La Côte d’Ivoire se défend contre les migrants en développant la préférence nationale, l’ivoirité

En complément de l’article de Christine Tasin :

http://resistancerepublicaine.com/2018/02/09/enseignants-a-jeter-dehors-de-leducation-nationale-sebastien-cote-laurence-de-cocq/

La capture d’écran du compte twitter de Sébastien Cote  ( voir illustration ) montre que ce gauchiste a retweeté un numéro de l’émission « Le dessous des cartes » sur Arte, qui peut encore être vu jusque début mars, et qui était récemment consacré aux migrations intra-africaines :
https://www.arte.tv/fr/videos/067846-025-A/le-dessous-des-cartes/

C’est l’occasion d’évoquer cette émission encore une fois : je la regarde régulièrement et malgré la qualité du programme, on constate qu’une petite dose de propagande est glissée subrepticement de temps en temps. Une affirmation sortie de nulle part, non débattue, censée séduire le bobo-gaucho non ou mal réinformé.
Une espèce répandue qui n’a pas encore réussi à franchir le cap du XXIème siècle, avec ses idé.e.s. démodé.e.s. : son féminisme exacerbé aussi suranné qu’émasculant, sa défense à tout prix de l’« internationale socialiste » même au prix de l’ouverture des frontières aux djihadistes, aux haineux de la France laïque, peu soucieux des valeurs républicaines telles qu’elles ressortent de la lettre mais aussi de l’esprit de la Constitution. Un individu qui ne parvient pas à faire face à ses contradictions et se réfugie dans la bêtise plutôt qu’essayer de les surmonter, croyant coûte que coûte que le progrès réside dans une ouverture béate et inconditionnée à « l’Autre ».

Cette semaine, l’émission consacrée au Tibet (https://www.arte.tv/fr/videos/078191-002-A/le-dessous-des-cartes/) traite des « tensions opposant le dalaï-lama à Pékin » : « les autorités chinoises mènent une politique de grands travaux sur le plateau tibétain afin de tirer parti de ses nombreuses ressources. Le dessous des cartes s’intéresse à cette exploitation, qui pourrait mettre en danger l’écosystème unique de la région ».
La présentatrice achève l’émission par un magnifique « cheveu sur la soupe », sans doute destiné à complaire au spécimen qui vient d’être décrit : « la violence des moines birmans a abîmé l’image de tolérance et de paix du bouddhisme, une aubaine pour la Chine qui peut continuer la sinisation du Tibet » !
C’est mal connaître le bouddhisme et le dossier birman : http://resistancerepublicaine.com/search/birmanie
Il fallait l’oser, ce lien entre les Rohingyas et le Tibet.
Un peu comme d’autres font le lien entre féminisme et écologie (http://resistancerepublicaine.com/2018/02/07/a-angers-ils-vont-taper-a-bras-raccourcis-sur-trump-le-populisme-et-la-revanche-de-lhomme-blanc/).

Plus c’est gros, plus ça passe : le bobo-gaucho serait-il un être grossier ?

Quant à l’émission consacrée aux migrations intra-africaines, son résumé expose que « contrairement à une idée reçue, la majorité des migrants africains ne traversent pas la Méditerranée, mais partent s’installer ailleurs sur le continent. Comment différencier migrants économiques, réfugiés et personnes déplacées ? Comment réagissent les pays d’accueil et l’Union africaine à ces mouvements de population ? ».
Ça nous fait une belle jambe, car la « minorité » qui migre vers l’Europe est assez populeuse pour ne pas être négligeable !

Donc les Africains migreraient en priorité en Afrique, mais ne s’agirait-il donc pas, dans bien des cas, de se rapprocher de la mer Méditerranée pour ensuite rejoindre la Terre bénite des allocations, de la CMU, des progrès techniques, scientifiques et sociaux ?

On nous explique notamment que des ressortissants de pays voisins ont cherché à migrer vers la Cote d’Ivoire, un pays apparemment moins sous-développé que les autres.
Pour réagir contre ce phénomène, un mouvement politique dans ce pays a voulu développer le concept « d’ivoirité », présenté dans l’émission comme « xénophobe ».

Selon mes recherches, « l’ivoirité » relève en réalité de la préférence nationale.
Jusqu’à 2016, elle consistait aussi à réserver  l’accès à certaines fonctions publiques aux enfants de deux Ivoiriens. Cependant, une réforme a modifié cette particularité, ce qui me paraît tout à fait justifié car l’exogamie a de tous temps existé. C’est une pratique saine a priori, sauf exception lorsque le conjoint ne respecte pas les mœurs du pays qui l’accueille. Elle a une dimension mythique en particulier avec, dans l’histoire antique, l’enlèvement des Sabines.

Quant à la préférence nationale et le droit de refuser l’immigration, où est le problème à reconnaître qu’un Etat a pour ressortissants des personnes qui forment une communauté nationale qui peut à son gré décider de s’élargir ou pas en fonction des besoins de ses membres, de la collectivité qu’ils forment en raison de la solidarité qui les lie constitutionnellement ?
Où est le problème à ce que n’en fassent pas partie des gens qui ne remplissent pas les conditions pour être un national, en particulier une absence de dangerosité ? Certes, l’actualité judiciaire révèle régulièrement que des nationaux sont dangereux, commettent des crimes, des délits, parfois en étant issu du peuple de souche. Cependant, le coût de cette dangerosité est telle pour la nation (indemnisation des victimes quand l’Etat a failli dans sa surveillance, prise en charge du procès et de l’emprisonnement avec les deniers publics, réinsertion financée avec l’argent public etc.) qu’il est légitime de chercher à prévenir plutôt que guérir.
L’exigence, en France, du respect des valeurs républicaines de la part des naturalisés vise encore, par exemple, à maintenir la domination du modèle républicain comme ciment de la nation.

Une bonne insertion économique peut aussi être exigée pour éviter les abus ayant pour conséquence de gaspiller l’effort de solidarité nationale patiemment réalisé au fil des années par des générations implantées sur le territoire national, si bien qu’il est logique qu’elles revendiquent et obtiennent le lien de nationalité si elles satisfont toutes les conditions requises.
Pourquoi devrait-on nier les liens qui existent entre l’individu et son milieu, ses attaches matérielles et morales à un pays se traduisant par une participation à la vie tant politique qu’économique ?
On ne peut pas réduire la préférence nationale à de la xénophobie : ce serait voir l’aspect négatif (le refus de permettre à un étranger de participer à la vie politique et économique de la cité) et non l’aspect positif (la possibilité prioritaire pour les nationaux de pouvoir gagner leur vie dans leur propre pays, de contrôler la gestion politique de leur propre cité…). C’est aussi le droit d’être protégé par le pays que l’on a contribué à construire, directement et indirectement par son appartenance à un groupe social donné, et de contrôler le bon emploi des ressources publiques que l’on a contribué à constituer.
C’est la volonté de développer une nation à l’exclusion des autres, afin notamment de lutter contre la pauvreté frappant son concitoyen, celui qui est son plus prochain car vouloir prendre en charge la misère du monde est illusoire et injuste. La solidarité implique en effet une mutualité potentielle de l’entraide et une échelle nationale qui est la plus rationnelle et adéquate, au risque de pêcher par démesure (hybris) en voulant accomplir une action excédant la mesure humaine, comme s’il s’agissait de remplir le tonneau des Danaïdes.
La philosophie grecque antique avait déjà démontré que la cité était l’unité politique idéale et le cosmopolitisme une erreur. Plus le pouvoir est éloigné, moins le citoyen peut le contrôler. La sauvegarde de la démocratie et de la république suppose une proximité du pouvoir. Le distendre au-delà de la sphère nationale n’est pas raisonnable.

Expurgée de ses excès conduisant à réserver des postes aux Ivoiriens nés de deux parents également ivoiriens, la notion d’ivoirité paraît moins xénophobe que saine. Mais l’affirmation péremptoire de la présentatrice ne laisse sur ce point aucune place à la discussion…
On peut tout à fait réserver un sort différent à l’étranger et au national sans exprimer ainsi une peur de l’étranger, une xénophobie. Il s’agit simplement d’organiser la coexistence des nations afin de permettre à chaque peuple de pouvoir disposer de lui-même et de jouir pleinement de sa souveraineté.

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13 Comments

  1. Alors justement en parlant des migrants en ce moment 26associations de gaucho ont saisi le conseil d’état pour qu’il n’y ait pas de tri des migrants et qu’on continue à accueillir tout le monde à tout va avec la violence qui nous est importée et son lot de priviléges pour ceux là tandis que les français plongent dans la misére pendant que nos jeunes sont des proies faciles ainsi que nos ainés et que pour les sdf rien n’est fait seule la mort les attend…saisissons aussi le conseil d’état pour dire que nous ne sommes pas d’accord vu la montée des violences et agressions faites par les migrants et l’immunité de la justice à leur égard!

    • Bonjour,

      Le Conseil d’Etat est, en effet, une véritable infection anti-française.

  2. Non seulement c’est du bons sens mais c’est un choix chargé d’humanité et de respect envers son pays et ses concitoyens.

  3. Quand les autres comme disent nos escrocs imposteurs, ne sont plus les autres, ils sont comme nous des pigeons ensembles.
    Dans ce cas le droit des minorités ne s’attribue pas à la minorité étrangère, mais à la minorité aux pouvoirs qui en profitent.
    Finalement vous les résistants vous avez bien plus de réflexions honnêtes et de bons sens que tous les politiques mis ensembles, qui n’ont pas un sou de bon sens.

  4. Un pays c’est comme une maison, c’est pas les voisins qui sont propriétaires, que les vrais amis respectent.
    Ai-je le droit de porter le nom de famille de macron pour toucher de son héritage, non!, le macron a t-il son mot à dire dans ce cas, oui!, et bien être français est aussi un héritage de la France, qui ne se partage pas avec tout le monde et les vrais français ont aussi leurs mots à dire dans leurs cas.
    Personnes parlent de racisme au moment de l’héritage devant un notaire.
    Un héritage ne se partage pas avec tout le monde, et le racisme n’est pas un droit, ni un passe droit ou une excuse, mais une lutte contre le vrai racisme qui porte atteinte contre toutes les races, sans distinction de races, pas les églises, ni les mosquées, qui n’est pas combattu et qui n’a rien à voir avec l’héritage et que nos dirigeants feraient bien d’arrêter d’instrumentaliser comme des escrocs manipulateurs avec le racisme.
    Quand le racisme est combattu que dans un seul sens et contre toujours les mêmes, c’est une attaque, pas une lutte contre le racisme.

  5. « … une action excédant la mesure humaine… »
    J’ai développé cette formule dans mon livre « Citoyens ce roman est le vôtre ».
    La mondialisation et l’assistanat international permanent sont des démesures suicidaires.

  6. Ce qui est admis chez eux est interdit chez nous.
    Essayez donc de placer un français détaché par la DG du siège social d’une Sté française à la tête d’une filiale africaine … C’est strictement impossible !
    Le cadre expatrié aura la fonction de conseiller technique, et le poste de Chef d’Etablissement sera attribué à un local, de préférence membre de la famille d’une personnalité du Gouvernement…
    Ces gens là n’ont aucun complexe avec leur préférence nationale !

    • Hé oui, l » Ami

      « Eux » ils peuvent TOUT se permettre, non seulement dans leurs pays de merde,ce dont je me tape, mais hélas, aussi dans NOS pays, au prétexte imbécile et imposé de tous ces nuisibles inconscients qui nous gouvernent, de la Repentance!

      mais, Noum didiou! quelle repentance je devrais, nous devrions éprouver envers ces nations, dont les autochtones furent les premiers noirs a capturer des Nègres pour les vendre a des Blancs ??

      en échange de ? bimbeloterie, haches de fer,miroirs,et ….les fameuses perles Mirafiori qui sortirent par dizaines de millions des verreries Vénitiennes de Murano

      par contre les premiers acheteurs de Nègres, les Arabes, eux n’ ont aucun complexe
      Tidaye Ndiaye, estime a 17 millions le nombre de noirs razziés par les Arabes
      eux, moins cons que les Négriers de Bordeaux ou de Nantes ne les achetaient pas, ils les razziaient, les volaient….tout a un temps, aujourd’ hui ils se sont reconvertis dans les scooters et bagnoles volées, viols et autres gateries
      en territoires arabes ( Arabie péninsulaire, Grande Syrie,Iraq, ils ya des descendants de ces femmes noires au teint trés noir, quasi nègres,
      faut rappeler que les mâles noirs capturés étaient systématiquement castrés pour eviter qu ils ne s’ accouplassent avec les Musulmanes arabes blanches

      avez vous une seule fois, un Arabe du golfe manifester la moindre repentance ? la moindre reconnaissance du trafic, considéré comme tout a fait normal a cette époque

      alors, cette sombre comédie qui se répand comme un chancre sur l’ Europe, exigeant des excuses 3 siècles ou deux plus tard, ça va bien a présent!

      que ces pays, cote d’ ivoire ou cote de mouton se sortent les doigts du cul et se prennent en charge!!
      ce qu ils ne furent JAMAIS capable de faire durant toute leurs histoire
      la seule période aimable qu ils connurent ce fut durant l’ ère coloniale des Blancs d’ europe, les Français, Anglais,Belges et même Allemands avec le Togo
      qui leur inculquèrent les rudiments de civilisations leur permettant surtout de proliférer.. et « Griotte » °°° sur le gateau d’ obtenir déjà la nationalité de leurs affreux colonisateurs

      °°° contrairement a ce qu on pourrait croire, la Griotte n’ est pas la femelle du Griot 😆

      • « Binbelotrie »: il ne faut pas abuser de ce mot pour écraser les africains, qui l’utilisaient comme monnaie d’échange. Pendant très longtemps, le verre a été très difficile à obtenir. Des objets de verre ont été considérés au Moyen-Age comme des artefacts de très grande valeur faits de pierre précieuse.
        Rien d’étonnant en conséquence que les africains aient fait de la verroterie une monnaie privilégiée. Il suffit de dire que l’Afrique a pratique l’esclavage, un point c’est tout.

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