Une fois la problématique posée, à l’aide d’une définition générale et d’une série de 12 critères, ce document passe en revue un à un ces critères et juxtapose des citations ou des faits en illustration de ces critères. Il s’agit plus d’un regroupement de données brutes par sujet que d’une rédaction homogène. Les bases utilisées, en sus du Coran et des recueils de hadiths, sont précisées en fin de document ( voir troisième partie demain ).
Définition générale et synthétique du fascisme :
« Le fascisme est une sorte de « religion politique ». Ses partisans croient détenir la vérité absolue. Tout en haut de la hiérarchie, le guide charismatique infaillible est chargé d’une sainte mission consistant à unifier la nation et à vaincre l’ennemi. A grand renfort de ressentiment et de haine, l’idéologie fasciste empoisonne ses partisans, divise le monde entre amis et ennemis et menace ses adversaires de représailles. Elle s’oppose à la modernité, aux Lumières, au marxisme, aux juifs, et glorifie le militarisme ainsi que le sacrifice jusqu’à la mort. » Définition proposée par Hamed Abdel-Samad , référence de l’ouvrage n° 21 troisième partie.
Ses caractéristiques relèvent de la coexistence des facteurs suivants :
1– Un système politique autoritaire,
2 – Le culte d’une tradition et d’un chef,
3 – L’ensemble étant porteur d’une « idéologie qui est à la fois vision et explication du monde », et qui porte en elle sa propre justification,
3a – qui refuse la critique, la liberté personnelle, l’exercice de la raison,
3b – qui a l’obsession d’un complot fomenté par « les autres », qui entretient un sentiment d’humiliation, l’impression d’avoir été lésé, d’être victime.
3c– qui génère et légitime une soif de vengeance, de ressentiment, de haine. La lutte devient une fin en soi, et prend toute la place. On vit pour cette lutte,
3d– qui s’identifie à la lutte contre la décadence, qui condamne les pratiques licencieuses et la déchéance morale.
4 – La diversité est considérée comme un danger. Seuls comptent les fidèles.
Toute personne pensant différemment est considérée comme traitre, lorsqu’elle n’est pas liquidée,
5 – L’organisation sociale est basée sur la Loi, l’intimidation, l’impôt et la violence, 6 – Les ennemis extérieurs et intérieurs existent toujours (imaginaires ou non),
7- On exalte la force et l’on s’appuie sur les valeurs traditionnelles de la masculinité. On célèbre les vertus guerrières,
8 – On relègue les femmes dans leur rôle maternel.
9 – La société devient une prison à ciel ouvert, les citoyens sont sous surveillance,
10 – Seule l’idéologie prônée a droit de cité,
11 – L’importance des mises en scène, dignes de la théâtralité d’une religion (la vérité proclamée, les signes vestimentaires choisis, les uniformes, les rassemblements propagande ; …), crée et encourage une fascination idéologique,
12 – L’identité est défendue aux différents niveaux : individuel, familial, clanique, religieux et universel.
En conclusion, quelles observations, quelles remarques ?
Alors, fascisme islamique – Abus de langage ou réalité ? Peut-on parler de fascisme islamique ?
Pour s’en assurer, passons en revue un à un les critères précédemment cités :
1 – Système politique autoritaire.
« L’islam n’est pas une religion au sens restrictif où l’entend l’Occident mais une communauté, une allégeance, un mode de vie (….) L’islam est politique ou n’est rien » (Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris).
La relation à l’autorité est sans appel : « Celui qui quitte l’islam, tuez-le » (Sourate 5, verset 33)
2 – Le culte d’une tradition et d’un chef.
La tradition est défendue de façon totalitaire depuis 14 siècles. Le chef est évidemment le prophète Mahomet, qui aurait bénéficié d’une vérité révélée. Le Coran, qui lui aurait été transmis par l’ange Gabriel justifie tous ses actes comme émanant d’Allah. On notera les particularités des prescriptions de ce livre : elles sont toutes fondées sur les passions humaines et leur exaltation, telles que la vengeance, la haine, la ruse, la guerre, le butin considéré comme récompense divine, ….
En tout domaine, Mahomet se conduit en autocrate absolu, ne s’imposant aucune limitation. Impérieux (qui commande de façon absolue, n’admettant ni résistance ni réplique), intolérant, il ne supporte aucune contradiction ou opposition, ni même aucune divergence, différence ou indifférence.
3 – L’ensemble étant porteur d’une « idéologie qui est à la fois vision et explication du monde », et qui porte en elle sa propre justification.
« Sa parole devient une loi, qui ne peut être discutée, contestée, annulée, amendée, une loi valable pour tous les hommes, à commencer, bien sûr par les Croyants, et pour la durée des temps. Le respect de l’ensemble de ces lois, de cette Loi, est un devoir sacré. Aucune place n’est laissée à ce que nous nommons le libre-arbitre, la liberté de conscience, la sphère privée. Aucun espace non plus pour le non sacré, le profane. »
« Chaque membre de la communauté fondée (al-umma) est soumis, dans tous les compartiments de sa vie, à des règles qu’il doit connaître et appliquer : l’opposition, la marginalité, ne sont pas tolérés; des sanctions tombent sur les contrevenants. »
« Il a doté sa communauté d’une « idéologie » : « Ensemble systématisé de croyances et d’idées justifiant et prônant des comportements individuels et collectifs » lesquels trouvent leur justification dans un absolu non discutable : la volonté du Tout Puissant. »
« Il a fixé à la communauté et à chacun des individus qui la composent des « objectifs de développement » susceptibles de mobiliser les potentialités de chacun, de maintenir et de renforcer la cohésion interne et la dynamique du groupe. »
« Il a démontré par ses succès que son système était efficace pour enrichir la communauté, accroître sa puissance et son rayonnement. »
« Il a également apporté la preuve que chacun de ses adeptes pouvait espérer réaliser pleinement ses ambitions matérielles ou spirituelles, en dehors de tout préalable de naissance. »
« Il a donné à chacun le sentiment d’appartenir à la « meilleure des communautés » laquelle, missionnée par le Tout Puissant, et se conformant à Sa volonté, ne pouvait qu’aller de victoire en victoire. »
« Il a créé chez les Arabes placés sous son autorité une identité culturelle et une fierté d’appartenance. » »
Ensemble d’observations proposées par René Marchand. Référence , n° 23 ( troisième partie )
3a– qui refuse la critique, la liberté personnelle et l’exercice de la raison.
Effectivement toute critique, toute remise en cause de la vérité révélée, toute liberté personnelle d’interprétation est rigoureusement interdite.
Le « Mutazilisme », école rationaliste créée au VIIIème siècle à Bassora. Cette école affirme l’existence du libre arbitre. Majoritairement sous le califat abbasside au IX ème siècle, elle est réprimée, puis considérée comme hétérodoxe, avant de disparaître au XIII ème siècle. Le « Mutazilisme » permettait de faire de la raison l’instrument de lecture du Coran parce que c’est un livre écrit par les hommes, qui peut être lu comme tout texte classique.
« L’Asharisme » fondé au X ème siècle affirme que le Coran est incréé, il nie le libre arbitre, affirme que Dieu a créé les hommes bons ou mauvais, et qu’on ne peut rien contre cela, mais que, bien qu’il n’ait rien choisi, l’homme est responsable de ce qu’il est ».
« Que le Mutazilisme ait été effacé de la carte intellectuelle des musulmans et que l’Asharisme ait dominé pendant dix siècles fait sens aujourd’hui par les effets induits dans l’histoire. Il ne peut y avoir d’avancée du savoir puisque la vérité a déjà été révélée. Il ne s’agit donc pas de penser ni d’apprendre par soi-même, encore moins de fournir une analyse critique, mais de respecter à la lettre le message qui a été révélé ». (Michel Onfray).
3b – qui a L’obsession d’un complot fomenté par « les autres »; ce qui génère et légitime un sentiment permanent d’humiliation, l’impression d’avoir été lésé, d’être victime.
« Les autres » dans le cas du monde musulman, ce sont les Juifs, les Chrétiens, l’Occident, et d’une façon générale tous les infidèles ou les mécréants. L’islam se nourrit des autres, de l’altérité pour définir le mal. Partant du principe : « Vous êtes les supérieurs si vous êtes les vrais croyants » (Coran 3, 139), « Vous êtes la meilleure des communautés » (Coran 3, 110), les autres ne peuvent être qu’inférieurs, et représenter ce qu’il ne faut pas être, ou encore ceux qui sont dans l’erreur.
« Pour l’écrivain franco-tunisien Abdelwahab Meddeb, un des problèmes cruciaux du monde musulman réside dans le fait que les musulmans ne se résignent pas à ne plus constituer la grande puissance mondiale qu’ils formaient au Moyen-Age. Meddeb considère le décalage entre ce fier passé et la dure réalité actuelle comme une des sources principales du ressentiment nourri à l’égard de l’Occident.
C’est pour les musulmans une offense permanente, pour ainsi dire, née du sentiment subjectif d’avoir été injustement traités par le monde et par l’histoire. Cette offense, associée à une exaltation du passé, constitue un moteur central du fascisme islamique ». Auteur cité par Hamel Abdel-Samad. Référence N° 21, voir troisième partie.
3c – qui génère et légitime une soif de vengeance, de ressentiment, de haine. La lutte devient une fin en soi, et prend toute la place. On vit pour cette lutte.
Le Jihad, la « guerre sainte » ou plus exactement la « guerre légale » qui doit être menée contre tous ceux que l’on appelle indistinctement « infidèles », s’ils ne se soumettent pas. Depuis Médine, l’islam doit être conquérant. La lecture du Coran et des Hadiths le prouve abondamment. Voir explication des hadiths en seconde partie.
De même que l’islam distingue 2 types d’hommes : les croyants en Allah et son prophète, et les mécréants (tous les autres « qui doivent être amenés à l’islam par tous les moyens, y compris la guerre »), de même sont distingués deux types de territoire : La Maison de l’islam (dâr al-islâm), le pays où s’applique la loi musulmane, et la Maison de la guerre (dâr al-harb), c’est à dire tous les autres pays.
« La maison de la guerre s’entend à la fois comme territoire à envahir et comme portion de l’humanité à combattre, asservir, convertir ou exterminer jusqu’au triomphe total de l’islam ». La guerre est donc consubstantielle à cette vision du monde et les combattants sont honorés comme il se doit. De nombreux versets du Coran en témoignent.
Extrait d’un « prêche » en 1980 d’Abdullah Azzam, palestinien fougueux, véritable internationaliste, qui organisait dans les années 1980 le séjour des combattants arabes en Afghanistan via une structure créée à Brooklyn, le Maktab al-Khadamat (MAK, ou Bureau des services). Fondateur méconnu d’Al-Quaïda, mais membre reconnu de la confrérie des Frères Musulmans » : »Les mécréants nous gouvernent. Les peureux et les ineptes disposent de nous. Ceux-là aujourd’hui, Juifs et Chrétiens, se sont emparés des destinées de l’humanité : les Américains, les Anglais et d’autres. Et, derrière eux, les bras du Sionisme mondial, avec son argent, ses femmes et ses médias. Nous devons poursuivre le jihad, aussi long que soit le chemin, jusqu’au dernier souffle, jusqu’au dernier battement de cœur, jusqu’à l’avènement de l’Etat islamique. Nous sommes des terroristes, car le terrorisme est un devoir sacré inscrit dans le livre d’Allah ». Texte cité par Michaël Prazan – Référence n° 22 troisième partie.
« Faites-leur la guerre jusqu’à ce que l’idolâtrie n’existe plus et que la religion d’Allah règne universellement. » (Sourate 8, verset 39).
« La guerre devoir sacré, le butin, récompense divine. Tous les musulmans sont assujettis à ce devoir sacré d’une manière ou d’une autre, soit comme individus combattants, soit comme « contributeurs à l’effort de guerre« . La société est organisée autour de cette obligation sacrée : les récalcitrants et les déserteurs doivent être dénoncés par le Croyants et punis. » René Marchand. Référence n° 23
129 versets du Coran prônent la guerre et le jihad.
396 versets sont haineux, belliqueux, esclavagistes, anti chrétiens, anti-juifs, appelant à tuer les apostats et les infidèles. 396 sur 6236 versets (nombre total de versets du Coran), soit 6,35 % du document.
3d – qui s’identifie à la lutte contre la décadence en condamnant les pratiques licencieuses et la déchéance morale.
Ce dont peut témoigner la « société des Frères Musulmans » crée par Hassan al Banna en Egypte en 1928. :
« qui a acquis la conviction que, pour faire évoluer la société dans le bon sens, il faudrait réappliquer la charia et réformer l’individu musulman, en lui inculquant les valeurs de l’islam, en lui apprenant moralement et aussi physiquement, militairement, à se battre pour ses valeurs centrales.
Après l’individu, il faudra alors réformer la famille, la société, puis l’Etat. Par cercles concentriques l’aboutissement ultime de ces réformes sera le monde.. »
Texte cité par Michaël Prazan – Référence N° 22 troisième partie
« Les juifs parcourent la terre pour y répandre la corruption... » (Sourate 5, verset 69)
4 – La diversité est considéré comme un danger. Seuls comptent les fidèles. Toute personne pensant différemment est considérée comme traître, lorsqu’elle n’est pas liquidée.
Quelques versets parmi de nombreux autres :
« Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié, ni secoureur. » (Sourate 4, verset 89)
« Oh croyants ! Ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Dieu ne sera point le guide des pervers. » (Sourate 5, verset 56)
« Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l’inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, seul » (Sourate 60, verset 4)
« Que les croyants ne prennent pas pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux. Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même. Et c’est à Allah le retour. » (Sourate 3, verset 28)
« L’islam ne transige pas, ne connaît pas de demi-mesure. Il y a d’un coté les croyants, de l’autre « les infidèles ». D’un coté les bons musulmans, de l’autre les apostats, qui pour cette raison méritent la mort« . Michaël Prazan – Référence N° 22 troisième partie.
Deuxième partie demain.
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Roger GONNET
Cadre repenti de la SCIENTOLOGIE DIANETIQUE
La SECTE
Secte armée pour la guerre
Chronique d’une « religion » commerciale
à irresponsabilité illimitée
» Secte armé pour la guerre » ça ne vous rappelle pas une autre SECTE, bien actuelle celle-là ?
J’aime beaucoup la dernière phrase sinon, qui résume parfaitement la doctrine du NAZISLAM et aussi la politique du gouvernement actuel…
Paru en 1998 chez Alban.
ISBN – 2-911751-04-3
Roger GONNET
Cadre repenti de la SCIENTOLOGIE DIANETIQUE
La SECTE
Secte armée pour la guerr
Chronique d’une « religion » commerciale
à irresponsabilité illimitée
J’aime beaucoup cette dernière phrase, qui résume parfaitement la doctrine du gouvernement actuel…
Paru en 1998 chez Alban .
Une démonstration magistrale du fascisme de l’islam. La France et l’UE ne voient-elles pas le danger encouru ? C’est là que le grand remplacement en cours voit tout son sens et c’est criminel.
Désolé Théo mais tes sourates ne tiennent plus ! 😉
Tu peux m’en aligner 614, ça ne passe plus à cause de la 4-82.
En effet, selon les dernières investigations, j’ai appris que ce serait « probablement » un rabbin qui fut obligé (esclave ?) de traduire en clair (?) le coran. A tout le moins le transcrire sur papier.
Filou, il nous aurait laissé une mise en garde. Pour ceux qui savent lire entre les lignes.
*4-82. Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre
qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !*
*En clair le rédacteur du coran fait remarquer que le coran est plein de
contradictions.*
*Donc ;
ou Allah se contredit et n’est pas omniscient ou le coran a été inventé de toutes pièces par des hommes.*
Des hommes qui s’abritaient derrière un soi-disant dieu pour justifier
leurs méfaits – dominer le peuple par la peur de l’enfer et l’entraîner dans des razzias pour se remplir les poches.
1/5ème du Butin revient à Allah! Demandez- leur donc comment allah vient s’approvisionner ? (ULM, Hélico, OVNI ?)
M’est avis que c’est une donation de principe, style « c’est l’intention qui compte » et le bonimenteur du coin (imam, calife etc) en est le gardien au risque de l’enfer s’il utilise ce butin à des fins personnelles.
Y avait déjà des Cahuzac à l’époque ! Etonnant non ?
j aime bien pas mauvais très instructif
Une très belle analyse de l’Islam pour cette première partie, même les musulmans se retrouverons dans cette analyse qu’ils ne pourront pas nier, car c’est le reflet exacte de leurs vérités de l’islam.( à partager ces intentions d’amour et de paix de l’islam amis résistants )
J’y aurais ajouté un autre critère qui me parait très important, ayant vécu au Maroc, c’est l’élimination de l’individu, c’est-à-dire que seule la communauté pense et décide pour l’individu qui n’existe qu’en temps que membre de cette communauté. L’originalité et la créativité n’ont pas lieu d’être puisque la communauté a toutes les réponses à vos questions et si il n’y a pas de réponse à votre question, c’est que vous n’avez pas à vous la poser !