’amour, l’éducation , la culture et l’envie d’apprendre.
Pour que nous puissions atteindre cet objectif, je dois aussi m’en remettre à la puissance publique qui si elle n’y prend pas garde sera un jour ou l’autre confrontée aux mêmes problèmes que ceux que nous traversons aujourd’hui tous les trois mes enfants.
Ma parole va donc se libérer et le politiquement correct qui nous enferme tous dans des non-dits depuis plusieurs années va en prendre pour son grade.

12 ans de vie en Islamie de France et le recul que j’ai sur ce parcours me donne je crois la légitimité de m’exprimer afin que vous compreniez un jour pourquoi notre famille s’est disloquée.

Pour que cette parole sans filtre ne pollue pas le message que je veux vous envoyer, ces réflexions commenceront et finiront par OFF,
Les idées que je vais soumettre qui découlent des erreurs que j’ai fait durant ces 12 ans de vie en Islamie commenceront et finiront pas ON.
Je crois que ces pistes de réflexions pour beaucoup utopiques si elles étaient mises en œuvre pourraient nous permettre de vivre dans un société plus sereine

Je vais laisser parler mes tripes pour que mes erreurs servent de leçon et de retour d’expérience à tous les gentils Bisounours qui nous martèlent à longueur de temps que tout va pour le mieux et que le vivre ensemble se porte bien en France.
Laura
Il me faut d’abord raconter dans quel contexte votre maman et moi nous nous sommes connus. Peut-être qu’au début, vous ne comprendrez pas pourquoi je parle de ça, mais certains éléments seront importants pour la suite de l’histoire.
Au moment où j’ai rencontré votre maman, en 2005, je vivais depuis huit ans avec une autre femme, Laura, et notre couple commençait à ronronner comme un vieux chat. Notre existence n’était pourtant pas ordinaire : Laura avait dix-sept ans de plus que moi, ce qui faisait chuchoter autour de nous, et cela nous amusait beaucoup. Mes parents, en acceptant cet écart d’âge, nous avaient bien consolidés. Laura avait deux filles de quatorze et seize ans d’une première union, qu’elle ne voyait qu’un week-end sur deux : elles avaient choisi de vivre chez leur père qui avait une meilleure situation, près de la Rochelle. Quand elle s’était retrouvée seule, sans maison, sans famille, le tumulte parisien avait été pour Laura une échappatoire.
C’est à ce moment que nos chemins s’étaient croisés. Nous partagions beaucoup de passions : entre expositions de peinture, cours d’art et vie sociale, chaque jour passé ensemble était une belle aventure. J’avais l’impression qu’elle m’ouvrait les yeux sur le monde. Plus tard, quand le phénomène Emmanuel Macron a été mis en lumière par les médias, j’ai ressenti une petite sympathie pour lui : je comprends trop bien ce que l’amour d’un homme pour une femme d’expérience peut apporter en force, en confiance, en ouverture d’esprit aussi.
C’est grâce à cette relation amoureuse que j’aurai la force de traverser les épreuves qui m’attendront plus tard.
Puis les filles de Laura ont grandi, leur père s’est installé à Nantes. L’aînée est tombée amoureuse, et arriva ce qui arriva : un bébé. Quelque chose s’est alors déclenché dans la tête de Laura : de mère-amante, elle est devenue du jour au lendemain grand-mère. Tout ce qu’elle n’avait pas pu vivre avec ses filles, elle a ressenti le besoin de le reporter sur son petit-fils. Ses séjours chez sa fille, à Pornic, s’allongeaient. De mon côté, ma vie professionnelle m’accaparait en région parisienne et je ne me voyais pas faire des allers- retours tous les vendredis soir entre Ivry-sur-Seine et le pays de Retz. Les liens se sont progressivement distendus, sans que cela nous affecte. Notre passion se transformait en amitié, ça semblait dans l’ordre des choses.
C’est à ce moment que Nazma est entrée dans ma vie. C’est d’abord Philippe, mon frère, qu’elle a connu. Il sortait d’une séparation douloureuse, il voulait tourner la page et retrouver un équilibre avec une femme. Alors il a consulté un site de rencontre sur Internet et fait la connaissance d’une Algérienne de trente-six ans, elle-même à la recherche de l’âme sœur. Votre maman avait une préférence pour les Italiens ; celui qu’elle venait de quitter était déjà un Italien, et notre nom de famille chantait à ses oreilles comme le soleil de l’Italie. Le i qui terminait notre patronyme était idéal pour attirer son attention.
Mais les origines italiennes ne suffisent pas toujours, Philippe et Nazma ne se sont pas plu. Philippe a alors parlé de moi, elle s’est dit pourquoi pas, et c’est ainsi que nous avons été présentés l’un à l’autre un soir d’avril 2005. Je suis arrivé chez Philippe avec une bonne bouteille de Pomerol que nous avons dégusté à trois avec plaisir. L’abondante chevelure teinte en roux de Nazma, sa tenue rock’n’roll, ses lèvres peintes d’où sortait un rire franc et généreux, m’ont immédiatement séduit. La discussion s’est amorcée. Elle travaillait dans une cantine dans un collège en semaine et arrondissait ses fins de mois en gardant des enfants le soir, ou en servant dans des bars branchés parisiens le week-end.
Ses passions ? Dîner entre copains, aller au cinéma, faire du sport, sortir en boîte… profiter de la vie, quoi ! La religion ? Oui, elle était musulmane, c’est sûr, elle faisait le ramadan tous les ans ; mais si elle avait choisi de vivre en France, c’est bien parce qu’ici, la religion ne l’empêchait pas de profiter d’une soirée raclette bien arrosée entre potes.
Nous étions loin des sorties culturelles avec Laura, mais il y avait de la vie chez Nazma et j’avais besoin de ça. L’attirance était réciproque nous avons échangé nos numéros et après un ping pong intense de textos , nous nous sommes revus assez rapidement.
Nous sommes allés en Baie de Somme, où nous avons bu une bouteille de champagne face à la Manche dont le gris arrivait à nous sembler presque aussi joli que le bleu des mers chaudes de l’île Maurice ou Nazma s’était rendue plusieurs fois avec son ancien compagnon. Puis nous avons écrit un vœu que l’on a enfermé dans la bouteille et que l’on a jeté à l’eau. C’était romantique. Nazma rêvait, elle, de faire un beau mariage dans un château avec des cornemuses entourée de ses amis qui étaient, me disait-elle souvent, sa famille de cœur.
En août, Nazma m’annonça qu’elle allait séjourner un mois chez sa mère, en Algérie, comme elle le faisait tous les ans. Ça n’avait pas l’air de lui faire plaisir : en effet, là-bas, la vie est très traditionnelle, les hommes sont les chefs, les femmes sont voilées, et elle avait renoncé à ce mode de vie. C’était difficile à assumer parce qu’elle était regardée de travers quand elle se montrait maquillée et en minijupe. Être une femme émancipée, au bled, ce n’était pas un compliment, et on le lui faisait bien sentir…
Ce voyage était aussi un sacrifice financier pour elle car les billets d’avions sont très chers pour se rendre en Algérie l’été. Sur place comme ils ont comme idée qu’en France l’argent coule à flot, il faut arriver les valises pleines de cadeaux. Je décidai donc d’aider Nazma à financer ce séjour pour qu’elle soit déchargée de ces soucis matériels, moi qui ai toujours pensé que la famille compte beaucoup et que l’on se sent en paix avec sa conscience lorsque l’ on peut aider ceux que l’on aime s’ils sont plus dans difficulté que nous.
Pendant son absence, j’en ai profité pour officialiser avec Laura la fin de notre relation. Elle n’était pas surprise. J’ai été heureux que ça se passe comme ça, tout simplement, et que l’on garde une relation d’amitié.
Mais pendant cet éloignement j’ai aussi réfléchi à ce que je souhaitais faire de la vie qui s’ouvrait devant moi. Nazma aimait la fête, les amis, elle s’habillait avec des tenues qui ne laissaient pas les passants insensibles en alternant mini-jupes et talons ou pantalons moulants et décolletés plongeants.
Moi qui était plus dans l’introspection me demandait si ces différences seraient compatibles avec une vie de couple.
Je décidai de lui annoncer à son retour par honnêteté que je cherchais à construire une relation plus paisible que le rythme rock’n’roll qui était le tempo de sa vie d’alors.
A aucun moment, la religion n’entrait en ligne de compte dans cette réflexion,
A son retour du bled, comme elle appelait l’Algérie, elle se mit à pleurer dans mes bras à l’annonce de mon souhait d’arrêter notre histoire et elle me fit comprendre que j’étais l’homme de sa vie et que construire une famille avec moi la rendrait plus apaisée.
Le câlin que nous avons partagé ce jour là fut très beau et très fusionnel avec un CD de Robbie Williams en fond sonore car Nazma aimant ce chanteur pop. Par la suite, nos retrouvailles dans son lit avec la lingerie sexy qu’elle aimait s’offrir et porter pour moi finirent de me faire craquer et notre histoire a continué.
Nazma
Comme vous le savez, votre maman est née en 1969 à Tlemcen, en Algérie, dans une famille nombreuse et traditionnelle. La culture algérienne est très différente de la nôtre : dans les années soixante-dix, en France, on parlait de mai 1968, de l’avortement, de liberté et d’émancipation de la femme, de la mixité dans les cours. La France, c’était aussi l’ancien pays colonisateur, un pays riche où on trouvait du travail facilement et où on gagnait bien sa vie, où les femmes avaient des machines à laver et des aspirateurs. Dans la famille de Nazma, plusieurs sœurs sont parties en France avant elle. D’abord Kheira, qui avait quinze ans de plus qu’elle : elle s’est installée à Sens pour suivre son mari qui travaillait dans le bâtiment, mais elle a gardé le mode de vie de Tlemcen : elle est restée voilée et n’a pas cherché de travail. Puis Karima est arrivée en France, mais elle avait choisi un mode de vie plus occidental. Elle s’était mariée, avait eu deux enfants, avait trouvé un appartement dans le Val de Marne, et travaillait dans l’administration.
Quand Nazma a eu dix-huit ans, elle a traversé à son tour la Méditerranée pour rejoindre Karima qui a accueilli sa petite sœur les bras ouverts. Elle lui a présenté ses amis, des Français et des Algériens, qui menaient une vie à la française, en faisant la fête le week-end.

Nazma ne s’en est pas contentée, elle voulait son autonomie, travailler et surtout, obtenir la nationalité française. Jean-Marc et Valérie, Denis et Véronique, les amis et collègues de Karima, l’ont aidée à s’habituer à cette nouvelle culture et à trouver une place. Nazma a d’abord travaillé dans une crèche. C’est là qu’elle a rencontré son premier amour, déjà un Italien ; mais ça n’a pas duré parce que quand il buvait, il avait des mots méprisants pour elle. Puis est arrivé l’inattendu, le drame…

Une nuit, en rentrant d’une soirée à Paris, Karima a eu un accident de voiture sur le périphérique Elle est décédée. Heureusement, les amis de Karima ont continué d’aider Nazma et lui ont permis d’obtenir la double nationalité.

La suite ( partie 2 ) demain soir à 18 heures

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18 Comments

  1. Il a épousé une musulmane, j’imagine la suite : une descente aux enfers.

  2. @ GAVIVA
    Je ne suis pas raciste ; en revanche, je suis islamophobe. Religion et race, il y a une sacrée différence, ne croyez-vous pas ?

  3. Je croyais qu’une musulmane n’avait pas le droit d’épouser un non-musulman,sous peine d’être persécutée et rejetée par toute sa famille !?

    • Bonjour,
      C’est plus que cela : c’est une interdiction qui vient directement du Coran …

    • @ Mussaenda
      Un frère d’un ami, pour pouvoir épouser une musulmane, a dû se convertir. Pour être plus précise, il a épousé une Algérienne au bled.

  4. En principe, quand il y a une conclusion, c’est que l’histoire est finie.

  5. Histoire sans développement et conclusion ,manque donc le principal seul le décor a été planté ,j’attends la suite!

  6. Le maire socialiste de BAGNOLET demande de l’aide au gouvernement, après trois semaines d’émeutes,
    fallait voir la gueule enfarinée du bras droit de mechancon, réclamer des flics supplémentaires,
    ha ha ah ! je me suis tapé sur les cuisses, quel pied ! ils osent demander de l’aide contre leurs protégés, leurs petits chéris immigrés, dealers, tueurs, bruleurs de bagnoles !
    ha ! quelle éclate !!!
    Le boomerang qu’ils sont en train de se prendre en pleine poire !
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/04/28/bagnolet-apres-trois-semaines-de-violences-le-maire-reclame-l-aide-de-l-etat_5292051_3224.html

    • Surtout que la plupart du temps, c’est eux qui invitent leurs troupes antifa à casser du flic.

      • oui, ils veulent du flic pour pouvoir taper dessus, ils s’ennuient le weekend sans leurs cibles favorites,
        j’espère qu’ils n’obtiendront rien , et qu’ils se débrouillent avec leurs protégés !

  7. quand a Laura…on a du connaitre la même a quelques années d’ écart….
    c’était une folie! elle m’ a couté une blinde…. 😆
    «  »LAURA 3615 : SERVEUR TELEMATIQUE MINITEL – Publicité Ina.fr
    Vidéo pour « minitel 3615 laura »▶ 0:06
    http://www.ina.fr/video/PUB3784135069
    LAURA 3615 : SERVEUR TELEMATIQUE MINITEL.

  8. bizarre cette histoire!
    et encore plus bizarre mon commentaire qui a déjà dégagé !!
    je reprends ( de mémoire)
    dés que j’ ai lu Nazma, c’ est comme si je lisais  » é périoloso sporgersi »
    d’ abord Nazma ça n’ existe pas en prénom de femme arabe, on connait plutot « Nesma » signifiant « brise légère »…assez rare
    en suite, née a Tlemcen…..ville ultra bigote qui se flatte d’ héberger la tombe de Sidi Boumedienne…..grans santon, ou saint, de l’ islam Algérien….
    mon brave Christian, fallait m’ écrire! je t’ aurais conseillé de passer quelques jours a l’ Hotel Christian a Rimini en italie, ligure !!
    bon, je ne sais pas qui tu es ni d’ ou tu sors, mais la suite je la connais et je te laisse la raconter, pour la première fois que tu publies sur RR
    grand classique….
    quand aux prénoms de « vos mômes » Hawa et Adème, non, franchement….c’est de la caricature ? 😆

    • la suite, je pense la connaitre, si mariage exigence de vous convertir a l’islam, excision, et là changement de decor,, elle redevient croyante (avec son voile, elle ne vous aurait pas séduit !!!) islam imposée a vos enfants, et vous pris au piege, séparation, main mise de azma et de la famille sure les gosses, et vous rejeté non a peu pres cela sans doute…
      vous l’ avez prise, debrouillez-vous maintenant !!!

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