Demain, 11 novembre, je ne me découvrirai que pour la Sonnerie aux Morts et la Marseillaise

I‌llustration  : stèle du 11 novembre 1940 https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestation_du_11_novembre_1940
Demain, 11 novembre,
Je me rendrai à la cérémonie dans mon village, comme je le fais depuis quelques années.
La situation de mon pays est sans nul doute pire que celle du 11 novembre 1917, il y a 100 ans ( voir la ligne de front à cette date, et puis les Etats Unis étaient sur le point d’envoyer des troupes en France ).
Je sais que j’entendrai, par bribes, le discours du maire :  » …. guerre … pas bien ….  » ,  » … paix … « ,  » ….. grâce à l’ Europe ….. « ,  » ….. vivre ensemble ….  » mais je ne l’écouterai pas.
Je penserai au un million 400 000 soldats français mort pour défendre notre pays.
Je penserai au soldat Robert Hertz que l’ignoble  » libé  » avait osé comparer à mohamed merah, il y a un mois.
Je penserai à la manifestation des lycéens et étudiants du 11 novembre 1940.
( https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestation_du_11_novembre_1940 )

Je prendrai soin de porter une casquette, ou un chapeau,
et quand seront jouées  » la Marseillaise  » et la  » Sonnerie aux Morts « ,
et seulement à ce moment là,
je me découvrirai.

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12 Commentaires

  1. Putain le 11 novembre les grands surfaces ouvertes merde quoi il est où le respect merde alors, et les discours à peine je les écoutes, sonnerie aux morts et remerciements aux anciens qui sont tombés, à mes frères d’armes vous êtes vivants à travers moi.

  2. ‌‌En 1916, le capitaine Delvert écrivait de ses poilus :
    « Ils se font casser la gueule fort simplement, parce que leur devoir est d’être là ; parce qu’ils n’admettent pas que personne se permette de leur faire la loi ; parce qu’ils sont hommes et qu’ils se sentiraient diminués et dignes d’être appelés femmelettes s’ils flanchaient ; parce que, plus ou moins confusément, ils ont conscience d’être citoyens d’un grand pays qui tient à sa liberté. »

  3. Comme beaucoup ici j’ai mon nom de famille sur un ou plusieurs monuments aux morts et j’ai le cœur serré en pensant aux immenses sacrifices de ces soldats morts pour un pays que leurs descendants abandonnent à d’autres envahisseurs sans combattre .

  4. Revenue écoeurée de la cérémonie de mon village : discours de pacifistes gauchistes :  » oh la sale guerre !  » etc. Quelle guerre n’est pas sale ? L’antimilitarisme n’était pas affiché, mais il rôdait sournoisement, en particulier dans les textes lus par les enfants des écoles (bien cornaqués par leurs instits) Ah les chers petits ! Ils rêvent – ou du moins leur a-t-on fait dire qu’ils rêvaient – d’un monde en paix, généreux et fraternel… Oui, qui n’en rêverait pas ? Mais en tout cas, l’hommage aux poilus a brillé par sa discrétion. Savent-ils, tous ces chers petits, que nos aïeux se sont battus pour nos frontières, pour notre patrie ? Mais savent-ils ce que sont des frontières, une patrie ?… Pas de mots pour le courage des soldats, leurs souffrances, leur peur… mais des lettres de familles qui se plaignaient de leur quotidien difficile sans le père… Belle génération à venir ! Prête à être mangée sans combattre. Prête à partager… quoi ? Ce qu’ils n’auront plus.

    • C’est vrai. Toutes les cérémonies patriotiques sont détournées de leur objet initial pour délivrer un message ouvertement pacifiste, discrètement antimilitariste et opportunément mondialiste car c’est à chaque fois l’occsasion d’y aller de leur couplet d’ouverture au monde et donc du vivre ensemble.
      Mais pas un mot sur le patriotisme et la valeur militaire de nos poilus ou de nos anciens, pas un mot sur leur courage, leur héroïsme et leur abnégation. Et pas une allusion au sens du combat et du sacrifice consentis : la défense d’une terre, d’une autonomie, d’une culture et d’une identité.
      Les souffrances endurées sont la seule chose évoquée, mais c’est à seule fin de suggérer un « plus jamais ça » comme s’il n’était pas évident que la guerre est affreuse, comme si on la faisait avec plaisir ou comme si on avait le choix de la faire. et qui est un air connu car déjà claironné par les anti-militaristes et pacifistes dans les années trente avec le résultat que l’on sait en 1940.
      Toutes leurs prétendues « commémorations » et leur « devoir de mémoire » ne sont qu’un instrument de propagande de plus au service de leur politique.
      Et cela fait des années que ça dure !
      Moi, je ne vais plus à leurs cérémonies et il faudrait que plus personne ne s’y rende, en particulier les porte-drapeaux des associations patriotiques et d’anciens combattants. Ils devraient venir la veille présenter leur drapeau et déposer une gerbe, et faire savoir aux autorités (préfets, maires et consorts) qu’ils refusent de s’associer à la cérémonie « normale » en expliquant pourquoi. Ou s’ils ne peuvent ou n’osent être absents le jour consacré, ils devraient publier un message pour exprimer des réserves par rapport à l’esprit dans lequel s’effectuent maintenant les cérémonies par la faute des pouvoirs publics.
      Détourné comme il l’est et dans le but que l’on sait, le sacrifice de nos chers Pollus demeure vain et il est clair aujourd’hui qu’ ILS SONT MORTS POUR RIEN.

        • Oh non, au contraire, il faut nous y rendre, et de plus en plus nombreux
          pour montrer que ce jour NOUS appartient.
          Nous appartient à nous, et pas aux guignols qui le dénaturent .

  5. Moi je serai au monument aux morts en temps que Porte Drapeau. Demain également dans mon ancienne paroisse où il y a un monument aux mort.

  6. Claude t.a.l, le cinéma de nos représentants semble vous déplaire… Dans mon village, après la cérémonie, il y a un vin d’honneur…c’est peut-être ce qui la justifie ?
    Par contre, le jour de la Toussaint, je suis allé au cimetière de Dijon, comme chaque année, là où reposent mes ancêtres et consternation : une grande banderole pour indiquer la quête  » pour l’entretien des tombes des soldats morts pour la France « . J’ai fait part de ma surprise, un grand pays comme la France n’aurait-il pas les moyens d’entretenir leurs tombes ? Il m’a été répondu que la somme allouée était de 1,50€ par tombe et par an … ça fait peu, c’est vrai !
    Vivement qu’il n’y ait plus de France, cela leur fera encore quelques € en plus à se mettre dans la poche…

  7. J’imagine que le micron et sa clique vont trouver le moyen de dire que parmi les hommes tombés pour la France en 1918 se trouvaient de « braves et courageux » africains / maghrébins / musulmans, et que c’est pour ça qu’en retour nous nous devons de tous les accueillir. Ou bien que nous devons le faire parce que nous avons nous aussi connu les horreurs de la guerre comme eux le font de nos jours (rappelez-moi quels pays sont vraiment en guerre). Ou bien parce que « c’est notre projet ».
    Ce type est une grosse pourriture. Nos morts doivent se retourner dans leurs tombes.

  8. J’espère que tous ces hommes qui ont donné leur vie ne voient pas ce qu’est devenu le pays pour lequel ils sont tombés .

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