Illustration de Paco
Au cœur de l’Europe, la dérive nationaliste et victimaire de la #Hongrie annonce des jours sombres, de repli sur soi et de haine de l’autre. De @c_leotard pour @mediapart https://t.co/1jOiH5iZ5O
— Edwy Plenel (@edwyplenel) 8 avril 2018
Orban a réformé le code électoral, ce qui devrait lui permettre de l’emporter en cette journée d’élection des députés…
http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/04/08/le-systeme-electoral-hongrois-favorise-viktor-orban_5282395_3214.html
Un seul tour, ce qui permet au candidat et à la formation arrivés en tête de l’emporter. Et foin des petites combines entre amis pour un second tour pour chez nous. Telle est la vraie réforme électorale qui aurait un sens, n’est-ce-pas Macron…
Mieux encore, d’après le Monde, Orban aurait fait en sorte de permettre aux Hongrois de l’étranger qui lui sont favorables de voter par correspondance tandis que ceux qui lui sont réputés hostiles devraient chercher un consulat pour voter… Je dois avouer que si c’était vrai, ça me réjouirait. Quand on voit toutes les tricheries, toutes les manipulations dont sont capables les immigrationnistes qui sont au pouvoir en France, pas d’état d’âme. On rappellera que l’élection de Macron restera durablement entachée de soupçons de triche, des bulletins blancs par milliers qui ont disparu, remplacés, forcément, par des bulletins pro Macron, les bulletins pour Marine barrés, déchirés… Les électeurs pouvant voter dans deux bureaux de vote… Alors si une réforme électorale permet à un patriote amoureux de son pays de l’emporter il a ma bénédiction.
En face, les dhimmis et les salauds sont fous furieux ils ne pensent qu’à dégommer Orban, Poutine, Bachar, Netanyahu… bref tous ceux pour qui le mot patrie veut dire quelque chose, tous ceux pour qui le mot islam et le mot immigration sont source d’horreur.
Et le premier d’entre eux, l’inénarrable Plenel, évidemment. Retour aux heures sombres… Ne pas vouloir se faire tuer, envahir, remplacer, c’est de la haine de l’autre et du repli sur soi. Evidemment. Du Plenel pur jus.
Les heures les plus sombres ? C’est quand un sale type qui a ses entrées partout est un porteur de valises de l’islam.
http://resistancerepublicaine.com/2014/09/19/plenel-porteur-de-valises-de-lislam-par-pierre-cassen/
Les heures les plus sombres ? C’est quand un sale type qui a ses entrées partout dit que la France est un pays musulman.
http://resistancerepublicaine.com/2015/02/17/plenel-devrait-etre-traduit-devant-la-justice-pour-haute-trahison-par-olivia-blanche/
Les heures les plus sombres ? C’est quand un sale type à l’ego démesuré et traître à la patrie ose se comparer à l’Affiche rouge
http://resistancerepublicaine.com/2017/11/09/edwy-plenel-se-lance-a-fond-dans-limmonde/
Plenel aime l’islam, c’est normal. Qui se ressemble s’assemble. L’islam hait la démocratie. Plenel aussi qui ressemble à son copain Cohn-Bendit qui voulait faire revoter les Suisses à l’époque des minarets….
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Plenel, c’est BHL , Elkabbach Alain Minc, Bernard Kouchner, Attali ce sont tous des intellectuels chargés de cautionner le mondialisme qui passe par l’UE.
C’est pour cela qu’ils sont incontournables pour la nomenclature.
Les gouvernements passent mais eux continuent à prêcher la bonne parole et le bourrage de crâne.
Plenel parle de dérive nationaliste au sein de l’Europe, déjà est-ce que le nationalisme est une dérive ?
Moi j’aurais dit plutôt necessité de reprendre leur destinées en main par les Nations dans une Europe en pleine dérive migratoire!
Il parle aussi de dérive victimaire Hongroise mais c’est le contraire il ne veulent pas être les victimes de flux migratoires, et faire comme la France: Compter ses victimes! Si nous n’avons pas compris la leçon d’autres pays encore suffisement homogène eux ne veulent pas de ce qui arrive en France et en Allemagne. Ils ne veulent pas payer le prix du mondialisme fou.
Ils reçoivent les infos du Monde entier sans la propagande!
Ce triste sire de plenel n’est qu’un déchet , et un jour il se pourrait qu’il lui arrive ……………
Il n’ a qu’a aller en musulmanie. qu’elle honte ce type. Quand on pense qu’il s’est
vanté d’avoir soutenu Septembre Noir pour le massacre des athlètes israéliens.
qu’il aille en enfer.
ROSA
Le grand défaut chez nous, c’est que les élus peuvent être réélus. Beaucoup caressent les électeurs dans un sens agréable pour eux dans le but d’acheter leurs voix, c’est de la corruption. Il faut absolument essayer des élections avec uniquement des candidats nouveaux, les anciens élus étant interdits de candidature pour le reste de leurs jours. Toutefois, pour les élections municipales des petites villes, cette règle ne pourrait pas s’appliquer rigoureusement. Mais cela n’est pas gênant, en France, on est habitué aux exceptions …
« Le grand défaut chez nous, c’est que les élus peuvent être réélus.
xx
admirable reflexion Armand!
le grand malheur est là!
c’est tellement bon ! le « pouvoir », les honneurs, la clique de courtisans a tous les niveaux, la bagnole de fonction et son chauffeur, plus de souçi a chercher une place pour se garer a 21 heures, un « budget » qui t’ est offert, des « frais de représentation » des gateries fiscales, un carnet d’ adresses, un secrétariat, un job pour les vacances de ton petit-fils ou de ton neveu (bien payé, bien sur, tu n’ es pas n’ importe qui..)
dans ma jeunesse j’ ai connu un ami de mon père qui avait un poste de député-maire…et une fois, dans son bureau, un larbin a frappé a la porte, portant un plateau, sur lequel une imposante masse de papiers reposait, en lui disant
« la presse du Jour , Monsieur »
le « monsieur » lui fit un geste de la main signifiant de déposer le précieux colis a gauche de son burlingue et murmura un tout petit merci
et les repas au restau de l’ assemblée nationale! une des boutiques dites de la « cose publique » qui dispose d’ une des meilleures caves de Paris! ce n’ est pas la Tour d’ Argent, mais tout de même..et les serveurs en tenue, la main gauche pliée derrière le dos,remplissant ton verre, courbés sur ta table….a cette époque on te proposait le cigare bagué Habana….le verre de fine réchauffé a la main ….
comment veux tu ne pas tuer père, mère, enfants, épouse pour une telle félicité!!
comment veux tu ne par faire la grosse pouffiasse pour ne pas perdre la voix du dernier muet de ta circonscription !!
pour continuer a vivre ce paradis, cette allégresse que te procure la soumission de tes semblables, la jalousie de tes larbins, le regard de TOUS !
devant toi! toi! l’ homme qui a REUSSI !
et je ne parle pas des « admiratrices » a qui tu feras l’ honneur d’ une copulation « 5 minutes douche comprise » comme un actuel gâteux…
tout ça existe a TOUS les niveaux…même au niveau d’ un de ces maires de villes moyennes de France…jusqu ‘ a Matignon et a l’ Elysée, sans oublier la maison de retraite la plus riche et chère de France : LE SENAT …
tiens a propos de Sénat, va donc apprendre sur Internet qui fut Lucius Qintus Cincinatus
on en reparlera 😆
Merci pour cette belle histoire légendaire. Accepter le pouvoir illimité de dictateur le temps de rétablir une situation compromise puis abandonner le pouvoir et retourner cultiver la terre … voir
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucius_Quinctius_Cincinnatus
Plennel
risqué d avoir un Avenir …..MOSSAD !
Non ! Non ! Là ce n’est plus risqué, ça l’est déjà !
Et j’ajoute, les heures sombres,
c’est quand une petite racaille musulmane, nourrie au lait de la France, prend un pistolet pour le braquer sur la tête d’une petite fille de 9 ans et que personne ne réagit,
c’est quand un assassin musulman loue un poids lourd pour aller écrabouiller des familles françaises fêtant le 14 juillet,
c’est quand un assassin musulman entre chez sa voisine pour l’égorger,
c’est quand un musulman avec bracelet électronique rentre dans une église où un prêtre officie pour l’égorger rituellement;
c’est quand un musulman égorge en plein jour, devant une gare deux jeunes cousines en vacances,
ETC ETC il faut revoir la liste, la longue liste des tueries qui constituent les heures sombres
voilà les heures sombres actuelles, il n’y en a pas d’autre
TRès juste complément merci
HONgRIE Election:
—Fidesz mène et gagne—
URL originale : http://mandiner.hu/comments.php?nodeid=127789
TRADUCTION GOOGLE
::: https://goo.gl/cmB2zg
8 avril 2018 23:05
TAUX de PARTICIPATION
– 88,57% des suffrages exprimés sur les listes nationales
Et le cainqueur est :
– 1. FIDESZ-KDNP (48,76%, 2 178 848 votes)
– 2. JOBBIK (19,74%, 881 942 votes)
_________________________________________
Les résultats énumérés étaient 88 pour cent: 1. FIDESZ-KDNP 48.76 pour cent; 2. JOB 19,74 pour cent; 3. MSZP DIESEL 12,19 pour cent; 4. LMP 6,77 pour cent; 5. DK 5,49 pour cent. L’élan n’est pas proche de 5%. « Nous avons fait une belle victoire, nous avons créé une opportunité de défendre la Hongrie », a déclaré dimanche soir le Premier ministre Viktor Orbán.
« Nous avons gagné! », A déclaré le chef du Fidesz, qui a déclaré qu’une forte participation avait mis des doutes entre parenthèses.
« Il y a une grande bataille derrière nous, nous avons fait une victoire décisive, nous avons créé une opportunité de défendre la Hongrie », a déclaré dimanche soir le Premier ministre Viktor Orbán. Il a souligné que la Hongrie ne reste pas là où je veux, mais a déjà commencé à la choisir par elle-même. Nous irons tous dans cette direction « , a promis le Premier ministre.
Le Premier ministre a exprimé ses remerciements aux électeurs, séparément pour les électeurs Fidesz-KDNP, pour lesquels ils ont persisté ces dernières années. Il a également remercié les Hongrois de l’étranger qui ont aidé à protéger la patrie, ainsi que Jaroslaw Kaczynski, président du parti polonais Justice et Justice (PiS), et le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki pour leur soutien.
Il a également remercié le travail des assistants et des volontaires de Fidesz, et a également remercié ceux qui « ont prié pour et m’ont compris ». Finalement, il a remercié sa femme, Anikó Lévai.
« Merci à tous, Soli Deo gloria », a conclu Viktor Orbán, puis les principaux politiciens du Fidesz et du KDNP ont chanté la chanson de Kossuth avec les gens rassemblés devant la baleine, suivis par les Himnus. Le Premier ministre à Hajrá, en Hongrie, pour aller, les Hongrois! thanksgiving.
*
Avec 88,57% des suffrages exprimés sur les listes nationales, le nombre de suffrages exprimés sur les listes de partis est le suivant:
1. FIDESZ-KDNP (48,76%, 2 178 848 votes)
2. JOBBIK (19,74%, 881 942 votes)
3. MSZP DIESEL (12,19%, 544 654 votes)
4. LMP (6,77%, 302 566 votes)
5. DK (5,49%, 245 332 votes)
6. MOMENTUM (2,76%, 123 533 votes)
7. MKKP (1,67%, 74 720 votes)
8. REJOINT (0,61%, 27 159 votes)
9. PACTE DE TRAVAIL (0,29%, 12 993 votes)
10. CSP (0,20%, 8967 votes)
MINE (0,16 pour cent, 7030 votes)
12. SEM (0,13 pour cent, 5965 votes)
13. MOUVEMENT DU BULLETIN DE TENNIS (0,10%, 4667 votes)
14. MCP (0,09%, 3842 votes)
15. SUJET COMMUN (0,07%, 3251 votes)
SAISON 16 (0.06 pour cent, 2694 votes)
17. ACHAT (0,05%, 2259 votes)
18. GUIDES (0,04%, 1685 votes)
19. REND PÁRT (0,03%, 1416 votes)
20. NP (0,03%, 1242 votes)
21. SOMMAIRE (0,03%, 1219 votes)
22. MEDETE PÁRT (0,02 pour cent, 1099 voix)
23. EU.ROM (0,02%, 861 votes)
Tous les suffrages valablement exprimés sur les listes des partis nationaux et les listes de nationalité: 4 468 323
*
Le nombre de mandats parlementaires des partis, selon les données du bureau électoral national, s’appuyant sur des données sur le dépouillement des votes:
1. FIDESZ-KDNP: circonscription individuelle: 91, liste nationale: 43, total: 134, sièges parlementaires: 67,34%.
2. JOB: circonscription individuelle: 1, liste nationale: 26, total: 27, sièges parlementaires: 13,57%.
3. DIALOGUE MSZP: circonscription individuelle: 8, liste nationale: 11, total: 19, proportion de mandats parlementaires: 9,55%.
4. NSP: circonscription individuelle: 3, liste nationale: 6, total: 9, proportion de mandats parlementaires: 4,52%.
5. LMP: Circonscription individuelle: 1, liste nationale: 6, total: 7, proportion de mandats parlementaires: 3,52%.
6. COUVERTS: circonscriptions individuelles: 1, liste nationale: 0, total: 1, proportion de mandats parlementaires: 0,50%.
Indépendant: circonscription individuelle: 1, liste nationale: 0, total: 1, proportion de mandats parlementaires: 0,50%.
ALLEMANDS HONGROIS NATIONAL: mandat préférentiel: 1, total: 1, proportion des mandats parlementaires: 0.50%.
Total: circonscription individuelle: 106, liste nationale: 92, mandat préférentiel: 1, total: 199, proportion des mandats parlementaires: 100,00%.
(MTI)
Mais on remarquera que TOUT LE MONDE EST REPRÉSENTÉ à l’Assemblée !
Il n’y a qu’en France qui donne des leçons de démocratie à tout le monde, se vantant d’être la championne des droits de l’homme, que sont représenter les partis qui cautionnent la politique et la géopolitique de la bien-pensance ; et ce avec une représentation aucunement en rapport avec les résultats obtenus aux élections. Pays où l’on trouve normal que 7 millions de français soient représentés par 2 élus et 11 millions par 6.
Allez zélites françaises, aboyez maintenant et faites rigoler le monde entier avec vos valeurs et vos principes républicains et démocrates : aboyez !
Un taux de participation record enregistré aux élections en Hongrie
::: https://fr.sputniknews.com/international/201804081035852539-taux-participation-record/
08.04.2018
Lors des élections législatives en Hongrie, le Comité électoral national hongrois a évoqué un taux de participation record depuis 2002.
Vers 15h00 (heure locale), environ 54% des électeurs s’étaient rendus aux urnes pour élire les 199 députés de leur Assemblée nationale et ainsi désigner leur Premier ministre. Il s’agit d’un record absolu depuis 2002.
Selon un pointage qui a eu lieu à 18h30, le taux de participation a atteint 68,13%, soit huit points de plus qu’à la même heure en 2014 et davantage que la participation finale il y a quatre ans (61,24%).
Le Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orban, qui était au pouvoir de 1998 à 2002 et l’est de nouveau depuis 2010, était donné favori.
Les élections à l’Assemblée nationale ont commencé à 6h00 (heure locale) ce dimanche.
Quelque 7,9 millions de Hongrois étaient appelés à prendre part au scrutin. Les résultats sont attendus tard dans la soirée.
Pourquoi vouloir la tête de Viktor Orbán ?
::: https://visegradpost.com/fr/2018/03/27/pourquoi-vouloir-la-tete-de-viktor-orban/
27 mars 2018
Par Modeste Schwartz.
Hongrie – Implications géopolitiques des élections hongroises du 08 avril prochain
Après une présentation à chaud des acteurs actuels de l’échiquier politique hongrois à la veille des élections du 8 avril et une analyse socio-culturelle des forces et faiblesses potentielles à moyen terme de la Hongrie FIDESZ, je voudrais clore ce triptyque par quelques réflexions sur la portée internationale et géopolitique de cette « bataille de Budapest » qui fait rage depuis presque un an, et dont le dénouement commencera dans deux semaines.
Commençons par un constat simple et neutre : tous les yeux sont fixés sur la Hongrie. Outre le Visegrad Post et son jumeau libéral-libertaire, la Marche de la Paix du 15 mars dernier a aussi retenu l’attention – pardonnez du peu – du Washington Post. Rappelons qu’il s’agissait d’une fête patriotique annuelle, certes doublée cette année d’un meeting de soutien au parti au pouvoir, qui a rassemblé quelques centaines de milliers de personnes dans la capitale d’un pays plus petit que l’Islande et moins peuplé que la Grèce – capitale où, par exemple, aucun quotidien français n’entretient de correspondant à l’année. Bien sûr, pour justifier cette soudaine obsession, les prétextes idéologiques ne manquent pas : de mieux en mieux articulé, le discours illibéral de Viktor Orbán permet à toutes les Cassandres à gages du « monde libre » d’agiter les spectres les plus usés de la rhétorique antifa, y détectant comme d’habitude un antisémitisme-fantôme (auquel Benjamin Netanyahu, lui, ne semble pas très sensible), un racisme à peine masqué (qui, curieusement, n’a pas empêché les partisans tsiganes du FIDESZ de venir nombreux participer à la Marche), etc..
En comparaison, la récente et inexcusable glissade verbale de l’ancien premier-ministre roumain Mihai Tudose, qui, lui, menaçait ni plus ni moins que de pendre haut et court ceux des Sicules qui contestent le centralisme roumain, avait fait moins de vagues. Pour ne rien dire de la rhétorique xénophobe (antisémitisme compris) des politiciens ukrainiens, devenue monnaie courante, et en comparaison de laquelle le « lapsus » de Tudose devient, si j’ose dire, un simple « détail ». On l’aura compris : face à ce monde post-communiste mal connu à l’Ouest, les angoisses des médias occidentaux s’avèrent être hautement sélectives.
Bref : sans même parler du cash-flow international des « ONG » à la manœuvre en Hongrie (difficile à quantifier, mais, à en juger par les résultats, il doit être fort consistant ces temps-ci), la simple focalisation médiatique en cours (qui, elle, est une donnée objective) suffirait à prouver que les enjeux de la bataille de Budapest dépassent de loin ceux de la politique intérieure de ce petit Etat enclavé, relativement pauvre et pratiquement désarmé.
Comme je l’ai précédemment démontré, le but de guerre prioritaire de la « communauté internationale » est de détrôner Viktor Orbán – lequel en est d’ailleurs parfaitement conscient, et ne manque pas une occasion de rappeler que ses véritables adversaires ne sont pas les partis d’une opposition hongroise éparpillée, sans programme ni leaders crédibles, mais des forces internationales d’une toute autre puissance.
Non seulement pour de telles forces, mais même pour l’hégémon régional allemand, la petite Hongrie, quand bien même elle deviendrait encore dix fois plus illibérale qu’elle ne l’est ou prétend l’être, ne sera jamais une menace en soi.
Dans le noble art du maquillage idéologique des réalités géopolitiques, Viktor Orbán n’est d’ailleurs pas en reste sur la presse occidentale. A l’écouter (du moins pour 90% de sa communication publique), l’enjeu dominant, voire unique, serait la problématique migratoire – argument massue dont il sait qu’il unit l’électorat hongrois bien au-delà des rangs de son parti, et les masses centre-européennes bien au-delà de la Hongrie, pour des raisons claires et légitimes qui ne deviennent obscures ou criminelles que dans l’univers parallèle de la pensée unique mondialiste : n’ayant pas participé aux aventures coloniales extra-européennes du siècle dernier, l’Europe centrale voit les vagues migratoires en cours du même œil que l’afghan moyen s’il devait assister au débarquement d’un million de tchèques dans les vallées du Pamir. Rien de plus normal. Soucieux, en outre, de gagner et/ou de conserver d’éventuels alliés à l’Ouest, le FIDESZ ne manque pas une occasion « d’internationaliser » le problème, en invoquant le témoignage de formateurs d’opinion occidentaux (comme Renaud Camus) spécialisés dans la thématique du « grand remplacement ».
A ce niveau d’analyse, néanmoins, on peut légitimement se demander pourquoi le discours d’Orbán inquiéterait davantage en haut lieu que les déclarations anti-immigration (souvent bien moins « enrobées ») de tel ou tel leader populiste italien – acteur de la vie politique d’un pays pesant pourtant bien plus lourd dans la balance objective des pouvoirs européens. Après tout, la problématique migratoire telle qu’on en débat le plus souvent – dans des termes essentiellement idéologiques, moraux et culturels – est (pour peu, du moins, qu’on en mesure les enjeux à long terme) la même dans toute l’Europe. L’« accident Orbán » – comprendre : l’apparition d’un leader rompant l’euro-silence imposé sur ce problème – aurait donc tout aussi bien pu se produire en Irlande ou au Danemark, n’est-ce pas ?
Eh bien non. En réalité, dans les rangs de l’oligarchie, tous les acteurs sérieux – y compris les partisans les plus frénétiques du métissage forcé – savent très bien ce que même de nombreux partisans du FIDESZ s’avouent à mi mots : en l’absence de migrants souhaitant s’installer dans une Europe post-communiste à faibles salaires et presque dénuée d’Etat-providence, le bras de fer engagé dans ce domaine entre Bruxelles et Visegrad n’a pas d’objet à court terme. Le « mur » érigé par la Hongrie ne coupe qu’une partie de ce qu’il est convenu d’appeler « la route des Balkans » – laquelle n’est, de toute façon, pas la seule – loin s’en faut – des voies d’accès clandestin à l’UE. Et même dans l’hypothèse d’un élargissement rapide de l’UE et de Visegrad aux Balkans occidentaux, il suffit de savoir compter pour comprendre que Visegrad – même soutenu par l’Autriche, ce qui reste néanmoins à vérifier – ne prendra pas « le contrôle de Bruxelles », comme font mine d’en rêver, à l’Ouest, des publicistes comme Eric Zemmour, en quête de la pierre philosophale de l’europhilie anti-immigrationniste (c’est-à-dire des frontières sans souveraineté).
Dans ce cas, qui a peur de Viktor Orbán ?
L’Allemagne.
Rappelons ici que non seulement la « manne communautaire » si souvent reprochée à l’Europe centrale est en réalité un mécanisme permettant au contribuable français, italien, espagnol etc. de subventionner l’industrie allemande via les infrastructures qui la relient à son atelier low cost d’Europe centrale – mais aussi et surtout, que le maintien d’un bas niveau de salarisation dans les PECO est l’un des paramètres essentiels de l’équation qui fait de l’UE, sous sa forme actuelle (renforcée par le Brexit) une machine à enrichir l’Allemagne sur le dos de l’Europe du sud. Pour finir, notamment, de désindustrialiser la France, l’Allemagne a absolument besoin d’une décennie supplémentaire de dumping basé sur les marges de compétitivité gagnées dans ses sweat-shops orientaux. Or, contrairement à ce qu’on entend parfois dire, cet hinterland centreuropéen de l’Allemagne n’est pas vraiment remplaçable : nulle part ailleurs dans le monde elle ne trouvera la même combinaison de pauvreté, de contiguïté géographique, de compétence technique et de compatibilité culturelle qui a fait le succès de ce nouveau Drang nach Osten. Théoriquement, même s’ils estiment précoce toute tentative d’échapper à l’hinterlandisation, les PECO disposeraient donc d’une marge de négociation face à leur « employeur » allemand, qui a au moins autant à perdre qu’eux en cas de « grève ». Ils pourraient facilement obtenir « une hausse », ou tout du moins un meilleur taux de réinvestissement local des bénéfices qu’ils génèrent, de manière à pouvoir timidement imiter, mutatis mutandis, le modèle chinois de développement par symbiose. En pratique, cependant, cette marge de négociation n’existe que dans la mesure où lesdits PECO atteignent le degré d’unité politique qui leur permettrait de parler d’une seule voix. Tel est le danger dont Orbán est le nom.
Voici le principal non-dit de la politique européenne actuelle : si Visegrad n’a en réalité pas vocation à changer le cours idéologique de l’UE, et sera très probablement incapable d’enrayer l’invasion migratoire (parvenant tout au plus de s’y soustraire à court terme – mais plutôt grâce au manque de candidats), la consolidation/élargissement de Visegrad fait en revanche planer sur Berlin le spectre de la création d’un syndicat de ses subalternes orientaux, dont l’apparition changerait radicalement les données de départ du problème de la « fédéralisation ».
C’est donc bien – quoique pas forcément pour les raisons les plus souvent mentionnées – de Visegrad qu’il est question. Or du point de vue de cette consolidation/élargissement, la Hongrie est certes petite, mais aussi et surtout centrale – à la fois géographiquement (comme nœud logistique et trait d’union entre le « bloc balte » en cours de constitution autour de la Pologne + ancienne Tchécoslovaquie et les Balkans), économiquement (plus ou moins à mi-chemin entre Pologne et Macédoine en termes de richesse et d’industrialisation) et géopolitiquement (entre un « bloc balte » hanté par les fantômes d’une histoire traumatique avec la Russie et l’axe russophile des Balkans orthodoxes). Pays moyen par sa taille (ni Pologne, ni Estonie), par sa composition sociale (ni relativement homogène comme en République Tchèque, ni fortement inégalitaire comme en Roumanie) et confessionnelle (mi catholique, mi calviniste), mais aussi par son degré de religiosité (intermédiaire entre une République Tchèque sécularisée à plus de 80% et une Pologne en plein renouveau catholique), la Hongrie est aussi, de par sa langue, un « terrain neutre » – ni slave, ni latin, ni germanique – qui, déjà sous le communisme, fournissait souvent à ses voisins un lieu de rencontre idéal pour arbitrages, réconciliations délicates et/ou discrètes etc.. Par conséquent, si la Hongrie doit beaucoup de sa popularité internationale récente à la personnalité titanesque de son premier ministre, on peut dire que la réciproque n’est pas moins vraie : pour des raisons structurales, l’émergence d’un leader régional de l’envergure de Viktor Orbán aurait été – sinon impossible – du moins plus difficile, et régionalement moins consensuelle, en Pologne, en Roumanie ou en Serbie.
Sans Viktor Orbán, le projet Visegrad, tel qu’il a pris contour au cours des toutes dernières années, perdrait son visage, et serait assez probablement amené à changer de cours, voire à régresser, ou carrément à disparaître. Voilà, à mon avis, le principal but de guerre de l’Occident dans la bataille en cours.
Comme Viktor Orbán ne joue pas davantage franc-jeu avec l’Allemagne ou avec ses « alliés idéologiques » de la droite occidentale que l’Allemagne ne joue franc-jeu avec eux ou avec les PECO, et comme tous les protagonistes continuent à considérer – c’est presque leur seul dénominateur commun à l’heure actuelle – qu’une implosion désordonnée de l’UE est l’un des pires scénarios envisageables, on comprend aisément que les uns et les autres préfèrent s’affronter verbalement sur le terrain géopolitiquement neutre de la querelle migratoire – que ce soit pour déclarer, avec la gauche occidentale, le métissage universellement positif, ou pour poser, comme Viktor Orbán, en protecteur de l’Europe toute entière. Le dessous des cartes, néanmoins, montre un paysage plus profondément déterminé par la géopolitique que par l’idéologie, dans lequel l’invasion à laquelle Viktor Orbán – véritable héros, en effet, de l’Europe centrale – semble bel et bien seul capable de s’opposer est avant tout celle des capitaux prédateurs, tandis que les lointaines perspectives de « l’islamisation » deviennent un peu floues derrière un péril bien plus immédiat de transformation des PECO en marchés captifs et en périphérie/mouroir vidée de leur substance vive par le brain drain. En ce sens, on peut – une fois n’est pas coutume – donner raison au chef de l’extrême-droite hongroise « retournée », Gábor Vona, lorsqu’il affirme que « le danger n’est pas l’immigration mais l’émigration » – tout en conservant, naturellement, de sérieux doutes sur la capacité de cette girouette politique à s’opposer efficacement à l’un ou l’autre de ces périls dans le cadre de cette « coalition Chaos » où il a eu l’imprudence de laisser sombrer le Jobbik.
A ceux que l’analyse ci-dessus laisserait perplexe, je ne peux que recommander, en conclusion, de prendre le temps de méditer le passage suivant du discours prononcé le 15 mars par Viktor Orbán :
« Nous qui croyons aux États-nations, à la défense des frontières, à la famille et à la valeur du travail, nous sommes d’un côté. Et nous nous opposons à ceux qui veulent une société ouverte, un monde sans frontières ni nations, de nouvelles formes de famille, un travail dévalorisé et des travailleurs bon marché – tous régis par une armée de bureaucrates insaisissables. D’un côté, les forces nationales et démocratiques, et de l’autre côté, les forces supranationales et antidémocratiques. »
(le soulignement appartient à l’auteur)
András Bencsik : « La question principale est : pouvons-nous garder notre souveraineté ? »
::: https://visegradpost.com/fr/2018/04/08/andras-bencsik-la-question-principale-est-pouvons-nous-garder-notre-souverainete/
8 avril 2018
Hongrie, Budapest – Entretien avec András Bencsik, rédacteur en chef de l’hebdomadaire pro-gouvernemental Magyar Demokrata : « La question principale est de savoir : pouvons-nous sauvegarder notre souveraineté ou pas ? C’est la question principale. »
Cet entretien a été réalisé au début du mois de février 2018.
VPost : J’aimerais avoir votre avis sur la campagne électorale en Hongrie, d’un point de vue médiatique notamment. Selon beaucoup d’observateurs, il n’y a jamais eu une campagne électorale aussi violente en Hongrie depuis la fin du communisme. Cela ressemble à une guerre.
András Bencsik : Vous voyez bien les choses…
VPost : C’est un peu choquant après la campagne relativement paisible de 2014.
András Bencsik : Je pense que si les gens peuvent penser à l’enjeu principal de ces dernières semaines et mois, alors ils peuvent comprendre l’enjeu de cette élection. La question principale est de savoir : pouvons-nous sauvegarder notre souveraineté ou pas ? C’est la question principale.
La situation économique est en amélioration constante, et cette tendance montre à tous, à gauche comme à droite, que nous allons sur la bonne voie.
De l’autre côté, nous voyons que la situation démographique de l’Europe est catastrophique. Nous ne faisons que peu d’enfants. La réponse à cet enjeu a été : « Importons des gens d’Afrique et d’Asie ». Mais cela conduit à un nouveau problème, avec l’émergence de civilisations parallèles en Europe occidentale. Nous avons vu cela, et nous avons dit : « C’est la voie que vous avez choisi, mais nous avons une approche différente. Vous aimez faire ainsi, mais nous ne voulons pas faire ainsi ».
Et je pense que la principale question maintenant est de savoir si nous votons pour cette force politique qui dit « Il faut sauver la Hongrie et notre indépendance ». Alors ce n’est pas seulement le Fidesz qui gagnera, mais toute la Hongrie.
D’un autre côté, les oppositions d’extrême-gauche et d’extrême-droite n’ont qu’un seul projet : se débarrasser de Viktor Orbán. Mais cela ne suffit pas. Et c’est dangereux. Que feraient-ils le jour d’après ?
VPost : Mais pourquoi cette campagne est-elle aussi violente cette année ? Il y a 4 ans, le Fidesz était également très fort et a remporté une large victoire (renouvelant sa majorité des deux tiers acquise en 2010), et pourtant la campagne n’était pas aussi violente.
András Bencsik : J’y vois des raisons économiques avant tout. La Hongrie est devenu un pays riche, à tout le moins plus riche qu’auparavant. Si ces gens de l’opposition peuvent accéder au gouvernement, ils pourront ouvrir les portes du Trésor public, et y trouver des milliards. Je me souviens que quand le Fidesz a remporté les élections en 2010, le Trésor public était non seulement vide, mais en plus tout avait été vendu ou engagé sur plusieurs années. Donc maintenant, pour l’opposition, la Hongrie est devenu un pays riche.
Je n’ai jamais entendu un mot sur les projets qu’ils ont. Quid de la Hongrie ? Quid de la situation migratoire ? Quid de la politique familiale. Ils n’ont aucune idée. Tout ce qu’ils disent, c’est que le Fidesz a trop d’argent.
Comme disait Freud, le péché dont vous parlez tout le temps est le péché le plus important pour vous. Donc s’ils parlent du Fidesz qui volerait de l’argent, c’est qu’ils penseraient à faire cela.
VPost : Les médias occidentaux, mais aussi le Parlement Européen, affirment souvent que la démocratie est en recul en Hongrie, en particulier en ce qui concerne l’État de droit ou la liberté de la presse. Ils accusent également le gouvernement d’essayer de racheter les médias en vue d’établir un monopole sur l’information. Quelle est la réalité de la situation des médias selon vous, est-ce qu’il y a un équilibre entre ceux qui sont pro-gouvernement et ceux qui sont favorables à l’opposition ?
András Bencsik : Si vous regardez les médias en Hongrie, vous trouvez de tout : gauche, droite, droite radicale, gauche radicale, libéraux, vous pouvez trouver tout ce que vous voulez!
Nous avons des chaînes de télévision privées importantes. La plus importante est libérale : RTL Klub. La deuxième, TV2, est maintenant un peu plus proche de la droite. Il y a une petite chaîne d’information, Echo TV, qui est à droite. Il y a une autre chaîne, un peu plus importante, Hír TV, qui est totalement dans l’opposition. Parmi les chaînes d’opposition, vous pouvez aussi trouver ATV.
Vous ne trouverez pas un seul média qui a été interdit par le gouvernement ou toute autre entité sous prétexte qu’ils ne doivent pas dire ceci ou cela. En Hongrie, vous pouvez dire ce que vous voulez.
VPost : Il est vrai que certaines affiches anti-gouvernement de l’opposition étaient particulièrement rudes. En France, une telle campagne de communication pourrait amener ses initiateurs devant les tribunaux.
András Bencsik : En Allemagne, une politicienne le l’AfD a déclaré qu’elle considérait stupide que l’on fasse venir des migrants. Elle a fait face à une mobilisation très forte. C’est une véritable censure. En Hongrie, vous pouvez dire ce que vous voulez sans aucun problème.
VPost : Il y a quelques semaines, vous avez déclaré dans l’émission Sajtóklub [Club de presse, une émission hebdomadaire sur la chaîne pro-Fidesz Echo TV] que le véritable objectif des partis d’opposition n’était pas tant de remporter les élections – leurs chances sont très modestes – mais de créer une atmosphère qui pourrait conduire à des événements ressemblants au Maïdan en Ukraine. Que vouliez-vous dire par là ?
András Bencsik : Oui, c’est ce que je pense. Nous pouvons voir qu’il y a une force internationale. L’un de ses visages, ce sont les États-Unis, un autre c’est Georges Soros. Cette force pense qu’elle peut changer la situation dans les États faibles : Ukraine, Géorgie, Macédoine, ou encore le Printemps arabe. Regardez la situation en Libye, avant et après. Pareil pour l’Irak et la Syrie.
Nous pouvons voir que quelque chose est en train de se passer en République tchèque. Et en Roumanie, il y a un nouveau gouvernement tous les 6 mois. Tout le monde sait que des agents américains travaillent à tous ses événements dans les coulisses.
En Hongrie, il y a quelques années, ils ont essayé d’organiser une petite révolution dans les rues chaque semaine, mais heureusement la Hongrie est une démocratie forte. Nous avons une forte loyauté envers le Premier ministre. Comme en Russie à l’endroit de M. Poutine. Il est aussi dans le cœur des gens. Pour dire la vérité, Viktor Orbán est dans le cœur de ma mère, qui vit toujours – j’en suis très heureux. À la maison, elle a une photo de Viktor Orbán sur sa bibliothèque. Et presque toutes les dames ont une photo de Viktor Orbán, parce qu’elles ont un lien très fort à lui.
Donc en Hongrie, ces forces ne peuvent pas faire de Maïdan ou de révolution de couleur. Attention toutefois à ce mot : en Ukraine, c’était un putsch. Donc globalement je n’ai pas peur, mais comme on peut le voir, ils vont essayer tout ce qu’ils peuvent. La seule possibilité pour eux est de créer un grand scandale.
VPost : Comment voyez-vous le futur de l’Union européenne ? Dans les prochaines années, les fonds de développement seront renégociés pour les pays d’Europe centrale, et cet argent pourrait être réduit pour les pays qui refusent l’installation de migrants. Pensez-vous que l’UE puisse se fracturer dans les prochaines années ? Pensez-vous que des pays comme la Hongrie et les pays du groupe de Visegrád seront à même d’introduire des réformes dans l’UE, notamment face au binôme Macron-Merkel ?
András Bencsik : Je peux très facilement vous montrer le futur de l’Union européenne. Puis-je avoir votre téléphone ? [András Bencsik met trois smartphones alignés l’un à côté de l’autre]. Voici l’Europe occidentale, voici l’Europe centrale, voici la Russie [chaque smartphone représente un de ces blocs]. C’est le futur de l’Union européenne et de l’Europe. Car les Russes sont aussi des Européens.
Vous ne pouvez pas dire qu’une partie est plus importante qu’une autre. Chaque partie est importante. Je pense que Tchaïkovski, Boulgakov, Tchekhov et Gogol font aussi partie de la culture européenne. Vous ne pouvez pas dire « Non c’est quelque chose de différent ». Il n’y a pas d’océan entre nous. L’Europe s’étend des îles britanniques aux monts Oural en Russie.
Et ensemble – je pense que c’est le problème principal – si nous pouvions être ensemble, nous serions la partie la plus forte du monde, le centre du monde. Les États-Unis sont très loin de nous, et ils ont très peur de cette possibilité. C’est pour cela qu’ils disposent des forces armées en Pologne et en Roumanie, car ils veulent isoler la Russie des pays européens. Mais nous ne pouvons pas vivre les uns sans les autres. Nous avons besoin des centrales nucléaires russes, l’Allemagne a besoin du gaz et du pétrole russes, la Russie a besoin de la technologie allemande, etc.
Nous avons déjà de très bonnes relations économiques, pourquoi ne devrions pas avoir de bonnes relations dans les autres domaines aussi? Bien sûr il y a de grandes distances, mais de nos jours le déplacement en avion n’est pas si cher, vous pouvez voyager en Russie pour 10 ou 20.000 forints [30-60 euros].
Je suis allé à Moscou l’été dernier, j’étais surpris. J’ai été à Moscou, il y a très longtemps, du temps de l’URSS. J’avais beaucoup aimé, mais j’étais un jeune homme. Maintenant, c’est une ville occidentale, les gens sont beaux, les magasins et les restaurants sont jolis, la ville est amicale.
Voilà donc un autre problème. Pourquoi est-ce que la Russie est une terra incognita pour les Européens ? Évidemment, nous connaissons tous la réponse. mais je pense que le c’est le futur de l’Europe : une Europe où nous sommes ensemble. L’Europe unie est forte, alors qu’elle est affaiblie si elle n’est que la moitié d’elle-même. C’est extrêmement simple.
Propos recueillis par Nicolas de Lamberterie pour le Visegrád Post.
Cela pourrait indéniablement édifiant et permettre une vérification des sources et des légitimités.
Qui est celui qui accuse et jette l’opprobre ,quels sont les éléments répertoriés qui puissent indiquer les motivations qui sont les siennes..,,???
Je souhaiterais véritablement savoir qui est ce journaliste Plennel
Tant au plan professionnel prioritairement qu’au plan personnel (;;;???!!!)Y’
Une traçabilité nous serait utile..
c’est un faux frère
il ne semble plus beaucoup se démener pour son tant admiré Tatrik Ramadan…
il devrait lui prêter sa femme pour le prochain parloir-isoloir…ou, mieux, sa fille !!
« »il vit à partir de 1965 en Algérie, termine à Alger sa scolarité et y commence ses études universitaires (une année de mathématiques, deux de sciences politiques6). » »
le pas triote du tout dans toute son horreur
L’expression « repli sur soi » est souvent employée par les collabos, pour faire peur, pour donner l’impression d’un isolement.
C’est bien sûr de la malhonèteté intellectuelle.
Ce que nous voulons, ce n’est pas un « repli » sur soir mais un « recentrage » sur soi, pour mieux s’ouvrir aux autres.
Il faut d’abord rassembler sa famille, retrouver ses racines pour mieux s’ouvrir au monde.
Tous les mèdecins de l’âme le savent, on se détruit à tout donner aux autres sans penser à soi.
L’islam en France : se sera le retour de l’inquisition ou la guerre civile.
Il faut vraiment avoir un QI de limace pour ne pas comprendre ça.
Et il a approuvé, parait-il, le meurtre des sportifs israeliens. Il devrait la fermer.