Dans son essai Al Andalus, l’invention d’un mythe, Serafin Fanjul déconstruit le mythe romantique d’un islam éclairé dans l’Espagne médiévale.
Nous avons tous entendu parler d’al-Andalus, mais qui sait précisément ce que recouvrent ces deux mots magiques? Un paradis perdu au cœur d’un Moyen Âge obscur où musulmans, juifs et chrétiens devisaient à l’ombre de la grande mosquée de Cordoue. Une sorte d’anti-Daech en somme… Mais les historiens sont méchants. Voilà que le rêve se dissipe et qu’une autre réalité apparaît. Avec Al Andalus, l’invention d’un mythe, Serafin Fanjul ne va pas se faire que des amis, en Espagne évidemment mais aussi en France. «Les hommes croient ce qu’ils désirent», disait Jules César. Le mythe d’al-Andalus est calqué sur le désir que naisse ou renaisse ce fameux «islam des Lumières» que tant d’esprits appellent de leurs vœux. N’a-t-il pas existé dans une Hispanie conquise au VIIIe siècle par quelques dizaines de milliers de guerriers arabes et berbères venus d’Afrique du Nord qui créèrent une civilisation inédite à laquelle coopérèrent les trois religions du Livre?
«Les femmes semblent exclusivement destinées à donner le sein aux enfants. Cet état de servitude a détruit en elles la faculté de parvenir à de grandes choses (…)»Averroès, médecin et philosophe arabe d’origine espagnole
À travers 700 pages d’une terrible précision, Fanjul, docteur en philologie sémitique, professeur de littérature arabe et ancien directeur du Centre culturel hispanique du Caire, broie la légende d’un multiculturalisme précoce et éclairé. Il défait un mythe qui doit beaucoup au romantisme et à son exotisme de pacotille. Antifranquiste, Serafin Fanjul n’est pas précisément un militant de l’Espagne catholique. Armé d’une immense érudition, il s’est intéressé de près à ce que disent les chroniques de l’époque et les a confrontées aux clichés ambiants. Le résultat est à la fois comique et salutaire. Car on rit dans ce livre qui n’est pourtant pas facile à lire, surtout pour nous Français qui connaissons mal l’histoire de l’Espagne. «La cohabitation de toutes les races et de toutes les religions avait créé une atmosphère morale pure et exquise (…) il s’agissait de la même civilisation que celle qui régnait dans la Bagdad des Mille et Une Nuits, mais dépourvue de tout ce que l’Orient a pour nous d’obscur et de monstrueux. L’air subtil et rafraîchissant de la Sierre Morena l’avait occidentalisée», écrit l’arabiste Garcia-Gomez en 1959.
Tueries et pogroms
À propos de cohabitation, Fanjul nous rappelle la longue et fastidieuse liste des tueries de chrétiens sans oublier les pogroms qui ont essaimé l’histoire d’al-Andalus entre la conquête arabe et sa reconquête par les rois catholiques qui se termine par la prise de Grenade en 1492. Il nous rappelle ce en quoi consistait le statut de dhimmi pour un non-musulman: par exemple, ne pas parler à voix haute à un musulman ou ne pas construire une maison plus haute que la sienne. Al-Andalus, paradis sensuel, comme se complut à l’imaginer Théophile Gautier?
Fanjul nous remémore qu’elles étaient les prescriptions d’un islam devenu très rigoriste sous l’influence des Almohades. Interdiction de tous les jeux, notamment les dames et les échecs, prohibition de la musique et relégation des femmes. Les islamistes n’ont rien inventé. Les femmes? Voilà ce qu’en dit Averroès qui fut d’ailleurs mis au ban: «Elles semblent exclusivement destinées à donner le sein aux enfants. Cet état de servitude a détruit en elles la faculté de parvenir à de grandes choses (…) leur vie passe comme celle des plantes, au service de leurs maris. C’est de là que vient la misère qui dévore nos villes, étant donné qu’elles sont deux fois plus nombreuses que les hommes.»
Al-Andalus, paradis de l’échange interreligieux? Il y eut, à certaines périodes et dans certains lieux, des échanges cordiaux mais ils ne furent pas la règle, plutôt l’exception. Ce dans un monde où les mariages mixtes étaient rares du fait de l’impureté présumée des autres communautés. «Les tentatives de rapprochement doctrinal pacifique sont anciennes chez les chrétiens tandis qu’elles brillent par leur absence chez les musulmans, mais cela ne signifie pas que les chrétiens aient été fondamentalement meilleurs.» Fanjul fait preuve dans ce livre d’un esprit voltairien, le sarcasme en moins. Il conclut: «Ce que l’islam a perdu n’est en rien un paradis originel (…) Que les musulmans réfléchissent donc et ne nous impliquent pas dans leurs frustrations et leurs échecs: ce sont les leurs avant toute chose.»
«Al Andalus l’inventiond’un mythe», de Serafin Fanjul, traduit de l’espagnol par Nicolas Klein, L’Artilleur, 708 p., 28 €.
Rémi Brague, historien de la philosophie et spécialiste de l’islam. – Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Rémi Brague: «L’importance de l’héritage arabe en Espagne est exagérée»
L’historien de la philosophie et spécialiste de l’islam a lu l’essai de Serafin Fanjul.
LE FIGARO. – Dans son livre, Serafin Fanjul déconstruit ce qu’il appelle le «mythe d’al-Andalus». Sur quoi repose celui-ci?
Rémi BRAGUE. – D’abord, une précision sur le mot: al-Andalus n’est pas l’Andalousie actuelle, qui est une des provinces de l’Espagne, correspondant en gros à la vallée du Guadalquivir, à l’extrême sud de la Péninsule. Le mot arabe désigne tout ce qui, à partir de 711, y est passé sous domination islamique. Elle s’est étendue loin vers le nord, puisque seules y échappaient les Asturies, le Pays basque et navarrais, la Catalogne. Puis elle a reculé par à-coups, jusqu’à la fin du royaume de Grenade en 1492.
Le mythe a plusieurs aspects. Pour simplifier, distinguons-en trois. Il y a d’abord l’idée d’un niveau de civilisation matérielle et de culture exceptionnel dans l’ensemble de la population; puis celle d’une coexistence harmonieuse entre juifs, chrétiens et musulmans dans un climat de tolérance, la «convivencia» tant chantée; enfin, la thèse d’Américo Castro selon laquelle les cultures juive et islamique auraient exercé une influence décisive et durable sur l’Espagne. Fanjul attaque ces trois dimensions du mythe, mais insiste surtout sur la dernière, sans pour autant imaginer une continuité parfaite entre toutes les étapes de l’histoire espagnole, et sans non plus ménager ses sarcasmes contre la légende franquiste d’une Espagne éternelle.
«La mythification du passé sert de compensation à des peuples dont la situation présente est peu brillante»Rémi Brague
En quoi ce mythe est-il une «chimère» aux yeux de l’auteur?
Tout simplement en ce qu’il ne repose sur rien, ou presque: tout au plus des cas isolés, des exceptions censées représenter la règle. Quant au niveau culturel de l’Andalus, il signale de pures galéjades: treize mille mosquées à Cordoue ! Quant à l’importance prétendue de l’héritage arabe, elle est exagérée: ainsi, les mots d’origine arabe représentent 0,50 % du vocabulaire espagnol, et aucun ne concerne la vie intellectuelle ou spirituelle. Les anachronismes abondent: on attribue aux Arabes le figuier dit de Barbarie, venu du Mexique, l’arc outrepassé, attesté au IIIe siècle romain, byzantin et wisigoth (269), le patio des maisons sévillanes, qui date de la Renaissance, ou la mantille, de la fin du XVIIIe siècle. Dans beaucoup de cas, on est en présence du phénomène répandu de l‘«invention des traditions» chère à l’historien britannique Eric Hobsbawm: ce que l’on croit ancestral et «typique» ne remonte pas plus haut que le XIXe siècle.
Sur la convivencia, Fanjul dit l’essentiel: elle ressemblait plutôt à l’apartheid sud-africain; les communautés ne se mêlaient pas et se haïssaient souvent. Mais ce n’était pas son principal propos. Là-dessus, je renvoie au gros livre de Fernandez-Morera, The Myth of the Andalusian Paradise (2016).
Selon Fanjul, l’idéalisation d’al-Andalus est fondée sur un mélange d’ignorance et d’idéologie mi-victimaire, mi-exotique. Êtes-vous d’accord avec cette analyse?
L’ignorance des choses espagnoles est monumentale en France, où la proximité des langues nous donne l’illusion de la familiarité.
L’exotisme est double. Il est d’abord chronologique, c’est le rêve, partagé aussi par bien des Espagnols, d’une sorte de paradis perdu. Pour les autres Européens, un second exotisme, spatial, s’y superpose. Depuis longtemps, l’Espagne abrite plusieurs de nos fantasmes. Esthétiques, d’abord: castagnettes et toreros. Mais surtout moraux. Ce fut d’abord la «légende noire», répandue aux XVIe et XVIIe siècles par des plumitifs à la solde des dirigeants anglais, français et hollandais, légitimant le pillage des galions qui portaient en Espagne les métaux précieux de l’Amérique. Elle fut reprise au XVIIIe par des gens qui n’avaient jamais franchi les Pyrénées. Puis, au XIXe siècle, on eut l’image d’un peuple si pittoresque resté primitif et au sang chaud, celui d‘Hernani et de Carmen. Fanjul cite des phrases à se tordre: Mérimée croyant arabes des monuments gothiques ou baroques; Gautier disant en 1840 que l’Espagne catholique n’existe plus.
Le ressort psychologique de la victimisation est puissant: la mythification du passé sert de compensation à des peuples dont la situation présente est peu brillante.
«Les intellectuels musulmans ont des opinions très variées, comme leurs équivalents d’autres religions. Certains font d’al-Andalus un slogan à multiples fonctions»Rémi Brague
Quel statut a al-Andalus aux yeux des intellectuels musulmans? Celui d’un paradis perdu de l’islam, ou d’un projet d’avenir non seulement pour l’Espagne, mais aussi pour l’Europe?
La perte de territoires jadis dominés est pour beaucoup de musulmans l’objet d’une mémoire douloureuse, bien plus que ne l’est pour les chrétiens le passage à l’islam de régions qui avaient pourtant été le berceau du christianisme, comme la Turquie et le Proche-Orient. Les intellectuels musulmans ont des opinions très variées, comme leurs équivalents d’autres religions. Certains font d’al-Andalus un slogan à multiples fonctions. Après l’échec d’Alexandrie et de la Bosnie, il sert à présenter le visage d’un islam bigarré et tolérant. Chez certains exaltés, il alimente le rêve de la reconquête d’une terre autrefois soumise, d’une contre-reconquista, donc. Ce sont eux qui demandent qu’on leur «rende» la mosquée-cathédrale de Cordoue, d’ailleurs elle-même construite sur les ruines d’une église…
Serafin Fanjul est à la fois philologue et professeur de littérature arabe. Comment jugez-vous ce livre sur le plan de l’érudition? Vous a-t-il fait découvrir des éléments que vous ignoriez?
Fanjul a enseigné à la Complutense de Madrid, sans doute la meilleure université d’Espagne, la langue et la littérature arabes, dont il a traduit plusieurs chefs-d’œuvre. Or, curieusement, l’accent du livre porte moins sur les textes arabes que sur l’histoire de l’Espagne. Je ne suis nullement spécialiste de ces questions et ne me risquerai pas à juger. En tout cas, le livre m’a appris mille choses dont je n’avais pas la moindre idée, mille petits faits historiques ou détails de vie quotidienne: habillement, cuisine, architecture. Sans compter un réjouissant sottisier d’auteurs français, espagnols, italiens.
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Comme les carabiniers, j’arrive après la bataille…
J’approuve évidemment la démarche scientifique de M. Sérafin Fanjul, et remercie Christine pour l’avoir si bien intégré dans Résistance Républicaine.
Merci aussi pour tous les savants contributeurs.
Mais quand donc nos dirigeants sauront-ils voir et dénoncer touts les mensonges qui mènent la France au tombeau ?
Certainement un livre intéressant quand tant de gens sont persuadés que les mathématiques viennent des arabes, que nos chiffres sont dits arabes, que les arabes apportèrent la maîtrise de l’irrigation et l’architecture en Espagne etc… alors qu’ils furent le plus souvent de simples récupérateurs des savoirs grecs, indiens, romains, juifs etc…
J’ai juste un petit doute quant à la faible proportion de mots arabes dans l’espagnol… même si c’est surtout une langue latine.
« J’ai juste un petit doute quant à la faible proportion de mots arabes dans l’espagnol… »
et moi, un trés gros doute !
commençons par savoir que tous les mots commençant par Al ou Al (pas Capone, ) sont d’ origine arabe!Alhambra=al Hamra = la rouge
Guadalquivir =oued el kébir= grand fleuve
Albahaqa =alhabqa= basilic
Aceite= ez zitz = l’ huile
Acérolla= ez zaarour= azerolles (petites pommettes sauvages acides)
Alcade = el qadi= le juge
etc etc …………
il y en a plusieurs CENTAINES !!voire des milliers
tapez sur google :
Mots en espagnol issus d’ un mot arabe
et là…grosse surprise.. 😆
zénith ?
Il y a un certain nombre de mots d’origine arabes en Espagnol : Alcade, Alhmacen, mais le vocabulaire de base est essentiellement d’origine latine
Un article passionnant, bravo.
Il est important de savoir aussi que les soit disant groupes de chrétiens qui militent pour l’invasion arabo-musulmane, sont des faux chrétiens financés par les donateurs du parti republicain américain , on y retrouve la vermine soros, paul singer , la multinationale ford qui délocalise les emplois au mexique .
Ces néo-con veulent la fin des frontières et donc la destruction des nations.
Les vrais chretiens ne doivent pas se laisser enfumer par ces faux groupes de chrétiens stipendiés par les fumiers néo-con .
: http://www.breitbart.com/big-government/2017/10/27/anti-trump-dossier-original-funder-paul-singer-an-open-borders-establishment-republican-billionaire/
Ces crapules mériteraient d’être fusillés.
Depuis que je suis les parutions de Résistance Républicaine et Riposte Laïque, je n’ai pas souvenir d’un article rapportant une entente cordiale entre mécréants et musulmans – avec les muzz majoritaires – ou une innovation technologique ou médicale dont un musulman serait à l’origine mis à part les vertus de l’urine de dromadaire par voie orale ou en ablutions. Al Andalus s’est fait à la lumière de Mein Korampf et des haddits (pas trop de conneries). Ce sont les mêmes sources qui les guident aujour’hui aux Bouddhas de Bâmiyân, aux mausolées de Tombouktou, aux ruines de Palmyre, musée de Bagdad etc. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Al Andalus ne pouvait être qu’un mythe. Merci à Sérafin Fanjul de nous avoir réveillé.
Ah ! très très bonne évocation des destructions récentes accomplies par cette saloperie,
je me suis souvent demandé comment avait pu être l’Afrique du nord, celle des Carthaginois, avant le passage destructeur de la secte maudite ,
Les Carthaginois, cette civilisation florissante, qui utilisait des éléphants caparaçonnés pour aller à la guerre
Combien de temples magnifiques et de beaux édifices ont dû subir le même sort que les bouddhas de bamiyan ??
l’Afrique du nord a été rasée de tout signe non musulman, il n’en reste plus rien à part qq ruines,
merci d’avoir mis en lumière, la supercherie d’al andalous,
Jack lang, sacré farceur !!!
Cet article pourrait être les prémices de la démolition , sans état d’ âme , de la soi-disante influence de l’ abject islam , sans vraie lumière sauf celle volée à la lanterne des dhimmis , dans l ‘Histoire ancienne , actuelle et future !
L ‘islam des lumières est une hérésie de l ‘Histoire .
Dans le statut de dhimmis pour un non musulman , cité , deux exemples ( » ne pas parler à voix haute à un musulman et ne pas construire une maison plus haut que la sienne » ) attirent mon attention , m’ hérissent ;
Le premier , doit nous inciter à élever au contraire nos voix , à nous exprimer crescendo , toujours plus haut , plus fort , par tous les moyens d ‘expression possible . Ils veulent encore aujourd’ hui notre silence …pas question de faiblir .
Le deuxième , nous oblige à mettre , aussi , tout en oeuvre pour dire notre refus , pur et simple , non seulement des mosquées , mais surtout de ce symbole incroyablement puissant , que sont les minarets , moyens d’ expression silencieuse pour l ‘instant , mais combien présente insidieusement , signes de domination sous- jacente .
Ne nous courbons pas devant cet islam des ténèbres , conquérant , exigeant , arrogant .
Vous lire est un régal ….merci à tous pour votre combativité
ll y a un autre article du Figaro qui pourrait être intéressant mais je ne peux pas le lire faute d’être abonné :
http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2017/10/27/31004-20171027ARTFIG00069-l-islam-radical-a-l-assaut-de-l-entreprise.php
En fait, je me demande si l’article se réfère au livre de Ghislaine Duménil.
Je ne serai pas étonné qu’il n’en dise pas un mot.
Et pourtant, si l’article était vraiment objectif et honnête, je crois qu’il n’aurait pas d’autre choix que de lui consacrer au moins un paragraphe développé, puisqu’il est question de la RATP et qu’elle a été sans doute la première voire la seule à donner un écho à ces agissements.
Merci Maxime j’ai réussi à me le procurer je publie demain.. réponse à vos questions demain matin
Pour trouver le terroriste criminel Mahomet un saint, il faut être déséquilibré.
Ou bien dégénéré par cent générations de mariages con-sanguins en famille.
Même dans le Monde Juif, en France notamment, il y a une tendance à faire de la propagande pro-arabe.
J’ai eu, par exemple, un professeur de philosophie Juive qui n’arrêtait pas de répéter que nos philosophes médiévaux, tels Saadia Gaon, Yehuda Halevi ou Maïmonide ont rédigé leurs traîtés en langue arabe. Il mentait par omission en refusant de préciser que leurs manuscrits étaient certes rédigés en langue arabe MAIS écrits en caractères Hébreux, donc parfaitement inaccessibles aux musulmans, auxquels il était parfaitement interdit de lire en Hébreu et aux chrétiens non hébraïsants. Dans le Monde arabophone, l’arabe était la langue des populations juives, aussi ces manuscrits étaient rédigés dans cette langue pour être accessibles aux Juifs des classes populaires. Ce Professeur de philosophie omet aussi de préciser que les poésies médièvales Juives, ainsi que les traîtés de Droit Juif tels que le Mishné Thora sont intégralement rédigés en Hébreu, langue toujours accessible à l’élite Juive. De plus, ce professeur aime asséner que Maïmonide désignait la Thora des Juifs par le mot sharria, dans le sens de Loi. Mais il omet de préciser que les arabes considèrent la Bible comme fausse et mensongère, et que Maïmonide juge au Tribunal Rabbinique applique le Droit Juif dans ses décisions,et non la sharria islamique. Ce Professeur omet aussi de rappeler que dans l’Espagne médiévale chrétienne, les scientifiques et philosophes Juifs n’écrivaient jamais en arabe mais toujours en Hébreu. Même Maïmonide a été traduit en Hébreu, de son propre vivant, par un Tibonide pour les Juifs de Lunel qui n’étaient pas arabophones.
On a aussi beaucoup prétendu que les Rationalistes Juifs Médiévaux se seraient inspirés d’un « rationalisme arabe ». En Réalité les Juifs ont dès l’Antiquité encaissé la philosophie grecque, et avaient concilié rationalisme et religion dès cette époque, comme le montre Philon d’Alexandrie, donc bien des siècles avant l’avènnement de l’islam. Rappelons qu’Averroes avait été exclu de l’islam pour avoir soutenu la supériorité de la Raison sur la foi, et a été récupéré par les Juifs tôlérants qui l’ont traduit. Pour la Médecine il était impossible d’appliquer des raisonnements islamiques à la Médecine Hébraïque puisque les codes de valeurs et la Morale étaient différents.
N’est-il pas curieux que l’enseignement du Droit Juif, Mishpat Ivrit, fasse partie du curriculum de plus de 30 universités américaines, dont les premières mondiales, et non le droit islamique? N’est-il pas curieux qu’en 1942, pour la célébration du millénaire de la mort de Saadia Gaon, les scientifiques du projet manhattan qui allait aboutir à la première bombe A, lisait ses écrits, et non les écrits islamiques? Et j’en passe…
Ces quelques réflexions pour inciter à chercher la Vérité derrière la propagande islamique.
« En Réalité les Juifs ont dès l’Antiquité encaissé la philosophie grecque ».
Pas seulement. ils s’étaient aussi imprégnés de culture babylonienne; le calendrier juif l’atteste. ils l’ont adopté et ont laissé le calendrier hébraïque d’Enoch, qui était solaire (mois et années). ils sont revenus de Babylone avec le talmud, et autres fêtes païennes judaïsées…
Et bien et bien les mythes dont on nous rebat les oreilles s’effondrent… enfin!
Le jeu d’é d’échecs est interdit en France , un instituteur qui avait voulu créer un atelier » échec » avait vu les parents arriver .La Reine protège le Roi , inqualifiable .
Quand on parle de » L’Islam des Lumières » on ne parle pas d’Al Andalous ( les derniers morazabes , les chrétiens furent massacrés parce qu’ils tenaient à leur foi chrétienne , Quand on parle de l’Islam des Lumières , on parle des Fils d’Abbas , Abbassides , descendants des Perses Sassanides ( qui avaient une ancienne et haute civilisation ) . Le Califat de Bagdad avait auprès de lui des chrétiens nestoriens ( sorte de protestants ) qui étaient chargés de l’architecture ( ponts et mines ), médecine etc… ces chrétiens étaient en majorité dans la population . Jamais une » civilisation islamique » n’aurait pu sortir l’histoire de Shéhérazade , cette femme qui pour ne pas être tuée le soir par son mari lui disait chaque soir : » je te raconte la suite demain » . D’ailleurs ni le christianisme , ni l’Islam etc… qui sont des religions n’ont vocation à faire germer une civilisation , ce sont des chrétiens oui , mais pas le christianisme qui a vocation à s’occuper du sort ultime de l’homme .
MERCI à Résistance Républicaine ,à Christine Tasin (et à tous les autres )de nous donner tant de matière de qualité à penser,s’informer et s’instruire.
Merci pour cette fabuleuse note de lecture,à votre patience à scruter tout ce qui peut donner un sens à nos questions et nos états d’âme inquiets .
Merci de tant de générosité .
Je regardais sur la 5 ces journalistes bouffis qui font le temps qu’il fait à France Inter. Bouffis de narcissisme et crevant de vergogne.C’est le temps du gavage des oies médiatiques . Ils finissent par ressembler au foie de l’oie (très bon mais pas à la place d’un visage humain).
Merci pour cette rigueur,cette fidélité à la vérité.
On est fier d’être des Résistants Républicains.
Quel hommage, NIcolas, qui nous touche beaucoup; amitiés
merci pour le foie de l’oie, très bien trouvé, ma foi !
J’ai toujours pensé que c’était une escroquerie intellectuelle – une de plus, certes mais non des moindres, surtout par l’utilisation qui en est faite dans l’éducation nationale qui cherche à tout prix à formater la jeunesse en vue du Grand Remplacement.
« docteur en philologie sémitique, professeur de littérature arabe et ancien directeur du Centre culturel hispanique du Caire,
quels titres enviables!!
mais je vous rassure, mon vrai nom n’ est pas Séraphin Fanjul 😆
et je vais vous dire chère Madame,le nom de El Andalousse
c’est le terme arabe désignant les Vandales ! tout simplement !
ces Vandales injustement décriés et dont on a fait du nom un opprobre
les Vandales, venus d’ Espagne ont occupé l’ actuel Maghreb au cinquième siècle (maghreb pas encore peuplé par les canards boiteux actuels, alias Maghreb de canards)
les Momos débouleront deux siècles plus tard
mais la domination Vandales (culte d’ Arius..chrétiens hérésiants) sera assez prégnante pour que les « arabes » utilisent le mot latin usité alors de Wandalus…el Wandalus…el Andalousse…..
quand au « mythe » heureusement que depuis une bonne vingtaine d’ années on a commencé a détricoter la fable…
la « coexistence pacifique, brillante » ….tu parles! la même exactement que celle d’ aujourd’ hui a Aulnay, Gennevilliers et toutes ces places d’ ou rayonnent la culture, le savoir,l’ harmonie (municipale, surtout! )….
Marwane Mohamed…… en moins noble, et même en voyou, notre futur Boabdil 😆 s’ embarquant a Roissy et quittant a jamais La Courneuve sous les sarcasmes de Houria Boute l’ arabe , devenue chrétienne , et ayant viré de bord en 2025 devant la Reconquista implacable…..