Pour l’école, Rémy doit interviewer ses parents sur les migrants… Vené come vouzète, disent-ils

Vené come vouzète

(Publicité McDonald’s pour la rentrée dans Aujourd’hui en France du 4 septembre 2017)

Si votre enfant rentre au collège, vous avez dû recevoir la brochure “Entrer en 6e – Découvrir le collège – rentrée 2017 ” de l’ONISEP (Office national d’information sur les enseignements et les professions).

Ce guide propose de donner des points de repère aux parents, notamment sur les “parcours éducatifs“mis en place par Najat Vallaud-Belkacem lors de la réforme de 2016.

Il y a 3 parcours : le parcours citoyen, le parcours d’éducation artistique et culturelle et le parcours avenir.

Ils doivent aussi permettre aux partenaires de l’institution scolaire comme des associations, des collectivités ou des institutions culturelles d’intervenir auprès des élèves.

Pour le parcours d’éducation artistique et culturelle, les objectifs seront par exemple de découvrir « des productions artistiques d’expressions et de cultures diverses ». Mais aussi « exprimer un jugement critique », « défendre un point de vue en argumentant ». Fort bien.

Quel bénéfice pour l’élève ? Par exemple « prendre en compte différents points de vue », « savoir débattre », « s’approprier les valeurs de son pays ». Magnifique ! On en redemande !

Et puis patatras, l’ONISEP donne cet exemple de réflexion à faire « en famille » :

« Grâce à sa commune, Rémy va pouvoir se rendre au spectacle avec ses parents. C’est une pièce qui raconte les souvenirs d’une femme immigrée qui a dû quitter son pays. Ensuite, il devra interviewer ses parents sur leurs impressions ».

Et là, gros malaise, comme disent les jeunes.

Connaissant le monolithisme idéologique ayant cours à l’EN, certains parents un peu sceptiques au sujet de l’immigration risquent de se retrouver en porte-à-faux.

Imaginons notre progéniture de 10 ans demander : « papa, maman, vous pensez quoi des migrants afghans en Allemagne ? J’ai une rédaction à donner à mon professeur ».

Ou, supposons : « papa, maman, après la pièce de théâtre offerte par le CCIF, vous pensez quoi du port du voile à l’école ? Le principal demande à lire toutes les copies ».

Et dans un proche avenir : « papa, maman, c’est quoi la DCRI ?  J’ai une copie à rendre pour demain. Le rectorat voudrait savoir ce que vous pensez de l’islam en France et c’est pour la DCRI ».

Trêve de plaisanterie, beaucoup de Français n’ont plus confiance envers certains piliers de la République française que sont l’Éducation Nationale ou la Justice.

C’est bien beau « d’apprendre à réfléchir par soi-même, se forger un esprit critique et s’approprier les valeurs de la République et de la démocratie » à travers un parcours citoyen. Mais c’est devenu une fiction, pas la réalité.

Le « Venez comme vous êtes », on n’y croit plus, c’est bon pour MacDo !

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11 Commentaires

  1. La femme immigrée qui a dû quitter son pays, c’est Madame Hernandez, une pied-noir qui à été obligée de fuir son beau pays, l’Algérie, en vitesse pour échapper aux égorgeurs du FLN qui lui donnaient le choix entre la valise ou le cercueil ??? Cette femme qui a perdu tous ses biens, y compris la maison de son grand-père et qui a été traitée comme une chienne par Gaston Deferre quand elle a débarqué à Marseille en juillet 1962 : “Qu’ils aillent se réadapter ailleurs.” Effectivement, ça fait un beau sujet de rédaction !!!

  2. Un enfant de 11 ans ne s’appelle pas Rémy dans les écoles de la République, il s’appelle Mohamed ou Moussa.
    “Du passé faisons table rase”, dit l’Internationale, repris par le trotskiste Vincent Peillon.
    Dans les camps de rééducation trotskistes de l’Education nationale, il ne fait pas bon penser autrement.

  3. En fait, il faut, nous aussi, user de la Taqîya.

    M Daniel Pollett, vous me conjuguerez 10 fois au futur simple le verbe “taquier”…

  4. Oui, effectivement comment être sûr que ces écrits ne vont pas alimenter la banque de données de la DCRI, possibilité d’attaquer en justice pour des propos privés à la clé, avec ce régime soviétique ?

  5.  Version imprimable
    L’archevêque catholique chaldéen de Mossoul nous avertit
    « Vous êtes en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses, même s’ils contredisent vos principes. »

    14 juin 2017  /  14 juin 2017 (mise à jour)

    ← Occident et islam, crise et mort spirituelle

  6. Formatage.
    Tous pareils. Homme = Femme selon eux, ce qui est faux, ne serait-ce que sur le plan biologique.
    Tout cela nous conduira vers: tous remplaçables.
    D’abord tous remplaçables entre nous; ils appellent cela “être flexible”
    Puis tous remplaçables par des machines.
    Puis ces machines nous surveilleront.
    N’espérez rien du salaire minimal qui soit-disant nous serait versé quand les robots feront le boulot à notre place. Tous ceux qui ne seront pas d’accord avec le régime en place en seront exclus. Trop pour mourir, pas assez pour vivre.
    Ce à quoi nous assistons maintenant n’est que le début du grand plan.
    Essayez de scolariser vos gosses chez vous car eux sont des cibles idéales pour l’endoctrinement: malléables, sans défense, sans expérience, sans recul. On peut leur faire gober n’importe quoi. Les époques changent, les méthodes demeurent les mêmes, et cela, quelle que soit l’idéologie. Ca commence toujours par l’endoctrinement des enfants.

  7. Et ça continue, à l’EN. L’espionnage de la pensée…Imaginez un instant un pauvre gosse doté de parents patriotes? !!!
    Déjà en formation quand on affirmé”la diversité est belle” j’ai demandé si j’avais le droit de ne pas être d’accord…La prof m’a regardé comme si elle allait me tuer. J’étais adulte, donc je suis juste classée facho mais tant pis. Mais un gamin de onze ans? Convocation des parents, mise à l’écart, discrimination.
    Pauvres gamins!
    On ne peut pas leur apprendre autre chose que ces conneries?

  8. “Apprendre à réfléchir par soi-même, se forger un esprit critique et s’approprier les valeurs, blabla bla””…. C’est bien joli tout ça, mais au collège il n’y a aucune place pour la réflexion personnelle, ni l’esprit critique, il faut “être dans le moule” comme me l’avait dit une enseignante à propos d’un de mes gamins qui ne s’en laissait pas conter sur la bisounourserie ambiante. Au collège, soit on dit ce que le prof a envie d’entendre (particulièrement dans la matière sensible qu’est l’EMC) soit on est pris pour un sale facho (eh oui déjà à cet âge là).

    Concernant le spectacle offert par la commune, il faudrait peut-être que les parents aient le courage de dire aux enseignants qu’en dehors du temps scolaire il n’y a aucune obligation de participer à leurs délires pour l’enfant et encore moins pour sa famille. Et puis au pire, l’alibi d’une bonne gastro les calme tout de suite.

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