Marseille : Ecrasée par Idriss, « la morte de 42 ans » n’a pas de nom, pas eu d’existence…

Anne Sylvestre interprétait cette chanson bouleversante, « Non, non, tu n’as pas de nom », où une femme expliquait au fœtus qui était dans son ventre qu’il n’avait pas de nom, pas d’existence, et qu’il ne deviendrait pas un enfant, parce qu’elle avait décidé d’avorter. Elle ne cachait pas par ailleurs la souffrance que lui provoquait cette décision…

Comment ne pas penser, en écoutant la chanteuse  (quoi qu’on pense de ces paroles), à cette femme de 42 ans, qui, ce lundi matin, à Marseille, a trouvé la mort en attendant un bus, sous un abri-bus, à 9 h 30 du matin, dans le quartier du Vieux-Port.

On ne sait rien sur cette femme, elle n’a pas de nom, elle paraît ne jamais avoir eu d’existence. Elle est seulement, pour les journalistes « 1 mort », « Une femme de 42 ans », et rien d’autre !

On peut supposer que si elle avait été maghrébine, ou musulmane, les journalistes auraient sans doute insisté, comme ils l’ont fait à Nice (en gonflant les chiffres), sur le fait que les musulmans étaient les principales victimes des islamistes. On peut supposer que le silence sur son nom indique qu’elle est probablement d’origine française, ou peut-être africaine chrétienne. Mais il serait vraiment étonnant qu’elle soit musulmane.

Si elle avait été la mère de deux djihadistes, comme la voilée Oukabir, LCI lui aurait sans doute donné la parole.

http://www.bvoltaire.fr/lci-donne-parole-a-mere-freres-oukabir-gros-malaise/

Si elle avait été une ancienne petite amie d’un autre assassin, comme David Patterson, Le Parisien l’aurait sans doute interrogée pour qu’elle explique à quel point il fallait que l’écraseur soit mal, souffre beaucoup, pour se livrer à un acte pareil. Elle aurait pu faire pleurer sur le tueur, sans un mot pour les victimes.

Mais justement, elle n’est qu’une victime, la « morte de Marseille ». Et le coupable, forcément français, forcément déséquilibré, s’appelle Idriss H. Donc, les auditeurs, téléspectateurs ou lecteurs ne sauront rien sur elle.

Les journalistes se foutent de savoir si elle habitait Marseille, ou si elle était en vacances.

Les journalistes s’en foutent de savoir si elle avait un travail et si elle est morte en attendant un bus qui allait l’y amener.

Les journalistes s’en foutent de savoir si elle avait un mari, ou bien un homme qui l’aimait, et qui, brisé, ne la reverra jamais.

Les journalistes s’en foutent de savoir si elle avait des enfants, qui ont vu partir leur mère de chez eux et ont appris, quelques minutes plus tard, l’horrible vérité : ils sont désormais orphelins.

Les journalistes s’en foutent de savoir la réalité de la vie de cette femme de 42 ans, fauchée par une musulman qu’on va encore faire passer pour un malade mental, qui sera libre dans quelques mois, quand il aura été jugé irresponsable, comme à Dijon.

Les journalistes s’en foutent de savoir si elle avait des opinions, ce qu’elle pensait d’un Marseille de plus en plus islamisé, si elle vivait dans la circonscription de Mélenchon, si elle était une immigrationniste de gauche, ou bien une patriote qui ne supportait plus l’invasion. Ou une femme qui s’en foutait de tout cela…

Les journalistes préfèrent relayer la version du procureur de la République, Xavier Tarebeux qui, après deux heures, expliquera aux Français que le Français Idriss n’a rien à voir avec le terroriste, puisqu’il n’était qu’un petit délinquant même pas fiché S, et qu’on avait retrouvé l’adresse d’une clinique psychiatrique dans ses papiers. Mission accomplie !

La famille, les amis, les proches de « la morte de 42 ans de Marseille » seront donc ravis d’apprendre qu’elle a perdu la vie bien trop tôt, mais que cela n’a rien à voir avec l’islam. Inutile donc d’apitoyer les Français sur son sort, cela pourrait stigmatiser les malheureux musulmans qui, comme le répète sur tous les plateaux de télévision Tareq Obrou, sont bien sûr les principales victimes des attentats islamistes.

Bien évidemment, aucun ministre ne s’est déplacé pour rendre visite à la famille, aux amis, voire, si cette femme est seule, se recueillir quelques minutes, au nom de la France. N’est pas Théo qui veut…

Décidément, « la morte de Marseille » n’avait vraiment rien pour intéresser les médias, et il faut que tout le monde l’oublie, au plus vite.

Quant à nous, et à nombre de Français, nous avons compris qu’elle s’ajoute, par le mode opératoire de l’assassin Idriss H., aux dégâts collatéraux de l’islam en France, et que Maxime Lépante peut, hélas, l’ajouter à sa liste.

http://ripostelaique.com/le-vrai-bilan-des-attentats-musulmans-en-france-2015.html

Peut-être qu’un jour, des proches de victimes comme « la morte de Marseille », fous de douleur, ne supporteront plus tout ces mensonges d’État et en feront payer le prix à ceux qui les colportent, et peut-être à ceux qu’ils jugeront coupables de l’assassinat d’un être aimé…

http://ripostelaique.com/marseille-ecrasee-par-idriss-la-morte-de-42-ans-na-pas-de-nom-pas-dexistence.html

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9 Commentaires

  1. Si, cette femme avait un nom, Kenza, et…. elle était musulmane, d’origine africaine… Ci-dessous, copié/collé de La Provence d’aujourd’hui, qui lui consacre un article et des photos.

    Si le « chauffeur » ne pouvait savoir qu’elle était musulmane il ne lui aura pas échappé, même en conduisant comme un « fou » que sa future victime n’était pas « blanche » – Je pense qu’il doit tout simplement haïr les femmes.

    Et, pour une fois, le père peut-être parce qu’il n’est pas « Français comme nous » ose demander des comptes !!!

    « Au-delà de la consternation, de la tristesse et de la peine, c’est une forme de colère que l’on ressentait hier aux Olives (13e), dans ce paisible quartier de Marseille, auprès de la famille de cette femme de 42 ans, fauchée de manière brutale et violente par une fourgonnette dont le conducteur avait décidé de donner aveuglément la mort lundi matin.

    Kenza, 42 ans, était une femme inscrite dans son temps, dans sa ville et dans un de ses deux pays d’origine, la Tunisie. L’autre, le Sénégal, elle n’avait pas eu l’occasion de le connaître de la même manière. Salariée à La Poste, militante pour le droit des femmes, mère de deux jeunes enfants, et aussi responsable en grande partie de sa famille depuis la disparition de sa mère il y a trois ans, elle faisait partie de celles qui vivent leur vie avec générosité.

    La douleur n’en est que plus vive dans son entourage. Pas de grands épanchements publics, mais une émotion intense. Le deuil officiel, le salat janaza musulman (les prières mortuaires), puis les obsèques officielles, qui auront lieu en Tunisie conformément à la coutume, permettront à chacun d’exprimer sa douleur. Hier, elle était encore contenue. Même si, dans les propos du père de la défunte, M. Tall, natif du Sénégal qui vit depuis 45 ans en France, perçait – au-delà de cette douleur – un certain nombre de questionnements et de reproches. Parmi ces griefs, formulés avec beaucoup de pudeur, le principal est peut-être la crainte que le décès de Kenza soit attribué à un « accident » ou à un acte de « folie ». N’est pas fou celui qui est capable de voler une fourgonnette et de la conduire paisiblement sur des kilomètres, même s’il la jette après contre des piétons innocents. Et ce même conducteur, s’il répète ce geste à plusieurs reprises (au moins deux en la circonstance), on ne peut pas considérer qu’il a commis un accident, fût-il « double ».
    Marseille : le délirant parcours du conducteur du fourgon-bélier

    Pour la famille, et pour M. Tall en particulier, le respect et l’humanité sont des valeurs importantes et s’ils pleurent leur fille, mère, soeur, ou belle-soeur, ils regrettent aussi que les hommes et les femmes politiques en charge de leur secteur ne soient pas venus les voir, pas plus que la police, qui a annoncé à M. Tall le décès de sa fille par téléphone.

    Comme pour les morts récents de Barcelone, le décès de cette Marseillaise attise une douleur qui dépasse le cadre d’une mort « normale ». Il fait partie de ces disparitions qu’on ne peut pas accepter. Car non seulement il s’agit d’une femme jeune et mère de famille, mais les circonstances de son décès – un homme qui fauche au hasard des passantes pour les tuer – sont tellement absurdes qu’aucune personne saine d’esprit ne peut y rester insensible. La vérité, quelle qu’elle soit, doit désormais émerger de l’enquête ».

    Patrick Coulomb – Fin de citation.

  2. La sœur de l’autre victime ne semble pas dupe :

    « Arrêté sur le Vieux-Port, le suspect serait un cas psychiatrique selon les forces de police. Mais pour Farda, « ce n’est pas un fou. Il a foncé sur une personne vers La Valentine, et après il a foncé sur un autre arrêt près de chez nous. C’est qu’il est tout à fait conscient de ce qu’il fait » a-t-elle asséné »

  3. Oui, c’est lamentable. Pour Macron elle faisait partie des « riens ». En ces temps agités, je conseillerais à certains d’éviter les prières de rue, un bulldozer fou est si vite arrivé…

  4. Heureusement les maires des grandes villes ne sont pas tous des Hidalgo ( Paris ), Sadiq Khan ( Londres ), Ada Colau ( Barcelone ).

    Le maire de Venise s’appelle Luigi Brugnaro , et voici ce qu’il dit :

    «Il primo che urla « Allah Akbar » a San Marco lo abbattiamo dopo tre passi»

    http://nuovavenezia.gelocal.it/venezia/cronaca/2017/08/22/news/un-terrorista-a-san-marco-lo-abbattiamo-dopo-tre-passi-1.15760322

     » Le premier qui crie  » allah akbar  » à Saint Marc, nous l’abattons au bout de trois pas « .

  5. Elle n’avait pas la couleur du théo, ni son parcours de délinquant, alors forcément, les bobos trouvent que cela manque de piment.
    C’est vrai quoi on s’ennuie tellement dans les cocktails parisiens, on ne peux pas passer la soirée à s’extasier sur le plug géant de la place vendôme, il faut savoir varier les sujets, sans trop s’éloigner de l’anal toutefois, épicentre autour duquel gravite tout ce petit monde.

    Anne Sylvestre que j’écoute depuis longtemps, et qui a perdu son petit-fils au Bataclan, le soir de l’attentat.

  6. Ben non que voulez-vous cette pauvre victime du système ne s’appelle pas Rachida , Naima ou Fatima , donc peut intéressante pour les merdias , pensez donc une simple femme française de souche qui se trouvée la au mauvais moment ,au mauvais endroit ,ne les intéresse aucunement , mais si cette personne tuée avait été Rachida ou Fatima , alors la les merdias nous auraient casser les oreilles à longueur de journée et nous auraient déballer tout son pedigree etc.etc.Oui il y a vraiment tout de pourri au Royaume de France ou les merdias ne s’attardent pas sur l’assassinat d’une française de souche par un allogène assassin dont les merdias et autres le font passé pour un « disiquilibré  » . Comme je hais ces merdias de la presse écrite et audiovisuel bien pensant dénigrant et fustigeant le peuple de souche et encensant les allogènes incompatible avec notre culture et nos lois ripoublicaines qu’ils ou elles bafouent à chaque instant de la journée 365 jours sur 365 jours .
    Toute mes condoléances à la famille et aux proches de cette jeune femme .

  7. Merci pour cet article et pour la femme « renversée » (dixit BFM) à Marseille.

    Pendant ce temps, Hollande parade à Angoulême, tout bouffi de son glorieux quinquennat…

  8. Bravo Paul Le Poulpe, on ne saurait mieux dire. Les victimes n’existent pas. Avez-vous vu un reportage sur les blessés du Bataclan ou autre ? Non. Ils n’ont été que blessés, souffrent-ils tous les jours dans leur chair, sont-ils handicapés à vie, sont-ils psychologiquement détruits ? Comme vous le dites tout le monde s’en fout et personne ne moufte……la ville de Marseille serait-elle mise à feu et à sang pour cette pauvre victime ? Alors là oui nos politiques se bougeraient leur lard entretenu par les rétro-dollar de la péninsule arabique. Veules, lâches, hypocrites et laids mais infiniment laids.

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