Trump est en train de se faire rouler sur deux tableaux.
1) L’affaire syrienne.
Il n’y avait aucune preuve contre Assad et les casques blancs pourraient bien avoir quelque responsabilité dans cette affaire d’attaque chimique. Mais Trump est un impulsif, bien malheureusement. Quant à Thesera May et notre petit « chef », ils se sont fait rouler, comme si ces deux pays avaient les moyens de s’engager dans une telle stupide aventure…
2) La saisie de documents par le FBI chez l’avocat personnel de Trump sur ordre de Robert Mueller…
Une pure provocation car Mueller n’arrive pas à trouver une collusion avec la Russie au cours de la campagne présidentielle, collusion inexistante car, si elle existait, il y a longtemps qu’elle aurait été découverte.
Alors les gauchistes, ou parti démocrate, derrière toute cette campagne contre Trump, utilisent tous les coups bas possibles et imaginables.
La réaction de Trump après la saisie par le FBI a été de virer Mueller. C’était le but recherché alors qu’une interview de Trump par Mueller était dans les prévisions. Virer Mueller (ce qu’attendaient les démocrates) aurait alors été interprété immédiatement comme une obstruction de justice, motif excellent pour engager la destitution de Trump, ce après quoi courent les démocrates depuis son élection. Il semble que Trump ne soit pas tombé dans ce piège… toutefois pas encore…
Le président américain menace de renvoyer le procureur spécial, chargé d’enquêter sur la supposée ingérence russe pendant la campagne. Entre l’impulsif milliardaire et l’habile homme de loi, récit d’un duel au sommet.
« UNE CHASSE AUX SORCIÈRES TOTALE ! ! ! » Donald Trump s’est réveillé en rage mardi 10 avril, quelques heures après les perquisitions au cabinet de son avocat Michael Cohen. Sur Twitter, son canal d’expression favori, le président américain a encore une fois éreinté l’enquête du procureur Robert Mueller, sa bête noire depuis qu’il a été chargé en mai 2017 d’enquêter sur l’ingérence supposée de la Russiedans l’élection présidentielle américaine.
Le cœur des investigations est de déterminer si les Russes ont avantagé le candidat Trump et si ce dernier et son équipe ont fait obstruction à la justice. Mais dans sa lettre de cadrage, « le procureur Mueller peut aussi s’intéresser à tout fait potentiellement délictueux qu’il découvre », précise Corentin Sellin, historien et spécialiste des États-Unis.
Or, Michael Cohen est aussi visé pour avoir payé 130 000 $ à une actrice pornographique afin qu’elle taise une relation sexuelle avec Donald Trump, quelques jours avant l’élection présidentielle. Si l’équipe de campagne était au courant, ce pourrait être une violation de la loi sur financement de campagne électorale. De quoi faire frémir le président américain…
Un procureur aux pouvoirs énormes
Pour sa mission, l’inflexible procureur, ancien patron du FBI (nommé une semaine avant le 11 septembre !) est secondé par une quinzaine de procureurs adjoints. Ils dirigent ensemble quelques dizaines d’enquêteurs détachés de son ancienne maison (le nombre exact est secret mais pour son enquête, il disposerait d’un budget d’environ 10 millions de dollars).
Même s’il est très respecté par tous les camps politiques pour son sérieux et son intégrité, Robert Mueller, 73 ans, est la cible régulière de Donald Trump, de deux ans son cadet. Depuis 10 mois, on ne compte plus les coups de sang du président américain sur cette « enquête russe » qui devrait durer encore des années.
En mars, il a même tenté de discréditer l’équipe de procureurs, composée à ses yeux de « treize démocrates endurcis, certains grands soutiens d’Hillary la crapule, et zéro républicains ». Pourtant Mueller et son équipe travaillent de manière autonome. « Donald Trump n’a pas bien appréhendé le fonctionnement des institutions américaines », ironise la politologue spécialiste des États-Unis, Nicole Bacharan.
Ruses de sioux
Pour tenter de calmer les ardeurs de Trump, Mueller a pris soin de préciser début avril que le président américain n’était pas une « cible »mais un simple « sujet » de son enquête. Une ruse de sioux pour mieux lui faire baisser la garde ? Nicolas Gachon, universitaire et spécialiste de la politique américaine, opine : « Ça peut convaincre Trump de venir témoigner devant lui. En substance, il lui transmet un message : Si tu n’as rien à te reprocher, alors tu n’as rien à craindre et viens me parler. » Trump, qui passe son temps à démentir une ingérence russe, a d’ailleurs plusieurs fois affirmé qu’il était prêt à témoigner sous serment devant le procureur spécial.
Robert Mueller, l’incarnation de l’homme de loi à l’américaine, avec ses mâchoires carrées et sa voix de stentor, est un redoutable manœuvrier. Il faut dire qu’en face, Trump, qui a juré sa perte, est un sacré client. La prudence est donc de mise. C’est ainsi qu’il a transmis des informations -concernant Michael Cohen- au procureur général de Manhattan. Et laissé à ce dernier le soin de mener les perquisitions au cabinet de l’avocat de Trump. « C’est malin de sa part d’impliquer d’autres procureurs, ça coupe l’herbe sous le pied des Républicains qui le trouvent partial », explique Nicolas Gachon.
Le spectre du Watergate
Mais ce raid dans les bureaux de Michael Cohen, qui est aussi un proche de Trump et l’ancien vice-président de la Trump Organization, resserre encore plus l’étau autour du président. Qui a redoublé de colère : à la sortie d’une réunion avec des responsables militaires et face aux journalistes qui attendaient une annonce sur de possibles frappes en Syrie, il s’est d’abord emporté contre l’enquête « honteuse » du procureur Mueller. « Trump pense s’en sortir comme Bernard Tapie pendant l’affaire VA/OM en 1993, avec sa tchatche et sa puissance médiatique », estime l’historien Corentin Sellin.
Comme cela ne semble plus suffire, la Maison Blanche a fait savoir ce mercredi que le président avait « tout à fait le pouvoir » de limoger le procureur spécial. Un renvoi qui serait dévastateur politiquement et que redoutent même plusieurs élus républicains qui jugent que ce serait « la pire chose » à faire. Tous se rappellent le « massacre du samedi soir », quand l’ancien président Richard Nixon a viré en octobre 1973 le procureur spécial Archibald Fox qui enquêtait sur le Watergate. Face au scandale et menacé d’un impeachment, Nixon démissionnait huit mois plus tard. C’est peut-être ce qui retient encore Donald Trump.
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Les juges de la 17ème sont des juges pro-islamistes, et ils jugent en conséquence, ce n’est pas l’image d’une Justice Juste, on en est très loin
Il ne lui reste plus qu’à contre-attaquer, trouver un procureur de son bord, qui pourra ouvrir une autre enquête aussi bidon pour discréditer ses ennemis,
Normalement les juges ne devraient pas juger en fonction de leurs opinions politiques, c’est une chausse-trappe de la démocratie, et on voit que chez nous, c’est la même salade
Mon court commentaire en fin d’article sur le bombarbement en Syrie s’est transformé en article largement développé (par vous Christine ?). C’est d’ailleurs parfait. Je vais ajouter que l’actrice porno, contre les 130 000 $ payés par Cohen devait la boucler, sinon elle devrait verser un million de dollars (à qui ??? sans doute à Cohen ?). Reste à savoir si ce million a été payé, à qui et, le cas échéant, par qui ? Un ex-modèle Playboy a également été trouvé pour faire les mêmes affirmations que l’actrice porno, sa ou ses rencontres avec Donald Trump auraient eu lieu depuis son mariage actuel… Que croire ? Mais l’objectif est de faire baisser la popularité de Trump, et, malheureusement, bien des moutons vont se laisser manger et les élections partielles de Novembre risquent de faire tomber le Congrès aux mains des Démocrates. En attendant, le Speaker de la chambre des représentants, Paul Ryan, jette l’éponge et ne se représentera pas…
Oui ami c’est moi qui ai sévi en ajoutant un article de presse
Je m’en doutais bien. Excellente initiative. Mes amis républicains locaux sont désemparés. En attaquant la Syrie, Trump a fait la politique des Démocrates et de quelques va-t’en-guerre républicains. Attendons ce que Poutine va faire, car il va certainement faire quelque chose…