Saint-Nazaire : procès jubilatoire au tribunal, celui du barbare Aïd !

Illustration : Jean-Claude Blanchard ( au centre, lunettes de soleil et chemise blanche) et ses amis.
Le père Noël est passé pour les patriotes, il ressemblait à Maître Pichon

En effet, le Père Noël, a, cette année pris des libertés avec le calendrier. Il est passé avant l’heure, au Tribunal de Grande Instance de Saint-Nazaire, pour une distribution inattendue et Ô combien jouissive, pour nous autres Patriotes, non pas de cadeaux (les mauvais sujets ne les méritent pas) mais de claques magistrales bien méritées et en flots continus. Les récipiendaires n’en demandaient pas tant.

 Mais il s’agissait de laver l’affront fait à un Brave, Jean-Claude Blanchard.

http://resistancerepublicaine.com/2017/03/08/scandaleuse-plainte-de-la-mosquee-de-saint-nazaire-contre-jean-claude-blanchard-elu-fn/

http://resistancerepublicaine.com/2017/03/12/lelu-de-saint-nazaire-jean-claude-blanchard-ne-peut-etre-condamne-pour-diffamation/

Nommons les choses : les « garnements » en question avaient pour noms : association musulmane, MRAP, LDH, incurables « sacripants», avides de subsides, qui n’ont de cesse de nous pourrir la vie au quotidien, sous des prétextes fallacieux, toujours jugés recevables : Parties Civiles.

 Le Brave, Patriote de mes Amis, j’ai nommé Jean-Claude Blanchard : Conseiller municipal de Saint-Nazaire et Conseiller Régional Front National de Loire-Atlantique. Brave parmi les braves : Prévenu.

Le Père Noël avait troqué l’habit rouge pour la robe noire, et portait au col l’hermine (chère aux Bretons) des défenseurs des nobles causes: Maître Pichon, Avocat.

 La distribution des cadeaux, pardon, l’audience était prévue à 14h. Auparavant, 2 affaires à traiter. Il nous fallut patienter jusqu’à 17h pour que notre tour arrive. Le temps pour notre Père Noël de garnir sa hotte !

 Le lot quotidien des tribunaux nous fut infligé: deux jeunes gens, tout juste majeurs, chacun une quinzaine d’affaires au compteur, des garnements, si l’on en juge à la légèreté des peines infligées. En cours de rédemption, aux dires de leurs avocats. Ils sortiront au printemps. Blancs comme neige !

Vint notre tour. Prévenu et partie civile déclinent leurs identités et qualités. Le Président de l’association musulmane de Saint-Nazaire larmoie sur le préjudice subi par sa communauté. L’article publié par Jean-Claude Blanchard, dénonçait la mise à disposition d’une salle municipale pour l’aïd, et induit en erreur par un informateur mal avisé, s’indignait du possible sacrifice d’animaux dans l’enceinte d’un gymnase. Bévue reconnue et excuses présentées rapidement par communiqué. Pas suffisant…

Première salve de Maître Pichon à l’adresse de l’imam: « Qu’est-ce que l’aïd » ?

Président de l’association musulmane  : « Une fête familiale, religieuse, un moment de partage et de fraternité ».

 Maître Pichon : « Mais encore ? »

Je vous la fais brève, mais avant que le public ne soit avisé, par le musulman lui-même, qu’il s’agissait du sacrifice rituel d’un animal, ce que tout un chacun sait, les anges ont peuplé la crèche du petit Jésus. Crèche que le citoyen Samzun, maire de la ville, ne voudrait accueillir dans aucune enceinte municipale.

 Je ne suis pas un chroniqueur judiciaire et il est tard. Les avocats de la partie civile ont fait leur boulot, convenu, attendu, la logorrhée habituelle qui fait leur fonds de commerce : stigmatisation , diffamation, préjudice, réparation… blablabla.

Je ne ferai pas l’offense à Maître Pichon de résumer sa plaidoirie. Quel talent, il les a tous , procureur, avocats, associations, pulvérisés, atomisés, mis en orbite. Ils n’ont pas fini de tourner et de déballer les cadeaux qu’ils n’avaient pas commandés.

 Le patriote laïque que je suis, ardent défenseur de la séparation des Eglises et de l’Etat, ne le remerciera jamais assez d’avoir, dans l’enceinte d’un tribunal prononcé ces mots : égorgement sans étourdissement dérogatoire à la loi générale, takkya, liberté d’expression, libre critique la religion musulmane, et « last but not least » (désolé pour l’anglicisme Christine) d’avoir laissé entendre que la religion catholique, dont nous sommes les héritiers, entre autres, a depuis longtemps, substitué un sacrifice symbolique à un rite abject, sanglant, incompatible avec nos valeurs, républicaines, laïques, fraternelles, indignes à l’égard du règne animal.

Chapeau bas l’Artiste, pardon Maître !
Les associations malveillantes sont habillées pour l’hiver. C’est cadeau ! Pour une fois, je jubile, que les autres, qu’ils chérissent, passent avant les nôtres..
Les nôtres à qui je souhaite de Joyeuses Fêtes de Noël.
Nous serons présents pour les étrennes !
Verdict le 24 janvier 2018 à 14H.

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13 Commentaires

  1. Personnellement j’aurais attendu le verdict pour en parler.
    Si les magistrats lisent cet article ils sont encore capable de rendre un jugement politique en faveur des contempteurs de la « religion fasciste » et au détriment du droit et de l’équité.
    Les exemples sont ainsi innombrables du déni de justice en France.

    • J’aurais attendu aussi … je n’imagine pas un tribunal condamner des faits qui n’ont pas encore été commis …

      • Après une deuxième lecture de l’article je me rends compte que ma première lecture (un peu en diagonale) n’est pas la bonne. C’est bien, l’association musulmane qui réclame réparation d’un préjudice ? bah, attendons tout de même le verdict.

  2. « Un rite abject, sanglant, incompatible avec nos valeurs, républicaines, laïques, fraternelles, indignes à l’égard du règne animal ».
    Oui, mais les valeurs républicaines sont instituées au profit des citoyens et non des animaux.
    La Constitution pourrait en revanche être modifiée pour introduire un objectif constitutionnel de prise en considération de la sensibilité animale, afin que les techniques de mise à mort de l’animal les moins violentes soient systématiquement recherchées et donc les autres, interdites.
    Le Conseil constitutionnel a déjà consacré des objectifs de valeur constitutionnelle dans sa jurisprudence : rien n’interdit d’en ajouter dans le texte même du pacte fondateur de la République.
    Pour l’instant, cela manque dans notre Constitution.
    En revanche, les abattages rituels sont clairement contraires à la laïcité, comme j’ai essayé de le démontrer :
    http://resistancerepublicaine.com/2017/03/28/le-conseil-detat-a-cree-un-principe-etranger-a-notre-constitution-qui-permettrait-lapidation-et-burka/
    Dans le contexte de terrorisme, il faut aussi refuser que des djihadistes puissent s’exercer à vaincre ce qui leur reste de sensibilité en égorgeant des animaux. L’animal pourrait en effet servir de cobaye avant d’envisager un égorgement humain et on ne peut pas l’accepter. Peut-être est-ce ici que réside l’atteinte à la fraternité dénoncée par l’article ?

    • @Maxime, la loi impose l’étourdissement avant l’abattage mais les impératifs électoraux imposent les déroations. Nos lois regorgent de SI, MAIS, DANS LA MESURE OÙ, DES DÉROGATIONS SONT PRÉVUES, LA LOI PEU NE PAS S’APPLIQUER…etc. qui rendent bien souvent ladite loi inutile. Quel politicien soucieux de sa carrière se risquera à abroger le concordat d’Alsace-Moselle, à interdire les pratiques de l’aïd el fitr sur tout le territoire national de métropole et d’outre-mer ? AUCUN, JAMAIS !

  3. Merci pour ces nouvelles, Jean-Claude ne nous avait pas encore répondu, à Nantes on avait hâte de savoir !
    Reste à attendre le verdict fin janvier.

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