Un tableau anticolonialiste restauré sur l’Ile de Ré pour honorer l’Algérie

 

« La Famine » est un tableau du peintre Gustave Guillaumet qui sera au cœur d’une grande rétrospective, en hommage à cet artiste, aux Musées des Beaux-Arts de la Rochelle, de Limoges et de Roubaix avant d’être restitué à l’Algérie.

Cette toile imposante est actuellement restaurée sur l’Ile de Ré en France à la mémoire de Gustave Guillaumet, un peintre de talent, figure de l’orientalisme français et tombé dans l’oubli. Cette rétrospective qui se tiendra au mois de juin 2018 à La Rochelle a été reconnue d’intérêt national par le Ministère français de la Culture. Les trois Musées des Beaux-Arts se sont associés pour sauver cette huile sur toile et faire connaître son incroyable histoire.

 

« La Famine » fut médaillée au Salon de Paris en 1869 où elle y a pourtant fait scandale. Y figure « la faim du peuple algérien, opprimé par les colons français »,  victime d’une terrible famine suivie d’épidémies entre 1866 et 1868.

Fou amoureux de l’Algérie, Gustave Guillaumet peindra là son dernier tableau d’histoire qui a suscité des débats houleux sur la colonisation française dans ce pays. Cette toile avait disparu pendant un siècle avant de ressurgir par hasard en 2016 dans les réserves d’un musée de Constantine en Algérie.

Avec stupéfaction, nous apprenons que les Musées des Beaux-Arts de la Rochelle, de Limoges et de Roubaix ont lancé un appel aux dons pour tous ceux qui souhaitent participer à la restauration de ce tableau de Maître, en coordination avec le restaurateur d’art Pascale Brenelli qui accueille actuellement la toile sur l’Ile de Ré.

 

Si vous souhaitez exprimer votre mécontentement concernant cette rétrospective qui ne manquera pas de faire polémique, vous pouvez adresser un mail à Marie Gautheron, la Commissaire de cette exposition, qui consacre un ouvrage à Gustave Guillaumet intitulé « Peintre du Désert » aux Editions Decitre : serviceclients@decitre.fr

 

Note de Christine Tasin

La fameuse « famine algérienne » due à un concours de circonstances multiples où la colonisation avait peu de part ( tremblement de terre, sécheresse suivie d’hiver rigoureux, épidémies… ) – voir ici – évoquée dans ce tableau de Gustave Guillaumet va forcément servir, une fois de plus, en cette période de haine de la France, à justifier cette haine, à inventer une haine raciste de la France du XIXème siècle pour l’autochtone, à faire le procès de l’Algérie française.

Qu’était-il besoin de faire financer la restauration de ce tableau par 4 villes avec la publicité qui va avec quand un gouvernement prétend lutter contre la haine ?

Quand Taubira expliquait que la reconnaissance de l’esclavage ne devait pas mentionner l’esclavage musulman afin de ne pas faire porter ce poids sur les épaules de tout jeune musulman, Macron explique que tout évènement, naturel ou pas, récent ou antique, faisant porter sur nos jeunes Français  le poids de la colonisation était à une bénédiction pour son projet.

 420 total views,  1 views today

image_pdf

9 Commentaires

  1. ce bon Guillaumet, un des premiers peintres orientalistes , en 1887, le monde artistique parisien assistait a l’ inauguration d’ une « société des peintres orientalistes »
    celle ci fut marquée par l’ entrée officielle au Musée du Luxembourg d’ une de ses toiles intitulée « le Desert », collection de poncifs sur le Sahara
    elle représentait une plaine désolée et aride, et au premier plan , un squelette de chameau entier; a l’ horizon, une brume de chaleur d’ un jour déclinant et une caravane poursuivant sa route
    voilà l’ orientalisme qui avait fini par se construire cette image du désert
    il fut brocardé par des voyageurs explorateurs qui se firent un plaisir de lui rappeler qu un chameau malade a trois destins, il peut etre revendu a un nomade qui le remettra sur pied, ou, le plus souvent égorgé pour varier le menu spartiate de ces gens bédouins crevant la dalle, et si inconsommable, les chacals, les hyènes, les vautours se chargeront de disséminer ses ossements

    je pense que ce tableau, comme d’ autres surement fut abandonné dans les reserves de ce musée créé par les Français en Algérie…et qui avaient autre chose a faire que s’ encombrer de tout ce qui faisait les expos de ces musées ou bibliothèques

  2. De toute façon, si ce tableau a été retrouvé, il devrait rester en France, car il a été peint par un artiste français, je ne vois pas pourquoi, il devrait être « restitué »,

    S’il a moisi durant 60 ans dans la cave du musée, il ne devait en sortir que pour être « restitué » à son véritable propriétaire, le ministère français de la culture

  3. A noter, numéro spécial de Valeurs Actuelles sur l’histoire vraie des colonies, en kiosque dès le 24 Mars prochain.

  4. Le culte de la culpabilisaton et de l’autoflagellaton. On a ça dans les musées histoire d’imprimer encore plus la haine de la France, que ce soit chez les petits Français ou chez les envahisseurs.

  5. On apprend qu’il n’y a pas de restaurateurs d’Art en Algérie, va savoir pourquoi !
    Que ce tableau vu ses dimensions a été oublié pendant un siècle dans les réserves du musée de Constantine, étonnant non !
    A mon avis il va vite y retourner dans les réserves du musée, car montrer des corps nus de musulmans algériens, ça ne doit pas être trop hallal ça.

  6. Aller distribuer des tracts sur la piraterie barbaresque à l’entrée du musée !
    Mail effectué !

  7. MDR ! C’est après 62 qu’ils ont vraiment commencé à crever de faim. Sinon pourquoi viennent-ils tous en France ?
    Combien la facture pour ce ravalement ?

Les commentaires sont fermés.