QUAND LES FRANÇAIS DIGNES DÉFENDAIENT LA MÈRE-PATRIE EN RÉUNION
Qu’avait donc en commun le premier héros de cette nouvelle série avec ceux de la série précédente ?
Honoré d’Estienne d’Orves était un fervent chrétien, comme le furent Leclerc qui disait cependant à ses aumôniers de « tuer un Allemand par jour et deux le dimanche », comme Patton au langage de charretier mais fier du Dieu des civilisés, comme Montgomery qui fut hanté vers la fin de sa vie par sa certitude et sa crainte de devoir justifier devant Dieu des innombrables morts de ses batailles. Mais quelle que fût l’humanité de ces hommes, et sans doute justement grâce à elle, ils surent défendre leur famille, leur patrie et la liberté contre le fascisme. Leur foi n’était pas un obstacle au bon sens et à une charité bien ordonnée.
Nous voyons que les deux autres héros de cette seconde série, Bob Maloubier et Henri Rol-Tanguy, ont en commun avec Honoré d’Estienne d’Orves d’avoir été parmi les premiers Résistants, d’avoir volontairement, en toute conscience et gratuitement risqué leur vie, de l’avoir défendue farouchement afin de continuer la lutte contre l’oppresseur nazi. Ils eurent, à l’inverse, des naissances, des éducations, des entrées en résistance différentes, comme le furent leurs idées sur la politique, la religion et la vie sociale. Le patriotisme indivisible les réunissait. Ces passés et ces approches variés les rassemblèrent pourtant, sans qu’ils agissent de concert, dans une glorieuse et exemplaire participation à la Résistance. Nous leur devons beaucoup. Le nom de héros n’est pas envers eux une usurpation mais un devoir, comme il en serait un d’enseigner leur exemple dans les écoles et de donner plus souvent leurs noms à des lieux ou biens publics.
Ces trois articles sont de longueurs différentes. Ceci se rapporte à la réalisation des ouvrages et aussi à leur nombre de pages.
On pourrait se demander à quoi sert de se remémorer leur histoire, leur combat, leur héroïsme. Cela pourrait participer à ce que l’Histoire ne se répète pas. Encore faut-il la connaître et ces quelques articles peuvent y contribuer. Cela est utile aussi pour prendre la mesure de ce que la liberté, la démocratie, la hauteur de vue, la spiritualité, la défense du Bien commun ne vont pas de soi. Nous l’avons vu dans ces années faciles des Trente Glorieuses où nous avons pu nous égarer dans un internationalisme de mauvais aloi. Nous avons vu ces années donner naissance à ce gauchisme qui pourrit notre vie d’aujourd’hui et compromet gravement celle de nos descendants.
Nous voyons bien à quoi il conduit, par une inversion totale des valeurs de notre civilisation deux fois millénaire, mais par bien plus encore : il prétend remettre en cause ce qui fait la vie sociale, en commun -Tribu, État ou Empire- depuis l’existence connue de la vie en groupe et le développement de la créativité humaine, c’est à dire de toute forme de civilisation.
Toute civilisation -groupe important et durable d’hommes civilisés- défend son identité, son territoire, ses mœurs, sa langue ; elle impose aussi à ses membres la reconnaissance -sinon l’amour- de son fonctionnement, de ses rites, de ses lois, de son histoire, fussent-ils bien sûr perfectibles.
Ceci existe depuis des milliers et des milliers d’années et ce ne sont pas quelques idéologies de passage qui peuvent changer cela. Mais elles peuvent gravement l’annihiler, ce que nous observons actuellement, d’autant plus qu’elles conduisent à se laisser envahir par des barbares, et même à continuer alors qu’ils ont commencé à nous massacrer.
Quand elles s’imposent dans les médias, la justice et l’éducation, on voit ce que ça donne : des zombies castrés, asexués, lobotomisés et demain asservis à des puces électroniques, incapables de se reconnaître responsables, ne revendiquant que des droits et ne se reconnaissant aucun devoir, et sûrement pas envers une patrie ou une république. Aucun Bien commun pour eux, juste la consommation (=con + sommation).
À propos des médias, retenons ce passage de l’excellent livre de Hélène Chaubin,
«L’Hérault dans la guerre 1939-1945 », parlant de deux journaux impliqués dans la collaboration,
« Le Petit méridional » radical-socialiste et « L’Éclair » royaliste et catholique :
« … Maître Chardonneau, avocat de L’Éclair : « Il suffisait de lire un journal pour connaître tous les autres. » … ces quotidiens paraissent sans interruption jusqu’à la Libération. Ils acceptent de célébrer les vertus de la « Révolution nationale » et le culte du maréchal. L’Éclair l’a fait par conviction. Il représentait un courant qui souhaitait la fin de la République. Son président était un maurrassien. Les dirigeants du Petit méridional auraient été plutôt motivés par l’esprit du lucre : le journal était une excellente affaire… La censure a été pesante. Il fallait… reproduire fidèlement les communiqués de Vichy puis les communiqués allemands. Dès janvier 1941, l’une des consignes générales a été de « ne rien insérer qui soit désagréable aux commandements allemand ou italien ». Les deux rédactions ont accompagné le maréchalisme puis misé sur la victoire de l’Allemagne. Elles ont soutenu les lois de Vichy, sur le statut des Juifs, sur la Relève et sur le STO. Aucun chiffre ne devait être publié ni sur le nombre de travailleurs envoyés en Allemagne ni sur celui des prisonniers rapatriés… les quotidiens ont condamné les actions de Résistance, la formation des maquis… La presse locale a caché jusqu’au bout la réalité des situations sur les fronts de guerre et diffusé la propagande allemande… »
Imaginons cette citation actualisée dans quelques années :
À propos des médias, retenons ce passage de l’excellent livre de Daniel Pollett «Les Cévennes dans la guerre civile 2018-2024 », parlant de deux journaux impliqués dans la collaboration, « Antifa » mondialo-gauchiste et « Le Dhimmi libre » ultra-centriste :
« … Maître Padamalgame, avocat du Dhimmi libre : « Il suffisait de lire un journal pour connaître tous les autres. » … ces quotidiens paraissent sans interruption jusqu’à la victoire des Patriotes. Ils acceptent de célébrer les vertus de la « Société multiculturelle » et le culte des « Chances pour la France ». Antifa l’a fait par conviction. Il représentait un courant qui souhaitait la fin de la République. Son président était un mondialiste. Les dirigeants du Dhimmi libre auraient été plutôt motivés par l’esprit du lucre : le journal était une excellente affaire… La censure a été pesante. Il fallait… reproduire fidèlement les communiqués de la bienpensance puis les communiqués de l’Agence France Presse. Dès janvier 2018, l’une des consignes générales a été de « ne rien insérer qui soit désagréable aux commandements du Fonds Monétaire International et de l’Union Européenne ». Les deux rédactions ont accompagné le multiculturalisme puis misé sur la victoire de la mondialisation. Elles ont soutenu les lois de Bruxelles, sur le statut des Dhimmis, sur le Grand Remplacement et sur la « discrimination positive ». Aucun chiffre ne devait être publié ni sur le nombre de parasites en provenance de l’étranger ni sur celui des détenus d’origine immigrée… les quotidiens ont condamné les actions de Résistance, la parution de sites de ré-information… La presse locale a caché jusqu’au bout la réalité des situations sur les fronts de la guerre civile et diffusé la propagande mondialo-gaucho-islamiste… »
Ne manquons pas d’afficher notre culture, notre savoir, notre amour de la France et pourquoi nous l’aimons. Que les gauchistes et autres anti-France ne puissent jamais revendiquer de connaître l’Histoire plus que nous et moins encore ce qui fait la richesse des échanges entre les hommes -échanges ne signifiant pas marché de dupes, reniement national et abandon de notre patrimoine.
Ils revendiquent la diversité ? Nous l’avons depuis des siècles en France ! La diversité française, ce sont les Béarnais, les Morvandiaux, les Ch’tis, les Gascons, les Provençaux, les Champenois… aussi les Ultra-marins… aussi ceux des ex-colonies… aussi tous les autres venus de l’étranger et si bien assimilés que ce terme ne fut jamais utilisé envers eux…
Les Résistants durant l’Occupation n’étaient que minorité -j’y reviendrai dans d’autres articles- mais ils ont montré au monde entier que la France éternelle n’était pas morte, même dans la pire adversité. Restons dignes d’eux.
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Merci Christine et Mr Pollett Daniel.
Eitan, bien sûr on peut ajouter le général Koenig et beaucoup d’autres chefs de valeur, et aussi les innombrables anonymes tels que le grand-père de Christian Jour. J’ai lu semblable témoignage dans un livre sur les métiers de l’eau et autres activités fluviales. Mon grand-père était aussi un Résistant après avoir été un Poilu gravement blessé à Verdun.
Jean-Paul Saint-Marc, ce n’est pas la peine que je passe des heures à préparer des articles si vous ne lisez qu’une ligne sur deux !
Henri Rol-Tanguy était communiste, mais pas un traître, c’est suffisamment bien expliqué dans cet article. J’ai parlé de Georges Guingouin dans l’article précédent. Il a été attaqué parce qu’il ne se rangeait pas aux ordres de Moscou, comme l’a été aussi Charles Tillon. On peut considérer que Tillon a mis du temps à se rendre compte de ses erreurs, mais il y en a beaucoup, aujourd’hui, des gens qui ne veulent pas savoir ce qu’ils voient ou ce dont d’autres témoignent !
Effectivement, cela a dû vous prendre du temps, quelques jours même pour écrire de tels articles. Merci à vous !
Moi, ROL-TANGUY me reste en travers de la gorge !
Cet individu était prêt à soumettre la France au communisme !
J’ai cité précédemment , Georges Guingouin, lui n’a pas accepté les ordres du parti, d’abord au début de la guerre en commençant la résistance dès 40, en œuvrant uniquement dans la plus parfaite stratégie, en refusant par exemple d’attaquer Limoges trop tôt pour ne pas rajouter des morts inutiles à ceux dont s’enorgueillissait le PCF (parti des 100 000 fusillés). Il prit Limoges sans la moindre effusion de sang de français ! C’est de lui que vient « Francs Tireurs Partisans » avant que le PCF ne reprenne cette dénomination !
Avant même le débarquement il avait plus de 8000 hommes sous ses ordres, pour un département pas très peuplé, tant son efficacité était réelle avec des pertes minimales !
Il retiendra plusieurs jours la division Das Reich qui massacrera Oradour…
En juillet 44 il s’oppose à une brigade allemande. C’est la bataille de Gargan, les allemands auront plus de trois plus de morts que les résistants, ceci malgré la livraison de matériels trafiqués* (on ne sait pas qui ? Guingouin faisait plus que gêner certains !)…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_Mont_Gargan
* : ce qui n’est pas dit, des futs de pétrole enflammés étaient envoyés sur les chars dans les pentes, en réalité certains futs ne contenaient pas de pétrole !
Le PCF l’a exclus, comme Tillon (qui lui avait été plus conciliant, ses humanités clandestines en sont la preuve) !
Guingouin n’a jamais accepté de qualifier la guerre de l’Angleterre contre l’Allemagne de guerre capitaliste et n’a jamais dénoncé de Gaulle comme un arriviste ou pire !
Le PCF a tenté de le faire assassiner, mais il survécu au sabotage de sa voiture…
Après la guerre, des MAGISTRATS ex-pétainistes ont tenté de le faire condamner avec un dossier truqué ! Il eut fort peu de soutiens ! Il fut lavé de tout en 59 après 6 ans de procédure avec emprisonnement et tortures ! Oui la France après la guerre a torturé cet IMMENSE HÉROS !
Et si l’on parle peu de lui, c’est qu’il fait de l’ombre à beaucoup !
Il n’a JAMAIS soumis l’intérêt de la France à un esprit partisan, qui plus est visant à la soumettre !
Ce sont des grand hommes qui se sont dressés contre l’ennemi et qui ont jouer en tant que chef un rôle déterminant dans la résistance, mais il y a aussi des hommes moins connu qui faisait parti d’un réseau. Des résistants qui œuvraient dans l’ombre et qui risquaient leur vie. Mon grand père était de cela, il faisait parti d’un grand réseau et était passeur sur la Garonne, pour éviter les ponts qui était contrôlés. Son non de code était Lenturlu. Il était un maillon de cette chaîne immense qui à travers les routes et les rivières de France permettait aux maquis de se déplacer. Dénoncer plusieurs fois, il s’en était toujours sorti, grâce à un ami gendarme bien placé à la préfecture et aussi parce qu’il possédait un bac pour faire traverser des gens d’une rive à l’autre et qui lui servait d’alibi. Quand un jour je lui ai demandé pourquoi il avait fait ça car il aurait pu être fusillé et tout le village avec, il ma répondu que c’est parce qu’il ne voulait pas devenir boche. Qu’il voulait rester Français, et que si c’était à refaire il referait la même chose. il n’a jamais reçu de médaille, d’abord il s’en foutait. Pour moi mon grand-père est un héro. Tous ces hommes là étaient des héros.
Merci Christian pour ton témoignage, hommage à ton grand-père qui était effectivement un héros
Peut-on rajouter le Général Koenig, héros à Bir-hakeim, vainqueur de l’Afrika korps de Romel?
on va laisser Daniel répondre