L’islam remède contre le capitalisme pour l’ex-otage McGown ?
Cette idée que l’islam incarne un modèle contre les injustices explique sans doute l’islamo-gauchisme, la faveur pour l’islam d’une extrême-gauche faisant fausse route.
Faveur qui tourne à la ferveur dans le sens péjoratif du terme (abolition de l’esprit critique) chez certains qui finissent par écrire littéralement des débilités :
http://resistancerepublicaine.com/2016/01/15/clementine-autain-a-abandonne-le-feminisme-pour-le-cancrisme/
J’ai relu à ce sujet l’article d’Antiislam reprenant un article de Causeur :
http://resistancerepublicaine.com/2017/06/30/quand-la-mosquee-de-lenflure-musulmane-boubakeur-vomit-le-christianisme-lhellenisme-le-judaisme/
Il est question d’un article de Boubakeur qui dirait (je fais confiance à l’auteur au vu des titres qui engagent sa parole et ne suis pas allé vérifié à la source, qui n’est pas indiquée) :
« il n’y a pas de place en islam pour les confessions, (…) ni tous ceux qui en un mot, cherchent dans la religion (…) un moyen d’abêtir les masses au point de les rendre sourdes et aveugles devant l’égarement, l’erreur et l’injustice».
Or, un des tueurs de Saint-Etienne-du-Rouvray s’était appuyé sur des considérations théologiques :
http://www.huffingtonpost.fr/2016/07/29/saint-etienne-du-rouvray-soeurs-religieuses-otages-discussion_n_11262916.html
Un « terroriste aurait par ailleurs discuté de Jésus avec une autre sœur, Huguette. « Jésus ne peut pas être homme et Dieu. C’est vous qui avez tort », aurait-il dit. Pas d’accord mais évidemment sous la menace, la religieuse a raconté à La Vie qu’elle avait répondu: « Peut-être, mais tant pis », expliquant qu’elle ne « voulait pas mettre de l’huile sur le feu et ne pas renier » ses convictions ».
En identifiant la chrétienté au sens large (héritage de la civilisation chrétienne, y compris la laïcité qu’on ne trouve dans aucun pays musulman) au capitalisme, il est évident que des personnes entretiennent l’idée d’un islam qui pourrait être l’adjuvant d’une révolution populaire pour renverser un système jugé en son entier mauvais, alors que ce sont des excès qu’il faut corriger et qui le sont déjà en grande partie. Elles confondent l’essence d’une religion avec des accidents de l’histoire, des dérives qui sont celles d’hommes et non programmées par une doctrine.
Ce discours incite à la conversion à l’islam des naïfs et des gens sans culture, conversion à laquelle notre système prête main forte, puisqu’en justice, en France, ceux qui ont reçu un prénom français à la naissance généralement obtiennent leur changement de prénom en justice s’ils savent bien s’y prendre. En gros, il suffit, au regard du contentieux, d’alléguer un pèlerinage à la Mecque en perspective pour avoir droit de s’y rendre, les David n’ayant pas droit d’y aller, contrairement aux Mohammed ; du moins, c’est l’argument de plaideurs qui reçoivent le soutien de juges ; chez nous on ne fait pas de distinction, on ne demande pas aux migrants s’ils s’appellent Mouloud ou Jérémie… alors qu’on pourrait le faire.
Par exemple, cour d’appel de Rouen du 18 Septembre 2008 : Philippe parvient à se faire appeler officiellement Radouane pour faire le pèlerinage à la Mecque.
Conversion qu’encouragent des discours à la fois d’extrême-gauche et d’extrême-droite.
Un discours d’extrême-gauche fait passer l’islam pour le modèle anti-capitaliste par excellence, en faisant du catholicisme le soutien historique des puissants en Occident et du judaïsme la religion de l’oligarchie (médias, spectacle notamment), rejoignant ici un discours d’extrême-droite. Ce dernier fait de la laïcité l’oeuvre de Satan : c’est le discours des anti-Lumières qui associent Révolution et bourgeoisie, alors que l’héritage révolutionnaire n’est pas intrinsèquement bourgeois, il bénéficie à toute la population se retrouvant dans les valeurs de liberté, égalité er fraternité.
Une autre mouvance politique semble tirer parti de la dépendance à l’égard des pays pétroliers (politique Eurabia) pour trouver un compromis : dégrader le statut de citoyen français et les garanties, y compris sociales, qui l’accompagnent et utiliser ce système apparemment religieux, relativement nouveau en Occident sur la longue histoire, attirant pour son exotisme (héritage du romantisme) pour fournir une soi-disant spiritualité permettant d’endurer une vie de labeur sans garantie, avec des avantages réduits, confinant au retour du servage. Un retour du religieux au détriment de la laïcité fait probablement partie du « nouvel ordre mondial ».
Rien ne permet de penser que l’islam est un remède au capitalisme, au contraire, quand on voit comment sont traités des travailleurs de chantiers du Qatar. Il faut être un « gogo » pour croire que l’islam est un remède au capitalisme.
http://www.lefigaro.fr/international/2013/11/18/01003-20131118ARTFIG00429-les-effroyables-conditions-de-travail-des-ouvriers-migrants-au-qatar.php
La finance islamique, par exemple, reprend des techniques que notre ancien droit a connues, partant du principe que le temps n’appartient qu’à Dieu et que l’intérêt est illicite. L’attrait n’est qu’apparent car les techniques sont primaires : vente avec rachat à un prix supérieur, qui constitue un déguisement de l’intérêt par exemple. L’opération est tout aussi intéressée qu’un prêt à intérêt, mais elle est plus hypocrite. Sur la longue histoire de l’humanité, l’interdiction du prêt à intérêt n’a jamais pu prospérer durablement sans substitut hypocrite, car le temps est bel et bien humain, il est humain de percevoir une contrepartie à une privation qu’on s’inflige au bénéfice d’autrui. Tel est notre héritage grec avec les théories d’Aristote sur la justice. Un héritage bien plus pertinent que celui des monothéismes.
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Du bureau de Paul Belien, lundi 27/02/2006
Vladimir Boukovski, un ancien dissident soviétique âgé de 63 ans, craint que l’Union Européenne ne soit en train de se transformer en une seconde Union Soviétique. Dans un discours prononcé à Bruxelles la semaine dernière, M. Boukovski a traité l’UE de “monstre” qui doit être détruit au plus vite, avant qu’il ne se développe en un état totalitaire à part entière.
M. Boukovski a rendu visite au Parlement européen ce jeudi à l’invitation du Fidesz, le Forum Civique Hongrois. Le Fidesz, membre du groupe ECD (chrétiens démocrates européens), avait invité l’ancien dissident soviétique depuis l’Angleterre où il réside, à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’insurrection hongroise de 1956. Après sa réunion avec les Hongrois le matin, M. Boukovski a tenu un discours l’après-midi dans un restaurant polonais de la Tier straat, en face du Parlement Européen, à l’invitation du United Kingdom Independence Party (UKIP), dont il est un grand défenseur.
Dans son discours M. Boukovski fait référence à des documents confidentiels des services secrets soviétiques, qu’il a eu l’autorisation de lire en 1992.
Ces documents confirment l’existence d’une “conspiration” pour influer sur l’Union Européenne afin de la transformer en une organisation de type communiste.
J’ai assisté à la conférence et ai enregistré le discours. Une transcription ainsi qu’un enregistrement audio d’environ 15 minutes se trouvent ci-dessous.
J’ai également interviewé brièvement (4 minutes) M. Boukovski. La transcription et l’enregistrement audio se trouvent également ci-dessous.
L’interview à propos de l’Union Européenne a dû se terminer rapidement car M. Boukovski avait d’autres engagements, mais elle me rappela quelques souvenirs puisque j’avais interviewé Vladimir Boukovski il y a 20 ans. En 1986, quand L’Union Soviétique, le premier monstre qu’il a si vaillamment combattu, était toujours vivant et prospère.
M. Boukovski était l’un des héros du XXe siècle. Jeune homme il fit connaître l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique à l’encontre des prisonniers politiques dans l’ancienne Union Soviétique (Union des Républiques Socialistes Soviétiques, 1917 – 1991) et passa en tout 12 ans de sa vie (1964 – 1976), de sa 22e année à la 34e dans les prisons soviétiques, les camps de travail et les institutions psychiatriques.
En 1976, les soviétiques l’expulsèrent vers l’Ouest. En 1992, il fut invité par le gouvernement russe comme expert, témoignant au procès qui devait déterminer si le parti communiste soviétique était une institution criminelle.
Pour préparer son exposé M. Boukovski eut accès à un très grand nombre de documents des archives des services secrets soviétiques. Il est l’une des rares personnes à avoir jamais pu consulter ces documents parce qu’il sont toujours classés comme secrets. Utilisant un petit scanner à main et un ordinateur portable, il entreprit cependant de copier beaucoup d’entre eux (certains étant classés très sensibles), parmi lesquels des rapports du KGB au gouvernement soviétique.
Une interview de Vladimir Boukovski
Paul Belien: Vous étiez un célèbre dissident soviétique et maintenant vous faites le parallèle entre l’Union Européenne et l’Union Soviétique. Pouvez-vous expliquer cela ?
Vladimir Boukovski: Je fais référence à des structures, à certaines idéologies qui sont inculquées, à des projets, à sa direction et à son inévitable expansion, à l’affaiblissement des nations qui était aussi le but de l’Union Soviétique. La plupart des gens ne comprennent pas cela. Ils ne le savent pas, mais nous le savons parce que nous avons grandi en Union Soviétique où nous devions étudier l’idéologie soviétique à l’école et à l’université.
L’ultime but de l’Union Soviétique était de créer une nouvelle entité historique, le peuple soviétique, partout dans le monde.
C’est le but de l’UE aujourd’hui. Ils essayent de créer un nouveau peuple. Ils appellent ce peuple “les Européens” quoi que cela signifie.
Selon la doctrine communiste et selon plusieurs formes de pensée socialiste, l’Etat, l’Etat-nation doit disparaître.
En Russie, cependant, ils se passa le contraire. Au lieu de s’affaiblir, l’Etat soviétique devint très puissant mais les nationalités furent anihilées.
Mais lorsque l’URSS s’effondra, ces identités nationales revinrent comme des boomerangs et détruisirent presque le pays. Ce fut très effrayant.
PB : Pensez-vous qu’il puisse arriver la même chose lorsque l’Union Européenne s’effondrera ?
VB : Absolument, c’est comme un ressort : vous pouvez le contracter seulement jusqu’à un certain point, et vous savez que l’esprit humain est très résistant. Vous pouvez donc le contracter encore et encore, mais n’oubliez pas que pendant ce temps, il accumule de la force pour rebondir.
PB : Mais tous ces pays qui ont rejoint l’UE l’ont fait de leur plein gré.
VB : Non, ils ne l’ont pas fait volontairement. Prenons l’exemple du Danemark qui a voté à deux reprises contre le traité de Maastricht. Prenons celui de l’Irlande [qui a voté contre le traité de Nice]. De nombreux autres pays subissent une pression énorme. C’est presque du chantage. Les Suisses ont été contraints de voter cinq fois lors de référendums. A cinq reprises ils l’ont rejeté, mais qui sait ce qui arrivera la sixième fois, ou la septième ? C’est toujours la même chose. C’est un piège pour les idiots. Les peuples doivent voter par référendum jusqu’à ce qu’ils disent ce qu’on attend d’eux. Ensuite ils ne peuvent plus voter. Pourquoi arrêter ? Laissez nous continuer à voter. L’Union Européenne est ce que les Américains appelleraient un “shotgun marriage” [un mariage avec un pistolet sur la tempe, un mariage forcé – NdT].
PB: Que pensez-vous que les jeunes devraient faire à propos de l’Union Européenne? Sur quels points devraient-ils insister pour démocratiser l’institution, ou devraient-ils simplement y mettre un terme?
VB: Je pense que l’Union Européenne, comme l’URSS, ne peut pas se démocratiser. Gorbatchev avait essayé et il l’a faite exploser. Ce genre de structures ne peut pas se démocratiser.
PB: Mais nous disposons d’un Parlement européen élu par le peuple.
VB: Le Parlement européen est élu sur la base d’un scrutin à la proportionnelle [dans chaque pays], ce qui ne constitue pas une réelle représentation populaire. Et que vote-t-il ? Le pourcentage de graisse dans les yaourts ou ce genre de choses. C’est ridicule. Il lui a été donné la même tâche qu’au Soviet Suprême (parlement à l’époque de l’URSS NdT). En moyenne, les députés prennent la parole six minutes par an dans la chambre des députés. Ce n’est pas un réel Parlement.
Verbatim du discours de M. Boukovski à Bruxelles
En 1992, j’avais un accès sans précédent aux documents secrets du Politburo et du Comité Central, qui ont été classés comme secrets et le sont encore plus de 20 ans après. Ces documents montrent très clairement que l’idée de transformer le Marché commun européen en un Etat fédéral a été acceptée par les partis de gauche européens et Moscou comme un projet commun que [le leader soviétique] Gorbatchev appelait en 1988-89 notre “maison européenne commune”
L’idée était très simple. Elle est apparue en 1985-86, lorsque les communistes italiens rendirent visite à Gorbatchev, suivis des socio-démocrates allemands. Ils se sont tous plaints de ce que les changements dans le monde, en particulier après que [le Premier Ministre britannique Margaret] Thatcher ait introduit son programme de privatisation et libéralisation économique, menaçaient de détruire les conquêtes (pour reprendre leurs termes) de générations de socialistes et socio-démocrates – risquant de les renverser complètement. Par conséquent, la seule façon de résister à cet assaut de capitalisme déchaîné (comme ils l’appelaient) était d’introduire les mêmes objectifs socialistes dans tous les pays à la fois. Avant cela, les partis de gauche et l’Union Soviétique s’étaient opposés résolument à l’intégration européenne car ils la percevaient comme un moyen de bloquer leurs objectifs socialistes. A partir de 1985, ils changèrent complètement de vision. Les Soviétiques arrivèrent à une conclusion et un accord avec les partis de gauche sur le fait que s’ils oeuvraient ensemble ils pourraient prendre en otage le projet européen tout entier et le retourner. Au lieu d’un marché ouvert, ils en feraient un Etat fédéral.
D’après les documents [soviétiques secrets], c’ est en 1985-86 qu’eut lieu la période charnière. J’ai publié la plupart de ces documents. Vous pourriez même les trouver sur internet. Mais les conversations qu’ils contenaient sont très révélatrices. Pour la première fois, vous comprenez ce qu’est une conspiration – très facile à comprendre pour eux, qui essayaient de sauver leur peau politiquement. A l’Est, les Soviétiques avaient besoin d’un changement dans les relations avec l’Europe car ils étaient en train d’entrer dans une crise structurelle prolongée et très profonde ; à l’Ouest, les partis de gauche avaient peur d’être anéantis et de perdre leur influence et leur prestige. C’était donc bien une conspiration, assez ouvertement créée par eux, décidée et planifiée.
En janvier 1989, par exemple, une délégation de la Commission Trilatérale est venue voir Gorbatchev. Elle comprenait [l’ancien Premier Ministre japonais] Nakasone, [l’ancien Président] Giscard d’Estaing, [le banquier américain] Rockfeller et [l’ancien Secrétaire d’Etat US Henry] Kissinger. Ils eurent une conversation très aimable lorsqu’ils essayèrent d’expliquer à Gorbatchev que la Russie Soviétique devait s’intégrer aux institutions financières mondiales telles que le GATT, le FMI et la Banque Mondiale.
Au milieu de cette conversation, Giscard d’Estaing prit soudain la parole et dit: “Monsieur le Président, je ne peux pas vous dire exactement quand cela va avoir lieu – probablement au cours des 15 prochaines années – mais l’Europe va devenir un Etat fédéral et vous devez vous y préparer. Vous devez travailler avec nous, et les leaders européens sur la façon dont vous y réagirez, dont vous laisserez les autres pays d’Europe de l’Est interagir avec ou dont vous les laisserez y prendre part. Vous devez être prêt.
C’était janvier 1989, alors que le traité de Maastricht [de 1992] n’avait même pas été rédigé. Comment diable Giscard d’Estaing pouvait-il savoir ce qui allait se passer 15 ans plus tard? Et – surprise – comment est-il devenu l’auteur de la constitution européenne [en 2002-03] ? Très bonne question. Cela sent un peu la conspiration, n’est-ce pas?
Par chance pour nous, la composante soviétique de cette conspiration s’est effondrée plus tôt et n’a pas atteint le stade où Moscou a pu avoir une influence sur le cours des choses. Mais l’idée d’origine était d’avoir ce qu’ils appelaient une convergence, suivant laquelle l’Union Soviétique se serait quelque peu amollie en devenant plus sociale-démocrate tandis que l’Europe de l’Ouest serait devenue sociale-démocrate et socialiste. Alors il y aurait eu convergence. Les structures doivent être compatibles. C’est pourquoi les structures de l’Union Européenne ont été initialement construites afin de se marier aux structures soviétiques. C’est pourquoi elles sont si semblables dans leur fonctionnement et leur structure.
Ce n’est pas par hasard si le Parlement Européen, par exemple, me rappelle le Soviet Suprême. Il ressemble au Soviet Suprême parce qu’il a été conçu à son image. De la même manière, quand vous regardez la Commission Européenne, elle ressemble au Politburo. Je veux dire qu’elle y ressemble exactement, à l’exception du fait que la Commission a maintenant 25 membres alors que le Politburo avait normalement 13 ou 15 membres. Autrement les deux sont exactement identiques, ne rendant de comptes à personne, n’étant directement élus par absolument personne. Quand vous vous intéressez à toute l’activité étrange de l’Union Européenne avec ses 80 000 pages de règlements, elle ressemble au Gosplan. On avait une organisation qui planifiait toute l’économie, jusqu’à la dernière vis et au dernier boulon, cinq ans à l’avance. C’est exactement la même chose qui se produit dans l’UE. Quand vous regardez le type de corruption dans l’UE, c’est exactement le style de corruption soviétique, allant du haut vers le bas plutôt que du bas vers le haut.
Si vous passez en revue toutes les structures et les caractéristiques de ce monstre européen émergent, vous pourrez remarquer qu’il ressemble de plus en plus à l’Union Soviétique. Je vous prie de ne pas mal interpréter mes propos. Je ne dis pas que cette Union Européenne a un Goulag. Elle n’a pas de KGB -pas encore- mais j’observe de manière très attentive des structures comme l’Europol par exemple. Cela m’inquiète au plus haut point car cette organisation possédera certainement plus de pouvoirs que n’en avait le KGB. Ils auront l’immunité diplomatique. Pouvez-vous concevoir un KGB doté d’une immunité diplomatique ? Ils pourront nous poursuivre dans 32 types de crimes – deux d’entre eux étant particulièrement inquiétants, le racisme et la xénophobie. Aucune cour d’assises au monde ne définit quoi que ce soit de ce genre comme un crime [NdT : ce n’est pas entièrement vrai, par exemple la Belgique ou la France le fontt déjà]. Il s’agit donc d’un nouveau crime, à propos duquel nous avons déjà été mis en garde.Un membre du gouvernement britannique a déclaré que tous ceux qui désapprouvaient l’immigration incontrôlée en provenance du tiers-monde seraient considérés comme des racistes et que tous ceux qui s’opposaient à une expansion de l’intégration européenne seraient considérés comme xénophobes. Je pense que Patricia Hewitt l’a dit publiquement [Secrétaire d’Etat anglaise au commerce et à l’industrie entre 2001 et 2005 et Secrétaire d’Etat à la santé entre 2005 et 2007- NdT]
Nous voilà désormais prévenus. En attendant, ils introduisent toujours plus d’idéologie. L’Union Soviétique fut un Etat guidé par l’idéologie. Celle de l’Union Européenne d’aujourd’hui est sociale-démocrate, étatiste, et pour une bonne part également politiquement correcte. J’observe très attentivement comment le politiquement correct se propage et devient une idéologie répressive, sans parler du fait qu’elle interdise désormais de fumer pratiquement partout. Regardez la pression dont est victime la population, à l’instar de ce pasteur suédois qui fut persécuté des mois durant pour avoir dit que la Bible n’approuvait pas l’homosexualité. Et la France a justement adopté une loi réprimant les “discours de haine” envers les gays. La Grande-Bretagne est en train de faire la même chose au sujet des relations inter-raciales ainsi que des discours religieux, et ainsi de suite. Vous pourrez constater, avec du recul, que l’on assiste à une introduction systématique d’idéologies potentiellement amenées à imposer des mesures répressives. A croire qu’Europol n’a été conçu que pour cela. Autrement, pourquoi en aurait-on besoin ? Pour moi, Europol est une structure très suspecte. J’observe attentivement qui est persécuté, pour quoi et ce qu’il en advient, parce qu’il y a bien un domaine où je suis un expert : je sais comment les Goulags sortent de terre.
Il semble que nous vivions dans une période de démantèlement rapide, systématique et très soutenu de la démocratie. Regardez cette “Legislative and Regulatory Reform Bill” [loi de réforme législative et réglementaire]. Elle fait des ministres des législateurs qui peuvent introduire de nouvelles lois sans se soucier de le dire au Parlement ou à quiconque. Ma réaction immédiate est : pourquoi en avons-nous besoin? La Grande-Bretagne a survécu aux deux guerres mondiales, à la guerre avec Napoléon, à l’Armada espagnole, sans parler de la guerre froide, où on nous disait qu’une guerre nucléaire pourrait éclater à tout moment – sans qu’on ait besoin d’introduire ce genre de législation, sans qu’on ait besoin de suspendre nos libertés civiles et d’introduire un état d’urgence. Pourquoi en a-t-on besoin maintenant? Cela peut faire de votre pays une dictature en un rien de temps.
Aujourd’hui la situation est vraiment sinistre. Les principaux partis politiques ont été complètement capturés par ce nouveau projet européen. Aucun d’entre eux ne s’y oppose réellement. Ils sont devenus très corrompus. Qui va défendre nos libertés ? C’est comme si nous nous dirigions vers une sorte d’effondrement, une sorte de crise. L’issue la plus probable est qu’il va se produire un effondrement économique en Europe, ce qui arrivera en temps voulu avec l’augmentation des dépenses et des taxes. L’incapacité de créer un environnement économique compétitif, la réglementation excessive de l’économie, la bureaucratisation, va aboutir à un effondrement économique. En particulier l’introduction de l’euro a été une idée folle. La monnaie n’est pas censée être politique.
Je n’ai aucun doute à ce propos. L’Union européenne va s’effondrer, à peu près de la même façon que l’Union soviétique en son temps. Mais n’oubliez pas que lorsque des entités s’effondrent, elles laissent derrière elles des dévastations telles qu’une génération entière est nécessaire pour parvenir à un redressement. Pensez simplement à ce qu’il pourrait arriver en cas de crise économique. Les tensions entre les nations vont être gigantesques. Cela pourrait exploser. Regardez le nombre impressionnant d’immigrants venus du tiers-monde et qui vivent aujourd’hui en Europe. Cette immigration a été encouragée par l’Union Européenne. Que va-t-il se passer en cas d’effondrement économique ? Nous assisterons probablement, comme dans les dernières années de l’Union soviétique, à un développement inimaginable des conflits ethniques. Aucun pays n’a connu de tensions ethniques comparables à celles qui ont eu lieu en Union soviétique, à l’exception peut-être de la Yougoslavie. Et c’est exactement ce qu’il va se passer ici aussi. Nous devons nous préparer à cette situation. Le gigantesque édifice bureaucratique va s’effondrer sur nos têtes.
C’est pourquoi, et je le dis vraiment sincèrement, plus tôt nous en aurons fini avec l’Union Européenne, mieux ce sera. Plus tôt celle-ci s’effondrera, moins les conséquences que nous et les autres pays auront à subir seront importantes. Mais nous devons faire vite car les eurocrates, eux, agissent rapidement. Il sera difficile de les vaincre. Cela reste simple aujourd’hui. Si un million de personnes marchent sur Bruxelles, ces types s’enfuiront aussitôt aux Bahamas. Si demain la moitié de la population britannique refuse de payer ses impôts, il n’y aura aucune conséquence et personne n’ira en prison. Aujourd’hui nous avons encore la possibilité d’agir de cette manière. Mais je ne sais pas comment évoluera la situation demain avec l’émergence d’un Europol [organisme de coopération entre les polices de l’UE http://fr.wikipedia.org/wiki/Europol – NdT] entièrement réorganisé avec d’anciens membres de la Stasi [ancienne police politique d’Allemagne de l’Est – NdT] ou de la Securitate [ancienne police politique de la Roumanie pendant la période communiste – NdT]. Tout peut arriver.
Nous perdons du temps. Nous devons les vaincre. Nous devons nous asseoir et réfléchir, élaborer une stratégie aussi rapidement que possible pour obtenir un effet maximal. Sinon il sera trop tard. Comment je vois les choses ? Ma conclusion n’est pas optimiste. Jusqu’ici, malgré le fait que nous disposions de forces anti-UE dans presque tous les pays, cela n’est pas suffisant. Ils sont en train de nous battre et nous perdons du temps.
(Source)
Argumentaire de Boukovski
– L’URSS était gouvernée par 15 personnes non élues qui se cooptaient mutuellement et n’avaient à répondre à personne.
– L’UE est gouvernée par 2 douzaines de gens cooptés qui se réunissent à huit clos, ne répondent de leurs décisions à personne et ne sont pas limogeables.
– On pourrait dire que l’UE a un parlement élu, mais l’URSS avait aussi une espèce de parlement, le soviet suprême.
– Nous avalisions sans discussion les décisions du Poliburo tout comme le Parlement Européen où le temps de parole de chaque groupe est rationné et se limite souvent à une minute par intervenant.
– A l’UE, il y a des centaines de milliers d’eurocrates avec des émoluments énormes, leur personnel, leurs larbins, leurs bonus, leurs privilèges, leur immunité judiciaire à vie, simplement transférés d’un poste à un autre, quoiqu’ils fassent, bien ou mal. N’est-ce pas l’URSS toute crachée ?
– L’URSS fut crée par la contrainte, très souvent par l’occupation armée.
– On est en train de créer l’UE non pas par la force armée, mais par la contrainte et la terreur économique.
– Pour continuer d’exister, l’URSS s’est étendue toujours plus loin. Dès qu’elle a cessé de s’étendre, elle a commencé à s’écrouler.
– Je soupçonne qu’il en sera de même pour l’UE.
– On nous a dit que le but de l’URSS était de créer une nouvelle entité historique : le peuple Soviétique. Il fallait oublier nos nationalités, nos traditions et nos coutumes.
– Même chose avec l’UE semble t-il. Ils ne veulent pas que vous soyez anglais ou français, ils veulent faire de vous tous une nouvelle entité des européens, réprimer vos sentiments nationaux et vous forcer à vivre en communauté multinationale.
– 73 ans de ce système en URSS se sont soldés par plus de conflits ethniques que nulle part ailleurs au monde.
– Un des buts grandioses de l’URSS était de détruire les états-nations.
– C’est exactement ce que nous voyons en Europe aujourd’hui. Bruxelles a l’intention de phagocyter les états-nations pour qu’ils cessent d’exister.
– Le système soviétique était corrompu du haut jusqu’en bas.
– C’est la même chose pour l’UE.
– Les activités anti-démocratiques que nous avions vues en URSS fleurissent en Union Européenne.
– Ceux qui s’y opposent ou les dénoncent sont bâillonnés ou punis
– Rien n’a changé : en URSS nous avions le goulag. Je crois que nous l’avons aussi dans l’UE, un goulag intellectuel « politiquement correct ». Essayez de dire ce que vous pensez sur des questions de race ou de sexualité, et si vos opinions ne sont pas les bonnes, vous serez ostracisé. C’est le commencement du goulag, c’est le commencement de la perte de votre liberté.
– En URSS, on pensait que seul un état fédéral éviterait la guerre.
– On vous raconte exactement la même chose dans l’UE.
– Bref, c’est la même idéologie dans les deux systèmes. L’UE est le vieux modèle soviétique habillé à l’occidentale.
– Mais comme l’URSS, l’UE porte en elle les germes de sa propre perte. Hélas, quand elle s’écroulera, car elle s’écroulera, elle laissera derrière elle une immense destruction et de gigantesques problèmes économiques et ethniques.
– L’ancien système soviétique était irréformable. De même, l’UE.
Mais il y a une alternative à être gouvernés par deux douzaines de rond-de-cuir à Bruxelles L’INDÉPENDANCE. Vous n’êtes pas forcés d’accepter ce qu’ils vous réservent. On ne vous a jamais demandé si vous vouliez vous joindre à eux.
A Maxime
Parlant du prêt a intérêt vous écrivez » …il est humain de percevoir une contrepartie a une privation qu’on s’inflige au bénéfice d’autrui. Tel est notre héritage avec les théories d’Aristote sur la justice. Un héritage bien plus pertinent que les monothéismes. »
D’abord je vais vous poser une question. De quoi êtes-vous privé, si vous prêtez de la’argent a une autre personne? Certes, la somme prêtée n’est plus a votre disposition -pour la durée du prêt, mais le débiteur vous remboursera au bout d’un délai. Si vous sentez cela comme une privation, il vaudrait mieux ne pas prêter du tout. L’argent que vous avez prêté, vous n’en avez pas besoin et vous savez que tant que le prêteur n’aura pas épongé sa dette, vous n’aurez pas besoin de l’argent que vous lui aviez prêté. Sinon, il serait irréfléchi d’avoir consenti le prêt.
Le prêt a intérêt- et plus encore le prêt usuraire- sont tout a fait condamnables
Le philosophe Aristote que vous avez mentionné ne cautionne pas du tout le prét a intérêt, bien au contraire: il le condamne. Dans sa Politique, livre I, chapitre III, § 23, il dit: « …on a surtout raison d’éxécrer l’usure, parce qu’elle est un mode d’acquisition né de l’argent lui-même. et ne lui donnant pas la destination par laquelle on l’avait créé. L’argent ne devait servir qu’ a l’échange; et l’intêrêt qu’on en tire le multiple lui-même, comme l’indique assez le nom que lui donne la langue grecque. L’intérêt est de l’argent issu d’argent; et c’est de toutes les acquisitions celle qui est le plus contraire a la nature. »
Donc, selon Aristote, la « contrepartie » dont vous parlez ne peut se référer ni a l’usure ni a l’intérêt. puisque tous les deux sont contraires a la nature humaine
C’est de l’argent qui ne produit rien que de l’argent, et ce mode d’acquisition n’est pas lié a la productivité, ni au travail humain. C’est plutôt une maniere assez malhônnete et exploitative de gagner sa vie.
Autre question: En quoi l’héritage culturel de Rome et la Grece antique serait-t-elle plus pertinant que le christianisme ou le judaisme? La pensée judéo-chrétienne a faconné notre monde pendant presque 2000 ans et l’Eglise catholique-romaine a maintenu l’interdiction du prêt a intérêt pendant tres longtemps.Compte tenu du fait que l’économie monétaire et le commerce de marchandises ont pris de l’essor au haut- moyen âge, la mentalité du clergé a changé, elle-aussi. Thomas d’Aquin, par exemple, assouplissait l’interdiction en autorisant des intérêts au cas ou la somme prêtée ne serait pas remboursée dans les délais stipulés. A partir de la, l’eglise a fait concession sur concession, et aujourd’hui le droit canon ne contient plus d’interdiction du prêt a intérêt. L’eglise a abdiqué, elle a capitulé devant le capitalisme, et ceux qui la dirigent sont – pour la plupart- des adeptes du NOM.
Momo aimait l’argent , mais surtout l’argent facile et sale
issu de pillage, d’esclavage et d’assassinat
l’islam est à la mesure de celui qui l’à instauré:
une supercherie monumentale abjecte
Islam = soumission. Quel patron resterait insensible à la perspective de soumission de ses employés ? Quel mondialiste resterait insensible à la perspective qu’il n’y ait qu’une seule nation, l’oumma ? Y’a pas photo et Hitler ne s’y était pas trompé quand il regrettait que les Allemands n’aient pas été majoritairement musulmans.
Bonjour,
Les Musulmans nous servent l’imposture d’un islam anti-matérialiste.
Ils se fichent de nous : Mahomet a commencé sa sinistre carrière en pillant les caravanes.
Pas du tout, mais alors pas du tout le comportement d’un être détaché des biens matériels.
Quant à l’islam actuel …
Marx, bien qu’il pensait que le capitalisme n’était qu’une étape, admirait profondément le génie créatif des capitalistes.
Il aurait vomi les gras rentiers improductifs du Golfe qui sont pourtant le symbole du seul islam qui ait « réussi ».
Les seuls Musulmans qui ont tiré leur épingle du jeu en faisant extraire leur pétrole par d’autres avec les techniques des autres : c’est moins fatigant …
Cette histoire d’islam anti-capitaliste est une sinistre farce.
Il est clair que l’extrême-gauche se recherche un « prolétariat de substitution » et vise l’électorat musulman. D’où le succès de Mélenchon dans les quartiers.
Mais les Révolutions industrielles et le capitalisme sont nés en Occident, le marxisme (son remede) aussi.
Le Maghreb, le Mashrek et le Moyen-Orient tirent leurs richesses de l’agriculture, du tourisme et de l’exploitation de matières premières (pétrole, gaz…). Ce ne sont pas des nations industrielles : ils se contentent de profiter du sol, du sous-sol et de la manne touristique. Cet argent servira à construire les plus belles mosquées, les plus grands centres commerciaux, les plus hautes tours avec la technologie occidentale et de la main d’oeuvre philippine ou chinoise.
Les musulmans préfèreront toujours le Coran au Manifeste communiste. Et c’est là que Mélenchon se met le doigt dans l’oeil !