Le Premier Ministre , Edouard Philippe a décidé » de bannir l’écriture inclusive des textes officiels »
ainsi que « cette forme d’écriture qui remet en cause la règle d’accord de la langue française selon laquelle, au pluriel, « le masculin l’emporte sur le féminin ».
Mais, en même temps,
« La circulaire considère que les textes désignant la personne titulaire d’une fonction doivent être accordés au genre de cette personne. On écrira ainsi la ministre, la directrice ou la secrétaire générale ……. la procureure de la République ….. « .
Cet article du figaro donne la copie de la circulaire du Premier Ministre .
Et, en même temps aussi, la ville de Paris décide de conserver l’écriture inclusive
Nul doute que des administrations et des municipalités préféreront, comme la ville de » notre drame de Paris » poursuivre dans l’usage de ce charabia.
Alors, dès que nous recevrons un courrier officiel, émanant de » Madame la Maire « , ou » Madame la Ministre « , par exemple, avec des » – e-s » partout, ou mentionnant des » procureures » , » des auteures » , etc …,
nous le leur renverront , en les priant de nous adresser un document ECRIT EN FRANCAIS !
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Ce » en même temps » , est le signe de la pitoyablitude ( pourquoi pas ? ) de Macron.
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Le méchant con s’y est essayé, il a twitté syndicats.e.s, , puis il a assez rapidement effacé son tweet, je me demande quel genre de prof il est…
Il a peut-être été corrigé par un élève ?
On apprend le Français c’est tout. Pas d’Espérando.
Moi en CM2 on avait une dictée en Français tous les jours.
Le Français n’est pas facile mais c’est notre langue.
Alors on ne touche pas à notre langue…
Au lieu de nous em……avec l’écriture i nclusive on ferait mieux d’apprendre à nos enfants l’Esperanto:
L’espéranto, une langue bien vivante
Langue entièrement construite et inventée au XIXe siècle, l’espéranto s’apprend toujours et se pratique au quotidien.
Par Mathilde Sagaire
Publié le 02/11/2013 à 10:36 | Le Point.fr
Cours d’esperanto en aout 2013 au chateau de Gresillon a Saint-Martin-d’Arce.
Cours d’espéranto en août 2013 au château de Gresillon à Saint-Martin-d’Arce. © AFP/ FRANK PERRY
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La première fois que l’on entend parler espéranto, on ressent de l’étonnement. Tout d’abord, cette langue ne ressemble à rien de connu, mais d’un seul coup il nous semble pouvoir saisir un mot, puis un autre, puis plus rien de nouveau. L’explication est très simple : l’espéranto est composé à 70 % de racines latines, ce qui le rapproche des langues indo-européennes.
Il est également insolite, passé le premier étonnement, de se dire que nous écoutons une langue créée en intégralité par une seule personne. Cet inventeur, c’est Ludwik Lejzer Zamenhof, un médecin polonais qui a mis au point ce qu’il appelle la « Langue internationale » en 1887. Son but ? Créer une langue facile à apprendre pour permettre la compréhension et l’égalité culturelle entre des personnes s’exprimant dans des langues différentes. La grammaire est simplifiée et c’est une langue dite « agglutinante », c’est-à-dire qu’une grande part du vocabulaire est composée d’un même radical où se combinent des affixes et des suffixes, ce qui réduit le volume de mots à mémoriser.
« L’espéranto, c’est une langue construite exprès pour être beaucoup moins difficile que les langues naturelles. C’est d’abord un idéal de paix », assure Michèle Abada-Simon, professeure d’espéranto au sein de l’association Espéranto-France. Une utopie ? Une vaine tentative de construire un monde idéal sans tour de Babel ? Peut-être. Mais aujourd’hui on estime le nombre de locuteurs entre 100 000 et 10 millions (on retient souvent le chiffre de 2 millions), répartis dans 120 pays. Preuve que l’espéranto fonctionne et ce malgré les diverses persécutions qu’ont subies ceux qui la parlent, notamment sous les dictatures européennes. Ainsi, Staline a envoyé 30 000 espérantistes au Goulag de 1936 à 1955, considérant l’espéranto comme une langue internationale bourgeoise permettant l’espionnage, après avoir un temps pensé à l’utiliser pour répandre le communisme.
Comment apprendre l’espéranto aujourd’hui ? Des méthodes gratuites d’apprentissage sont disponibles sur Internet. Il est également possible de suivre des cours avec un professeur en chair et en os, tels que ceux dispensés par l’association Espéranto-France. Nous avons assisté au premier cours des débutants, où pendant deux heures, les élèves ont noué leurs premiers contacts avec la langue. Après les cours, les personnes qui souhaitent pratiquer l’espéranto plus régulièrement se retrouvent lors de cafés-conversations. Attention, interdit de « crocodiler » (quand deux espérantistes parlent leur langue natale au lieu de l’espéranto) !
REGARDEZ notre reportage sur les cours et les cafés-conversations en espéranto :
L’espéranto matin, midi et soir
D’autres vont encore plus loin et n’hésitent pas à le pratiquer quotidiennement en famille, à l’instar de Bertrand Hugon. Ce passionné d’espéranto a rencontré sa femme Valentina, russe et espérantiste également, lors d’un congrès… d’espéranto ! Il y a sept ans, leurs fils Ivan est né de leur union. Après discussion, la décision a été prise que Bertrand lui parlerait en espéranto et Valentina en russe. Les deux parents eux communiquent en espéranto. Cependant, parfois, le français refait son apparition… Bertrand met en avant la valeur dite « propédeutique » de l’espéranto, c’est-à-dire que son apprentissage facilite l’apprentissage ultérieur d’autres langues. Chose qui plaît à Ivan, qui dit aimer « parler beaucoup de langues ».
REGARDEZ notre reportage chez une famille d’espérantophones :
S’ils peinent à faire reconnaître l’utilité de l’espéranto au grand public, les espérantistes ne se découragent pas pour autant. En 2004, ils avaient présenté des candidats aux élections européennes via le mouvement Europe Démocratie Espéranto et prôné son adoption comme langue commune dans l’Union européenne. En France les espérantistes se battent également pour que l’espéranto puisse être enseigné comme langue vivante à l’école.
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Parler espéranto à la maison
Bientôt ils vont imposer l’espéranto. Comme ça plus de jaloux-s-e-s (j’ai bon là?)
http://www.lepoint.fr/societe/videos-l-esperanto-une-langue-bien-vivante-02-11-2013-1751251_23.php
Et puis un jour, on nous dira : il suffit d’apprendre l’arabe, voyez c’est beaucoup plus simple. En tout cas, il y a là une piste à suivre.
pourquoi faire simple alors qu’on peut faire compliqué.
une réforme inutile comme d’habitude
« nous le leur renverront , en les priant de nous adresser un document ECRIT EN FRANCAIS ! »
Oui je suis d’accord avec vous c’est aux Français de ne pas accepter et ignorer ces pratiques ridicules que l’on veut nous imposer. de quel droit ? Je me le demande, rien ne les autorisent à modifier une Langue qui est bien plus qu’elle ne paraît être pour une Nation et les individus qu la composent.
Pour ma part, je ne changerai absolument rien à mon vocabulaire.
Moi non plus, je ne changerai rien.
Si encore l’écriture inclusive permettait de combattre vraiment les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement de rue, la misogynie des quartiers, de l’islam… Mais non, ça n’intéresse pas les (néo)féministes uniquement occupées à déconstruire la nation, l’identité de son peuple, sa langue.
Il y a une différence entre la ville de Paris et l’Etat quant à l’écriture inclusive.
Cette pratique étant interdite par le premier ministre, bien obligé de s’aligner sur l’Académie française qui définit les usages corrects de la langue française, selon la loi Toubon et son décret d’application, les personnes morales de droit public qui utilisent l’écriture inclusive commettent pénalement une contravention.
En revanche, la responsabilité pénale de l’Etat ne peut pas être engagée car l’Etat, lui, n’est jamais pénalement responsable.
Une plainte pourrait donc à mon avis être déposée contre la mairie de Paris à chaque fois qu’elle utilise l’écriture inclusive dans un document si elle persiste dans sa décision.